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Pardon mais on se connait ?

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MessageSujet: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyJeu 3 Aoû 2017 - 0:22






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Mes yeux s’ouvrirent sur du blanc, tout était de cette couleur. J’entendais des voix au loin mais qui pourtant était si proche de moi. Je mis à grimacer, la douleur était présente dans tout mon corps puis à nouveau plus rien ... Je tombais inévitablement dans le noir infini. J’en étais presque soulagé, plus de voix, plus de douleurs, plus rien juste mes pensées et moi. Cela faisait des jours entiers que j’oscillais entre le semi-réveil et l’inconscience. Je ne savais même pas pourquoi j’étais dans cet état. Je reconnaissais l’odeur de ce lieu qui m’était familier, l’hôpital.
Au bout de ce qui me sembla une éternité, je m’éveillai enfin complètement. Je revis ce plafond qui était la seule chose qui me prouvait que je n’étais pas mort ... pas encore. Avec cette reprise de conscience, la douleur revint de plus belle en me vrillant tout le corps. Mais je ne pus rien bouger ... Mon bras et ma jambe gauche étaient comme des poids morts dont les pulsions douloureuses émanaient. J’entendis une porte s’ouvrir puis une voix s’élever pour me saluer. Je la connaissais ...

« Salut ... maman ... »

Rien que de prononcer ces deux mots me donna mal au crâne. Ma voix était méconnaissable, très grave voire rocailleuse et surtout fatiguée alors que je n’avais fait que dormir. J’entendis un cri de joie émaner de ma mère qui vint prendre la main droite. C’était bizarre, une des premières choses que je ressentais à nouveau depuis le noir complet. Bizarrement, ce n’était pas elle que j’aurai voulu sentir à mes côtés. Dans le noir, je rêvais et j’avais vu certains visages ou endroits. Mon regard s’orienta pour voir le tour de la pièce, j’étais dans une chambre d’hôpital et mon bras était dans un plâtre. Je pus sentir que ma jambe était maintenue dans une attelle.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »  

En posant cette question, j’étais loin de m’imaginer tout ce que Jess allait me dire. J’étais arrivé au bout de ma quête, il n’était plus de ce monde. Il ne ferait plus jamais de mal à personne, un rire sortit de mes lèvres. La satisfaction mais j’y mis fin pour ne pas effrayer ma mère. Un sourire était gravé sur mon visage, j’étais heureux. Plus de torture psychologique avec les photos de moi qu’il m’envoyait, plus de meurtres au nom de la supériorité des mutants et des sorciers et plus de peur. Perdre tout ceux que j’aimais ... Des yeux bleus apparurent dans mon esprit à cet évocation. Mais à qui pouvaient-ils bien appartenir ?

« Donc que je récapitule ... j’ai un bras brisé, un genou dans le même état et une commotion céré... »

Je ne pus finir, je dus me pencher sur le côté du lit pour pouvoir vider toute la bile de mon estomac dans un seau posé au pied de mon lit. Je n’avais pas dû avoir de nourriture solide depuis au moins une bonne semaine si ce n’était plus. Ma mère eut une expression de dégoût pur, je ne pouvais pas lui en vouloir, cela devait faire plusieurs fois où je me réveillais juste pour me vider à cause de la douleur. Même si les choses qu’on m’injectait devaient déjà la calmer. Ma gorge me brûlait mais je devais rassurer ma mère.

« Dante n’est pas venu ? »

Ma mère parut surprise une micro-seconde avant de fondre en larmes ... Elle partit de la pièce sans rien ajouter de plus. J’étais perdu ... Je ne savais plus quoi penser et j’étais seul avec la douleur. C’était pire que quand j’étais dans le noir, au moins là, je ne ressentais pas la douleur.


   

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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyMar 8 Aoû 2017 - 20:45


