C'est après une longue promenade dans la forêt avec sa bande canine que Krysten décida de faire demi-tour pour rentrer. Et c'est soudainemet sur le chemin du retour que sa meute se mit à aboyer d'un coup avant de s'éloigner en courant. Alerté, le maître courut du mieux qu'il le put pour trouver à terre le corps d'une fillette inconsciente. C'est sans grand mal qu'il prit doucement la petite dans les bras et de poursuivre sa route vers sa maison, non loin de là.

Le reste fut simple : Après avoir constaté de nombreux coups chez cette petite inconnue, il la laissa se reposer dans son lit. Alors qu'il comptait sortir de la pièce, Krysten entendit du bruit. C'est en se retournant qu'il croisa son regard. Surpris, il retourna à son chevet, s'agenouillant, et c'est avec sa plus douce voix qu'il chuchota ses quelques mots :

« Calme toi, je ne te ferai pas de mal, repose toi... »

Sa main alla se placer délicatement sur sa chevelure qu'il caressa afin de l'apaiser, l'empêchant de se lever, la forçant à se rallonger. Il n'en fallut pas plus apparemment pour elle pour retourner dormir. Tant mieux.

Krysten s'absenta plusieurs heures de la chambre, désireux de la laisser se reposer. Mais l'idée qu'elle puisse avoir faim à son réveil immergea, le faisant aussitôt préparer un plateau remplit de diverses tartines et d'un bol de chocolat tiède. Les bras chargés, le mutant reprit la direction de sa chambre, faisant grincer le bois du parquet.

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Adel se réveilla a nouveau, elle se releva et essaya de s'appuyer sur ses mains pour se mettre debout. Aie! Une douleur diffuse parcourut un de ses bras. Elle réussi a se lever. La pièce était vide. Elle se sentait faible et avait affreusement faim. Cela devait faire plus de 24h qu'elle n'avait pas mangé! Inquiète de savoir comment elle avait pu se retrouver la, elle fit le tour de la salle ou elle était. Elle trouva toutes les choses jolies, ça changeais de sa sombre maison dont ses parents l'avait vidé! Elle l'avait toujours trouvé un peu morbide! Elle ferma les yeux au souvenir de ses parents et de ce qui lui était arrivé. Et puis soudain elle réalisa. Son frère était mort. Son frère qui l'avait toujours soutenu! Elle se rendis compte qu'elle pleurais. Un vertige la pris et elle se rassit sur le bord, sans pouvoir s’empêcher de pleurer. Soudain elle senti une délicieuse odeur arriver de ce qui devait être la cuisine. Elle ouvrit de grands yeux, et n'eut même pas le temps d'essuyer ses larmes que l'homme a la voix douce arriva. Désemparée, elle se mit tout de suite sur la défensive...
   

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C’est tenant le plateau d’une main que Krysten toqua à la porte avant de l’ouvrir. Ses yeux recherchèrent aussitôt la petite fille des yeux, qui se trouvait assise sur le lit, à la fois pleurante et sur la défensive. Le mutant se figea aussitôt, ayant l’impression de retrouver sa petite Anna. Se dégageant rapidement l’image de sa petite fille disparue, le Collins n’avança pas plus. Il déposa le plateau sur le bureau se trouvant entre lui et la petite inconnue, avant de s’accroupir.

« Bonjour. T’es enfin réveillé…. » commença-t-il avec un timbre de voix bas. « Je t’ai préparé de quoi manger. Tu n’auras qu’à te servir. »

Sans quitter son regard, Krysten se releva avant d’ouvrir un des tiroirs du bureau, de s’emparer d’un paquet de mouchoir. Il s’approcha lentement, la surveillant afin de ne pas l’apeurer.

« Tiens. » il lui tendit les mouchoirs avant de poursuivre « Pourquoi tu pleures ? Tu as peur ? Je comprends. Se retrouver seul dans une pièce inconnue, c’est pas super. »

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L'homme s'avança, s'accroupit devant elle lui dit:

«Bonjour. T’es enfin réveillé….Je t’ai préparé de quoi manger. Tu n’auras qu’à te servir.»

Puis il attrapa un mouchoir et en lui tendant, il continua:

«Pourquoi tu pleures ? Tu as peur ? Je comprends. Se retrouver seul dans une pièce inconnue, c’est pas super.»

Elle essuya ses yeux rapidement avec ses main, refusant le mouchoir qui lui était tendu et légèrement décontenancé par la gentillesse de cet homme, elle cracha plus qu'elle ne dit ces mots:

"Je n'ai pas peur et vous ne pouvez pas comprendre...La nourriture est empoisonné? Vous venez de la part de mes parents? Apres tout ca ne serai pas plus mal si je mourrai, personne ne me pleurerai!"

