[Terminé] Il faut que je sois à cet endroit pour toi [Omael]

ARRIVE LE : 05/02/2016

Je savais qu'Omael devait arriver d'ici peu sur cet endroit, je savais que je devais lui expliquer les choses, le fait d'être un gardien.

Dans le futur, j'avais sa rencontre et je lui avais parlé de mon plan, et bizarrement, celui ci savait qu'on allait se rencontrer. Il m'avait demandé de lui dire ce que je lui avais dis, c'est à dire lui expliquer ce qu'était un gardien.

Depuis que la bataille contre les sentinelles étaient finis, j'avais évité l'institut afin que mes parents et d'autres personnes ne viennent me poser de questions. Enfin surtout mes parents, je savais qu'il devait se poser des questions sur mon identité. Mais je me doutais aussi que ma mère avait deviné qui j'étais.

Je marchais donc dans le parc, cherchant où pouvait se trouver Omael, j'espèrais vraiment le trouver comme celui ci me l'avait dit. Je devais le trouver car si je ne le faisais pas, je peux modifier son avenir en pire et ca je ne le voulais pas. Je m'étais promise de modifier l'avenir mais dans le bon sens. Histoire de pas retrouver un monde pire que celui que je connaissais.

Je décide donc de m'assoir sur un banc, regardant autour de moi. Et c'est là que je me dis que mon pouvoir de féline me manquait vraiment

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“Faut arrêter le bistrot madame”

Le quotidien d'Omaël était d'un triste répétitif. Chaque jour, il allait dépenser l'un de ses plus petits billets en échange de ce que les hommes appelaient un sandwich. C'était plutôt pas mal, surtout lorsqu'il était écrasé et chaud. Ca donnait un sentiment de réconfort au gardien qui appréciait cette sensation qui disparaissait trop vite à son gout. C'était peut-être l'une des rares sensations qu'il ressentait. Sa vie ici, sans personne, sans identité, sans envie de s'intégrer à ce tout nouveau monde, était loin d'être passionnante. Il errait entre sa cabane construite dans la forêt, la sandwicherie et un parc dans lequel il se rendait tous les midis pour offrir aux pigeons ses dernières miettes... Tentant au passage d'en attraper un ou deux à rotir pour le soir. Il aimait la nature, surtout les oiseaux. C'était d'un reposant. Mais bon. Son ventre ne dirait jamais non à de la volaille grillée avant d'aller dormir. Bien qu'elles avaient un arrière gout amer. Dans ses souvenirs, le pigeon avait bien meilleur gout. Mais comment se fier à un souvenir alors qu'il ne se souvenait de rien ? De temps à autres, quelques bribes faisaient des apparitions dans ses rêves, mais jamais assez marquants pour les relever et pour y penser au cours de la journée.

Terminant son met, Omaël garda son quignon et se dirigea vers son habituel banc. Le temps était frais mais pas assez pour le dissuader de partager son festin... Et apparement, pas assez frais pour dissuader une jeune femme de s'y installer. A sa place. Sur son banc. Le brun bougonna. Tant pis. Elle partira. Avec sa drôle d'allure, il savait qu'il attirait les regards... Mais qu'il faisait aussi fuir les personnes. C'était assez contradictoire, mais il s'en moquait. Il voulait juste sa tranquillité. C'est pourquoi, sans gêne, sans mot, sans regard, le vieille homme prit place à côté de la jeune femme, commençant d'ores et déjà à émiéter son pain. Peut-être que la présence de cette dame dérangerait les pigeons ?

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ARRIVE LE : 05/02/2016

Il était venu, il était là comme il me l'avait dans le futur. Je me souviens de ses mots, c'était lui qui m'avait poussé dans tout cela. Il m'avait expliqué que je devais y aller, il m'avait poussé. Il savait que je devais le rencontrer mais aussi tout simplement le guider dans cette ville. Je lui avais promis de faire le nécessaire pour lui et que je l'aiderais et le guiderais comme il me l'avait fait.

