Tu devrais vraiment revoir le sens de tes priorités

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Ici, peu de personnes me parlaient. Sûrement parce que je venais du projet. Le directeur avait dit que j’allais devoir racheter ma confiance, mais je n’avais toujours aucune idée de comment faire ça. J’y réfléchissais beaucoup pourtant. Je voulais comprendre moi, comment ça marchait. Surtout que si je me faisais découvrir, où si les gens n’avaient toujours pas confiance, j’échouerais. Et il était hors de question que cela arrive.
J’avais remarqué qu’en classe, les gens ne se mettaient jamais avec moi. Je me rappelais, que quand j’allais encore à l’école, cela arrivait parfois, même si j’avais pourtant remarqué que généralement, les gens allaient vers les autres. Mais quand j’avais tenté de m’asseoir à côté de quelqu’un, celui-ci avait dit que j’avais osé faire du mal à l’un des siens, et il avait changé de place.
Ce n’était pas trop grave, c’est juste que je ne savais pas si c’était important ou pas. Je n’en avais aucune idée. J’aurais voulu demander, mais j’avais l’impression qu’on ne me répondrait pas.

Et aujourd’hui, j’étais assis dans la cour. J’avais un peu visité l’institut, et maintenant je connaissais bien l’endroit, je crois. J’étais entrain de dessiner un plan pour mieux me repérer quand même, au cas où, mais mon plan était assez mauvais. C’est là qu’un garçon s’était approché de moi en me criant dessus. Il me demanda si c’était moi le type qui pouvait modifier la mémoire et qui avait osé toucher à Mattéo, en disant que c’était son professeur et d’autres trucs. J’avais répondu que oui. Je ne savais pas trop pourquoi il demandait ça. Et c’est là qu’il m’a donné un coup de poing dans le visage. C’était douloureux. Mais ce n’était rien, comparé à ce que j’avais subi ces derniers temps.
C’est comme ça que j’ai terminé la journée avec un œil qui était devenu rouge, bleu et un peu rose aussi. Je crois que j’avais un cocard. C’était comme ça que ça s’appelait, mais je n’étais pas sûr.
Je marchais dans les couloirs de l’Institut, en me demandant si je devais faire quelque chose pour cette chose, ou non, mais j’étais plus préoccupé par mon plan de l’école. Je n’arrivais pas à bien le dessiner. C’était compliqué. Je n’aimais pas trop la géométrie, et c’en était un peu.

Alors que je marchais dans les couloirs, je vis un visage qui me disait quelque chose. Je savais qui c’était, parce qu’il travaillait pour Papa, lui aussi. C’était Finn Sullivan. C’était un humain, et apparemment il était professeur à l’Institut. Il était professeur d’art. C’est là que je me suis dit qu’il pourrait m’aider.
Je me suis approché vers lui. Personne ne saurait que je parlais avec quelqu’un du projet, parce que personne ne savait que lui en faisait partie.

- …J’aurais besoin d’aide pour dessiner un plan.

S’il était professeur d’art, il pourrait m’aider non ? Il saurait mieux dessiner que moi.

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Finn savait qu’il passait une bonne journée quand il avait réussi à faire pleurer quelques élèves, qu’il les avait humilié et que l’un d’eux avait tellement flippé quand il s’était approché de lui qu’il s’était pissé dessus. Bonne journée ou pas, Finn restait grognon et de mauvaise humeur. Evidemment. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il était entouré de monstres toute la journée, de cette engeance meurtrière qu’il haïssait plus que tout. Enfin… Même sans ça. Finn n’était que très rarement autre chose que de mauvaise humeur.
Il venait de terminer son dernier cours de la journée, entouré d’élèves tous plus nuls les uns que les autres. Alors que Finn rejoignait la salle des profs pour noter les bouses qu’on venait de lui rendre – il y aurait beaucoup de notes en dessous de la moyenne, dommage qu’il ne puisse pas mettre de note négative – il croisa Alec.
Finn détestait Alec, comme il détestait le reste du monde. Il savait que ce môme était un mutant et s’en méfiait, comme on se méfie de la peste. Mais Alec avait une particularité non négligeable, il était le fils du patron du projet Shadow. Si Monsieur Smith avait pris la peine d’éduquer ce garçon, c’était sans aucun doute qu’il était la pièce maîtresse du projet, et qu’il serait donc utile afin d’exterminer les autres mutants. Pour cette raison, il aurait peut-être le droit de vivre. Peut-être. Dans tous les cas, Finn s’était donné pour mission de le protéger, puisque ce môme s’était lui aussi infiltré dans l’institut.
Le gamin leva la tête pour lui, il avait un coquard à l’œil et Finn cru quelques secondes qu’il allait pleurnicher, mais en fait non. Il voulait tout autre chose. Qu’on lui dessine un plan de l’institut. Ce môme avait donc le sens des priorités, d’abord la mission, la douleur ensuite. C’était une bonne chose selon Finn.

