Coucou Invité ♥ Et éventuellement bienvenue si tu es un newbie sans couleur ! Tag iwhae sur Institut Parker 3443655954
Pour tout nouveau personnage être de lumière, démon ou humain, 50 points te sont offerts dès ta validation !
150 points sont attribués dès ta validation en prenant un scénario, lien ou PV! Et en plus tu feras un heureux, what else ?
L'Agence S.P. qui lutte contre la criminalité surnaturelle a débarqué sur Institut Parker! Plus de détails ICI !

5 résultats trouvés pour iwhae

AuteurMessage
Tag iwhae sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: Le passé au présent - Sasha
Invité

Réponses: 3
Vues: 483

Rechercher dans: 2017   Tag iwhae sur Institut Parker EmptySujet: Le passé au présent - Sasha    Tag iwhae sur Institut Parker EmptyVen 15 Déc 2017 - 22:30





Il ne semblait ni contrarié ni agacé par la situation. Au contraire, il s’amusait. Sasha n’était pas le plus conciliant à l’égard de l’humanité. Leurs travers faisaient partit de son quotidien et le rendait totalement indifférent. Leurs guerres étaient un bon moyen de distraction et leurs deuils, une bonne excuse pour se présenter à eux et leur faire penser à autres choses. Non, il n’avait aucune estime pour la race humaine. Les enfants d’Adam n’étaient pas les siens, pourquoi devrait-il s’en occuper ? Cela ne voulait pas dire qu’il souhaitait être comme ses semblables. Bien au contraire, il les haïssait presque autant que les humains. Ces … pauvres ignares qui n’avaient même pas eu une once de reconnaissance à son égard. Certains d’entre eux étaient ses propres enfants, mais aucuns n’avaient cherché à empêcher le massacre de sa dignité. Lilith était une mère furieuse face à la non-reconnaissance de son propre sang et de cette haute trahison. C’était une trahison, ce n’était rien d’autre qu’une pure trahison. Sa colère sifflait doucement entre ses lèvres, ses crocs se serraient entre eux tandis que sa lèvre encaissaient la frustration. Il ne devait pas penser à ceci, il ne devait rien montrer. Sinon, cela finira par se retourner contre lui. Alors il affichait encore et toujours ce sourire mesquin, cette malignité qui éclaircissait son visage. Il l’avait interpellé avec une référence vaseuse au Père Noel dont elle n’avait répondu que par un silence. S’il devait se mettre en colère à chaque petite arrogante, il y aurait longtemps que cette ville brulerait de mille feux.
Elle allait finir par se souvenir, il en était convaincu. Elle avait moins de souvenir poussiéreux accumulaient, moins de visages à retenir, elle aura sans doute plus de facilité que lui à se rappeler. Il ne comptait rien faire de ce paquet si ce n’est que de le mettre dans la première poubelle qui viendra si jamais elle ne le prend pas par dignité. Il ne comptait pas l’implorer, retenir son intention ou même user de mots pour la charmer. Jamais avec ceux qu’il a, autrefois, couvé. Les exceptions étaient rares, et elle n’en faisait pas partie. « Il manque quelque chose ». Avait-il simplement dis en relevant le menton. Elle était affreusement stupide pour penser que Lilith, déesse du vent, mère des démons et divinité des infidèles se plierait gentiment à un ordre. Pas s’il y avait quelques choses à la clé en tout cas. Sasha s’était laissé tomber en arrière pour s’adosser contre le mur, battant du pied dans le vide pour passer le temps. Il ne comptait pas bouger, encore moins descendre. Il était trop bien lotit en hauteur et ça serait dommage d’y mettre fin.