Alors assise sur le banc, je le vois avec son morceau de pain, ce qui me fait rire intérieurement, je souris avant de le voir s'assoir à coté de moi. Un léger sourire s'affiche sur mon visage avant que je ne lui dise

"Belle journée pour donner à manger aux pigeons"

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“Faut arrêter le bistrot madame”

Contrairement à ce qu’il pensa, la présence de l’inconnue ne sembla pas déranger les pigeons qui se précipitèrent bien rapidement devant eux en voyant leur compagnon journalier arriver. Qu’ils étaient bêtes. Ils savaient qu’à un moment, l’homme allait en attraper un, tandis que ses compagnons fuiraient. Mais coutait un compagnon en moins contre un festin de roi ?
Plongé dans ses pensées sur la bêtise de cet animal, Omaël entendit la voix de la jeune femme. Il l’aurait ignoré, pensant qu’elle parlait à quelqu’un d’autre… Avant qu’elle ne parle de pigeons. Haussant un sourcil, le gardien arrêta ses gestes de lancés et pivota son regard vers la jeune femme, affichant un air étonné.

« Euh… si vous l’dites. Belle journée pour parler à un clodo aussi apparemment » rajouta-t-il sur un ton humouristique, même si c’était assez de l’humour noir. Il avait été habitué à l’indifférence voire à la fuite des gens. Se faire accoster ainsi lui paraissait tellement peu naturel que son sarcasme ne pouvait s’empêcher de prouver son étonnement à travers ses paroles. Il fit apparaitre un sourire pincé avant de le faire disparaitre et de recommencer à lancer des miettes aux volatiles, quelque peu perturbé. Allait-elle continuer de lui parler ? Il se sentit bête durant quelques secondes. Une compagnie lui ferait du bien, mais voilà qu’il s’était habitué à la solitude, s’étant construit un mur de protection mental. Il n’osa pas continuer la conversation du coup, esperant secrètement ne pas avoir découragé la curieuse.

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ARRIVE LE : 05/02/2016

Je ris doucement quand celui ci me disait qu'il était clodo, je souris et me mets à l'aise sur le banc. Je croise mes jambe et me mets en position de tailleur pour mieux le regarder

"Clodo, non je dirais plutôt quelqu'un de perdu.. quelqu'un qui ne sait pas où il se trouve qui a perdu la totalité de sa vie mais qui est revenu ici par nous. Oui je dirais plutôt que vous avez plus l'air de ce genre de personne qu'un clodo."

Je le regarde alors avant de mettre mes bras le long du banc avant de lui dire assez cache

"Vous savez nous sommes tous les deux un peu pareil, nous sommes perdu dans un monde où nous n'avons pas vécu... vous dans le passé et moi dans le futur.. Mais je sais une chose Omael tu n'es pas un clodo, tu es perdu et moi je suis là pour t'aider à aller de l'avant comme tu me l'as demandé "

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“Faut arrêter le bistrot madame”

Allez savoir pourquoi, Omaël eut un sourire en entendant le rire de la jeune femme. Il était mignon. Tout comme elle. Il n’avait plus l’habitude à ce qu’on lui donne autant d’importance, à ce qu’on lui offre un tel sourire et une telle attention. C’était chaleureux. C’était agréable. Mais la suite fut moins agréable. Car non, ça n’était pas agréable pour Omaël d’être compris par une parfaite inconnue comme s’il était un livre ouvert. C’en était déconcertant. Elle n’avait analysé en seulement quelques secondes. L’homme perdit rapidement son sourire et afficha une mine renfrognée avec ses sourcils froncés, tantôt l’observant, tantot observant ses propres mains.

« Je… »

Il n’eut le temps de rien ajouter, coupé par l’illustre inconnue. Elle parla d’un passé et d’un futur. Pour lui, il le savait, ici était son futur. Ou en tout cas, un futur, pas forcément lui appartenant. Ou il n’avait rien à faire, à par divaguer dans la plus pure des solitudes. Il était presque ému, touché par ses paroles, jusqu’à ce qu’elle le nomme Omaël. Ses sourcils redoublèrent d’incompréhension. Et ce fut comme si elle venait de perdre toute crédibilité en lui donnant un prénom qu’il ne connaissait pas.

