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Oooooh je vais lui butter sa mère...

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Morgan Collins
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MessageSujet: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyMar 1 Aoû 2017 - 22:04


Oooooh je vais lui butter sa mère...
Feat Lancelot
Le pire était passé. Je crois. Pourquoi je continuais à me sentir mal ? C’était pire qu’avant et je ne pensais pas que ça pouvait être pire que ça de base. Shean ne me répondait pas. Bon, comme d’habitude ça. Mais j’avais réellement envie de le voir. Pour une fois. En l’espace de ces 2 jours, nous nous étions rapprochés et je recommençais à ressentir l’envie de ses bras. Simplement par peur, vu tout ce qu’il s’était passé. Même si le combat ne s’était pas passé de la meilleure manière entre lui et moi, vu nos caractères de cons et l’envie à chacun de protéger l’autre… On s’en était finalement bien tirés. Mais maintenant, plus rien. Plus de nouvelles. Putain qu’il aille chier cet abruti. Heureusement que j’avais mon Lancelot. Même si finalement, je savais que ça n’allait pas non plus au top pour lui. Avec cet abruti du Projet Shadow qui s’en était pris à Layla il y a longtemps. Sans déconner, pourquoi c’était si compliqué ? Je remerciais ma boite de chocapics qui me soutenait à fond dans tout ça. Au final, j’avais l’impression de me sentir seule, à devoir me débrouiller mentalement sans mes meilleurs amis. … Mon meilleur ami, rectification. Cet idiot de Shean ne l’était plus. Je devais m’en tenir à ça malgré tout. Donc j’étais seule mentalement, ne voulant pas embêter Lance avec mes soucis. Tout ça, c’était dans ma tête et pas besoin de lui en ajouter un peu plus. Même si je n’approuvais pas les sentiments qu’il avait pour l’autre gars. C’était à moi de le soutenir. J’étais pas en peine d’amour, lui, si, et c’était ça le pire.

Par contre, pour tout ce qui concernait la santé, j’avais éventuellement, peut-être trop, tendance à aller voir mon sorcier préféré. La flemme d’aller au docteur. Et surtout, comment expliquer que j’étais le garçon sur la photo de ma carte ? Sans déconner, j’en avais marre de ce corps. Ca faisait presque 10mois que j’étais dans cette fichue enveloppe. J’avais l’impression de la détester plus que jamais. Déjà que de base, je ne l’assumais pas… Mais là, ça n’était plus une histoire d’assumer ou pas. C’était histoire de retrouver le confort de mon corps masculin et tous ses avantages. Je voyais mon corps féminin perdre de ses muscles et s’épaissir mais je n’y faisais pas trop attention. Mais ça me retomberait bien dessus quand je retrouverai enfin mon corps de base. Avec mon torse tout plat, tout beau… Putain j’suis en train de baver sur mon moi masculin là ? Ca craint… Surtout que finalement, si mon corps actuel changeait, ça retomberait sur l’autre… ?

C’était pas cool d’être une fille. Sans déconner. J’étais là, devant la porte de Lancelot, y toquant après avoir vérifié par sms qu’il était bien là et qu’il se sentait bien de me voir et de jouer au docteur avec moi. Haha. Putain, ça craint. On craint. Lui et moi. Mais je l’aime trop ce gars. Niveau connerie, c’était bien le seul envers qui je me sentais aussi proche. Heureusement qu’il était là. A pouvoir accueillir la pauvre guenille que j’étais. Une guenille en guenilles. Bon, j’exagérais un peu mais ma tenue était de pire en pire. Un short trop grand pour moi resserré par le cordon au maximum, pour pallier à la chaleur de l’été et un tee-shirt large tâché de mon petit déjeuner à base de chocolat au lait chocopicqué aux chocapics. Je pensais deviner ce qu’il me dirait face à mes plaintes dignes d’une casse-bonbon. Tu manges mal et pas équilibré. C’est normal que tu ais des crampes abdominales et des aigreurs d’estomac. La fatigue ça vient aussi de là. Tes boutons d’acnés aussi. Et mon absence de règle, c’était aussi la mal bouffe ducon ?! … Ok, j’étais en train de me monter le chou toute seule en imaginant le diagnostic sévère de mon confident sur mon mode de vie. Je devais vite me calmer, à ce train-là, j’étais capable de l’envoyer péter à peine il ouvrirait la porte de sa chambre juste en prenant mal son regard qui serait pourtant aussi innocent que d’habitude. Mais tuez-moi sans déconner… C’était à Shean que je devais présenter ce comportement. Pas à mon petit sorcier d’amour. Ok, j’étais maintenant presque en train de chialer parce que je m’en voulais de pouvoir lui en vouloir. Je soupirais, me disant que finalement, un psy serait mieux qu’un docteur vu l’état dans lequel m’avait mis cette guerre. Même si elle était désormais finie…
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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyJeu 3 Aoû 2017 - 0:13