Tout de suite elle regretta ses paroles, c'était la première fois (a part son frère) que quelqu'un était gentil avec elle. De plus si il venait de la part de ses parents, il l'aurai déjà tué! Elle se dit que peut être qu'ils pourraient s'apprécier, elle et l'homme, peut être même qu'ils pourraient devenir amis! Elle se rappela a l'ordre, se disant de ne pas trop rêver et continua:

"Adeliad, je m'appelle Adeliad."

Elle plissa les yeux, pencha légèrement la tête de coté, comme si elle réfléchissait a ce qu'elle pouvait dire ou non, et ajouta:

"J'ai à peu près 10 ans"

Mince! Le "à peu près" lui avait échappé! Car maintenant qu'elle savait que ses parents ne l'étaient en fait pas, elle n'était pas sure que sa date de naissance, soit vraie!

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Krysten fut étonné ou plutôt choqué devant les paroles de la fillette. Il se figea, perdant son sourire qui se voulait rassureur. Une histoire bien triste contée. Véridique ou pure histoire inventée par une gamine un peu trop imaginative ? Les coups et blessures vus sur son corps quelques heures plus tôt appuyaient plutôt sur un passé aussi sombre que vrai. Abasourdie, il resta silencieux à sa première attaque et fut légèrement rassuré quand elle baissa le ton pour se présenter. Adeliad. Prénom étrange mais avec une belle résonnance.

Même si la dénommée Adeliad semblait s’être calmée d’elle-même, Krysten décida de continuer avec des pincettes avec elle. Récupérant un sourire un peu moins naturel, il s’empara d’une des tartines qu’il découpa en deux. L’une des moitié atterrit sur le plateau avec le paquet de mouchoir intact, tandis que l’autre moitié fut croquée avec appétit par l’adulte gourmand.

« Rien n’est empoisonné ici. J’aurai trop peur qu’une de mes bêtes tombe dessus. Regarde. » il termina sa tartine sans difficulté, avant d’observer à nouveau l’enfant. « Moi c’est Krysten Collins. Et j’ai 36ans. » continua l’adulte sur un ton tout aussi calme que possible. De nombreuses interrogations fusaient dans son esprit, comme une certaine inquiétude par rapport à ce qu’il avait et allait découvrir sur cette pauvre fillette. « Je ne connais pas tes parents et… Si… Si c’est eux qui t’ont fait ça… Il vaut mieux que je ne les connaisse pas. » ajouta-t-il d’un ton sombre. « Tu n’as rien à craindre ici. » Il prit une inspiration avant de lancer un regard vers le matelas « je peux m’asseoir ? »

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« Rien n’est empoisonné ici. J’aurai trop peur qu’une de mes bêtes tombe dessus. Regarde. »

Il termina sa tartine.

« Moi c’est Krysten Collins. Et j’ai 36ans. »

continua il semblant faire tout son possible pour se calmer.

« Je ne connais pas tes parents et… Si… Si c’est eux qui t’ont fait ça… Il vaut mieux que je ne les connaisse pas. Tu n’as rien à craindre ici. »

Il prit une inspiration et demanda:

« je peux m’asseoir ? »

Kysten...pas mal comme nom, mais elle détestait sa façon de parler comme si elle était tellement fragile qu'elle pouvait tomber a tous moment. Elle failli lancer une réparti sanglante, mais se repris. Elle était dans SA maison, elle ne pouvait se permettre, de lui parler méchamment  chaque fois que quelque chose ne lui plaisait pas, ou de lui faire supporter ses sautes d'humeurs. Pourtant, elle faisait de son mieux, elle avait tellement fais semblant d'être méchante, qu'elle s'était prise a son propre jeu et ne savait plus exactement comment être agréable.
Elle le toisa de bas en haut, planta ses yeux dans ceux de Kysten et souris timidement.
"bien sur..."

Elle se déplaça légèrement pour lui laisser la place et grimaça de douleur, encore cette épaule qui lui faisait mal! Elle commença a se demander si c'était seulement un bleu. Bien sur elle avait mal partout, et avait plein de courbatures, mais c'était différent, la douleur était très forte! Quand elle eu repris contenance, elle entendis son ventre gronder. Elle avait tellement faim!

"Je... je peut manger?"

Elle regarda avec espoir la nourriture, sur le plateau...

 

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Autorisation donnée, Krysten put s’asseoir sur son propre lit, laissant quand même une dizaine de bons centimètres entre lui et Adeliad. Et à peine eut-il posé ses fesses qu’il entendit un ventre grogner… Faisant rire Krysten.