Si on se connait ?
Feat Lancelot
Un gout amer hantait ma gorge depuis quelques heures. Depuis la lecture du sms d’Adriel en fait. Adriel, encore et toujours. Je ne savais pas si c’était le contenu du sms ou bien le destinataire qui me faisait le plus mal. J’apprenais par mon frère la localisation de Lancelot dans un lit d’hopital. De la part d’Adriel. Et pas d’Antonella. Après m’être fait une raison -pour cette fois mais certainement pas pour les futures- mes pensées se tournèrent définitivement sur le sorcier. Le sms était trop court pour que je sache la raison de tout ça et j’eus beau continuer mes recherches de preuve pour m’innocenter, je continuais à sentir ce poids dans ma poitrine. Il ne voulait plus me voir. Je l’avais déçu. Trahi. Tout comme mes frère et sœurs. J’essayais de me faire une raison et de les laisser tranquille, le temps que je purge la peine que je méritais réellement. Une peine que j’avais certainement rallongé en décidant de fuir quelques temps, juste le temps de trouver de quoi montrer la pression qu’exerçait le Projet Shadow sur ma famille. Mon dieu. Que ce mot me semblait amer. Famille. J’en souriais hypocritement pendant mes recherches dans les locaux de mon ancien travail. Je devais faire vite avant que ce batiment ne soit vidé de toutes ces pourritures, mais mes mains tremblantes et mes pensées tournées vers le blessé m’empêchaient d’être performant. J’aurai presque pu partir de la pièce en rage, mais je n’arrivais pas à éprouver ce genre d’émotions. En ce moment j’étais juste… Vide. Et seul.

Au diable notre dernière conversation. Au diable sa haine envers moi ou je ne sais ce qu’il pouvait ressentir à mon égard. Je ne pourrais plus me regarder dans un miroir si je n’allais pas voir le sorcier au moins une fois. J’étais trop inquiet. Mais pas idiot non plus pour y aller tête baissée. Les gênes d’un mutant au don d’invisibilité mélangés au mien, je parti de l’immeuble avec ce camouflage.

C’est dans un couloir sombre que je me permis de retrouver mes couleurs. A peine recommençais-je à bouger avec mon apparence visible que les détecteurs de mouvement déclenchèrent les lumières de cette partie du bâtiment. J’observai d’un rapide coup d’œil s’il y avait des caméras et repris aussitôt ma route. Pas besoin de relire le sms de mon frère pour retrouver la chambre. Je l’eus trouvé trop facilement. Si facilement que je ne m’étais pas préparé réeellement. Mon corps était figé devant cette porte et continuait d’hésiter à actionner cette maudite poignée. Après avoir ressenti une boule à la poitrine depuis la lecture du sms, voilà que celle-ci était remontée jusqu’à ma gorge. Si seulement j’avais eu cette hésitation le jour ou on m’avait proposé un rendez-vous dans ce batiment de location de poids lourds, nous n’en serions pas là.

Par un coup du destin, la porte s’ouvrit, à ma grande surprise. M’attendant presque à tomber nez à nez avec Lancelot, je fus surpris de voir une femme, éloignée de mon âge et le visage en pleurs. J’eus tout juste le temps de me déplacer sur le côté pour la laisser passer sans que l’on se bouscule, l’observant partir avec incompréhension, avant de sentir mon sang se figer. Lancelot. D’un tocquement décidé, je finis par passer cette foutue porte, inquiet de voir ce qui aurait pu faire partir cette femme en sanglots. Mon corps s’engagea d’un pas dans la pièce avant de refermer la porte derrière lui et de se figer soudainement à la triste vue qu’il m’était offerte.

« Salut. … Y a… Adriel qui m’a dit que tu étais ici. »

La justification. Comme pour éviter qu’il ne me renvoie fissa d’ici comme le malpropre que j’étais à ses yeux et aux yeux de ma famille. Mais vu comme tel ou pas, je finis par reprendre ma prise de contact en me rapprochant de lui, le regard quasi fuyant. Ma main alla fouiller la sacoche qui pendait à mon épaule, sortant un paquet de bonbon acidulés. J’étais habitué à voir trainer des paquets vides de ces bêtises dans la chambre d’Antonella depuis que les deux s’étaient rencontrés. Je déposais le sachet sur la table de nuit, lèvres retroussées.

« J’ai pensé que… ça te ferait plaisir. »

J’essayais de meubler la conversation. Sans foncer dans le tas. Sans lui demander ce qu’il lui était arrivé. En me retenant de lui demander qui était cette femme qui était sorti en pleurs. Sans lui demander si ça allait. Parce que ça n'avait vraiment pas l'air d'aller.
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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyVen 11 Aoû 2017 - 17:33






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Mes yeux suivirent la fuite de ma mère avec incompréhension. Avais-je dit quelque chose ? Ou est-ce que les médecins avaient raison et j’ai peut-être perdu la mémoire ? La deuxième option semblait largement plausible vu ce que j’avais lu sur mon dossier médical. Ça ne sentait pas bon par rapport à ma mémoire. Limite, je m’inquiétais beaucoup moins pour mon genou broyé. Quand j’étais petit, j’avais la hantise d’oublier et d’être oublié et pour le coup, je sentais l’angoisse revenir. La boule présente dans ma gorge n’en devint que plus douloureuse. Mes yeux se posèrent sur le plafond, j’étais seul et je n’avais rien à faire. C’était encore trop tôt pour bouger et donc me tenir sur mes propres jambes. J’en avais déjà marre de ce lit alors que je n’étais parfaitement réveillé que depuis quelques minutes.

