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Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur
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Rechercher dans: 2017   Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur    Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySam 16 Sep 2017 - 20:55
Plus un zeste, je suis pressé ! {#}Uncitroncambrioleur{/#}

Je me sentais tellement triste et désolée de gâcher cette fête, j'avais même un peu honte de finir ainsi. Misérablement avachie sur le sol, je n'espérais qu'une chose : ne pas attirer l'attention de cet homme. Bien entendu, je savais pertinemment que c'était chose impossible, et qu'il remarquerait cet état pitoyable dans lequel je demeurais. Aussi, lorsqu'il laissa de côté sa dernière occupation pour poser ses yeux sur moi, je ne pus que porter une mine embarrassée. Celle-ci fut bien plus marquée lorsqu'il commença à me parler. Je n'aimais pas me définir comme défunte, et je n'aimais pas non plus cette position intermédiaire entre la vie et la mort. Ça ne m'était pas confortable, je ne souhaitais pas me sentir proche de ces zombies. Non, j'étais simplement une poupée, cela me qualifiait bien mieux qu'une place médiane entre deux états.


- Comme toutes poupées. Lâchais-je le corps tremblant, trace d'une carcasse humaine.


Je l'avoue, j'étais un peu aigrie à cause de cette situation, mais j'acceptai tout de même son aide. Non, pas de bon coeur, car je préférais me débrouiller seule, c'était bien plus par nécessité.

- Du fil et une aiguille s'il te plaît... Je ne savais pas où est-ce qu'il pourrait trouver ce que je demandais. Mais après tout, il m'avait montré être capable de chose incroyable, alors, pourquoi pas trouver de quoi me recoudre ?


Jetant un coup d'oeil aux alentours, je me rendis compte que les hommes armés avaient fini par s'en aller. Je n'en étais que plus triste, ils avaient été une bonne distraction, et j'avais du mal à ne pas abuser des bonnes choses. Ainsi, j'aurais voulu me régaler un peu plus de spectacle de danse que l'on m'avait offert plus tôt. Les anciens prisonniers finirent par profiter de leur liberté chacun à leur façon, fuyant à leur tour cette scène pour retrouver la famille qu'ils auraient pensé ne plus jamais revoir, voilà de ça quelques minutes encore. Le personnel s'occupait de rassurer le monde qui restait, et quelques autres occupations dont j'ignorais la nature.

- Je suis mal à l'aise ici, peux-tu me déplacer au calme, s'il te plaît ?


J'essayais de ne jamais oublier ma politesse, c'était bien un point de mon éducation que j'avais retenu. Mon créateur m'avait appris que c'était les mots magiques, ainsi en les utilisant, je pensais que cet homme ne pourrait me refuser ma demande.

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Rechercher dans: 2017   Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur    Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptyMar 22 Aoû 2017 - 1:24
Plus un zeste, je suis pressé ! {#}Uncitroncambrioleur{/#}

Depuis qu'il m'eut proposé de faire danser le cambrioleur, j'avais couvé un espoir que cela soit possible, que mon voisin en ait le pouvoir, de cette manière, il nous aurait débarrassé de bien des tracas. Mais lorsque le  canon se pointa sur nous et que les pieds de l'agresseur ne bougèrent pas, je ne pus que penser que cet homme n'en avait pas le pouvoir. Pourtant, le sentiment de mort imminente ne m’atteignit pas. Je pouvais prétendre en être, en quelque sorte, exorcisée car cette présence à proximité me mettait en confiance. Je n'avais pas encore assez de silence en moi pour écouter la magie se rependre.N'étant faite que de cela, avec un peu plus de sagesse, mon corps aurait pu être en mesure de détecter le paranormal autour de ma carcasse. Cette capacité m'étant encire inaccessible, je pouvais au moins jouir de quelques pressentiments. Et c'est parce que, aveuglement, j'avais confiance en eux que je ne tremblai pas face au voyou qui nous pointait du bout de cette arme. Mes yeux se posèrent néanmoins sur mon allié, lâchant de vue ma supposée faucheuse pour se poser sur quelqu'un qui en serait peut-être réellement une. Il émanait quelque chose d'assurément fascinant. Je ne viendrais pas à l’idolâtrer plus que Nick, ou plus que moi-même, mais il marqua un peu mon adoration de tout de même, quand bien même il n'avait encore rien fait.

Ce furent les canalisations qui bougèrent en première, se craquant en laissant l'eau qu'elle contenant s’abattre sur nous violemment, tandis que des alarmes retentirent. Il n'y eut plus qu'agitation, brouillant l'attention que l'on put nous porter auparavant. C'est alors qu'une chaleur apparut si proche de moi, et en me tournant, je pus suivre la trajectoire d'une boule de feu et ses sœurs, parant de mon ami captif pour aller taquiner notre ancien bourreau -enfin... il était bien mauvais dans ce rôle, certes-. Ses pieds sautèrent par-ci et par-là pour éviter de se brûler, je me leva et joignis mes mains, heureuse d'avoir enfin ma danse.