« Je… Ne m’appelle pas Omaël. Vous vous trompez de personnes. » dit-il pensif, perdant le sentiment d’avoir enfin une identité et une place dans ce monde. « Faut arrêter le bistrot, c’est moche pour une femme de boire à en délirer. Surtout pour un p’tit brin de femme comme vous. »

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ARRIVE LE : 05/02/2016

J'étais sure qu'il allait me prendre pour une folle après tout, il me l'avait dit. Insiste, force moi mais parle moi et guide moi. Ses paroles résonnaient dans ma tête. Je le regarde droit dans les yeux avant de sortir de ma poche la bague qu'il m'avait dit de lui récupérer

"Hum, je ne bois pas mais je te connais vraiment. Tu vois si je te connaissais pas... Je n'aurais pas récupérer cette bague qui t'appartient tout comme je ne connaitrais pas ta vie.. Non Omael, je connais beaucoup de ta vie et je t'assure que je viens du futur tout comme toi tu viens du passé.. Je suis ici à ta demande.. tu m'as demandé de venir ici te voir pour te guider dans ta nouvelle vie "

Je lui mets alors sa bague dans sa main avec un petit sourire

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“Faut arrêter le bistrot madame”

Le regard incessant et intrusif de cette jeune fille était perturbant. Il savait qu’il avait connu des regards beaucoup plus dérangeants, mais le sien avait quelque chose… De véridique. Mais faire ainsi face à une vérité, ou pseudo vérité, sans aucune preuve, se jouant d’une absence de souvenirs… Pour Omael, c’était un coup à le perdre. Il se sentait nu et sans défense. Cette sensation se fit encore plus présente quand elle sortit soudainement une bague. Au début, il ne fit pas attention à ses gestes. Mais ses paroles attirèrent finalement son regard. Ses sourcils se froncèrent pour une millième fois tandis qu’il dévisageait le bijou qu’elle présentait. Ses paroles étaient tellement perturbantes de base. Alors quand il sentit sa main se fermer sur son ancien bijou… Il défaillit. Sans prendre le temps de vérifier si des personnes « normales » se trouvaient autour de lui, il s’éclipsa dans un nuage bleu, s’éloignant.

Il se savait peu habitué à être submergé par les émotions. Mais là, ça en fut trop. Il savait aussi qu’il n’avait jamais été aussi perdu, quelque soit les pires moments de sa précédente vie. La solitude le pesait, son amnésie aussi. Alors ce petit bout de femme, venu de nulle part, le nommant Omael, lui rendant une bague dont il s’était séparé à contre cœur… C’en était trop. Il se permit de laisser couler quelques larmes, remerciant ses anciens dieux par le retour de cette bague qu’il savait important, même s’il ne savait plus en quoi. Il se laissa respirer quelques minutes, caché à une centaine de mètres derrière un arbre immense. Sa virilité trop mal placée ne lui avait pas laissé l’occasion de pleurer devant une femme. C’était une preuve de faiblesse.

C’est après un grand soupir qu’Omael décida d’apparaitre à nouveau sur le banc, yeux à peine rougit. Il s’éclaircit la gorge, faisant tourner la bague sur son annuaire gauche.