C’est sur ces pensées que je me rendis compte qu’un homme se tenait devant mon lit. Je savais pas qui il était là mais il ressemblait beaucoup à Antonella. C’était peut-être elle qui l’envoyait ? De toute façon, il fallait que je voie quelqu’un avant de tomber en dépression. J’allais pas non plus lui dire de partir alors que je demandais juste un peu de compagnie. Bon, j’aurai pu demander à ce que l’un de mes collègues infirmiers vienne me faire un brin de conversation ou un jeu de cartes. Je regardai l’individu présent dans la pièce de bas en haut en me disant qu’il était vraiment pas mal et qu’il avait l’air d’avoir un cul d’enfer. Cette constatation me fit sourire d’intérêt. Si j’avais su qu’il fallait à l’hôpital en tant que patient pour rencontrer des beaux gosses, je l’aurai fait bien plus tôt.

Je fronçai les sourcils, Adriel ? Je fouillai dans ma mémoire rapidement pour avoir toutes les informations que j’avais sur lui. C’était le frère d’Antonella et je ne lui ai jamais parlé mais il aimait la musique. D’ailleurs je me souviens avoir acheté un cd pour lui donner avant ma confrontation avec mon père. Je devais à tout prix lui donner une fois que je serai sorti d’ici ... Oh bon dieu que ça promettait d’être lonnnnnnnng. Mon père n’aura pas pu me péter juste la jambe, non le genou ! Bon, d’un autre côté, mon père n’était plus de ce monde alors ça en valait la peine. Encore une fois je m’étais perdu dans mes pensées et face à un inconnu ... Je me repris et c’est là que je le vis sortir un paquet de mes bonbons préférés.

C’est là que ça me frappa comme une évidence, je connaissais ce type et c’était même quelqu’un de très proche ! Même ma mère ne savait pas que je raffolai de ces bonbons ... J’avais pris l’habitude d’en manger depuis que j’avais arrêté de fumer. Sous ce choc, je me tournai sur le côté de mon lit pour vomir dans le seau qui se trouvait à côté. J’avais oublié. J’avais oublié quelqu’un d’important ! Je mis ma tête entre mes mains et me remis en position semi-allongé puisque le dossier de mon lit était relevé. Je mis quelques secondes avant de me reprendre. Je lâchai un petit soupire tremblant avant de me reprendre et de le regarder droit dans les yeux.

« Pardon, je suis tellement désolé ... Je sais que tu me connais par rapport aux bonbons mais j’ai ... J’ai eu un traumatisme crânien et j’ai perdu la mémoire. Je suis tellement désolé ! Je voulais pas. »

Mon corps se mit à trembler, l’envie de vomir était toujours présente mais je n’avais plus rien à régurgiter. Ma gorge était en feu tellement que choses acides étaient passés dedans durant ces derniers jours.



   

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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyLun 11 Sep 2017 - 10:22


Si on se connait ?
Feat Lancelot
Les mains libres, je me surpris à me triturer les doigts, avec une certaine peur au ventre. La vision de Lancelot dans ce lit compressait déjà mon ventre et il ne manquait plus qu’une de ses remarques cinglantes ne s’échappe de sa bouche et je pouvais aussitôt faire volte-face et disparaitre jusqu’à une prochaine fois. Mais je ne voyais dans son regard rien de ressemblant à ce dont j’avais eu droit la dernière fois dans sa chambre. J’avais le droit aujourd’hui à un regard à la fois pensif et perdu après avoir eu le droit à un des fameux sourires de cet idiot. Trop vite disparu à mon gout en fait. Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il se passait dans sa caboche. Rien d’extraordinaire, c’était habituel, je ne comprenais jamais. Mais d’habitude, j’étais inquiet face aux bêtises qu’il préparait. Là, j’étais plus anxieux face à ce que je lisais sur son visage. Je n’y voyais pas cette once de folie qui traversait trop souvent son regard et qui était toujours épaulée par ses lèvres étirées. Je me perdis presque dans mes réflexions avant que Lancelot ne me ramène dans la triste réalité de l’endroit, me faisant sursauter par une nausée.