- Viens avec moi, je vais te dessiner ça.

Il emmena Alec avec lui dans sa classe vide. Finn chercha dans ses affaires pour trouver une feuille, et du matériel pour dessiner le plan. Celui d’Alec ressemblait juste à un gribouillis, très laid. Ce môme était perdu d’avance, jamais il n’aurait de talent en dessin.

Finn s’installa à son bureau et laissa Alec s’installer où lui le voulait. Tout en traçant les traits d’un plan qu’il connaissait par cœur, il demanda :

- Qui t’as fait ça ? Ton œil.

Si Alec lui donnait un nom, Finn prendrait beaucoup de plaisir à punir le coupable.

- Si tu as des problèmes, viens me voir. Je ferai en sorte que tu n’en es plus.

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J’avais eut raison de demander à Finn pour le plan, parce qu’il accepta de me le dessiner. Je savais qu’il saurait mieux le faire que moi. Je savais que je ne dessinais pas très bien. Et comme je n’aimais pas la géométrie, c’était encore plus dur pour moi de faire quelque chose qui pourrait me servir.
Je le suivis dans une salle de classe, et l’observais chercher des affaires, le laissant faire, tenant mon propre plan dans mes mains, songeant à le jeter, vu qu’il ne servirait pas vraiment.

Je restais debout devant lui, à l’observer dessiner le plan que je voulais, et l’entendit me demander pour mon œil. Je mis un peu de temps avant de me rappeler le coup de poing et la marque qu’il m’avait laissé. Je me demandais pourquoi il me demandait ça. Ce n’était pas grave de savoir qui c’était qui avait fait ça. Ce n’était même pas grave d’avoir un cocard, parce que ça ne durerait pas. Je ne savais même pas qui avait fait ça. C’était juste un élève comme ça.
Je l’entendis me dire que si j’avais des problèmes, je pouvais venir le voir. Je n’avais pas de problèmes. Enfin si. Le fait que finalement mon colocataire se trouvait être Zyan était un problème. Je n’aimais pas Zyan. Mais je ne savais pas si Finn pourrait y changer quelque chose. Pouvait-il changer l’ordre des chambres ?

- Je ne sais pas qui c’est qui m’a donné un coup de poing. Je n’ai pas compris pourquoi il l’a fait.

Je cherchais dans ma mémoire, si j’avais d’autres problèmes, mais je n’avais pas de problèmes. Quoique, peut-être que si. Comment on faisait pour que les gens nous fassent confiance, j’avais besoin de savoir.
Je me demandais si je pouvais demander ça. J’essayais :

- Mon seul problème, c’est que personne ne me fait confiance, et je ne sais pas comment faire pour qu’ils me fassent confiance.

Et il fallait qu’ils croient en moi, parce que comme ça, je serais vraiment infiltré dans l’institut et Papa serait content.

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Finn continua de dessiner le plan. Alec ne savait pas qui lui avait donné un coup de poing, il n’a pas compris pourquoi il l’a fait. C’était pourtant facile à comprendre, ici les gens voyaient Alec comme le méchant, et ils avaient raison de le faire puisque Alec n’avait pas réellement quitté le projet shadow. Il devait juste faire semblant de l’avoir quitté pour s’infiltrer. Mais bien sûr, les élèves voyaient le Alec qui leur avait fait du mal. Voilà pourquoi ils frappaient Alec.

- Ecoute moi, gamin. Peu importe qui a fait ça, ou pourquoi, ne laisse personne ne te frapper. Tu dois gagner leur respect, si tu t’amuses à jouer les serpillières, ils vont continuer de s’en prendre à toi jusqu’à te réduire en petit morceau. Donc, tu dois leur rendre coup sur coup, et si tu as des problèmes, parles en moi, je m’en occuperai.

Finn trouvait important de lui dire qu’il ne devait pas rester une victime, ce n’était pas son rôle. Certes il devait s’infiltrer, mais ce n’était pas en se faisant cogner par n’importe qui et tout le monde qu’il pourrait faire quoi que ce soit de bons. Sans se faire respecter, Alec n’obtiendra jamais rien, infiltré ou pas.

Le môme lui demanda avec intelligence comment gagner la confiance des gens.

- Bien sûr qu’ils ne te font pas confiance. Dans leur tête tu es l’ennemi à abattre. Ce n’est pas en jurant que tu es gentil, du bon côté et que tu veux aider, qu’ils vont te croire. Ca ne fonctionne pas comme ça.

Finn prit un moment de réflexion, continua de dessiner le plan en silence. Finalement il reprit :

- Tu veux gagner leur confiance ? Il va falloir prouver que tu es de leur côté. Et je sais exactement comment tu peux faire ça.