« Je… Pardon. La vache. Vous êtes violente niveau émotion vous. C’est… Gentil pour la bague. Vraiment. Je sais pas quoi dire d’autre. » dit-il avant de faire une moue avec une bouche pincée. « C’est bête mais… J’ai l’impression que je suis obligé de vous croire. A cause de la bague. Mais du coup, c’est quoi ce prénom par lequel vous m’appelez ? C’est pas le mien. Je sais plus comment je m’appelle mais je sais que je ne m’appelle pas comme ça. Et si je viens du passé et vous du futur… J’ai pas pu vous rencontrer. »

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ARRIVE LE : 05/02/2016

Je crois que j'étais allé un peu fort mais il m'avait dis dans le futur d'y aller fort pour bien le faire croire à ce que je devais lui dire. Je m'étire un peu avant de le voir se téléporter. Je croise les jambes sachant que celui ci reviendrait bien assez vite.
Et quelques minutes plus tard, revoila mon petit Omael qui venait d'utiliser son pouvoir d'être de lumière. Je penche la tête sur le coté avant de lui répondre à ce qu'il venait de me dire

"Oui il parait que je suis violente mais en faite tu m'avais dis."

Je commence alors à l'imiter comme il me l'avait dit

"Faut que tu y ailles à fond, à cette époque, je suis pas facile et faudra que tu me prouves que tu as raison parce que je crois à rien et que je suis une épave".

Je reprends alors mon sérieux pour continuer à lui répondre à ce qu'il venait de me dire

" En faite tu n'as pas le choix de me croire... Omael écoute c'est le nom que j'ai toujours connu et que tu m'as donné en faite... donc j'ai pas le choix je dois t'appeler comme cela. Comme pour moi c'est Ysalis.. "

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Faut arrêter l'bistrot
Omaël & Ysalis

Ok, cette petite envoyait du lourd, obligeant Omaël à se prendre plusieurs piques dans sa gueule. Haussant les sourcils face au « je suis une épave », il continua de regarder la dénommée Ysalis étrangement. Ca allait certainement être à chaque fois comme cela, s’il avait le bonheur de la recroiser. Et apparemment… ça le serait, étant donné leur futur. Il ne put s’empêcher de rigoler à l’odieuse imitation.

« Soit je suis devenu un véritable plouc, soit tu imites très mal les gens. Je vais croire en la seconde solution. Mais en fait… Je ne veux pas savoir. » dit-il doucement, ayant quelques souvenirs lui revenant. Des mots plutôt. « On m’a toujours dit de… Ne pas m’amuser avec le temps. Que l’on devait rester ignorant, ne pas savoir quel serait son futur. Et… » Il la fixa, la visant dans ses paroles presque grondantes « … Ne surtout pas travers le temps. Mais bon. Je sais même pas qui m’a dit ça. » finit-il par dire, rentrant son visage dans ses mains quelques secondes, fatigué de toutes ces bribes qui revenaient, par toutes ces nouveautés. Le passé, le présent et le futur agaçaient prodigieusement le gardien. En fait, tout l’agaçait. Mais ce n’était pas le moment.

« Bon, on va rester sur Omaël hein. Ca sonne plutôt vieux mais… Faut assumer son âge des fois. Donc explique-moi. Si j’ai bien compris, tu t’appelles Ysalis, t’as rien à foutre là, et on se connait dans ton futur ? Enfin, dans ton présent. Qui est mon futur donc ? » commença-t-il à demander, curieux.
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ARRIVE LE : 05/02/2016

Ca y est celui ci avait réagi et il me croyait. Je m'étire doucement et remets une de mes mèches au niveau de mon oreille. Je le regarde avant de lui répondre

"Il ne vaut mieux pas savoir Omael "

Je ris doucement rien qu'en repensant à lui dans quelques années. Je ferme les yeux et je passe à nouveau ma main dans mes cheveux. Oui je sais un mauvais tic que j'avais de toujours jouer avec mes cheveux. Mais que voulez vous c'est comme ca, c'est dure de pas faire attention à ses tics.

" Je sais qu'on ne doit pas jouer avec le temps et le passé ainsi que le futur.. mais tu vois ce monde à l'heure actuelle dans quelques mois, tu ne retrouveras même plus ce parc, il sera en feu et à sang, les enfants ne pourront plus jouer dehors. Mon monde est de feu et de sang.. les sentinelles... elles s'attaqueront à toi, moi, les mutants, les démons, les gardiens, les humains et les sorciers. La Terre sera peu peuplé de notre race... Les robots seront puissant et chercheront à nous tuer tous pour ce que nous sommes. Alors toi, moi et quelques personnes nous avons pris la décision de partir dans le passé pour sauver ce monde.. me sauver, sauver mes parents... afin que nous tous on est un monde meilleur... tu comprends..."