J’eus ce mouvement fraternel, prêt à poser mes mains sur ses épaules pour ensuite retenir ses cheveux. Mais je me figeais tout juste les mains relevées après m’être rapproché d’un pas précipité du lit. Mes mains ne trouveraient pas l’une des chevelures que j’avais l’habitude de protéger, ni le regard bleu qu’on partageait tous. Je ne savais pas à quoi j’aurai droit à vrai dire. C’était cette peur et cette manie d’être avec Lancelot comme s’il faisait partie des miens, qui stoppèrent tout. Dans sa chambre, dans sa vraie chambre, l’impression d’être qu’un homme qu’il préférait ne pas connaître m’avait envahi. Depuis, j’essayais de me persuader que devenir inconnu l’un pour l’autre ne pourrait être que bénéfique. Et pourtant, je me retrouvais là, à me freiner quand il avait besoin d’aide ou de soutien. J’étais trop proche de lui pour le considérer comme un inconnu, mais trop loin également pour trouver de l’amitié entre nous. J’étais juste perdu.

Et il était désolé. De ne pas se souvenir de moi. Alors que le piètre ami que j’étais n’avait fait que l’observer se relever péniblement après avoir vomi ce qu’il pouvait. Je me sentais minable par mon manque d’empathie apparent. A le regarder tremblant.  

« Hé, c’est pas grave. »

C’était fini. Tout le travail que j’avais fait durant ces jours d’absence venait d’exploser en fumée pendant que je m’asseyais prudemment sur le bord du lit après avoir prononcé d’un air encore trop fraternel ces quelques mots qui se voulaient rassurants, le ton allant avec. Je posais ma main prudemment dans sa nuque pour la lui presser dans un geste bienveillant. Lèvres pincées, je l’observai, intimidé par toutes les blessures que je voyais sur lui, m’empêchant de le prendre dans mes bras comme je l’avais déjà fait dans un moment d’inquiétude.

« Calme-toi, t’emballe pas. Te met pas dans un état pire que ce que tu n’es déjà. Ca va aller. D'accord ? »

Cet assemblage de phrases courtes me flashèrent un rêve trop étrange, dans lequel la proximité était la même, tout comme nos états mentaux et … Physique pour lui. Fermant les yeux d’agacement face aux images de mon cerveau, je finis par détourner la tête pour sortir de ma sacoche une petite bouteille d’eau que je tendis à l’infirmier qui n’était, à mon gout, pas à la bonne place dans cette chambre.

« Bois un peu ou rince-toi, ça ne doit pas être agréable. Je vais nettoyer le seau. »

J’avais ce besoin de fuir. Encore. Comme si la présence de Lancelot ici était de ma faute. Ou peut-être ne voulais-je fuir que pour perdre ce sourire que je me forçais à garder pour le rassurer. M’emparant comme prévu du récipient pour aller le rincer avec une certaine banalité dans la salle de bain. J’avoue avoir profité de cette pièce fermée pour me passer un coup d’eau sur le visage pour me mettre les idées claires et peut-être aussi parce qu’une douche était un luxe depuis quelques temps. Quelques minutes plus tard, je ressortais de là avec le seau que je remis à sa place. Je finis par avoir un léger rire bas, amer.

« Et je continue à parler comme si tu te souvenais de moi. C’est maladroit, je suis désolé. Je m’appelle Adrian Tsumi. Je suis le frère d’Antonella, Abby et Adriel. Antonella et toi êtes meilleurs amis. Et moi je suis… Le grand frère que t’as trouvé sympa malgré notre première rencontre. »

Le mot « ami » m’aurait brûlé la bouche, j’en suis certain. Je ne savais pas ou nous placer, autant ne pas être trop entreprenant dans mes mots. Je ne voulais pas lui mentir. Mais cette pensée s’effaça vite pour faire place à une autre : à notre première rencontre. J’en rigolai plus sereinement cette fois. Je prie la chaise qui était dans un coin et la rapprocha pour m’asseoir à califourchon dessus.

