Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici ! [Cookie-Léo

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

[Rp qui se passe avant le 3 mai]

Aaah, j'étais bien. C'était une bonne journée. Il faisait beau. J'aimais bien quand il faisait beau. C'est pour ça que j'aimais Jacksonville. C'était agréable comme climat, en vrai. Tu pouvais te trimballer en jupe en plein hiver. Même si là, on était pas vraiment en hiver. Du coup, il y avait double raison de se trimballer en jupe. Comme moi là. J'aimais les jupes, c'était bien, ça rafraichissait. J'aimais ce jour là.
Le beau temps, les dragibus, que j'avais volé à un gamin en passant.
Ah oui, parce que je sais pas, ses parents avaient fait les courses, et pouf, j'ai fouillé dans le sac en plastique et piqué les dragibus du gosse. De toute façon ils ne se sont rendus compte de rien sur le coup. C'est après. Le temps que je parte, j'avais entendu les braillements du gamin. Bah, de toute façon il serait devenu obèse, aurait du avancer en chaise roulante...Je lui ai épargné ça. Et les dragibus, c'est tellement bon.
J'avais donc continué ma balade, dragibus sous le bras.
J'avais ouvert le paquet, et je les mangeais tranquillement, quand une vision d'horreur fit une grosse tâche dans mes yeux. Je me demande même comment j'ai fait pour ne pas devenir aveugle sur le coup.
Il était là, pas si loin de moi, dans la foule, l'air totalement hagard - enfin je crois, je sais pas, je m'en fichais totalement -. Lui. Là. L'abruti. Lucifer. Avec qui j'avais même couché. Eurk. Rien que d'y penser, ça me donnait des frissons, voir même l'envie de vomir.
Je grimaçais, et m'aperçevant qu'il s'approchait de moi, je ne pensais même pas à réfléchir. Je lui jetais les premières choses qui me vint en tête. Faut croire qu'à défaut de feu ou d'énergie, je préférais lui jeter des dragibus à la tête.
Des dragibus ?

- AAAAAAAAAH !

Cet hurlement, c'était pas parce que Lucifer était devant moi, ça je m'en occupais déjà très bien avec mes projectiles. Si je hurlais, c'était plutôt pour la nature de mes projectiles. MES DRAGIBUS ! Comment, avais-je pu si peu réfléchir et balancer ces dons du Ciel - quoi, c'est pas parce que j'étais une démone que je pouvais me priver de ce genre d'expression. L'enfer a pas de dragibus à ce que je sache. Le ciel non plus en fait, mais bref ! -. J'avais commis un immonde sacrilège, et je m'en voulais tant, que j'étais au bord des larmes.
Ok, là aussi, j'exagère.

- Mes pauvres petits dragibus. Nooooon. Pourquoi j'ai voulu les lancer sur toi ! Toi... C'EST TA FAUTE !

Tout était de la faute de ce maudit Lucifer que je détestait tellement.

- Foutu Lucifer ! Pourquoi y a-t-il fallu que tu existes !

Et la première personne qui me rappelera que sans lui, mes parents n'existeraient pas, et je n'existerais pas non plus, je jure, qu'elle ira cramer en enfer avant même d'avoir eut le temps d'expliquer le fond de sa pensée.
Mes dragibus... Je me penchais pour les ramasser malgré tout. C'était mes dragibus quoi !

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

- Six paquets de couches
- Quatre paquets de pâtes
- Quatre paquets de riz en sachet
- Quatre tomates
- Huit pommes golden
Etc.