- Ooh !! Tu es si fort !! Dis-je si émerveillée que je ne pouvais retenir mon compliment.


Je sentis cela dit un trouble-fête. Enfin, je l'entendis avant de le sentir. Maladroit à cause de son rythme, le cambrioleur avait laissé partir un coup. Et malchanceuse que j'étais, il m'était bien entendu arrivé dessus. Ma chair fut instantanément trouée, et le sang que je portais en moi gicla comme s'il n'attendait que de sortir. Mon corps, touché dans l'abdomen, s'écrasa et j'en perdis bien vite une bonne partie du contrôle. J'avais déjà eu à faire à ce genre de catastrophe. Lorsque je fus créée, mon sorcier avait entrepris quelques tests afin de voir mes limites et ce que son oeuvre avait dans le ventre... sans mauvais jeu de mot. Aussi, je sus très bien la façon dont je pourrais me sortir de ce pétrin : me recoudre. J'étais une poupée. Je n'avais pas besoin d'hospitalisation, de soin intensif, juste que ma peau ne forme plus de trou, le reste cicatriserait -si l'on pouvait appeler ça ainsi- très rapidement. Bien sûr, il me fallait une aiguille et du fil capable de faire tenir tout ça, et si ma réparation tardait trop, il serait également nécessaire de combler le manque de sang. Pour l'heure, j'étais un peu comme une bouteille qui se vidait. J'appuyai donc sur ma blessure à la rechercher de quoi la refermer.
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Rechercher dans: 2017   Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur    Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptyVen 14 Avr 2017 - 2:37
Plus un zeste, je suis pressé ! {#}Uncitroncambrioleur{/#}

Je n'étais pas d'assez bonne humeur pour prendre part à toute cette agitation. Il était vrai qu'en découvrir plus sur les humains, leurs motivations leurs conditions de vie, tout ce qu'il y avait de plus mauvais comme de meilleur en eux, me plaisait beaucoup. Mais aujourd'hui, je n'avais guère pénétré ce lieu avec une telle idée en tête.
Dans d'autres circonstances, sûrement me serais-je liée à la foule, aurais-je lâché quelques cris et accepté de me laisser aller dans ce qui était pour moi une pièce de théâtre. Mais je me sentais bien plus agacée par ces événements. Le leader, brutal, avait quitté la scène, ne laissant qu'un pauvre homme désorienté et peu sûr. Je n'avais plus cette faucheuse humaine en face de moi pour la contempler, sursauter ou frémir à chacune de ses violences qui m'en faisait apprendre plus sur le corps de ces individus. Faute de pouvoir y porter mon attention, j'avais alors tourné mon regard vers cette autre personne, à mes côtés. Je ne ressentais aucune aura, un mutant, un sorcier, un démon, ou bien même un humain me donnait une impression égale, je n'aurais su les identifier, ou ressentir une quelconque présence magique en eux. Mon créateur m'avait jadis expliqué que ce n'était dû qu'à mon immaturité, je n'avais pas encore assez d'expérience en tant qu'être fait de magie pour sentir une telle connexion avec les autres créatures. En effet, si certains possédaient un ou plusieurs don(s), moi, j'en étais le fruit, ce qui aurait pu me permettre dans un avenir plus ou moins proche de capter leur présence, comme un aimant. Le problème, c'est que je n'avais pas eu l'occasion d'acquérir cette compétence, la mort m'avait fait barrière en emportant mon sorcier.
Ainsi, je me retrouvais simplement enfermée dans une foule, où il pouvait très bien se cacher des races différentes sans que je ne le sache.

Ma main que j'avais tendu à mon camarade pour jouer, ne servit finalement que de support à un baiser, tandis qu'il me proposait d'autres divertissements plus alléchants, piquant ma curiosité. Par exemple, il proposa de faire danser notre petit bourreau, un plan qui me plaisait déjà.
Je n'avais pas ce filtre qui me retenait de parler de pouvoir devant les autres, aillant jusqu'à maintenant été élevée dans un lieu sans ce tabou. C'est pourquoi je n'hésita pas à vanter les mérites de mon précédent maître.

- Oh mais tu sais, j'ai connu un sorcier qui aurait réellement su le faire danser. Le jugeant humain, je n'avais pas pris au sérieux ses paroles.


Plongeant mon regard curieux dans le sien, attendant de voir s'il pouvait tenir parole, mon intérêt fut stoppé par cette odeur désagréable.
Non... quelqu'un avait vraiment osé faire ça ? En public ? Même moi je savais que ce n'était pas correct. Je ne pus retenir mon dégoût.