« De quoi tu te souviens ? De ton prénom ? De … Tes origines ? Tu te souviens de l’institut au moins ? »

Parce que oui, s’il ne se souvenait pas de son statut de sorcier ça n’allait pas le faire. Manquait plus qu’il se surprenne à avoir ses capacités et panique, déclenchant catastrophes autour de lui. Mes bras se croisèrent sur la barrière dorsale de la chaise, posant mon menton dessus.
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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyLun 9 Oct 2017 - 21:49






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Ce goût acide au fond de la gorge, je ne savais pas pas vraiment si c’était à cause de la culpabilité ou alors parce que je venais de vomir le contenu de mon estomac. J’en avais déjà marre d’être dans une telle position de faiblesse. Je comprenais maintenant les gosses qui chouinaient qu’ils n’aimaient pas l’hôpital. Sûrement qu’ils associaient leur état à l’endroit. Là c’était encore plus perturbant car j’avais le cul collé dans ce lit avec une partie de ma mémoire qui s’est faite la malle. Si je l’ai oublié lui alors qu’il me semble si familier qu’est-ce que j’ai encore oublié. Mes épaules tressautèrent sans que je puisse les contrôler. Mais la douleur dans mon bras me rappela à l’ordre et je me recourbai sur moi-même. Je relevai la tête vers mon interlocuteur et haussai un sourcil.

« Je suis pas sûr que tout aille bien pour le coup. »

Cette phrase avait été chuchoté pour ne pas qu’elles parviennent aux oreilles de mister-yeux-bleus-canon. Ce dernier alla nettoyer le seau et je pus à nouveau souffler depuis qu’il était rentré, j’avais l’impression d’avoir arrêté de respirer. Sa bouteille dans la main, j’avais la gorge trop nouée pour pouvoir boire. Je la fis rouler dans ma main et finis par la faire tomber. Je jurai contre moi-même car j’étais devenu un sacré handicapé et me penchai pour pouvoir l’attraper. Je soupirai en me rendant compte que j’en étais incapable et me redressai pour pouvoir regarder par la vitre. Il faisait sombre et ma mère avait oublié de baisser les rideaux. Ça faisait des jours que je n’avais pas bougé et que je n’ai pas pris l’air. Quand il revint, je le fixai.

« Adrian Tsumi ... Antonella a dû me parler de toi ... Enfin, j’ai déjà dû te rencontrer ... Vraiment désolé. »

Essayer de me souvenir me filait un énorme mal de crâne. Cet Adrian me semblait tellement familier mais rien ne me venait. C’était frustrant punaise ... Un sourire se dessina sur mes lèvres en pensant à quelque chose. Ce beau gosse semblait perturbé par ma présence ou par le fait que je l’ai oublié. Intéressant ...Je plissai les yeux et souris quand il me tendit lui-même une perche. Je me mis à incanter pour pouvoir faire apparaître un bouquet de fleurs bleus et lui tendre. Je sortis mon petit sourire charmeur.


« Je suis Lancelot Blackburn, un sorcier et je suis arrivé à l’institut avec mon frère qui ... »

Je lâchai les fleurs sur mes jambes, mes souvenirs me revinrent au sujet de mon frère. En vrai, je ne savais pas vraiment comment réagir. C’est comme si la mort de mon frère me frappait de plein fouet mais vu que le deuil était déjà ça, c’était une situation très bizarre. Un rire s’échappa de mes lèvres ...

« Maintenant je comprends mieux la réaction de ma mère. Pardon, je viens de réaliser que mon frère est considéré comme mort. C’est grave bizarre ... Je ne suis pas triste parce que mon deuil est déjà passé ... »


   

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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptySam 28 Oct 2017 - 2:24


Si on se connait ?
Feat Lancelot
Ma centrale émotionnelle s’amusait à faire des montagnes russes. S’amusait, ou subissait, faisant subir dans les deux cas des rebonds maladroits à mon cœur. Fichue empathie. Ce sang était finalement aussi un cadeau empoisonné malgré l’innocence de la personne à qui la mutation appartenait. Je devais faire plus attention au liquide sanguin que je m’injectais. Ou bien je devais peut-être apprendre à gérer cette étrangeté, au lieu de fuir, tout simplement.