« Bien sûr, tout est pour toi. Si tu veux que je goute chacune des tartines, je reste ton homme. » plaisanta le mutant. « Je peux te cuisiner autre chose aussi. Du salé également. » Krysten recula un peu plus sur le lit pour se mettre en tailleur. « Je… Vais devoir te poser plusieurs questions. Tu dois t’en douter. Tu te sens assez reposée et… Prête pour parler ? Je ne vais pas te forcer, si tu ne souhaites pas en parler tout de suite, je comprendrais. Mais… Il faudra qu’on en parle tôt ou tard. »

Pensant soudainement à quelque chose, Krysten se leva « Je reviens. ». Il avait remarqué les mimiques de douleurs d’Adeliad mais n’y pensait réellement qu’à cet instant. Ses pas le menèrent à la salle de bain, dans laquelle il fouilla une armoire pour en sortir une boite d’anti-douleurs pour enfant ainsi qu’une pommade. Une minute plus tard, il était de retour dans la chambre. Les deux produits furent déposés sur le plateau, ne voulant aucunement forcé Adeliad.

« Si tu as mal, je te laisse prendre un médicament. »

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Soudain, Krysten se leva et commença a sortir en disant:

« Je reviens. »

Dés qu'il eu passé le pas de la porte, Adel se jeta sur les tartines et les dévora en moins de deux. Elle se dit que au moins si elle étaient empoisonnées elle serai déjà morte! Enfin le ventre plein, la fatigue et la tristesse lui retombèrent dessus. Elle compris que si elle ne voulait pas se perdre dans la tristesse elle devait remettre ses idées en ordre. Sa première règle fut, ne plus penser a son frère. Sa deuxième règle fut, ne plus penser a son ancienne vie. Sa troisième règle fut, essayer d'être le plus reconnaissante et aimable possible avec les gens qui l'aide. Elle se senti rassurée. D'un certain coté, elle venait de bloquer sa peur que le futur soit pire que le passé. Enfin Krysten revint, avec une boite de médicament et une crème. Il les déposa sur le plateau et lui dit:

« Si tu as mal, je te laisse prendre un médicament. »

Elle répondit timidement :

"merci...je veut dire... merci de m'avoir recueilli, merci de m'avoir donné a manger et de vous être occupé de moi! Je ne supporte pas de l'avouer mais sans vous je serai surement morte."

Puis elle sourit, cette fois un vrai sourire plein de reconnaissance qui aurai mis les plus belles sur la touche. Elle n'était pas magnifique, elle n'avait même pas encore fini de grandir, mais quand elle sourit a ce moment la, elle dégagea énormément de reconnaissance, mêlé a l'aura d'une personne qui a souffert, et qui s'est battu pour survivre, mais qui sait qu'elle peut enfin respirer, Car désormais, elle sentait qu'il allait être la pour la soutenir.

"Et pour ce qui est des questions, aller y, je vous écoute."

Elle passerai ca, même si pour cela elle allait devoir faire quelque exceptions dans ses règles.

 

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Le caractère farouche d’Adeliad semblait s’être rapidement évaporé, et ce fut tant mieux. Les enfants étaient les seuls êtres envers lesquels il faisait des efforts de douceur, les adultes ne méritant pas un tel traitement de faveur. Des remerciements arrivèrent aux oreilles de Krysten qui fut touché par ses mots, mais aussi par ses dures paroles. Pour 10ans, cette fillette utilisait des mots bien durs, tout comme des pensées lugubres. Un sourire vint éclaircir son visage anciennement triste et il fallait bien l’avouer, le Collins la préférait ainsi. Encore une fois, l’image d’Anna vint hanter l’esprit quelques secondes, l’imaginant à la place exacte d’Adeliad.

Il était toujours dur pour lui de vivre la disparition de sa fille, et ça le devenait encore plus si à peine un mois plus tard, une fillette du même âge physique apparaissait. Repoussant les vieux souvenirs dans son inconscience, Krysten soupira légèrement, avant de reporter son attention sur son invité.

« Tu peux me tutoyer. Et…C’est normal, je n’allais pas te laisser dehors. Mais je trouve que pour une filette de ton âge, tes paroles sont trop… Matures. Peu d’enfant ont conscience de la mort comme toi. »

Elle semblait avoir granit trop rapidement, se privant ainsi d’une enfance trop courte.

« D’où est-ce que tu sors ? C’est tes parents qui t’ont fait ça ? Qu’est-ce que tu faisais dans la forêt ? » enchaina-t-il, avec une certaine inquiétude en attendant les réponses d’Adel.