- C'est répugnant ! Bien sûr, dans mon élan d'indignation, j'en avais oublié la discrétion.


C'est ainsi que ce fut dans notre camp que l'arme finit par pointer. Si mon voisin voulait réellement lui faire faire une petite valse, c'était bien le moment.
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Rechercher dans: 2017   Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur    Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySam 25 Mar 2017 - 0:03
Plus un zeste, je suis pressé ! {#}Uncitroncambrioleur{/#}

Je me sentais à la fois intriguée, gênée, par la scène sanglante à proximité de ma personne. Voir l'intérieur d'un inconnu me mettais en effet mal à l'aise, n'était-ce pas un spectacle trop intime pour que cela se passe sous des yeux comme les miens ? Peut-être était-ce une forme de pudeur que je possédais qui me poussais à vouloir garder pour moi, et mon sorcier, ce que je pouvais contenir. Par ailleurs, je n'avais tout de même jamais vu le contenu d'un humain, ou d'une humaine, et c'est bien cela qui piquait ma curiosité. Pivotant un peu, remontant et baissant mon corps, me dandinant pour apercevoir à travers la foule dans laquelle j'étais, les vestiges de ce coup de feu, je m'arracha à cette occupation quand les deux imposants hommes levèrent la voix sur quelqu'un d'autre. Cette fois, je ne lâcherais pas une miette de la scène s'ils voulaient en faire exploser un autre ! Au lieu de ça, l'homme se contenta juste de me rejoindre, me faisait un clin d'oeil par la même occasion, clin d'oeil auquel je répondis pas un sourire. Point d'autre giclée de sang pour le moment, mais ça ne serait tarder je suppose.
Il était fascinant de voir avec quelle fragilité les individus s'éteignaient, et triste également. J'avais de la chance de pouvoir me réparer, quand bien même je savais pertinemment que j'avais mes propres limites. Mon sang par exemple, s'il me quittait, je devais m'en faire injecter d'autre, mon corps était comme une bouteille, il se vidait, mais ne se remplissait pas, à moins d'un donneur ou bien sûr d'une donneuse. Mais il n'était pas question que je me blesse aujourd'hui, ce serait trop dommage.

Le sujet de l'argent revint très vite sur le tapis, après tout, c'est ce qui intéressait ces hommes plus que n'importe quelle vie. Le meneur appela, froidement, un salarié capable de lui faire parvenir son bien. Sous la peur, personne n'osa répondre, ce fut alors sans surprise qu'il s'impatienta jusqu'à tirer au dessus de nos crânes, menaçant d'en tuer d'autres. Comme il le disait si bien, ce n'était pas les munitions qui allaient manquer, il est vrai que ces gens semblaient chargés. La crainte dénonça l'infidélité, et une femme dénonça un de ses collègues comme étant acte à effectuer cette tâche, sous la contraire, ce-dernier ce fit connaître, lentement, hésitant, beaucoup trop.

- Dépêche !! Lui hurla-t-il en explosant la figure de la traîtresse qui avait annoncé son identité, pile dans l'oeil, j'étais impressionnée par son aisance au tir.


Mais si celui-ci semblait plus sanguin et moins sensible à la valeur d'une vie, un autre, lui rappela de se calmer, étant donné que faire des morts n'étaient pas à leur avantage. Le rire que cette figure de l'autorité, au sein de son propre groupe, et de toute cette pièce également en fit frissonner plus d'uns, rien n'était ludique actuellement, si ce n'est ce que son esprit lui disait. J'aurais aimé connaître ses pensées, j'aimais sa singularité.

Du même intérêt que je porta à la première blessure, je regardais, avec plus de facilité étant donné notre proximité, le visage de la femme, défiguré par la balle. Touchant mon œil pour me rassurer de sa présence, j'espérais ne jamais devoir être à sa place. C'était bon, j'étais encore intacte.

Il n'eut besoin de rien d'autre que ce rire donc, pour remettre du calme dans la foule. Et tandis que l'amusé partie en quête de son butin, tandis que le reste de l'équipe nous surveillait. J'eus l'impression d'être une gamine trop turbulente, qui avait besoin de tuteur. Je n'aimais pas rester immobile, je voulais bouger, courir, faire quelque chose. Je voulais revoir mon nouveau maître. Mais il fallait que me contente de peu, aussi, à genoux par terre, je tapais mes cuisses rapidement avec le bout de mes doigts, faute de ne pouvoir faire autre chose au risque de me faire exploser la figure. Trop insatisfaite de mes propres mouvements, je tendis ma main à l'homme qui s'était plus tôt assis auprès de moi.