BOOM PREGNANT
Avec Momo


Mon écran s’était allumé sur un message de Momo, c’est à ce moment que la panique me prit. Alors comment vous expliquez que j’étais actuellement dans la plus sombre des merdes … J’étais habillé d’un pyjama, c’était la même tenue depuis quelques jours et comme vous dire que je commençais à puer un mélange de clopes et de transpiration. Pour éviter de péter un câble ou de fondre en larmes à la moindre contrariété, j’avais repris la clope. Mauvaise idée me direz-vous ? Je le savais mais on échappe pas facilement à ce genre de démons quand votre vie a décidé de vous faire un gros fuck en pleine face. Alors première étape, dégager les odeurs de cigarette de la chambre avant de me faire défoncer par ma meilleure amie.

C’est dans ces moments-là que j’étais heureux qu’il soit un mutant hermaphrodite. Je préférai largement une claque de Morgane qu’un poing de Morgan. Je savais que sous sa forme masculine, il n’hésiterait pas à m’éclater parterre pour me faire passer l’envie de flinguer mes organes.  Mais je doute que la violence physique ou les mots me feraient lâcher à nouveau cette merde. De toute façon, j’étais bien trop faible psychologiquement parlant actuellement. J’avais l’impression de n’être que l’ombre de moi-même. Un rapide regard dans l’écran de mon téléphone m’informa que j’avais abandonné le rasoir depuis bien trop longtemps mais je pourrais toujours dire que j’essayai un nouveau style.

Je changeai de fringues et pris une douche au déodorant ce qui permettrait de cacher mon odeur et celle de ma chambre. Il fallait réfléchir vite mais aussi agir vite pour le coup. A peine cela fait, un cognement se fit entendre sur ma porte … Oh merlin, j’étais tellement pas prêt ! Une dernière inspiration avant d’ouvrir la porte et de sourire à ma meilleure amie en priant intérieurement pour qu’elle ne me casse pas trop la gueule. Peut-être essayerait-elle de me comprendre ?


   

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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyMar 8 Aoû 2017 - 17:30


Oooooh je vais lui butter sa mère...
Feat Lancelot
Je n’avais qu’une envie, c’était de plonger dans les bras de Lancelot dès que la porte s’ouvrirait. En mode grosse gamine qui boude, pas en mode dépressive se jetant en pleurs sur lui. Il avait assez à s’occuper de lui déjà, pas besoin de l’inquiéter plus. Et j’avais aussi envie de le caliner pour m’excuser de mes pensées précédentes. Et pour lesquelles il me prendrait pour une folle, certainement. Il fallait que je me calme, que je fige un sourire sur mon visage et tout ira bien. Mes commissures relevées, j’attendis.

Oh.

Putain.

De.

Merde.

Mes pensées s’enchainèrent tandis que ma bouche resta silencieuse. Mais mes yeux, eux, semblaient clairement traduire les diverses émotions qui s’enchainaient. Une grande surprise. Puis de l’incompréhension. Un enchainement de milliards de questions. Puis mes sourcils vinrent soutenir tout ça en montrant clairement qu’il avait un problème et que tout ça me posait un problème aussi. Bon sang je… Mes yeux roulèrent du premier plan au second derrière lui, fenêtre grande ouverte. Mais même ça n’aida pas des vapeurs d’un déodorant complice de ses conneries à s’évader. Mes lèvres s’ouvrirent enfin, mais ma jambe droite dépassa mon envie de parler et mes pensées en rapidité, raflant le sol jusqu’à toucher son mollet et le déséquilibrer pour le foutre à terre. Sans remord. Sans AUCUN. PUTAIN. DE. REMORDS. Toujours en l’absence de ça, j’enjambais d’un pas rageux le sorcier que j’avais foutu à terre avec une trop grande facilité vis-à-vis de mon corps féminin et de la faiblesse qui l’habitait depuis un moment et entamai une recherche dans la table de nuit du propriétaire de la chambre. Et ce n’est que lorsque je sortis un paquet de cigarette du tiroir que je me permis enfin de parler et certainement pas pour m’excuser.