Il ressemblait à une panthère curieuse, entrouvrant le sac pour y plonger son regard. Il fouillait, et pas seulement olfactivement cette fois-ci puisque ses doigts avaient recueilli quelques pilules colorés pour les disposer aux creux de ses mains. Qu’est-ce qui manquait ? De toutes évidences, il ne parlait pas du contenu puisqu’il était lui-même en train de l’inspecter, mais d’autre chose. Quelque chose de simple, comme les demandes de Sasha finalement. Il aime les belles lettres, les belles paroles et la politesse. Aussi, il ne serait pas étonnant que le quelque chose en question qu’il réclame soit, simplement, un s’il te plait. « A quoi ça te sert ? », demanda-t-il avec un ton familier, posé et sans aucunes fioritures. C’était de la pure curiosité, et ses yeux émeraudes étaient bien trop occupés à analyser chacun gélules plutôt que d’analyser le comportement de la demoiselle. Il l’avait pressenti. Son silence, mais sans aucunes bruits de pas qui pourraient indiquer un retour. Son regard rivé vers lui, tandis qu’il avait remis à sa place les médicaments dans le sac hormis un qu’il s’était permit de lécher pour y gouter. Il avait fait une brève grimace, jugeant ceci plutôt buttoir en matière de saveur. Jusqu’à ce qu’il finisse par décider de reporter son intention sur elle. Les yeux de Sasha n’avaient plus de malice, mais un sérieux à faire frémir tant celui-ci était inhabituel. Il s’était redressé sans pour autant descendre de son perchoir, effritant la pilule qu’il avait testé jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que de la poussière. « Tu te souviens, n’est-ce pas ? S’il te plait, tu viens jouer avec moi ? Tu me demandais souvent ça, alors que je n’aime pas jouer. Crois-tu que je m’amuse en ce moment ? ».

Le souvenir lui revenait maintenant, mais contrairement à son interlocutrice, il restait terriblement indifférent à cette “révélation”. Parce qu’elle le décevait, et qu’il n’est jamais bon de décevoir Lilith. Elle avait grandi, et c’était pour cette raison qu’il était partit. Qu’il avait disparu, tel un fantôme, parce qu’elle n’avait plus besoin de lui. De l’ami imaginaire. Elle en avait des vraies, à quoi bon perdre son temps avec un qui semblait sortit d’un conte pour enfant. Sa main libre avait saisi la rambarde sur lequel il était assis, resserrant son étreinte en attente d’une réponse.


{#}iwhae{/#}
Tag iwhae sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: Le passé au présent - Sasha
Invité

Réponses: 3
Vues: 483

Rechercher dans: 2017   Tag iwhae sur Institut Parker EmptySujet: Le passé au présent - Sasha    Tag iwhae sur Institut Parker EmptySam 2 Déc 2017 - 13:18





Dieu qu’il s’ennuyait dans cette ville. Le soupir las, la posture désinvolte et les jambes croisées, le parc était devenu son squat préféré en si peu de temps. Il appréciait commérer, regarder les pauvres humains pathétiques défiler devant ses yeux. Sans le savoir, ils lui permettaient de retrouver ses repères dans le temps. Temps figé, temps immuable et tout puissant, il passe à travers ses filets comme ces statues de pierre qui ornaient les allés. Il regardait les chérubins grandir et devenir de grands cons, combien de bébé avait-il pu voir mourir de vieillesse ? Il s’accoudait contre le dos du banc sur lequel il était installé, sa queue précieusement cachée sous sa chemise noire pour ne pas attirer les regards curieux. Il n’aimait pas la journée. Pas lorsque l’avait levé trop tôt. Combler les heures avant de retourner à la Queue du Diable –que c’est ironique comme nom de boite- pour s’y pavaner était d’une difficulté. Il ne savait pas quoi faire hormis regarder, attendre et tuer le temps. Il pourrait aller chercher de quoi se sustenter, cela faisait des jours qu’il n’avait rien mangé de typiquement humains. Surtout que les tartes aux citrons le faisaient frétiller. Il adorait ça, c’était son petit péché mignon inavoué avec les éclairs aux chocolats. C’est décidé, il allait lever ses fesses de ce banc et marcher pour trouver de quoi s’occuper la bouche. Passant sa langue sur ses crocs sans entrouvrir les lèvres, il avait ancré ses mains dans ses poches le temps de quelques pas.
Il n’avait pas une allonge extrême, il prenait son temps le démon. Après tout, il en avait bien trop devant lui encore pour se presser. Cachant un énième bâillement en mettant sa main devant sa bouche, il avait surpris un spectacle plutôt … barbare qui le fit lever les yeux au ciel. Encore une qui avait du mal à contenir son manque, c’est pathétique. Sasha aurait sans doute dérivé de son chemin s’il n’avait pas reconnu cette silhouette. Un vieux souvenir, poussiéreux qui le fit tapoter des doigts sur son menton. Où l’avait-il déjà vu ? Il avait vu trop de visage au cours de ces trois milles dernières années, c’était difficile de tous les retenir. Elle ne lui en tiendra pas rigueur donc s’il la taquine un peu. Ne serait-ce que pour détendre ses ardeurs. Tel un fantôme, il avait pris les devants, enjambant le cadavre calciné. Ce n’est pas à lui qu’on allait demander de rendre justice, il ne le fera pas. Non, à la place, il préférait aller voir son dealer qui devait l’attendre à quelque pâté de maison plus loin. Et vu qu’elle traînait de la patte, il avait largement le temps pour lui acheter tout son stock. Il babinait, prit aux dépourvus. Sasha avait alors usé de sa voix mielleuse et de son tact si particulier pour le convaincre. Qui sait, si le spectacle lui plait, peut-être qu’il lui donnera ses “médicaments”. Et vu qu’il avait payé, les lui offrir serait le plus juste.