Mes yeux rivés sur le sorcier, j’attendais en priant tous mes dieux qu’il ait bel et bien sa mémoire. Mais le simple fait qu’il me parle d’Antonella me rassurait sur sa connaissance sur le surnaturel. Je haussai dans un mouvement qui se voulait négligent quand il s’excusait, baragouinant un léger « pas grave » qui m’en aurait fait pousser le nez. Mes paroles étaient maladroites et sonnaient terriblement fausses. Et il souriait. J’étais nul. Je déviais finalement mon regard sur la fenêtre pour observer les rares étoiles qu’il nous était possible de voir. En fait, il n’y en avait aucune. La pollution de cette ville me faisait souvent regretter les aires campagnardes ou j’avais passé ma jeunesse en Espagne. Entre cette absence d’étoiles et cette morosité présente dans la chambre, je n’avais qu’une envie, c’était de déguerpir d’ici. Avec le sorcier, de préférence, pour lui faire passer plus vite ces heures alitées. Je regrettais aussi pour le coup, de n’avoir pris aucune capsule avec moi. Aussi bien pour le promener, que pour le soigner. Plus tard, ça serait pour me défendre, en cas de souci.

Idiot de Lancelot. Alors que je l’entendis baragouiner quelque chose n’ayant à mes yeux, ni queue ni tête, me forçant par curiosité à l’observer, mon nez se retrouva à quelques centimètres du bouquet, me faisant loucher. Puis rire. Il savait me rassurer et me faire rire. Même si j’étais terriblement gêné par la situation qui, dans un autre contexte, m’aurait fait me fermer comme une huître. Mais c’était Lancelot. Dans un hopital. Dans un lit. L’écoutant poursuivre sa misérable présentation digne d’un speed-dating, c’est dans un mouvement similaire que l’on perdit tout deux notre sourire quand il parla de Dante avant de s’interrompre.

Je restais en stand-by devant la réaction de Lancelot, sur mes gardes. Quelques pièces au puzzle se rassemblaient, pour lui comme pour moi. Pour ma personne, c’était sur la femme partie en courant par exemple. Je me pinçai les lèvres en affichant un air désolé, bien que le sorcier semblât plus perturbé que triste face à ce regain de mémoire.

« « Est-ce qu’on réussit à s’en remettre ? Je suppose que oui. Anto et toi n’avez pas l’air malheureux. ». »

Je prononçai cette phrase après avoir pris mon courage à deux mains pour l’observer dans les yeux. Je repris en relâchant finalement ma cible, en souriant faiblement.

« Tu m’as dit un truc de ce genre à notre… 2ème rencontre. Je crois. Quand… Tu avais appris la disparition de Dante. Enfin, pas sur le moment. Mais… C’est peut-être maladroit à dire mais je suis heureux de voir que tu avais raison pour toi. Je ne pensais pas que t’y arriverai. J’ai trop tendance à me dire que si je n’y arrive pas, personne ne peut. »

Je me triturai les doigts, baladant mon regard en avouant mon égoïsme et ma tendance à me surélever par rapport aux autres. Oh, quelle aubaine. Je profitai de la bouteille d’eau à terre pour m’occuper quelques instants et paraitre moins bête avec tout ce que je venais de dire. L’eau placée sur la table de chevet, puis mes fesses à nouveau sur le fauteuil, j’espérais vite trouver un autre souvenir. Un autre souvenir totalement idiot à balancer pour que ce dernier occupe l’esprit de Lancelot, à la place de ma faiblesse avouée. Un autre souvenir ou un autre sujet de discussion.

« Tu veux en parler peut-être ? Ou je peux enfin savoir quelle bêtise tu as bien pu faire pour te retrouver dans un tel état ? Tu as voulu escalader le balcon de ton crush pour faire ton romantique et tu t’es loupé en beauté ? Enfin, si tu t’en souviens… Quelqu’un a bien dû te le raconter. Oh, et… Merci pour les fleurs. » J’en ricanai un peu. « Ca fait bizarre d’en recevoir. De ta part aussi. Le contraire aurait été plus logique vu que c’est toi qui est dans ce lit. »

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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyLun 6 Nov 2017 - 21:09