« Mais t’es sérieux mec ?! »

Je froissais cet argent perdu d’un poing serré, détruisant ce qu’il y avait à l’intérieur et sauvant les poumons de Lancelot par la même occasion. Ce paquet ne sera pas le coupable de son futur cancer. Tout comme les autres. Je balançais le nouveau déchet dans la poubelle de chambre avant de retourner vers la porte, ignorant encore une fois le corps qui pouvait bloquer.

« T’as une demi-heure. Plus si j’ai du mal à me calmer ou toute ta vie pour ranger cette putain de chambre et te rendre moins pitoyable. Si je suis pas mort intoxiqué avec toutes les conneries que j’ai pu respirer dans ta chambre et qui m’a foutu la gerbe. »

Je gueulais dans les couloirs. Honnêtement, je m’en foutais. J’étais capable de tout. Tomi arrivait ? Bim, coup de boule dans sa face, ça lui fera du bien et ça lui calmera ses envies de passer ses nerfs toujours sur moi putain. Je m’éloignais d’un pas agacé en direction de ma chambre, rajoutant avec une voix toujours haut placée en octave :

« Et je veux toutes les cigarettes de ta chambre dans la poubelle. J’te laisse venir souiller ma porte avec ta main noircie par la clope dès que c’est prêt. N’essaye MÊME PAS avant. »

La porte de ma chambre claqua, faisant vibrer les autres portes.
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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyJeu 10 Aoû 2017 - 21:49

[quote="Lancelot Blackburn"]





BOOM PREGNANT
Avec Momo


Je vis tout de suite dans ses yeux qu’elle avait compris et que j’étais dans la merde ... jusqu’au con. Ce moment me parut une éternité alors qu’il pouvait se résumer à un battement d’ailes de papillon. Cet instant où Morgane resta immobile devant moi comme pétrifié par sa découverte avant de reprendre vie pour savoir si constatation était juste. Je perdis mon sourire, de toute façon ça ne servait plus à rien de faire genre que tout allait bien. Mon dos rencontra le sol avec violence, je n’ai même pas pris la force d’amortir ma chute d’une quelconque façon. C’est quand ma tête rencontra la surface dure et je me rendis compte que j’avais la tête embrumée ... Comme dans un aquarium.

J’entendais au loin les cris de colère de ma meilleure amie mais je ne comprenais pas ce qu’elle me disait. Mes paupières se firent closes pour essayer de me concentrer sur chacun de ses mots qui étaient difficiles à entendre dans mon état. Néanmoins, j’en avais besoin plus que jamais. Je sentis la jeune fille se déplacer dans la pièce grâce aux courants d’air qu’elle produisait. Mais je n’avais pas besoin de regarder pour savoir ce qu’elle faisait ... Sûrement ce que j’aurai fait pour elle si elle était dans mon état. Enfin ... Peut-être que j’aurai rajouté juste un câlin de soutien. Bon j’avoue, ça c’est juste moi qui en voulais un actuellement. Mais je devrais me contenter de l’embrassade du sol qui semblait bien m’aimer ou alors c’était mon corps qui me semblait trop lourd.

J’entendis des bruissements de carton, je savais qu’elle venait de détruire l’objet du délit. J’avais l’impression d’être un gamin de 16 ans qui se faisait engueuler par sa mère. Alors que j’avais 7 ans de plus et Morgane était loin de ressembler à ma génitrice. Mon oreille se dressa pour prendre note de tout ce qu’elle disait. 30 minutes. Ranger. Moins pitoyable. Cigarette. J’entendis la porte se claquer et ce fut le signal pour que je commence à pleurer. Mes mains se posèrent sur mon visage pour étouffer mes sanglots de rage. J’étais en colère ... Contre moi-même.

Je ne me redressai pas ... Pourquoi faire ? Jeter les cigarettes alors que je n’en avais qu’un paquet. Pour me rendre moins pitoyable ? Désolé mais là, j’ai touché le fond et c’est pas en me beuglant dans les oreilles que j’allais me décider à le faire. Pardon Momo, je m’en veux de médire sur toi ... Mais là, tu aurais voulu me faire creuser le fond, tu aurais fait exactement pareil. J’avais le cœur en miettes, je voulais un soutien ... sans sortir de ma chambre ni en parler au téléphone. Cela faisait plusieurs jours que j’étais face à moi-même et ce n’était pas joli à voir ...