Le professeur eut un sourire des plus cruels, il venait d’avoir une idée des plus sadiques.

- Il va juste falloir nous trouver une victime.

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J’entendis Finn me dire que je ne devais pas me laisser frapper. Je n’avais pas eut envie de me faire frapper, en fait à la base. Mais je n’avais rien pu faire avant de me prendre le coup. Je ne comprenais pas c’était quoi « jouer les serpillières » mais j’écoutais. Si je comprenais ce que le professeur demandait, cela voulait dire que je devais frapper à mon tour…Mais si je frappais, il y avait des risques que ma mission échoue. Mais si Finn pouvait m’aider ensuite, alors peut-être que je pouvais ? Je supposais donc que je devais…Gagner le respect des gens. Est-ce que ça me permettrait d’avoir leur confiance ?
Mais quand je demandais comment faire à Finn, il me répondit. Je repensais à Zyan dans ce qu’il disait. J’avais dit à Zyan que j’avais quitté le Projet, et il m’avait frappé quand même. Je supposais que c’était pareil pour les autres.

Qu’est ce que c’était être du côté des gens ? Je ne savais pas trop, je supposais que ça voulait dire que j’étais à côté d’eux, ou que j’étais comme eux. Apparemment, Finn avait une idée. Il voulait une victime. Je ne comprenais pas trop pourquoi une victime servirait, mais peut-être que pour lui, ça allait dans son idée ?

- D’accord. Je dois chercher la victime ? Qu’est ce que je devrais faire ? Je devrais utiliser mon pouvoir sur elle ?

Je ne savais pas si mon pouvoir pouvait aider à ça. Mais Finn semblait être content de son idée, parce qu’il souriait.

- Il faut qui comme victime ?

Est-ce qu’on pouvait prendre quelqu’un que je n’aimais pas ? Si c’était le cas, je voulais bien prendre Zyan. Mais s’il découvrait que c’était à cause de moi, alors il m’attaquerait encore. Je n’avais pas envie. Il m’ennuyait.

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Un plan plutôt malsain et cruel était entrain de naître dans la tête de Finn. Risqué aussi évidemment. Mais ce serait pour la bonne cause, et en plus ? Il pourrait faire du mal à un mutant. C’était faire d’une pierre deux coups. Le môme lui demanda ce qu’il devra faire avec la victime, utiliser son pouvoir sur elle ?

- Non. Bien sûr que non. Il va juste falloir que tu la sauves. Si tu sauves quelqu’un, on pensera que tu es une bonne personne, que tu veux vraiment te racheter. Que tu es honnête. Si tu sauves quelqu’un les gens commenceront à te faire confiance.

Comme si sauver quelqu’un faisait de nous une bonne personne. Ca se saurait ça. Mais les gens étaient stupides. Ils ne se fiaient qu’à ce qu’ils voyaient.

- Pour la victime, n’importe quel mutant ferait l’affaire. Enfin… Pas un mutant dont le pouvoir est puissant, et encore moins un qui sait s’en servir. Ce serait plus facile de s’en prendre à un mutant faiblard. Ca ne devrait pas être difficile à trouver.

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Je ne devais apparemment pas utiliser mon pouvoir. Il faudrait que je la sauve. La sauver ? Mais pourquoi ? Mais Finn précisa que c’était en sauvant les gens que ceux-ci penseront que j’étais une bonne personne. Je comprenais à peu près. Même si j’avais du mal à me figurer pourquoi faire ça aiderait à me racheter.
Mais si ça marchait, si ça me permettait que les gens me croient, alors je voulais bien faire ça. J’écoutais la suite de ce que Finn proposa, parlant du fait que n’importe quel mutant pourrait servir de victime. Même s’il y avait quand même des conditions. Je songeais au fait que l’Institut était là pour servir aux mutants d’apprendre à se servir de leurs pouvoirs.

- D’accord, je comprends.

Je réfléchissais à qui pouvait nous servir. Je repensais à certains mutants de ma classe.

- Je sais que dans ma classe il y a un mutant avec un pouvoir de psychomancie, qu’il ne maitrise pas et qu’il ne sait pas utiliser.

Je l’avais observé pendant un cours. Il ne savait vraiment pas l’utiliser du tout. On s’était retrouvé en duo, à un moment. Parce qu’on avait des pouvoirs communs. Il n’avait pas semblé heureux, il avait même eut peur je crois, même si je n’ai pas compris pourquoi. Il a demandé si j’allais effacer beaucoup sa mémoire, j’avais dis non, parce que je ne voulais pas trop utiliser mon pouvoir ici. Parce que je savais que mon pouvoir, les gens ne l’aimaient pas. Finalement, il avait essayé de lire dans mon passé, et n’avait pas vu grand-chose, il disait que c’était flou.

- Mais si je le sauve, ça rachetera sa confiance ?