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Un drôle de sentiment s’empara de mon cœur quand je plongeai mon regard dans celui de cet Adrian qui regardait le ciel étoilé. Cette situation était beaucoup trop romantique pour mon pauvre petit cœur en mal d’amour. Bon, elle l’aurait été encore plus si je n’avais pas le genou en miettes et ma mémoire qui s’est fait la malle. Je me sentais bêtement heureux et j’avais l’impression que ça faisait longtemps que je ne l’avais pas été. Mais bon, mes repères étaient comme qui dirait un peu aux abonnés absents. De plus, les flics ne voulaient pas que j’ai accès à mon téléphone ... Quelque chose me disait qu’il renfermait quelque chose d’important et ça me rendait nerveux car je ne savais plus ce que c’était.
Roooh, j’étais vraiment d’un ennuyeux en ce moment ... Je répétai tout le temps « je ne m’en souviens pas », « ma mémoire est plus là » ... Je m’exaspérai moi-même et je serai en face de moi, je me serai mis des claques depuis longtemps. Si Dante était encore là, il me foutrait un coup de pied au cul pour que je me lève de ce lit et ... Si mon ex-fiancé était là, il m’engueulerait d’avoir été totalement inconscient. D’ailleurs, cela me faisait un peu du mal de constater qu’il n’était pas là. Je n’avais plus de sentiments à son égard mais je l’avais aimé et sa présence aurait peut-être réussi à apaiser mes pensées brouillonnes. Tssss, qu’est-ce que je pensais ? Que mon ancien compagnon allait revenir juste parce que je me trouvais dans un lit d’hôpital. Je me renfonçai dans mon oreiller sur ces pensées un peu noires.

J’étais très content de mon petit effet avec mon bouquet. Un doux rire vint à mes oreilles et ça sonnait comme un chant d’elfe ... Ouah mes médicaments anti-douleurs étaient vachement efficaces pour me faire sortir de ces conneries.

« C’est vrai mais ai-je déjà été réellement malheureux devant toi ? J’espère pas, je suis vraiment misérable dans ces cas-là. En plus, je fais que raconter des conneries illogiques. Qu’est-ce que ça change de d’habitude ? Bonne question, je suppose que je tire cette tête là à peu près. »

Je fis une grimace avant de lâcher un petit rire avant de reporter mon attention sur les paroles de mon interlocuteur. Bizarrement, sa présence me faisait du bien mentalement et physiquement. C’est vrai, je ne bougeais plus trop de stress ce qui m’empêchait de me donner la nausée ou alors me faire mal involontairement.

« Tu sais au final je suis sûr qu’il est plus heureux là où il est. »

Je m’obligeai à sourire en prononçant ses paroles pas que je n’y croyais pas mais c’était très morose comme phrase. Je lâchai un rire, effectivement ce Adrian me connaissait bien. Bon dieu, cette anecdote aurait très bien pu m’arriver. Au final, j’aurai peut-être préféré cette hypothèse que la vérité qui était bien plus glauque.

« Je n’aime pas les fleurs coupées, je trouve que c’est du gâchis. D’ailleurs, je préfère les fleurs en pot ou alors les fleurs que je fais apparaitre. En fait ... j’ai rencontré mon père et comme tout bon père qui se respecte, il a voulu me défoncer le crâne sur un trottoir et m’éclater le genou avec son pouvoir. Et on va dire que je me suis vengé ... Il n’embêtera plus personne. »

Je me trouvai dans une position délicate, j’espérai que je lui ai déjà parlé de mon géniteur sinon je passerai tout bonnement pour un fou à lier à ses yeux.


   

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Adrian L. Tsumi
Adrian L. Tsumi
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MessageSujet: Re: Pardon mais on se connait ? Pardon mais on se connait ?  EmptyJeu 30 Nov 2017 - 19:35


Si on se connait ?
Feat Lancelot
J’essayais de ne pas monter trop haut mon rire, même si je devais m’avouer que, même si c’était une blague, ce scénario était probable. Je descendais le volume de ma voix, après tout, j’étais ici incognito. Je restais un traitre en fuite, je le savais, mais aux côtés de Lancelot, cette nature se cachait jusqu’à s’en faire oublier. Pour l’instant, elle le restait, inconsciente, dans son coin, me faisant profiter du peu de joie qu’il m’apportait. Enfin, juste avant de faire taire ma voix. Je me repris en m’apercevant que mon ami pouvait utiliser mon cœur et jouer avec comme s’il était accroché à un fil tel un yoyo. Est-ce que Lancelot avait-il réellement été lui-même avec moi ? Durant notre moment concentré sur Dante, en bas de mon ancien batiment, peut-être. Et sur le champ de bataille. En fait je n’en étais même pas sûr. Ce dont j’étais certain, cependant, c’était que mon attachement à cet idiot était beaucoup trop fort et que ses paroles ne me rassurèrent en rien.