- Psst, tu veux faire un bras de fer chinois ? Lui murmurais-je.

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Rechercher dans: 2017   Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptySujet: Plus un zeste, je suis pressé ! #Uncitroncambrioleur    Tag uncitroncambrioleur sur Institut Parker EmptyDim 5 Fév 2017 - 14:21
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Depuis quelques jours, je pouvais sentir ce renouveau dans mon passage sur Terre, quoiqu'il s’annonçait éternel. Avec l'arrivée de Nick dans ma vie, je ne me sentais plus inutile, j'étais de nouveau cette poupée, bien là, que l'on pouvait manipuler et qui pouvait aider. Bien sûr, il avait bien mal accepté la chose au début, croyant à une supercherie, il est vrai que les jouets comme moi ne courraient pas les rues... Mais je savais qu'avec un peu de patience il se ferait à l'idée, et en rien ses réactions qui visaient à me repousser ne pouvaient atténuer ma joie de l'avoir. Cette-dernière animait mes journées, et rendait chaque regard curieux ou malsain que l'on pouvait lancer à un spécimen de mon genre, plus doux et plus beaux. Au moins, on me voyait, durant l'espace d'un instant, lorsque j'avais perdu mon sorcier et que sans personne pour m'acheter j'assistais à ma propre disparition, ces regards étranges me manquaient. Alors maintenant que je les avais, quand bien même ils seraient haineux - même si je n'en avais encore jamais rencontré de ce genre-là -, je les acceptais, et je les aimais.

J'avais décidé de laisser un peu de distance entre cet homme qui me possédait et l'objet que j'étais, je ne voulais pas l'encombrer, ni qu'il se sente étouffer par ma présence apparemment difficile à gérer. Alors, je profita de ce jour pour faire un tour à la banque, je n'avais jamais mis les pieds dans un tel endroit, du moins peut-être lorsque j'existais réellement, mais je n'avais aucun souvenir de cette époque, juste quelques fragments concrets dont l'information restait en dehors de moi-même, comme s'il ne s'agissait que d'une histoire que je n'aurais jamais réellement vécu. Quoiqu'il en soit, il fallait une première fois à tout, et dans l'espoir de trouver, peut-être, des économies que mon sorcier aurait laissé de côté avant de s'éteindre, j'avais décidé que ce serait maintenant. Je ne savais pas trop comment j'allais m'y prendre, à qui parler, que donner, que dire même, mais je n'étais pas d'un naturel timide -peut-on parler de naturel dans mon cas-, ce ne serait qu'un trait de personnalité qui me gênerait dans mon devoir, alors je verrais bien, je demanderais.
En soi, je n'avais personnellement guère besoin d'argent, le seul billet que je possédait était cette monnaie d'échange entre Nick et moi, et à moins de vouloir mettre fin au contrat, il était hors de question que je ne le perde. Néanmoins, lui était vivant, alors je voulais pouvoir dépenser pour son seul plaisir, et comme ce n'était pas avec ce qu'il avait que j'allais lui faire quelques présents, il fallait que je me débrouille pour trouver moi-même des dollars.

Mon entrée était suivie par de grands hommes, intimidants sans doute, d'une carrure impressionnante, et dont je me serais méfiée si ma nouveauté parmi ce monde ne me faisait pas voir chaque visage, chaque personne avec la même bienveillance et naïveté. Pour moi, tout le monde avait une part de gentillesse. Je ne prêtais pas d'attention à eux, et je m'avançais cherchant un guichet de libre, ce qui était mission impossible. Un bruit violent et quelques cris se firent entendre, je me retourna et remarqua que ces individus barricadèrent la porte d'entrée tandis que d'autres pointaient des armes sur les autres, sur nous, même. Je me voyais faire partie de ce lot. La voix roque du meneur, sûrement, ordonna à tout le monde de se mettre dans un coin, les mains en évidence, pour s'assurer que personne ne prévienne la police. Nous étions trop peu pour qu'une personne puisse passer inaperçue, mais trop nombreux pour que les dégâts soient minimes, quand bien même une vie en valait  mille, et mille en valait une. Peut-être que certains pensaient qu'ils avaient à faire à des enfants de cœur camouflés sous l'apparence de durs à cuir, ou peut-être par envie d'être un héro, et de servir, ne serait-ce qu'un jour dans leur vie, quelque soit la raison, un inconnu piégé avec les autres voulu sortir furtivement quelque chose de sa poche, mais avant qu'on ne puisse voir ce qu'il en était, et sans l'ombre d'une hésitation, le premier coup de feu résonna, et la joue de cet homme se fit perforer, laissant jaillir un éclat de sang sur le mur derrière lui. Je ne tarda pas à aller rejoindre le troupeau avant de me faire casser.
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