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« D’où est-ce que tu sors ? C’est tes parents qui t’ont fait ça ? Qu’est-ce que tu faisais dans la forêt ? »

Adel respira un grand coup. D'accord elle s'attendait a ce genre de questions, mais les entendre être énoncés a voix haute était différent. Soudain elle se senti fragile. Elle réfléchi un instant, se demandant comment tout lui expliquer. Elle su alors qu'elle devait commencer par son frère. Elle revit un instant son visage, puis fit disparaître cette image de son cerveau et commença:

"J'avait un frère..., on était une famille, tous démons. Un jour, mes parents partirent chercher mon cadeau d'anniversaire, et revinrent les mains vides, et comme fâchés contre moi. Puis, il m'oublièrent: quand j'était dans la même pièce qu'eux et qu'ils sortaient, ils éteignaient la lumière, ma mère ne faisait plus a manger que pour trois personnes, etc.. Mon frère me soutenait, mais il parti faire des études. Et un jour un homme en noir vint, et annonça la mort de mon frère. Mon père me sauta dessus et commença a me taper criant que c'était ma faute, mais je réussi a me dégager et a m'enfuir. En partant, je l'entendis crier que je n'était en vrai pas leur fille. Je couru autant que je pus, et je crois que je fini par m'évanouir. Et du coup, je ne connais pas mes vrai parents. Je ne sait même
pas si je suis une démone!"

C'est a ce moment la qu'elle senti une larme rouler sur sa joue. Elle l'essuya et continua:

"Je crois que c'est tout..."

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Krysten s’attendait à ce qu’Adeliad lui conte une vie triste, mais jamais il n’aurait pu l’imaginer autant sombre. Il se figea quand elle avoua l’identité de sa famille : des Démons. Il n’arrivait pas à y croire. Cette fillette ne pouvait être une démone. Elle ne pouvait pas être de la même famille que ces fichus démons contre qui il s’était battu quelques semaines auparavant. Peut-être que la nature démone n’offrait pas le caractère qui allait avec. Peut-être que…

Krysten lui cherchait des excuses. Il n’avait pas envie de croire que ce petit corps fragile, que cette enfant pouvait être quelqu’un de mauvais. Mais Adel continua son histoire, ajoutant que le père lui avait balancé à la figure ne pas être son père. Remplie de doutes, la petite démone doutait même de sa propre nature. Une larme s’échappa, trahissant la tristesse de la fillette. Le cœur serré, le mutant aurait voulu la prendre dans ses bras, trop habituée à avoir eut une fille caline, mais il se retenut. Elle n’était pas Anna. Loin de là.

Il ne fit que poser sa main sur son crane, caressant sa chevelure avec douceur.

« C’est fini maintenant. Ca va aller mieux à partir d’aujourd’hui. » commença-t-il avec un air qui se voulait réconfortant : « Je… Peux savoir si tu es une démone ou non. » Il ne savait pas s’il avait le droit d’en parler, mais il s’en moquait. Son histoire le touchait énormement. Peut-être n’était-ce qu’un mensonge, qu’une démone prête à lui sauter au cou à tout moment. Mais cette idée ne lui vint pas à l’esprit. « Je suis un mutant. Et… Je suis à un institut qui m’apprend à contrôler mon pouvoir. Il y a une barrière là-bas, qui empêche les démons de rentrer. Voilà ce que je te propose : soit tu arrives à passer cette barrière et… Je m’occuperai de ton inscription là-bas. Si tu le souhaites. Tu seras nourrie et logée là-bas, tu auras des cours, des camarades. Tu ne manqueras de rien et tes parents ne pourront plus te faire de mal là-bas. Ni qui-que-ce-soit d’autre. » Il prit une inspiration avant de continuer, pensant désormais au pire : « Mais si la barrière t’empêche de passer le portail, ça confirmera ta nature de démone. Et dans ce cas-là… Je me porte garant pour toi. Tout comme l’institut, je te protégerai, te logerai et t’offrirai tout ce dont tu auras besoin. Toujours si tu le souhaites. Si tu vois d’autres possibilités, exprime-les. »

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Krysten caressa ses cheveux, et Adel sursauta un moment, déjà avant, elle n'aimait pas les contacts physique mais après ce qu'il lui était arrivé, elle ne les supportait plus! Elle se retint de faire un bond en arrière par égard pour l'homme qui se trouvait devant elle. Alors celui ci dit:

« C’est fini maintenant. Ca va aller mieux à partir d’aujourd’hui. »

Elle avait bien compris qu'il asseyait de la réconforter, mais Adel savait qu'une seule chose ferait disparaître ses blessures intérieures: Le temps. Krysten continua