Le dealer n’avait plus rien à offrir à cette jeune femme, alors continuant son emprise sur son mentale, Sasha lui donna l’ordre de disposer et à son tour, il alla se terrer dans l’ombre avec le paquet dans les mains. Il était monté pour s’asseoir sur le rebord d’un balcon, besoin primitif de prendre de la hauteur. Finalement, il était de nouveau assit, de nouveau en train d’attendre. Il espérait qu’elle n’ait pas grillé un autre pauvre humain en chemin car elle allait finir par faire le Petit Poucet et mener les policiers jusqu’ici. En attendant, il analysait le contenue du sac. Des drogues à partir de caféines à en juger par l’odeur. Du crack aussi, des excitants, pas le genre de produits qui l’intéressent donc. Elle pouvait être sûre qu’il ne cherchera pas à la dérober. Seulement à la rencontrer.

Fort heureusement, il n’avait pas eu à attendre trop longtemps et il souriait grandement en voyant la tête qu’elle faisait. « Que c’est bête, le Père Noël t’as posé un lapin » souffla-t-il pour annoncer sa présence au-dessus de sa tête, sa tête calée sur la paume de sa main. Oh, ça y est, ça lui revenait. Il se souvenait de ses yeux, mais surtout parce qu’elle était le portrait craché de sa mère. Ou de son père. Ou des deux. Mais dans tous les cas, il avait fait rapidement le lien entre elle et cette famille dont il avait pris plaisir à y mettre le souque. Montrant le sac pour bien le mettre en évidence, il n’avait rien perdu à son petit sourire, reprenant assez vite. « C’est ça que tu cherches ? », il ne craignait pas sa colère, même en ayant vu de quoi elle était capable. Ce n’était pas une espèce de Pikachu ambulante qui allait l’effrayer après tout. Pikachu… Il aimait bien ce surnom, il allait le garder.


{#}iwhae{/#}
Tag iwhae sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: snap out of it ♦ ft.firefly
Invité

Réponses: 4
Vues: 542

Rechercher dans: 2017   Tag iwhae sur Institut Parker EmptySujet: snap out of it ♦ ft.firefly    Tag iwhae sur Institut Parker EmptyVen 15 Sep 2017 - 19:22





Le regard de Sasha avait glissé sur le compagnon poilu de son patron. Enfin patron … C’était un bien grand mot. Disons plutôt qu’il concevait se faire commander par ce freluquet. Il ne disait rien, il n’était pas ici pour faire un concours aussi stupide qu’un comparatif d’âge. A quoi bon ? Ce n’était pas son fort, ce n’était un secret pour personne. Il n’aimait pas l’esprit de compétition. Sans doute car il était conscient au fond de lui de sa complexité. D’à quel point il était difficile à cerner. Il en jouait, il adorait ça. Il adorait et détestait à la fois. Il ne voulait pas que quiconque sache. Etre seulement Sasha, danseur de la Queue du Diable lui convenait très bien. La présence de l’animal, un peu moins. Les chiens étaient baveux, dégoutant et d’une fidélité buttoir. Il voulait ignorait sa présence, faire comme si de rien était. Difficile quand ce dernier venait déposer ses babines dégoulinante de baves sur ses genoux. Le démon avait tenté de retenir une grimace de dégout, mais à la place, ce fût un grognement qui était sortie. Il était très pointilleux sur sa tenue et sa propreté après tout. Alors qu’une bestiole vienne déposer de la bave sur son jean noire propre … Noir en plus ! Rien de mieux pour être visible et marqué, ça lui donnait des envies de meurtres. Il avait simplement repoussé le chien avec son genou, puis son pied quand ce dernier avait insisté. On peut être la plus grosse catin que cet univers ait portée et se montrer contre la zoophilie, non ?
D’une oreille plus ou moins attentive, Sasha écoutait la complainte de son supérieur à propos des Drag-Queen. Cela le faisait doucement ricaner, ses crocs ressortis dans un fin sourire. « Pour la vodka, je crains que ma participation au loyer de ce mois-ci m’empêche de vous aider. Par contre, pour les drag-queens, ça peut toujours s’arranger ». Comment ça ? Oh, il y a bien d’autre façon de faire taire la colère qu’une simple gorge tranché. Ils l’amusaient, si bien que ces derniers n’étaient pas à l’abri de quelques fantasmes lubriques venant de l’incube. Retirer la robe d’un homme, c’est excitant quelque part, non ? Il s’en léchait les crocs supérieurs rien que de penser à cette humiliation, mais il se doute que son patron accepterait de le laisser faire. C’est vrai, il a tendance à oublier un peu trop vite que dans cette boite, il n’est pas le commanditaire. Il n’est que l’exécutant.