Je me retournai sur le ventre pour que le sol étouffe les bruits que mes pleurs pouvaient engendrer. Je me sentais pitoyable et au fond du trou mais je n’avais pas encore la volonté pour pouvoir en sortir. Alors c’est pourquoi je restai la sur le sol dans mes vêtements pourris et en larmes. J’étais loin de l’image de petit bourge qu’Adrian avait pu voir la première fois.


   

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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyJeu 7 Sep 2017 - 15:14


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Feat Lancelot
Je remerciais le dessin animé français Lou que j’adorais regarder depuis quelques jours pour oublier ma vie de merde. La protagoniste et sa mère avaient tendance à étrangler leurs cris dans un coussin, ou bien même d’utiliser l’oreiller en l’agrafant contre le mur pour ne pas se saigner le front dessus à force de s’y cogner la tête. Bon, personnellement, j’usais de la première utilisation, ventre contre le matelas, mes pieds rebondissant contre le lit à répétition pendant que j’exprimais ce que j’avais sur le cœur. De nombreuses insultes contre l’industrie du tabac, de nombreuses déceptions que j’avais eu envie de dire à Lancelot mais que j’ai préféré retenir. Histoire de ne pas l’enfoncer plus que ça.

Je mis de trop longues minutes avant de réaliser que c’est ce que j’avais certainement fait à travers l’attitude que j’avais eu envers mon cher sorcier il y a de cela désormais trop de secondes. J’étais perdue. Je lui en voulais. De merder comme ça. De ne pas être présent pour moi. De ne plus être lui-même. Ou non, au contraire d’être lui-même. D’être amoureux de cet abruti qui ne le mérite pas. D’être le meilleur ami de sa sœur. De m’obliger à le partager avec quelqu’un d’autre, avec cette petite brunette avec qui je le voyais un peu trop rire, un peu trop caliner. Elle m’avait piqué ma place. Et alors que je me retenais depuis des mois, alors que je retenais tous les démons qui m’empoisonnaient la vie pour prendre soin de lui, quand j’étais sur le point d’exploser, il n’était définitivement plus là. Mon cerveau fit un rapprochement entre Lancelot, William et Shean. Shean m’avait abandonné. William avait disparu. Et c’était presque au tour de Lancelot. Mon premier meilleur ami était bien sûr de retour à mon grand damne. Mais ça n’était plus comme avant et je refusais que ça le soit. Et je ne voulais pas d’un retour de Lancelot plus tard. Je voulais qu’il se reprenne. Là. Tout de suite. Maintenant. Je ne voulais pas le voir disparaitre de ma vie. Mais pourtant, qu’est-ce que je faisais pour empêcher ça ? Je l’enfonçais encore plus qu’il ne pouvait s’enfoncer. Je l’aidais dans sa chute.

Je me laissais m’auto-engloutir dans mes pensées trop sombres, trop hétérocycles, trop centrées sur moi, sur mon égo, sur mon égoïsme dans la situation actuelle. Je voulais retourner dans le passé et effacer ce croche-patte, ne pas enfoncer un peu plus la lame qu’il s’était lui-même plantée. Mais mon corps refusait tout comme mon autre moitié de conscience. Je lui avais donné une possibilité de l’aider. Je lui avais tendue une main, avec une poigne, certes trop forte, mais nécessaire. C’est ce que je pensais.

Mon corps reprit forme au moment ou il s’écrasa lamentablement contre un des murs de la chambre de Lancelot, comme s’il fut projeté avec violence par une force invisible. Pourtant, la seule violence pouvant être décelée était celle dans mon subconscient, lié à ma mutation. Les deux mélangés ne donnaient jamais un bon résultat. Et cette fois-là, ils avaient encore gagné. Je sentis le sol amortir mon corps avec une certaine dureté qui me fit grogner sous la douleur qui parcourait mes fesses et mon dos. Mon corps me punissait tout seul de ma connerie, de ma méchanceté et de mon égoïsme. Super. Je ne cherchais même plus à le comprendre. A me comprendre. Je laissais mon regard s’affaisser sur la loque à mes côtés qui n’avait pas bougé depuis trop longtemps. Il était censé se reprendre. Ca n’avait pas marché. Surprise.

« J’ai grave merdé. Je m’excuse. Totalement. Je comprends plus rien. Ni ce qu’il se passe chez toi, ni ce qu’il se passe chez moi. J’ai besoin de me mettre à jour de ton côté. Raconte. »
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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyLun 9 Oct 2017 - 19:01






BOOM PREGNANT
Avec Momo


Les yeux fermés espérant retenir mes larmes, mon corps était secoué de soubresauts. Je me sentais bien comme ça, effectivement je me permettais rarement de lâcher prise comme ça. Ma vie, d’habitude sous contrôle, était partie en vrille et me faisait un fuck de loin. Avant quand je menaçais de chuter, Dante était là pour m’épauler. Mais là, il n’y avait plus rien à part le vide de sa présence et je m’étais écrasé lamentablement sur le sol. Mon front se mit à cogner le sol comme si le bruit sourd des chocs allait couvrir ceux de mes pleurs. Où était le moi de mon adolescence qui aurait envoyé chier Adrian au premier regard ? Au final, peut-être qu’il ne lui aurait adressé aucun regard en comprenant directement quel genre de personnes il était. Au fur et à mesure de mes pensées, mes larmes se tarirent. Je me mis à doucement rêver de mon adolescence passer où j’aurai été sûrement péter des meubles de l’appartement d’Adrian pour me calmer ou quelque chose de flamboyant dans ce style.

Un rire un peu fou sortit de mes lèvres, ma voix était méconnaissable. Depuis combien de temps, je m’étais muré dans le silence avec pour seule musique mes pensées ? Une mélodie arythmique et diablement dérangeante. D’ordinaire, mon cœur aurait radouci tout cela mais là, il était sûrement trop occupé à se reconstruire lui-même pour s’occuper de ma tête qui chutait dans la maladie et le chaos. Je me souviens qu’un jour, un médecin de mon frère avait dit qu’à un moment, je péterai un câble. Qu’est-ce qu’il avait foutrement raison le con ... J’avais chuté et je n’avais même plus la force de vouloir me relever. Au final, peut-être que je me suis persuadé d’aimer Adrian pour m’accrocher à autre chose qu’à mon frère ? Ai-je été capable de me tenir debout une seule foutue fois dans ma vie seul ? La réponse était très claire pour moi.

Un bruit m’informa que Momo se trouvait à nouveau dans ma chambre. Ou alors c’était Tomi qui venait encore me botter le cul. Dans tous les cas, j’étais misérable et je voulais l’être seul pour pouvoir revenir comme si de rien n’était. J’avais toujours procédé comme ça et c’est pas maintenant que j’allais changer. La jeune fille gagna mon attention en s’excusant mais pas de quoi me faire bouger du sol. Je fermai à nouveau les yeux car je savais que si je voyais le regard de Morgane, j’allais céder et l’aider. Quelque part j’étais blessé par son attitude et qu’est-ce que fait le Lancelot quand il l’est ? Et ben, il boude comme un gamin en se murant dans le silence. Désolée Morgane mais déjà que je suis pas adulte de base quand je suis au fond du trou j’ai des raisonnements qui sont dignes d’un gamin de 4 ans.


   

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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptySam 28 Oct 2017 - 2:41


Oooooh je vais lui butter sa mère...
Feat Lancelot
Le silence. C’était dur. Surtout de la part d’un blagueur aussi hyperactif que moi dans ce domaine-là. Nous étions le duo de débiles mentaux bavards de l’institut -en tout cas, à mes yeux, nous avions haut les mains le titre- et nous venions de gagner la palme des plus déprimants. Bon sang. Je fermais les yeux en soupirant, me dégageant les mèches qui s’étaient écrasées sur mon visage lors de mon atterrissage. Des déchets, voilà ce qu’on était. Et il y avait l’odeur. … Qui m’offrit une soudaine nausée. Oh bon sang. Je plissais un peu plus les yeux en retenant ma respiration pour m’empêcher de gerber. Car un, c’était dégueulasse -surtout allongée comme ça, bonjour le retour-. Deux, ça me rappellerait les soirées un peu trop arrosées de ma jeunesse, me renvoyant à la vieille peau que j’étais à ce moment-là. Trois, j’allais dire quoi à mon Lancelot ? Mec tu fouettes tellement que j’ai eu un renvoi ? Je pris plusieurs secondes, m’arrêtant de réfléchir à des conneries et me sentis reprendre mon calme dans mon transit. Ouf. J’ouvris la bouche pour placer ce que je voulais placer depuis quelques secondes puis ressentis tout revenir.

« Ok, plan B, la douche froide. » fis-je en serrant les dents et en attrapant un tissu crade de mon sorcier préféré, le téléportant avec moi. Quelques mètres traversés plus tard, nous étions à l’opposé du couloir, là où les mauvaises odeurs trépassaient, avec l’aide d’un gel douche trainant dans le coin. Bon, être à 2 dans une cabine de douche, c’était pas ce qu’il y avait de mieux. C’était presque serré. Presque. Avec la promiscuité qui existait entre Lance et moi, je me demandais comment on avait fait pour ne pas coucher ensemble tant on était deux cas sociaux. Ah, je le savais. C’était la même raison pour laquelle il était dans cet état. Ce sale petit mutant lui ayant brisé le cœur.

« Tu sais c’est quoi le meilleur remède pour se sortir de cette torpeur de merde ? Prendre une bonne douche froide. Ca fera du bien à tout le monde. Et je te laisse 30 secondes pour enlever tes vêtements… Quoi que, tu peux les laisser ça leur fera du bien à eux aussi… C’est comme tu veux. En fait, t’as tout le temps de mon discours à la mord-moi-le-nœud pour réagir et pour me prouver que ni toi ni moi n’avons besoin de ce qui va se passer. Parce que je compte sur toi pour nous éviter ça. Tu sais ce qu’on devrait faire là ? C’est glander en créant une histoire avec des bonhommes qu’on construirait avec de la cire de babybel. J’ai 3 sachets plein de cette cire parce qu’en ce moment je jure que par ça, on dirait une boulimique ou une ado découvrant ce que c’est de vivre en dehors de chez ses parents et en profitant pour se gaver des pires saloperies. Je commence même à prendre du poids tellement je suis devenue une loque. Mais bref, c’est ce que j’avais prévu de te proposer tôt ou tard quand je te verrai, pour lâcher tout ce que j’avais sur le cœur sur tout ce qu’il se passe. Parce qu’il me faut toujours une excuse pour aller te voir, je me suis aperçue de ça et… C’est pitoyable putain. Je suis… » Je sentais les mots bloquer dans ma gorge, cette même gorge qui m’empêchait de pleurer. « … Je viens de m’apercevoir que je suis même pas capable d’aller voir un de mes meilleurs amis sans raison, ou même pour aller voir s’il va bien. Parce que je suis juste totalement incapable de vous faire sourire ou de vous changer les idées. Et j’me sens minable. Et tu sais c’est quoi le pire là ? c’est que je suis en train de me plaindre du fait que je fasse que me plaindre auprès de toi et c’est pitoyable putain et… » En ayant marre de rester debout, je m’appuyais finalement contre le mur, m’affublant comme la plus grande des débiles sur le bouton pressoir de la douche. Une eau froide commença donc à déferler sur nos deux corps, aussi pitoyables l’un que l’autre. Le brut changement de température soudain me fit me contracter et je lachai un petit cri digne d’une souris. Au moins, ça avait calmé mon discours de pure hystérique. Je repris quelques secondes plus tard après le choc, plus calme, plaquant mes cheveux en arrière ainsi que les siens pour pouvoir le fixer dans les yeux et l’obliger à faire de même.

« Et j’ai pas envie de te perdre… J’ai perdu William et Shean. L’un a disparu, et l’autre est un gros connard. Mais dans les deux cas, j’y suis pour quelque chose. Parce que j’ai jamais été là pour vous. Et je ne veux pas faire la même chose avec toi. Je veux briser ce dicton débile du « jamais deux sans trois ». Je veux me rattraper de toutes les fois ou t’as eu besoin de moi et que j’ai pas capté, ou que je ralais après cet Adrian en l’insultant sans t’aider. »

Je reniflais comme une gamine, utilisant ma manche pour dégager l’eau de mon visage.

« Je suis prête à t’aider à le retrouver, à le faire tomber amoureux de toi, à vous protéger et à vous cacher. Je peterai la gueule à ceux qui se mettront entre vous. Je me retiendrai même de lui péter la gueule pour tout le temps qu’il aura mis avant de tomber amoureux de toi. Parce qu’il n’aura pas compris assez rapidement la chance qu’il a d’être aimé par un mec comme toi. Ouuu… Je sais même pas, tant c’est même pas lui qui te fout dans un état pareil et là je suis juste ridicule, mais s-il-te-plait Lancelot Blackburn. Parle-moi, lâche-toi, frappe-moi, pleure, n’importe quoi mais te laisse pas seul avec toi-même. »

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MessageSujet: Re: Oooooh je vais lui butter sa mère... Oooooh je vais lui butter sa mère... EmptyVen 29 Déc 2017 - 19:12






BOOM PREGNANT
Avec Momo


Je gardais mes yeux fixés dans le vide, je ne voulais rien savoir, rien entendre et ne rien faire avant un certain temps. J’étais brisé et j’avais besoin de me retrouver face à moi-même pour pouvoir combler les trous dans ma tête et dans mon corps. C’est dans ces moments-là que j’aurai adoré avoir le dédoublement comme pouvoir à la place de ma queue de poiscaille qui ne me servait pas à grand-chose dans mes moments de doute. J’avais carrément oublié la présence de Momo à mes côtés jusqu’à ce qu’elle ouvre à nouveau la bouche. Heureusement qu’elle n’était pas en position pour me voir sinon elle aurait certainement vu mes yeux rouler et surtout ma main mimer un fuck sans que je m’en rende compte.

Mais d’un coup ma tête me tourna, la téléportation c’était définitivement pas mon truc. Ou alors peut-être que mon mal-être venait du fait que ça me rappelait un souvenir pas génial. Je doute vraiment qu’un jour, je puisse à nouveau supporter ça sans que mon cœur s’agite. Je fermai douloureusement les yeux et émis un gros soupire. Une pointe d’énervement y était audible. J’étais désagréable mais bon, Momo l’avait cherché en revenant me chercher après m’avoir traité encore comme une vieille chaussette que ce que je me sentais déjà. Une vieille chaussette sans sa paire et pas fraîche. Finalement cette image me plaisait bien, un micro-sourire fleurit sur mes lèvres mais les paroles de Morgane le firent fleurir bien vite. C’est la première fois que je la regardais droit dans les yeux comme pour la mettre au défi.

De la cire ? Je crois que même bourré je ne ferai jamais ça. Comme pouvait-elle dire ça alors que tant de gens étaient morts sous nos yeux ? J’avais essayé d’en aider quelques-uns, sans succès ou alors je n’en savais rien. Mais calmement, je pris note de tout ce qu’elle disait même si je m’efforçai de ne laisser rien paraître. Ecouter sans rien dire était définitivement la meilleure solution, c’était la première fois que j’essayais en fait. Ça, tu n’as pas tort ma chère. Toujours des excuses, pas un seul « Hey je voulais prendre de tes nouvelles. ». Mais bon, je ne pouvais pas dire que je n’en avais pas l’habitude avec ma mère ou mon frère. La tentation de dire quelque chose était de plus en plus forte mais je n’en fis rien attendant patiemment la fin de tout ça. Soit pour qu’elle me laisse enfin tranquille, soit pour parler. Les deux options me faisaient envie. Regardons et attendons …

J’aurai pas dit mieux si je t’avais engueulé de moi-même mais c’est pas trop ma tasse de thé de dire des choses qui font mal. J’en suis même incapable dans mon état normal mais peut-être dans mon état de chaussette asseulée c’était possible. Je serai les dents quand l’eau froide s’abattit sur moi, je me décidai enfin à retirer mes vêtements parce que la sensation de vêtements mouillés sur ma peau était dans mon top 10 des choses que je détestai le plus. C’est à peu près comme ça que je me retrouvai en caleçon frigorifié devant une fille. Je me fis la réflexion que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas été dans ce genre de situation. Je croisai les bras sur mes torses et attendis en faisant pousser des écailles de poissons sur mon corps pour me protéger du froid. Ce n’était pas vraiment dans mes projets de choper la crève. Vint le passage où elle parlait d’Adrian, bizarrement j’étais beaucoup plus attentif. Mon cœur avait raté un battement rien qu’en entendant son prénom j’étais foutu en clair.


« C’est fini Momo, il ne reviendra plus jamais. Il m’a confié ses frères et sœurs, ça veut dire ce que ça veut dire. Laisse-moi juste du temps pour me remettre sur pied à coups d’alcool comme je l’ai toujours fait. »


   

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Oooooh je vais lui butter sa mère...

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