Voilà à quoi ressemble la liste de courses de Cookie Léo. Il n'aime pas faire les courses, cela lui prend toujours beaucoup de temps. Parce qu'il range d'abord les rayons pour qu'ils soient bien droits, bien clairs, ensuite il compare tous les prix, fait des statistiques de rapport qualité/prix, et finalement choisit ses six paquets de couches. Et c'était parti pour les quatre paquets de pâtes. La plupart du temps, il allait en course seul, il a laissé Sweet Lucy avec une nounou trouvée à la dernière minute. Léo allait devoir trouver une nounou plus régulière pour Sweet Lucy. Il ne pouvait pas toujours demander à ses parents. Ceux-ci avaient aussi leur vie.
Au bout de plus de deux heures, Léo sort du magasin en portant deux gros sacs de courses. Il n'habite pas loin du magasin, aussi, rentre-t-il tranquillement à pieds quand une jeune femme lui jette des bonbons dessus. Léo ne comprend pas pourquoi cette dame agit ainsi. Elle se met ensuite à hurler, et pleurer après ses dragibus.
Léo pense immédiatement que cette femme est cinglée, tout simplement. Seulement elle a gâché ses bonbons et cela a l'air de lui faire de la peine. Léo ne comprends pas pourquoi elle trouve que c'est de sa faute par contre. Il n'a rien fait.

- Je n'ai rien fait. Dit-il pour se défendre.

Alors la femme l'appelle Lucifer et Léo comprends. Comme Claunech avant elle, cette femme le confond avec un autre homme, qui s'appelle Lucifer. Et qui, selon Claunech lui ressemble un peu.

- Je ne suis pas Lucifer, précise-t-il, tu dois être une amie de Claunech.

Léo pose ses sacs de course et se baisse pour ramasser les dragibus qu'elle a jeté.

- Tiens, tu ne devrais pas jeter la nourriture, c'est dommage. Tu ne peux plus les manger maintenant.

Il lui redonne quand même, par politesse. Léo regarde à peine la femme.

- Surtout que tu as l'air de beaucoup aimer ces bonbons.

Léo se sent presque un peu coupable parce qu'elle lui a envoyé ces bonbons en le confondant avec ce Lucifer. Mais quand même, il n'y peut rien si les gens le prennent pour quelqu'un d'autre.

- Je suis désolé que tu ais dû les gâcher alors que je ne suis pas ce Lucifer.

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Comment ça il avait rien fait ? Bien sûr que si qu’il avait fait ! Sa existence était déjà beaucoup trop dans sa longue triste de choses qu’il avait fait. Comment osait-il se défendre, alors que ce n’était qu’un petit…. Hrm.
Pourtant, sa réaction me surpris. Je l’entendis sortir de sordides paroles, pendant que je cherchais à sauver mes bonbons. Il prétendait ne pas être Lucifer, et me parla même d’un certain « Claunech ». J’avais aucune idée de quoi il parlait, et j’effleurais ses pensées, par réflexe. Avant de me rendre compte que d’une façon ou d’une autre, ses pensées, j’y avais accès. Et facilement en plus ! Je pouvais limite aller en profond…Quoique non. Mais ça restait que ses pensées semblaient sincères, ce qui me rendit tout de même un peu dubitative.

Je restais les yeux écarquillés, alors qu’il m’aidait à ramasser les dragibus, avec moi, et qu’il me le donne. Je le fixais sûrement comme s’il était un extraterrestre venu d’ailleurs – normal pour un extraterrestre mais là j’avais encore plus besoin de le dire -. Et je tentais de comprendre. Ce type ressemblait beaucoup à Lucifer. Etait-ce son döppelganger ? Son jumeau ? Son double maléfique dans le sens où il a l’air plus poli et plus doux ?
Je n’en avais aucune idée, mais ce n’était pas Lucifer, et il m’avait ramassé mes bonbons, donc, c’était quelqu’un de cool.

- Ah mais c’est rien. Si ça avait été lui, ça aurait été inutile aussi, mais je m’attendais pas que ça soit pas lui et...Enfin voilà, merci !

Je regardais mes dragibus gâchés et fit une tête assez triste. Ca restait des dragibus gâchés !