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Faut arrêter l'bistrot
Omaël & Ysalis

Au fur et à mesure qu’Ysalis racontait l’état de son époque, le sourire d’Omael s’effaçait petit à petit. A peine était-il revenu à la vie qu’un cauchemar semblait déjà se préparer. Bon, Il ne savait pas dans combien d’années se passerait ce mauvais rêve et il ne savait pas s’il voulait vraiment le savoir en fait. Plusieurs questions poussaient dans l’esprit du brun mais il les rangea bien sagement dans un coin de sa tête, pour les balancer dès que l’étrange jeune femme aurait fini son récit. Elle balançait bien trop d’informations à la suite, si bien qu’il essayait de ne pas se perdre, comptant sur ses doigts une unité dès qu’une question lui venait.

« Ouais je compreeeends… Enfin, non pas tout, euuh… J’ai plusieurs questions en fait, tu viens de me parler burgonde là je t’explique. Donc… Moi aussi je suis dans le passé ? Enfin, y a mon « moi vieux » ici, actuellement, en plus du « moi… jeune ? » Et c’est quoi les sentinelles ? C’est quoi des robots ? Et c’est quoi un mutant ? Je… Les gardiens, ça aussi, c’est quoi ça ? Et sérieux, ça existe les démons ? Je savais pour les sorci… Enfin, non, même pas. Enfin, si… Enfin je… Je sais pas. Les sorciers ça me parle. Vite fait. Mais tout le reste là. Tu m’en demandes trop. Je connais rien de ce monde et… J’sais même plus qui je suis. Et tu m’attaques avec une histoire de village détruit. Faut y aller mollo là Ysalis… » dit-il embêté, ne supportant pas de se sentir aussi ignorant. « Et… T’as l’air de vachement bien t’y connaitre avec tout ce qui est magie. Tu peux me dire c’est quoi tout ce que je fais ? Enfin, ce que je suis. Je fais parti d’une des races que t’as parlé ? Genre une sentinelle ? C’est cool comme nom, ça, « sentinelle ». »
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ARRIVE LE : 05/02/2016

Il était vrai que je n'y étais pas allé mollo, le pauvre, je lui avais balancé tout cela comme s'il connaissait tout mais ce n'était pas le cas, je devrais y aller pas à pas. Je le regarde avec un petit sourire

"Excuse moi j'y suis allé un peu fort mais je vais t'expliquer par étape d'accord. "

Je reprends mon souffle doucement afin de commencer à lui expliquer tout ce que je devais lui en commençant par la chose qu'il connaissait le plus, les sorciers

" Donc dans ta vie que tu as connu, il y avait des sorciers enfin tu as bient entendu parler des buchers et tout le reste. Sache que les sorciers existent vraiment et utilise la magie de la terre... Les sorciers en faite, sont sur la Terre pour éviter que les démons prennent la Terre. Tu dois savori même à ton époque je pense qu'il y a le paradis et l'enfer. En gros les démons sont des êtres venus de l'enfer pour semer le trouble et bien d'autres choses ici.. En gros ce sont les méchants... et toi moi on est les gentils"

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“Faut arrêter le bistrot madame”

« Quoi ? Toi ? Y aller trop fort ? Naaaaaan. » irionisa-t-il en secouant la tête négativement. « A peine… » rajouta-t-il dans un chuchotement, se frottant l’arrière de la tête. Et doucement, les explications furent données. Plus de détails sur les… Différentes races qui existaient autour d’eux. Les oreilles grandes ouvertes, de nouvelles questions fusèrent mais il attendit d’abord qu’Ysalis termine ses premières explications. Chaque chose en son temps.

