Sujet: Arrêt en marche - Devin Ven 29 Sep 2017 - 12:15
Arrêt en marche
Beaucoup de choses s’étaient passés, quand j’y réfléchissais. D’abord, j’avais vu…J’avais vu la mort de celui que j’avais nommé « Papa », mais qui n’avait apparemment jamais été mon père. Ensuite… Ensuite, j’avais réfléchi à beaucoup de choses. Comme ce que je pouvais faire, maintenant que j’étais seul, sinon à l’institut.
J’y avais déjà réfléchi, et je savais que je pouvais toujours essayer cette solution, pour m’occuper. J’étais curieux. Alors, j’y allais. A l’endroit où je pourrais m’inscrire, pour mes prochaines études. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant fait d’études. Mais ce n’était pas grave. J’avais envie.
Alors, je marchais, parce que ça me semblait logique, pour aller jusqu’à l’endroit où je pourrais m’inscrire. J’imaginais qu’il y aurait des tests à passer, et avait lu quelques livres pour cela, afin de les réussir. Je sentais que j’avais toujours mal au cœur en ce moment. Même si Papa, je l’avais quitté, et qu’il n’était plus…Plus vraiment mon père, c’était comme si j’avais quand même eut mal, quand je l’avais vu mourir, en fait.
Je m’arrêtais, en plein milieu de mon chemin. Je crois que j’ai fait comme quand j’avais rencontré Morgan, mais là, je n’étais pas sur un passage piéton. Juste sur un trottoir. Je m’étais arrêté comme ça. J’avais du temps, pour m’inscrire, donc je pouvais. Mais j’avais besoin de m’arrêter. Même si….J’avais encore du mal à comprendre pourquoi. Même si je crois que je savais. Je savais que malgré tout, je ne le détestais pas. Celui qui m’avait élevé. Même si j’avais récupéré une mère après ça. C’était compliqué…
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Sujet: Re: Arrêt en marche - Devin Lun 9 Oct 2017 - 13:12
Tu sortais aujourd'hui. Tu étouffais chez toi. Ce sentiment n'était plus vivable à un moment donné. Et ce moment, c'était maintenant. Rester enfermé, tu avais eu l'habitude pendant longtemps, rester captif avait des bons côtés aussi, t'ayant renforcé mentalement parlant. Tu profitais donc de la ville, sans jamais te poser de questions. Tu supposais que tu ne croiserais personne que tu connaissais dans les environs. Non pas qu'ils ne trainent pas par ici ou autre mais simplement parce que tu connaissais que trop peu de monde. Les gens de l'Institut, Alex, peut-être que ta famille serait par ici aussi mais tu t'en fichais, s'il te voyait, tant mieux pour eux. Tu n'allais plus te cacher dorénavant.
Tu étais vivant, que cela plaise ou non. Tu devrais bien refaire ta vie un jour. Et ce jour, tu avais simplement décidé que ce serait aujourd'hui. Tu ne devais plus te conforter dans le passé, tu ne devais plus non plus penser toujours à cette jolie blonde. Non tu devais oublier tout ça, point à la ligne.
« Monsieur ? Votre café. »
« Mmh? Ah merci... Bonne journée ! »
Oublier tout ça ne devait pas dire oublier que t'étais en train de commander un café abruti ! Enfin... Tu continua ton chemin, déterminé comme jamais. Oui, tu n'allais plus faire ce que tout le monde veut de toi, etre un bon militaire et basta. Mais tu étais faible, ça... Alors, lorsque tu vis ce garçon immobile, tu te stoppa toi aussi. Il était bien ? Sain ? Tu ne saurais le dire, il était là, comme ça. De ce fait, tu t'avanças vers lui.
« Hey bonhomme... Tu vas bien ? »
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Sujet: Re: Arrêt en marche - Devin Mar 10 Oct 2017 - 15:18
Arrêt en marche
Même si je ne détestais pas ce père que j’ai cru avoir, je crois que quelque part, j’aimais aussi cette mère que j’avais finalement. Je crois que je découvrais beaucoup de choses sur moi. Je crois que… J’entendis une voix. Je ne savais pas à qui elle s’adressait, parce qu’il ne neigeait pas, donc il n’y avait pas de bonhomme de neige. Et ce serait étrange de demander à un bonhomme de neige s’il allait bien. Les bonhommes de neige n’étaient pas vivant. Je tournais mes yeux vers la personne.
- Il n’y a pas de bonhomme de neige. Pourquoi tu parles dans le vide ?
Je crois que quelque part, mes pensées précédentes restaient. Je crois, que, quelque part, je ne me sentais pas si bien que ça. Je pensais à ce que j’avais vu, à ce que j’avais su, à tout ça, et plus j’y pensais, plus c’était comme si j’avais vraiment besoin d’un chocolat chaud. Parce que ma gorge, c’était comme si elle était nouée à m’en empêcher de respirer. Je regardais l’homme, et sentis quelque chose couler sur ma joue.
- Est-ce que tu as un mouchoir ? Si je pleure, mon nez va couler.
Je ne devais pas arriver avec le nez qui coule, à l’endroit où je devais m’inscrire. Parce que je savais, même si je ne comprenais pas pourquoi, que dans ce genre de lieu, il fallait « être présentable ». Et quand je travaillais pour celui qui n’était pas mon père, je l’avais appris.