La question de ce dernier d’ailleurs lui fit relever un sourcil. Il n’avait rien vu ? Ou alors le faisait-il exprès de poser une telle interrogation pour lui prouver qu’il ne relèverait rien. Venant d’un confrère démoniaque, difficile à tirer le vrai du faux, bien que l’honnêteté dont il avait fait preuve quelques secondes auparavant le mettaient sur la voix. Sasha n’avait rien perdu de son esquisse, se permettant même de la relever un peu en penchant légèrement sa tête en arrière. « Rien du tout ». Ainsi soit-il, le silence est d’or après tout. Sa moue semblait figée dans le vide à cette invitation, ne sachant quoi en penser. Un diner ? Ce n’était pas son genre de répondre présent à ce genre d’initiative, famille ou pas. Il n’avait pas spécialement envie de rester acculé dans un coin, de se targuer de répondre présent pour un faux-tissage de lien. Allons bon, à choisir entre rester seul et faire la potiche à une table, il préférait encore rester seul. Cela dit, c’était aussi terriblement impolie de refuser, alors il s’était adossé sur le banc, à défaut de pouvoir se coucher dans un lit. « Des ivrognes et des femmes en chaleurs me tripotent tous les soirs, alors autant commencé par de bonnes bases : arrêtez de me vouvoyer. Vous êtes mon patron, pas mon avocat ». Comme ça, ça avait le mérite d’être clair. Mais, il ne répondait pas à la question majeure posé, cherchant à la dévier le plus longtemps possibles. « Pour le repas, je ne sais pas. Tout dépendra de ma disponibilité. C’est que j’ai… Un ami aussi à entretenir on va dire ». Et dieu qu’il se faisait rare, ses amis. Il ne voulait pas se faire prier. Il espérait seulement que M.Stark comprenne qu’il n’était pas très enclin à tisser des liens. Surtout pas avec des drag-queens qui piaillaient pour un oui ou un non. Ça lui donnait un mal de tête pas possible. Est-ce que Sasha se comportait comme un enfant capricieux ? Oui. Pouvait-on lui reprocher ? Non. Ou peut-être. C’est vrai que de voir un démon trimillénaire tirer une moue boudeuse et contrariée, ça peut faire tout drôle.


{#}iwhae{/#}
Tag iwhae sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: snap out of it ♦ ft.firefly
Invité

Réponses: 4
Vues: 542

Rechercher dans: 2017   Tag iwhae sur Institut Parker EmptySujet: snap out of it ♦ ft.firefly    Tag iwhae sur Institut Parker EmptyMer 16 Aoû 2017 - 19:56





Il n’avait rien à redire sur sa condition dans cette boite. Il était heureux. Même si cela pouvait s’avérer être dégradant pour lui, il ignorait ce qu’était réellement la dignité. Comment refuser un travail dans son domaine de prédilection ? Sasha avait conscience qu’il n’était pas bien vu, ni aimer pour certain danseur. Qu’il suscitait agacement et jalousie à cause de son comportement. Qu’il pouvait être insupportable avec ses allures de diva effarouchée. Mais il s’en fichait. Ce n’était que des insectes à ses yeux verts. De pauvres petites choses qui avaient un besoin constant de se sentir exister. Il était dans la fausse au lion, le fauve trop épuisé et assagis pour vouloir se précipiter sur un morceau de viande. Même s’il avait toujours cette hargne dans son esprit, il relativisait bien de trop maintenant. Il était bien trop dépassé par les temps qui courraient, par l’évolution de l’espèce humaine. Il avait la sensation qu’hier encore, il était sur les bords du Nil à se prélasser alors que cela datait de si longtemps. Il ne pouvait pas reprocher aux humains de vouloir évoluer. Les démons devraient prendre exemple d’ailleurs plutôt que de s’attarder sur les vieilles traditions. Peut-être que le monde n’était plus aussi intéressant pour lui ? Il n’en savait rien. Il espérait seulement que si. Qu’il arriverait à retrouver cette petite flamme de rébellion qui animait autrefois son âme.
Cette gamine insistait à vouloir rester à ses côtés, porteuse d’un message subliminal qu’il n’avait pas envie d’entendre. Il ne voulait pas savoir ce qu’elle voulait tout comme il ne voulait pas qu’elle reste avec lui. C’était un vilain diablotin, il ne faudrait pas qu’elle se fasse mal. Il se contentait de l’ignorer, jetant simplement un coup d’œil pour sonder sa présence. La première fois, elle n’avait pas bougé. La seconde fois non plus et il était exaspéré. La troisième, il était sur le point de craquer, mais sa mère avait fini par venir la chercher. Enfin.