Parce que c’était ça qu’il fallait.

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Génial, Alec lui avait trouvé une victime toute désignée. La psychomancie, pouvoir totalement inutile qui ne servait à rien et qui n’aiderait pas la victime à se sauver elle-même. Ca restait un mutant et Finn se ferait un plaisir de le blesser.

- Si tu le sauves il te sera redevable, et puis s’il est faible, il s’attachera en toi et te fera confiance. Mais c’est encore mieux si quelqu’un te voyait le sauver. Une personne pour témoigner que tu l’as sauvé, et une personne pour témoigner que tu as sauvé un mutant. Tu passeras du statut de sale type à celui de héros.

Finn était assez confiant là-dessus. Il savait manipuler les gens, et puis avec les ados, c’était encore plus simple, ils étaient tellement stupides…
Finn continua de dessiner le plan, cela prenait du temps, l’institut était grand et Finn était perfectionniste. Il devint donc silencieux un long moment. Il n’avait pas besoin de parler, il appréciait le silence, il appréciait de ne pas voir de couleur sortir des gens, comme s’ils méritaient d’être colorés.
La voix d’Alec était comme celle des autres, plus grise peut-être, grise, blanche. Un peu noir et rouge. Finn avait toujours vécu en voyant la couleur des gens, pour lui c’était de ne pas voir de couleur qui était bizarre.

- Il va falloir s’organiser, finit-il par dire en tendant le plan finit à Alec.

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J’écoutais l’idée de Finn. Je ne savais pas s’il était quelqu’un de bon en stratégie, mais je supposais qu’il avait raison. Il parla d’un témoin. On aurait besoin de quelqu’un pour assister à ça. Est-ce que ça servirait vraiment ? Et est-ce que j’étais vraiment sale ? Je me regardais. Je me douchais pourtant assez souvent. Je ne comprenais pas trop. Mais je supposais que l’idée de Finn pourrait me permettre de ne pas échouer, alors on pouvait toujours faire ça, oui.

- D’accord.

Je le vis continuer de faire le plan, et restait à ma place. J’attendais. Je repensais à Papa. Je me demandais ce qu’il faisait.
Je restais silencieux, observant Finn dessiner le plan. Il dessinait mieux que moi. Même si je savais que j’étais minutieux, je n’étais pas très doué en dessin.
Finalement, le professeur termina le plan, et me le tendit. Il parla de s’organiser.

- Oui. Il faut que je trouve le moyen d’être avec ce garçon au moment où il se fera attaqué, et qu’il y est un élève pour témoigner. Mais si on le fait dans l’Institut, ça sera facile.

Parce qu’il y aurait toujours un élève pour voir ça.

- Merci pour le plan.

Je l’observais en détail, et vis une zone assez isolée du reste et la montrait

- On pourrait faire ça, là ?

Je supposais que c’était un endroit correct, mais peut-être que je me trompais.

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Le gosse avait compris le plan. Evidemment il avait été éduqué dans les plans et les magouilles, il devait avoir l’habitude. Rien que le fait qu’il soit présent à l’Institut faisait parti d’un plan. Finn se disait que le patron l’avait très bien éduqué, en avait fait une arme utile, quelqu’un de respectable pour un mutant. Mais Finn n’était pas naïf, un mutant était un mutant, au final il n’y aurait pas de survivant de cette race parce que ces choses ne méritaient pas de vivre.
Alec lui montra une partie du plan en disant qu’il pourrait faire ça là. Bien très malin, très bon endroit stratégique. Une zone isolée, mais qui laissait assez de porte de sortie pour que Finn puisse disparaître facilement après avoir attaqué le gosse. Ils avaient l’endroit, ils avaient la victime, ils devraient juste s’assurer qu’il y ait des témoins.

- Parfait !

Finn se leva :

- Il va falloir mettre ça a exécution maintenant.

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Je regardais le plan, en réfléchissant déjà à ce que j’allais devoir faire quand j’essaierais de faire en sorte de faire semblant de sauver le mutant. J’entendis Finn me dire que le lieu que j’avais choisi était parfait. Et qu'il fallait l’exécuter. Je le regardais, rangeant le plan dans ma poche.

- Maintenant ? D’accord.

Il suffisait que je trouve le garçon avec qui je devais être, et ensuite il ne resterait qu’à trouver des témoins et que l’attaque ne se déroule. Ca devrait être facile.

- Je vais chercher le garçon ?

» On embauche vraiment n'importe qui ici
» Pense à revoir tes fréquentations, Blackburn.
» IL FAUT VRAIMENT QUE J'ARRIVE À CONTRÔLER TOUTES ÉMOTIONS ET NE PRÉOCCUPER QUE DE CELLES QUI SONT URGENTE

Tu devrais vraiment revoir le sens de tes priorités - Finn

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