- J’adore les bonbons… Comment j’ai pu les jeter… Je déteste tellement Lucifer…Au fait, c’est qui Claunech ? Parce que je connais personne de ce nom là. Et toi, c’est quoi ton nom ? Tu veux un dragibus ? Pas ceux tombés par terre, bien sûr.

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Léo ne voit pas que la jeune femme le regarde bizarrement, parce qu’il la regarde à peine, il la regarde sans la regarder, comme derrière un filtre, Léo a du mal à regarder les gens en face, ça le rend nerveux, mal à l’aise. Il préfère regarder la bouche, le front, une mèche de cheveux, les mains, le ciel derrière. En regardant comme ça il fait un faux portrait. La jeune femme est rousse avec les cheveux longs. Elle porte une jupe. Mais il ne voit pas son air, sa façon de le regarder comme s’il était un extraterrestre. En fait, à moins qu’elle se mette à lui faire des grosses grimaces, ou lui tire la langue, il ne remarquera sans doute pas trop les émotions qui se peindront sur son visage. C’est aussi une des raisons pour laquelle, Léo a du mal à comprendre les autres. Il n’y a que ses amis proches et sa famille pour laquelle il fait plus attention à ce genre de choses, même s’il a du mal à décrypter ce que signifie ce qu’il peut voir sur les visages.
Donc, Léo ne voit pas que la jeune femme le regarde bizarrement et donc, pour lui, ses explications suffisent. Il ne voit pas pourquoi elle douterait de lui, et il ne la sent pas lire ses pensées (et d’ailleurs même s’il le sentait, il ne se dirait pas « tiens elle est en train de lire mes pensées », vu qu’il a un esprit très cartésien et terre à terre).
Il ne comprend pas bien ce qu’elle raconte, il écoute vaguement. Léo s’intéresse plus à la conversation quand il entend « Claunech », parce que c’est quelque chose qu’il connaît. Quelqu’un plutôt.

- Claunech est un jeune homme vraiment très bizarre que j’ai rencontré par hasard et qui est un ami de ce Lucifer. Comme tu connais aussi Lucifer, j’ai pensé que toi et Claunech étiez amis. Je me suis trompé.

Claunech est vraiment la personne la plus bizarre que Léo a rencontré. Il a même pensé qu’il s’agissait d’un mormon, tellement il était étrange. Fou. Mais pas stupide. C’est important de le savoir et de faire la différence. Une folie pas dangereuse, ça aussi c’est important, parce qu’une folie dangereuse, aurait pu rendre Claunech dangereux. Or, il ne l’est pas. Il n’est pas dangereux, et presque plutôt sympathique, en fait. Mais bon.

- Je m'appelle Léo. Dit-il quand elle lui demande. Et non merci, je ne veux pas de dragibus.

Léo n'est pas très sucrerie, il est du genre à manger sainement, simplement parce que ses parents l'ont éduqué au "un féculent, cinq fruits et légumes par jour, un produit laitier" et ce blabla. Pas de bonbon.

- Je ne connais pas ce Lucifer. Claunech semble beaucoup l’aimer. Et toi tu le détestes. Mais moi je ne l’ai jamais rencontré. Je sais juste qu’il a un prénom bizarre, comme si sa famille voulait le punir ou parce qu’il est dans une secte. Est-ce qu’il est dans une secte ? Demande Léo.

À nouveau obnubilé par cette histoire de secte. Il regarde les dragibus de la jeune femme et entend bien qu’elle adore les bonbons.

- Si tu veux je peux te rembourser, je peux t’offrir des bonbons, dit-il.

Ce n’est pas son genre de proposer ça, mais cette histoire de Lucifer semble avoir un effet sur lui. Il semble qu’un type qui s’appelle Lucifer s’amuse à lui ressembler suffisamment pour que les gens deviennent fous. Alors, Léo, propose ça, sans y penser.