« Je… Peux savoir si tu es une démone ou non. Je suis un mutant. Et… Je suis à un institut qui m’apprend à contrôler mon pouvoir. Il y a une barrière là-bas, qui empêche les démons de rentrer. Voilà ce que je te propose : soit tu arrives à passer cette barrière et… Je m’occuperai de ton inscription là-bas. Si tu le souhaites. Tu seras nourrie et logée là-bas, tu auras des cours, des camarades. Tu ne manqueras de rien et tes parents ne pourront plus te faire de mal là-bas. Ni qui-que-ce-soit d’autre. Mais si la barrière t’empêche de passer le portail, ça confirmera ta nature de démone. Et dans ce cas-là… Je me porte garant pour toi. Tout comme l’institut, je te protégerai, te logerai et t’offrirai tout ce dont tu auras besoin. Toujours si tu le souhaites. Si tu vois d’autres possibilités, exprime-les. »

Adel se rendit compte que Krysten avait peur qu'elle soit vraiment une démone, a vrai dire elle ne se sentait rien d'autre que démone, elle avait vécu avec cette idée et cela avait toujours était clair dans sa tete: Elle était une démone. Seulement maintenant, elle ne savait plus trop, elle hésitait sur sa nature. Mais, voulait elle vraiment savoir? L'ignorance ne serai t elle pas plus simple? Soudain un mot se détacha des autres dans son esprit: cours. Le reste ne l'intéressait plus, son cerveau resta bloqué sur ce mot. Elle le dit tout bas comme pour réaliser. Sa soif de connaissance avait grandi avec son âge, elle voulait en savoir toujours plus. Elle répondit enfin:

"Je veux bien essayer"

Puis elle se rappela qu'il avait parlé de pouvoirs:

"Et...J'ai moi aussi un pouvoir..."

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Adeliad semblait partante pour la proposition de Krysten.. Mais laquelle ? Etait-ce pour les deux ? Le mutant ne demanda pas pour autant et resta silencieux, n’offrant qu’un léger sourire. Elle prenait une large décision, peut-être trop importante pour une petite fille de cet âge. Mais pouvait-on restait qu’une simple fillette après avoir vécu tout cela ?

Finalement, Adel se mit à parler d’un sujet que Krysten aurait presque oublié : son pouvoir. Il n’avait retenu que sa possible nature démone. Pas son pouvoir. Curieux, il l’observa, stoïque, ou en tout cas, cherchant à l’être. Les pouvoirs démoniaques se ressemblaient tous d’habitude, non ? Ne se rapprochaient-ils pas tous du feu ?

« J’y ai pensé oui. Si tu dis venir d’une famille de démons, ça n’est pas étonnant. Même si tu pourrais ne pas avoir encore contracté ces pouvoirs vu ton jeune âge. Quel est-il donc ? » demanda-t-il, avant de se mettre à penser à l’institut. Sa folle curiosité lui donnait envie d’aller vérifier la nature de son invitée dans l’heure, maispeut-être était-telle fatiguée ? Ou peut-être, n’était-elle pas prête à savoir ce qu’elle était vraiment. Le contexte était certainement difficile à imaginer et à vivre.

« Tu as encore faim peut-être ? Ou soif ? »

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Adeliad semblait partante pour la proposition de Krysten.. Mais laquelle ? Etait-ce pour les deux ? Le mutant ne demanda pas pour autant et resta silencieux, n’offrant qu’un léger sourire. Elle prenait une large décision, peut-être trop importante pour une petite fille de cet âge. Mais pouvait-on restait qu’une simple fillette après avoir vécu tout cela ?

Finalement, Adel se mit à parler d’un sujet que Krysten aurait presque oublié : son pouvoir. Il n’avait retenu que sa possible nature démone. Pas son pouvoir. Curieux, il l’observa, stoïque, ou en tout cas, cherchant à l’être. Les pouvoirs démoniaques se ressemblaient tous d’habitude, non ? Ne se rapprochaient-ils pas tous du feu ?

« J’y ai pensé oui. Si tu dis venir d’une famille de démons, ça n’est pas étonnant. Même si tu pourrais ne pas avoir encore contracté ces pouvoirs vu ton jeune âge. Quel est-il donc ? » demanda-t-il, avant de se mettre à penser à l’institut. Sa folle curiosité lui donnait envie d’aller vérifier la nature de son invitée dans l’heure, maispeut-être était-telle fatiguée ? Ou peut-être, n’était-elle pas prête à savoir ce qu’elle était vraiment. Le contexte était certainement difficile à imaginer et à vivre.

« Tu as encore faim peut-être ? Ou soif ? »

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