Quoi que, il ne savait pas vraiment. Il aurait peut-être aimé jouer avec elle à échanger quelques passes avec son ballon pour avoir autre chose sur lequel se pencher. Découvrir ce qu’une enfance veut dire. Une enfance était un temps qu’il ne comprenait pas, qu’il ignorait et qui pourtant, il avait côtoyé autrefois en tant que mère. Voir les autres enfants jouer sans qu’on lui ait accordé ce plaisir. Adam n’était pas un jeu. Adam était son possesseur légitime. Il était le jeu d’Adam et non pas l’inverse. Une espèce de poupée d’argile que l’on aurait confiée à un enfant trop gourmand. Il n’éprouvait plus de regrets, plus de chagrins, plus d’envies. Cela était passé. Sans doute dû aux nombreuses couches visitées pour combler cette absence et cette ingrate punition. Il s’était délecté du plaisir des autres à défaut de pouvoir produire le sien. Il avait arraché l’intimité de jeunes femmes pour combler la sienne inexistence. Elle n’avait pas le droit d’existé. Lilith qui aimerait avoir un peu d’intimité ? Et puis quoi encore, une poule avec des dents ? Il ne fallait pas rêver non plus. Il regardait cette enfant jouée au loin maintenant, un léger soupir traversant sa bouche. Puis, un chien était venu se pointer devant lui. Canidé attaché en laisse sur lequel son regard glissé pour pouvoir voir celui qui le tenait. Tiens donc, son patron, quelle surprise.
« Bonjour M.Stark, à merveille et vous ? » fit-il sans aucune envie de savoir la réponse. Car il la connaissait déjà. Il suffisait de sonder son regard pour découvrir qu’il risquait de dire un mensonge. Tout comme Sasha venait de faire part de son humeur avec ironie, témoignant ainsi que c’était tout l’inverse. Mais comme il n’aimait pas parler de soi. Il n’avait pas percuté un peu plus tôt, mais maintenant c’était le cas. Et s’il avait tout vu ? Une fine grimace désapprouvant s’était dessinée sur les lisps du démon. « J’espère que je ne vais pas avoir le droit à un commentaire sur ce qui vient de se passer ? ».


{#}iwhae{/#}
Tag iwhae sur Institut Parker 627776i6sip7nSujet: snap out of it ♦ ft.firefly
Invité

Réponses: 4
Vues: 542

Rechercher dans: 2017   Tag iwhae sur Institut Parker EmptySujet: snap out of it ♦ ft.firefly    Tag iwhae sur Institut Parker EmptyMer 2 Aoû 2017 - 13:12