« D’accooooord… Pour les sorciers… Ouais, maintenant que tu le dis, ils les cramaient. Les pauvres. Et pour ce qui est de mon époque, même si ça me dit vaguement un truc le paradis et l’enfer… J’étais pas trop croyant. Enfin. Chais pas. Croire en un truc dans le ciel qui jouait avec nous comme des marionnettes… On m’a toujours appris que chacun était maitre de son destin. Un… Sorcier je crois… Ou un druide… J’sais plus, j’ai encore du mal à me souvenirs à vrai dire… ça doit faire une dizaine de lunes que je suis ici peut-être. » raconta-t-il après un bref calcul de tous les sandwichs consommés. « Et du coup, toi et moi, on est sorciers donc ? Et t’as l’air de savoir beaucoup plus de choses sur mon passé et mon identité que moi-même. Pourquoi je suis… Revenu ? J’ai plus aucun souvenir. Juste… D’un endroit froid. » dit-il en frissonnant soudainement, faisant part de ses derniers jours emprisonné dans les cachots.

ARRIVE LE : 05/02/2016

" Désolé mais j'ai pas fait attention et tu m'avais pas trop prévu au sujet du fait que tu connaissais pas toutes les créatures si je peux dire dans ce monde"

Je voyais qu'il avait du mal et je pouvais le comprendre totalement. Parce que je savais une chose, le jour où je retournerais dans mon monde, rien ne serait comme avant et je devrais surement vivre avec ceux que j'ai vécu. Je ferme les yeux un instant serrant la potion qui se trouvait dans ma poche. La potion que m'avait donné Cain dans le futur. Celle qui ferrait en sorte que je me souvienne de rien mais aussi de lui.
Je reprends alors mes esprits pour continuer mon explication avant de lui répondre.

"Non nous ne sommes pas sorciers... moi je suis une mutante c'est à dire que j'ai des pouvoirs qui viennent de mon sang si tu veux. Y a des années des espèces de druide pour toi ont modifié notre sang pour qu'on est des pouvoirs... superforce, et bien d'autres choses.. pour ma part je bouge les objets avec ma main. Je ne peux pas te le montrer parce que ce monde ici n'est pas pret pour apprendre ce que nous sommes..."

Je tentais d'aller doucement pour avancer doucement et qu'il comprenne bien tout ce que je lui disais

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Faut arrêter l'bistrot m'dame

Omaël & Ysalis

Omaël sourit quand elle s’excusa, balançant finalement la faute sur son lui du futur. Il ne savait pas de combien d’années ils étaient séparés, mais il se mit dans un coin de sa mémoire de bien expliquer à la future Ysalis qu’il ne serait au courant de rien. Ca ferait avancer les choses, beaucoup plus rapidement en plus.

« Pars du principe que je ne sais rien de ma vie et de tout ce qui m’entoure, ça ira peut-être plus vite. J’ai aucun souvenir de mon passé quasiment. » la prévint-elle, esquissant une grimace face à cette perte de mémoire plutôt désagréable. Interrompu par des roucoulements quémandant, son regard se porta sur les pigeons. Ah oui, il les avait oublié. Recommençant à éparpiller son pain par terre, faisant tripler leur brouhaha, il restait attentif aux dires d’Ysalis. Il hôchait la tête à chaque fois qu’elle balançait une information à digérer et à comprendre.

« Ok, donc y avait que les sorciers puis depuis quelques temps les mutants, mais encore des démons. Ok, je suis jusque là. Y en a beaucoup des comme vous ? Et du coup je ne suis ni l’un ni l’autre, c’est ça ? Bon, ni le 3ème, j’en suis sûr. Enfin… J’suis plus vraiment sûr de rien maintenant faut dire. Ils sont bizarres vos druides ici. Enfin, ils sont vachement puissant. Les miens ne faisaient pas ça je crois. A part faire des tours de passe-passe juste bon à faire pousser des récoltes… "

©LittleJuice

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