Ayant gardé mon sourire jusqu’à présent, la suite de ses explications sur son père aggravèrent mon visage perplexe. Je cherchais l’étincelle de bêtise dans son regard, mais je ne la trouvais pas. Aucun signe de plaisanterie ne vint desserrer ma gorge ou dénouer mon estomac. Mes doutes sur la véracité des Lancelots avec lesquels j’avais passé de nombreux moments furent détruits qu’un revers de la main. Ça n’était plus des doutes. C’était la réalité : je ne connaissais rien de lui. Et ça, combiné à la perspective du corps de mon ami sans vie, m’offrirent un regard brillant et une bouche bée qui se ravisa quelques secondes.

« Je… »

Mon monde continuait de s’écrouler, mais cette fois, ça n’était pas les murs les plus branlants qui m’abandonnaient, non. C’était ceux sur lesquels je pensais pouvoir avoir confiance, assez pour m’y reposer, qui m’échappaient. Trop d’amis ou d’amis de mon entourage avaient disparus. Pas juste de notre entourage. Mais de la ville. Délaissant aussi bien le traitre que j’étais, que les triplés qui eux, n’avaient rien demandé. Plus d’Emily pour les soutenir. Plus de Théophile alors que je pensais l’avoir poussé à réapparaitre auprès d’Antonella. Et là, après avoir failli tuer l’imbécile qui était dans ce lit d’hopital, j’apprenais une guerre qui m’était inconnue entre lui et son paternel. Et j’avais peur. Pour lui. Pour les triplés.

« Pitié Lancelot, fais pas n'importe quoi, je veux pas te… » commençais-je, la gorge serrée, dernière barrière avant que je ne m’effondre pitoyablement sous ses yeux.  « … Qu’on te perde… » Ca ne m’arracherait pas la gorge d’avouer que je ne voulais pas le perdre, mais je m’étais présenté comme le grand frère de sa dite meilleure amie. Je n’avais pas le droit à la faute. Je n’avais pas le droit d’être égoïste. Pas après avoir failli le tuer. Pas alors que j’étais en fuite après l’avoir trahi. Je cherchais mes mots, hésitant, encore en quête de retenir mes larmes, mais certains finirent par glisser. Je soupirai après avoir baissé la tête face à cet échec. Je la relevai quelques secondes après avoir fait disparaitre les preuves de me faiblesse.

« Pourquoi tu n’es pas venu m’en parler ? Tu… tu connaissais mes pouvoirs. Tu sais ce dont je suis capable de faire avec ! Tu sais de quoi je suis capable pour… Vous. » Ma voix augmentait dans un certain crescendo, bien qu’elle était tremblante, prise par une certaine panique trop visible sur mon visage à travers mes traits. Je l’avais affaibli, quelques temps avant un combat qui semblait prévu depuis trop longtemps entre lui et son géniteur. Il aurait pu mourir. Il aurait pu mourir par ma faute. Ou même de mes propres mains. Je pris ma tête entre ces mains qui auraient pu être les meurtrières du sorcier ici présent.

Mon reflet dans la fenêtre de la chambre commençait à s’évader puis à revenir, chamboulé par mon pouvoir copié, lui-même chamboulé par mon état d’esprit. Si j’étais moi-même relié à toutes ces fichues machines qui entourait Lancelot, sans doute se seraient-elles affolés tant mon pouls s’accélérait. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais ignorant de toute cette histoire. Pourquoi il ne m’avait demandé aucune aide ? … Peut-être parce qu’il avait peur de moi et que je ne pouvais pas être assez fiable, choses qui ne pouvaient être que confirmées suite à notre avant dernière rencontre. Et qu’est-ce que je faisais là, actuellement ? Je continuais de lui mentir. Antonella me frapperait jusqu’à ce que je fuis cette pièce tant je puais la traitrise. Il fallait que je lui dise. Je devais partir d’ici, m’éloigner, disparaitre. Lui faire mes adieux. J’avais les preuves nécessaires désormais, pour ne pas être enfermé à vie en prison. Et prendre la fuite était la suite logique face à tout ce que j’avais fait.

« … N’y réponds même pas. Je sais pourquoi tu ne m’en as jamais parlé. » Il connaissait ma nature, il l’avait comprise, bien avant de devoir y faire face. Pourquoi demander de l’aide à un homme mauvais comme moi ? « Faut que je t’avoue quelque chose. J’en ai marre de… » De lui mentir ? De faire comme si de rien n’était ? D’être son ami alors que je n’étais qu’un traitre ? D’être à son chevet alors que j’aurai pu l’y mener moi-même ?

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