Les mains passaient sur son visage, espérant dissiper les songes. La nuit avait été courte, comme à chaque fois que son colocataire devait se lever pour aller bosser. Une engueulade, une de plus tandis que le démon grognait tout croc dehors. Lui aussi travaillait, lui aussi avait besoin de sommeil. Mais, son job n’était pas assez décent pour se permettre de râler disait-il. En quoi un travail devait être décent ? La prostitution est la base de tout. Personne ne décroche un bel emploi dans un bureau tranquille sans  être passé préalablement dessous. Une espèce de test, pour savoir si les genoux sont assez solides. Et s’ils sont trop usés, c’est à l’usine qu’il faudra emboiter. Sasha n’avait rien inventé, il n’avait fait qu’observer pendant tout ce temps. Travailler dans cette boite de strip-tease était la situation la plus stable qu’il ait pu avoir jusqu’ici. Et quelque part, même si ce n’est pas très honorable sur un CV, ou bien gênant à la lecture pour le recruteur, apposé d’avoir été pianiste pour des rois, amant pour des impératrices, écrivain, danseur, travailleurs, ouvrier, prisonnier, etc… Ce n’est pas plus glorieux. Il n’avait jamais eu à écrire ce genre de chose. Car le sien serait un tome complet. Tellement souple, en dehors de sa physiologie, qu’il arrivait à s’adapter à tous les terrains possibles. Une souplesse qui commençait à céder alors que l’exaspération se lisait sur son visage. Ses mains avaient glissé pour laisser entrevoir ses yeux verts, perçants les alentours du parc avec ceux-ci. Des gamins heureux, des mères tout aussi heureuses que leurs sales têtes blondes et des pères les regardant de loin avec un air ailleurs. Le tout saupoudré de quelques cris. La zone était à cette heure-ci dégoulinant de bonheurs qui lui donnaient un arrière-gout vomitif. Il dormait normalement à cette heure-ci. Il se prélassait dans son lit, s’étirait de tout son long tel un chat trop paresseux pour se lever. Et non, à la place, il s’était fait réveiller et impossible de refermer l’œil.
Sasha était sortie de son antre sans savoir réellement quoi faire. Il devait être partit pour aller quelque part, mais il avait déjà oublié. Ou alors, ce n’était pas ça. Peut-être qu’il savait où il voulait aller avant de réaliser qu’il était onze heure du matin et que donc à cette heure-ci, ses principaux lieux de fréquentations étaient fermés. Personne chez qui s’échouer non plus, il détestait ces temps. Ces horaires de boulots normaux qui l’entravaient pour faire ce qui lui plaisait.

Laissant un grognement s’échapper d’entre ses lèvres, ce banc était définitivement trop confortable pour qu’il daigne à lever ses fesses. Sa queue en pointe cachée sous sa chemise, celle-ci légèrement déboutonnée d’ailleurs, il prenait appuie sur sa main en posant sa tête dessus. Sasha n’avait aucune idée de ce qu’il attendait. Un divertissement peut-être. Il pourrait rentrer chez lui, mais cela ne serait pas mieux. La télévision avait tendance à lui donner envie de la jeter par la fenêtre, il avait terminé tous les jeux à sa disposition donc la console ne lui serait pas plus utile et il n’avait rien à écrire. Il pourrait jouer d’un instrument, comme le piano ou bien la guitare, mais ce n’est pas intéressant quand personne n’écoute.

Et puis, un ballon miteux était venu s’échouer à ses pieds alors que son regard s’était perdu dans l’horizon. Il avait descendu son regard sur celui-ci, sceptique. Mais contrairement à ce que semblait faire croire son humeur de chien, il n’avait pas envie de le crever et de le jeter. Non-non, il fixait cette chose avec l’envie de jouer lui-aussi, trop fier pour le demander cependant. Alors à la place, il sondait autour de lui avant que l’une des têtes blondes ne vienne récupérer son ballon. Il restait neutre avec cette froideur dans son regard. Le souci avec les enfants, c’est qu’ils sont bien trop innocents pour avoir peur. Que c’était stupide. Attendrissant quelque part, mais terriblement idiot. La fillette s’était approchée de lui, tendant les bras pour lui demander son ballon. Sasha avait simplement donné un léger coup de pieds dedans pour le faire rouler jusqu’à elle. Il ne voulait pas qu’elle s’approche de lui. Mais, malgré tout, elle avait vu ses crocs, il l’intriguait. Alors, elle restait plantée là, avec son grand sourire innocent à attendre à son tour quelque chose. Le démon grognait un peu en voyant qu’elle ne voulait pas déguerpir. Mais, il ne s’agitait pas pour autant. Il ne faisait qu’entretenir le masque de la froideur alors qu’il avait envie de savoir ce qu’elle attendait de lui. Son instinct paternel qui ressortait dans ce moment-là était étouffant. « Allez files, mocheté » prononça-t-il à son égard. Elle ne bougeait toujours pas. Nom de dieu, mais elle attendait quoi, qu’il s’énerve ? Il n’en avait aucunes envies. Ce n’est que lorsque la mère de celle-ci l’avait appelé qu’elle s’était décidée à se sauver avec son ballon dans les mains. Bien ! Elle en avait mis du temps. Soupirant en levant les yeux au ciel, il espérait que personne n’ait vu ceci pour ne pas se faire bassiner pendant des mois avec.


{#}iwhae{/#}
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: