Sujet: Re: Something old, something new Mer 7 Fév 2018 - 16:55
Something old, something new
Ceci expliquait donc cela. Une vraie guerre civile au sein de l’Institut. De quoi faire trembler les fondations de se dernier. Que Chelsey me parle de voyage dans le temps aurait du surprendre, mais ce n’était pas vraiment le cas. Après tout, des personnes aux capacités diverses et variés existaient, alors certes, j’étais un peu étonnais de l’explication, mais en soit, je m’attendais à se que ce ne soit pas un conflit normal. Qu’une personne soit capable de traverser le temps, en soit, ce n’était pas impossible. Il s’agissait d’une théorie compliqué de celle des multivers et du trou de ver. Pour autant je trouvais étrange que se soit la fille de Chelsey. A croire que le monde était vraiment petit et que celui des mutants l’était encore plus.
- « Je vois. » Je ne pouvais pas en dire plus sans paraître hypocrite. Parce que, pour être franc, que pouvais-je bien dire à Chel, qu’elle n’est pas déjà entendu ? Les condoléances serait aussi vide que déplacées à mes yeux et poser plus de questions sur le sujet m’aurais parut complètement irrespectueux. Je reportais mon attention sur la fenêtre, regardant l’extérieur. J’étais un peu désolé pour elle, mais que pouvais faire pour la rassurer ? Autrefois, j’aurais trouvé quoi dire, quoi faire, quoi penser. Aujourd’hui, je ne pouvais qu’être spectateur, car tel était la réalité de la situation. Je n’étais plus l’ami de Chel, tout au plus une connaissance presque oubliée. Je portais sur notre lien autant de poussière que le désert qui d’Afghanistan. Je pouvais paraître sans cœur voir sans compassion, mais après avoir tué tant de personne que je ne rappeler plus des visages mise à part du premier et dernier, que pouvais-je faire ? Je n’avais pleuré que deux fois, pour mes camarades. Le reste du temps je pleurais sur ma propre misère.
Alors oui, je n’avais pas montré beaucoup de compassion verbale. Comment je le pourrais, après temps d’année, je n’étais plus capable de faire se genre chose. Peut-être que Chel comprendrais. Ou peut-être pas. Je en lui en voudrais pas, si elle ce vexait de mon manque de réaction. Elle ne savais pas, après tout, tout se qu’il c’était passé. - « Je comprends le directeur et son besoin de vacance. » Fut la seule chose que je trouvais à dire. Parce que oui, je le comprenais. J’espérer pour lui qu’il n’avait pas choisis une plage, cela dit. Moi et le sable, ont étaient pas vraiment amis. Plutôt des rivaux même. Le sable enraillaient les armes, la chaleur surchauffé.
La guerre n’offrait aucun répit, même dans les moments d’accalmies il y avait toujours quelques choses à faire. La garde, les munitions, les rations, même faire un minimum de ménage –retirer les débris généralement- et installer un camp que l’ont peux démanteler en moins de quarante minutes. - « Je le comprends vraiment… » Je répétais sans vraiment m’en rendre compte. Contrairement aux apparences les soldats n’était toute l’année sur le front. Ils devaient être envoyé au civil tout les six mois environ, mais en règle générale, cette loi n’était pas respecter ou très mal. Je m’étais même débrouillé pour ne faire que deux permissions au civil, en me portant volontaire pour des missions. Les supérieurs étaient en mal de soldat à cause des permissions, alors ils ne crachaient jamais dessus.
Je continuais de conduire tranquillement tout en narrant les faits au sujet du directeur et de l'institut. Aucune réaction de sa part. Une autre personne aurait pu lui en vouloir mais moi je n'écoutais pas que les paroles, j'écoutais aussi les battements de son cœur. Je savais que celui ci était légèrement triste même neutre par moment. Ce qui fit que je comprends rapidement qu'il avait vécu surement des choses des moins communs. Je finis par tourner pour me garer dans le parking du restaurant se trouvant devant nous. Je regarde mon ami avec un petit sourire avant de descendre
"J'espère que tu vas aimer l'endroit. J'y viens régulièrement on y mange mieux qu'à la cafétéria"
Je ris doucement histoire de détendre l'atmosphère. Une fois John sortit de la voiture, je ferme à clé la voiture. Je me dirige vers le restaurant et laisse la porte ouverte pour que celui ci rentre facilement. Un serveur s'avance vers nous et nous indique notre table. Je vais alors m'installer à la table et je prends la carte attendant que John arrive pour lui parler
"Bon j'ai parlé pas mal de moi si tu me parlais un peu de toi John"
John Wincott
Admin ₪ Elève
MESSAGES : 825
POINTS : 5056
AGE : 30
CELEBRITE : Robbie Amell
EMPLOI : Élève
DATE DE NAISSANCE : 01/11/1994
ARRIVE LE : 22/11/2017
Localisation : Institut Parker & Jacksonville
Sujet: Re: Something old, something new Mar 13 Fév 2018 - 22:30
Something old, something new
Manger mieux qu’ait la cafet ? La blague, certes, ce n’était pas un restaurant, mais personnellement je ne trouvais pas la nourriture si affreuse que ça. Et puis, j’avais était habitué à pire, alors je ne pouvais pas être juge de qualité, surtout pas sur se genre de chose. Alors que je quittais à mon tour la voiture, prenant appuis sur ma canne pour le faire, je refermais la portière d’un coup sec mais sans brutalité, le faisant claquer légèrement. J’aimais bien, se bruit, à l’armée. Les portières qui claquent, c’étaient généralement bon signe. Que des potes rentrer de leurs tours ou bien qu’ont allaient au front. C’était toujours de l’excitation, quand ont l’entendaient. Aujourd’hui, c’était surtout ennuyeux.
Chelsey eut la douce intention de retenir la porte pour moi, même si cela n’était pas nécessaire, je n’en dis rien. Elle le faisait par gentillesse, je n’allais pas l’envoyer bouler. Surtout que si je ne voulais pas de la pitié, je devais probablement en inspirer beaucoup. Un serveur indiqua notre table que mon ancienne amie s’empressa de rejoindre, tandis que sans paraître plus pressé, je la rejoignais avec quelques secondes de retard. J’accrochais ma canne au dossier de mon siège –toujours à porter de main- avant de m’installer confortablement. Je commençais à tendre la main vers la carte pour voir quoi prendre, lorsqu’elle me demanda de parler de moi.
Oui, évidemment, il était normal qu’elle veille savoir. C’était ça, après tout, revoir des amis. Se raconter un peu la vie, après tant de temps passé dans le silence. Mais a quel point je pouvais parler et taire ? Je ne savais pas trop à vrai dire, elle avait son propre combat, ses propres pertes, mais la guerre… Pas la civile mais la militaire, celle du terrain vaste, elle est différente. - « Après mon intégration à l’armée j’ai était déployé avec ma troupe en Afghanistan. » Et là, les choses c’étaient corsées. Ah, ça, ont vous prépare avec leurs théories et leurs simulations. Mais une fois sur le terrain dans le feu de l’action, tout ça partait en l’air. Plus rien n’était vrai. Comme une feuille remplit au crayon à papier qu’ont transforme en feuille blanche en gommant tout.
- « Je dois admettre… Que ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. » Je reportais mon attention sur la carte de commande, que je mettais entre elle et moi. Une sorte de protection, pour les révélations à venir. J’avais peur de perdre la face, si je ne faisais pas ça. - « Au début, c’était juste tirer dans le vide. Là ou ont pensaient voir des ennemis. Et puis avec le temps, c’est devenu des contacts rapprochés. Quand ont se faisaient pas tirer dessus ou qu’ont mettait pas trois heures à traverser un champ cultivé de peur qu’il soit miné, ont essayé de dormir comme ont pouvait. » A vrai dire, je ne savais pas quoi dire. Il y avait tellement de chose à dire, et pourtant si peu à raconter qui soit réellement intéressant pour elle. - « Le sable, la chaleur… Je détestais tout ça. Et puis les civils se faisaient parfois un malin plaisir à cacher des membres terroriste dans les villages, alors… Après avoir perdu quelques potes ont à finis par buter les villageois quand il s’approchait trop prés de nous. Ont avait peur qu’ils se fassent sauter. »
C’était arrivé, une bonne dizaine de fois. Souvent sans trop de dégât, mais le traumatisme lui, reste. Et les enfants aussi, qui portent les armes de leurs pères, pour venger et tuer. Parce que la guerre est la seule chose qu’ils connaissent. - « Quand c’était pas les talibans qui nous emmerdaient, c’était Al-Qaïda. Parfois ont étaient même obliger de stationner des jours dans des tranchées avec des soldats afghans, parce qu’ils nous tenaient aux snipers. » Le pire, dans tout ça, le pire du pire, c’était la nuit. La nuit, c’était les cauchemars, les tours de gardes qui vous rendent parano. Qui vous donne l’impression que le moindre glissement de sable ou de pierre qui roule est un ennemi. - « J’ai même réussis l’exploit de me prendre trois tirs en pleine tête sans jamais être toucher. Ont a finis par m’appeler Lucky Head. J’étais souvent en éclaireur, j’avais de bons instincts. » J’abaissais ma carte finalement, en soupirant. Que pouvais-je bien lui dire ? Je devais admettre que je n’étais pas capable de faire court, alors je poursuivis.
- « A vrai dire, c’était vraiment une horreur. Ont te parle de Patrie et de Nation mais surplace tu finis par penser Boucherie et Folie. Entre les talibans et nous c’était une guerre d’usure, à celui qui ferait craquer l’autre en premier. Parfois quand ont marchait dans les villages, ont c’est même retrouver à devoir tirer des enfants… Putain… Ses pauvres gosses avaient des armes qui faisaient leurs tailles ! » Même moi je trouvais notre comportement complètement aliéné, mais que pouvions-nous faire ? Je me frottais le visage avec mes mains, essayant de me dire que Chel n’avais pas besoin d’entendre toutes ses horreurs. Mais elles sortaient toutes seules. - « Ont nous voyaient comme des monstres, mais pour être franc après un temps, tu ressens plus rien pour les gens que tu tire. C’est comme des lapins. Tu vise, tu appuis sur la gâchette et il meurt. C’est la guerre. Tuer ou être tuer. Rien d’autre, ont s’en fou de savoir qui est derrière la gâchette, se que l’ont voit, ses des menaces et des armes. Et ils doivent être éliminés. Après un temps ont se pose même plus la question de savoir si oui ou non c’est bien. Ont le fait, c’est tout. »
Oui, la guerre, elle vous brise, et aujourd’hui, face à Chel, elle ignorait encore, malgré tout ses mots, a quel point je l’étais.
Codage par Libella sur Graphiorum
Chelsey L. Wildmore
Fondatrice ₪ Professeur
MESSAGES : 4865
POINTS : 16455
AGE : 34
CELEBRITE : Ashley Tisdale
EMPLOI : Professeur de combat
DATE DE NAISSANCE : 17/12/1989
ARRIVE LE : 10/08/2011
Sujet: Re: Something old, something new Mar 20 Fév 2018 - 10:56
Je l'écoutais sans rien de plus, juste mon visage et mon sourire qui s’effaçait à chaque paragraphe qu'il me dévoilait. Et moi qui me plaignait de certaines chose se passant ici. De ce que j'avais vécu avec les sentinelles. Mais John avait vécu bien pire. Pire que je n'aurais plus l'imaginer. Au bout du troisième paragraphe, je décide de prendre sa main pour la serrer tel un ami le ferrait. Je serrais sa main à chaque fois que je sentais ses mouvements de coeur intense. Comment on peut survivre et vivre après tout cela. Comment on pouvait laisser faire tout cela. Je n'arrivais vraiment pas à comprendre notre gouvernement et je lui en voulais. On nous disait être des monstres mais en faite ce n'était pas nous les monstres. Je ferme les yeux et me retiens de ne pas laisser couler les larmes suite à ses révélations. Mais je n'avais pas le droit de pleurer non, je devais être forte pour lui et ne pas l'apitoyer. J'ouvre doucement les yeux et souris très légèrement avant de lui dire
"Je suis désolée de ce que tu as vécu, si j'avais su, je t'assure que je serais venu t'aider.. avec plusieurs membres de l'institut. On en aurait surement fini de cette guerre... et tu n'aurais pas vécu toutes ses choses si horrible...."
John Wincott
Admin ₪ Elève
MESSAGES : 825
POINTS : 5056
AGE : 30
CELEBRITE : Robbie Amell
EMPLOI : Élève
DATE DE NAISSANCE : 01/11/1994
ARRIVE LE : 22/11/2017
Localisation : Institut Parker & Jacksonville
Sujet: Re: Something old, something new Mar 20 Fév 2018 - 14:11
Something old, something new
M’aider ? Et comment ? Je ne pouvais pas l’accuser d’être naïve, car elle ne cherchait qu’à m’aider, mais qu’espérait-elle avec les mutants ? Un conflit qui dure depuis vingt ans, ne sera jamais régler par un groupe de civil venu d’un Institut secret dont la seule guerre qu’ils n’ont jamais eut fus civile et en plus entre leurs membres. Non, jamais ils n’auraient put régler le conflit. Je serrais par réflexe la main de Chel, son empathie était agréable, car pour une fois, j’avais enfin quelqu’un qui en face de moi, n’éprouvait pas de la pitié, juste un souhait. Un souhait, noble certes, mais irréalisable.
- « Chel, soit réaliste. L’armée n’aurait jamais accepté votre intervention, quand bien même elle soit clandestine, ont se seraient mit des bâtons dans les roues à force. Et je refuse que des civils rentrent dans une guerre, alors que les militaires sont là pour ça. Peu importe l’horreur que j’ai vue, c’était mon métier. C’était mon fardeau. » Les civils n’avaient à entrer dans une guerre qui n’était ni la leur, ni leurs buts. Ils étaient une école faite pour apprendre la valeur de la vie et aider les mutants et sorciers. Pas pour les transformer en soldat. De plus, le gouvernement n’aurait jamais laissé passer une occasion pareille de pouvoir capturer des mutants. JAMAIS. Ils étaient trop pourris pour ne pas le faire. Non, c’était bien mieux que chacun d’entre nous le soit incognitos.
- « Se conflit dure depuis deux décennies. Le terrain est à l’avantage de l’ennemi et la population aussi. Peu importe la puissance des mutants, vous n’auriez pas était préparer pour la guerre. Ce n’est pas votre travail. Ce n’est pas votre malheur. J’ai choisis ma voie, aussi infernale soit-elle, je dois supporter se poids. Jusqu’au bout. » Parce que tel était le rôle d’un soldat. Se sacrifié pour que le monde n’est pas le faire. Dans se grand jeu d’échec politique et de pouvoir, le gouvernement prenait les soldats pour des pions, les espions pour des fous et eux en formaient le roi. Ils ne bougent pas beaucoup et sont sans protection si ont leurs retirent leurs jouets. Je baissais la tête. - « Et quand bien même vous auriez réussis à cette guerre, ont n’auraient pas gagné grand-chose. De pauvres mutants traumatisés à vie et pour le reste notre troupe déployée ailleurs. Dans un autre pays, dans une autre guerre. Il n’existe aucune fins à la guerre Chelsey, elle est infinie, indéfinie, elle ne s’arrête jamais. Si ce n’est pas l’Afghanistan, alors c’est l’Iran, l’Irak, Le Yémen, le Mali, la Syrie… »
Il y en avait tellement, de pays en guerre, que je ne saurais pas capable de tous les cités, avec chacun leurs zones et leurs nations, leurs façons de protéger leurs pays et leurs convictions. C’était mieux sans le sacrifice inutile de civil. Les nôtres, étaient déjà un tribu lourd à porter. - « Je préfère savoir que tu es en sécurité, loin de tout ça, loin de ses massacres. Même si c’est une désillusion, je préfère être… Je préfère être brisé que de savoir que des innocents ceux sont lancer dans un conflit dont il ne connaisse même pas la forme ou le fond. » J’eus un sourire amer. - « Je n’aurais pas supporté de savoir que tu risquais la mort, simplement pour un combat qui ne se terminera jamais. »
Et qu’aurais-je fais, si elle était morte là-bas, si elle avait voulut venir, intervenir ? Je n’aurais pas supporté la pression, je n’aurais pas accepté. Je l’aurais renvoyé, même si sa veux dire détruire le fragile pont entre nous deux. Elle n’avait pas à voir tout ça, elle n’avait pas à se battre pour une cause qui n’est pas la sienne. Non, elle avait une famille, des amis. Des gens qui l’aiment. Qu’elle me haïsse, plutôt qu’elle ne meure sur un champ de bataille en laissant un mari en deuil. - « Tu sais le pire dans tout ça au final… Ce n’est pas de voir le mort. C’est de s’habitué à la côtoyait. De ne plus rien ressentir de la culpabilité ou du remord, en tuant un frère, un père, un cousin, un enfant… De savoir, que tu as détruit une famille, sans même sourcilier. Et au fond de toi, la seule chose qui reste… C’est juste du vide. » Un cœur vide, envahis par le néant et la destruction de l’humanité, et quand, dans la nuit, les cauchemars vous hantent, ce n’est pas sur les ennemis comme dans le civils. Non, c’est sur vos camarades qui meurent, sur votre propre mort. Vous sentez une satisfaction fuguasse parfois, le lendemain matin, en tuant un ennemi, en vous disant que celui-ci, ne fera de mal à aucune d’entre eux.
Je ne me rappelais pas, que sentir le contact de quelqu'un, ne serait-ce que sa main, soit si agréable. Pendant un court instant, une paix longtemps oubliée sembla calmer la marée montante dans mon esprit. Quelques secondes d'éternité, dans un monde de furies et de morts sans pitié.