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Bon, je sais pas pourquoi il me cause quand même de ce Claunech, mais entendre dire que ce type est un ami de Lucifer, je grimace clairement. Beurk. J'espère que je croiserais jamais ce type. Tous les amis de cet abruti de roi des enfers, sont des cons.
Ok, c'est une généralité, mais j'en suis presque sûre. Parce que d'abord, pourquoi ça serait pas le cas ? Pour aimer Lucifer et être d'accord avec, faut avoir un grain au cerveau. M'enfin bref, toujours est-il que le type reconnaissait son erreur. Le type. Le sosie de Lucifer, ouais... Mais pour les raisons du pourquoi du comment, je verrais plus tard.

Déjà, il se présenta, il s'appelait Léo. Pas sûr que je retiennes totalement son prénom, mais au moins, je saurais. Et en prime, je pouvais garder mes dragibus pour moi. Par la suite, quand il annonça ne pas connaître Lucifer, je le regardais comme si c'était un extraterrestre. Sérieux ? Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eaux, et il ne le connaissait pas... Bah, ça tombait bien quand même, au moins, il perdait pas son temps à le connaître, haha.
Surtout que ce qu'il termina de dire, manqua de m'achever, vu que je me mis à rire. Excellent. Le pire, c'est que ce Léo était totalement sérieux dans ses paroles. Génial. J'adorais ce gamin - c'était un gamin comparé à moi, hein -.

- Il est même le gourou d'une secte d'idiots qui se pensent très intelligents, mais ne le sont pas du tout. Fait gaffe à jamais le croiser, on sait jamais, ça pourrait te rendre idiot aussi.

Et perdre l'intérêt que j'avais pour lui, en fait.
D'ailleurs, j'avais à peine achevé de dire ça, que le voilà qui me proposait quelque chose de merveilleux. De me rembourser. De m'offrir des dragibus en prime.

- Tu sais quoi, Léo ? Je t'aime déjà.

C'était une très bonne personne. A me ramasser mes dragibus, vouloir m'en racheter, trouver que Lucifer a un nom pourri, tout ça. Il pouvait être sûr que j'allais pas le lâcher avant d'en savoir un peu plus sur lui.

- Y a une supérette pas loin ! On y va, allez !

Je m'assurais qu'il me suive, et commençais à partir toute joyeuse, mangeant le reste des dragibus en attendant, rentrant dans la supérette qui était à deux pas.

- Et dis moi, Léo, tu aimes les bonbons quand même ? Parce qu'on peut se faire un butin ! Bon y aura que toi qui paye, mais je peux m'arranger pour t'en procurer.

Genre prendre pleins de paquets et disparaître dehors avec haha.

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Selon la jeune femme, le fameux Lucifer est le gourou d'une secte. Si Léo n'aime pas les sectes - il a un esprit trop cartésien et pense que les sectes sont une grosse arnaque - il aime encore moins les gourous qui profitent des idiots.

- Une secte d'idiots, c'est un pléonasme, précise Léo. Faire partie d'une secte est stupide et les gourous sont des escrocs profiteurs. Je crois que ce Lucifer n'est pas une bonne personne du tout.

Léo se dit que si Claunech lui a assuré ne pas faire partie d'une secte, il doit ignorer les agissements de son ami. Ou bien il s'agirait d'un autre Lucifer ? Un autre Lucifer qui lui ressemblerait aussi selon les autres ? Dans la même ville ? Statistiquement parlant c'était trop gros pour être possible. Léo se dit que c'est le même Lucifer, mais qu'on ne sait pas toujours tout de ses amis. Par exemple, son meilleur ami, Percy, ignore qu'il est un escroc, et pourtant ils s'entendent vraiment bien tous les deux.
D'ailleurs, ça faisait quelques temps que Léo n'avait pas de ses nouvelles, il faudrait qu'il l'appelle bientôt.

- Je ferai attention à ne pas rencontrer ce Lucifer.

De toute façon, quelle chance a-t-il de le rencontrer ? Il ne le connait même pas et s'il est le gourou d'une secte, ils n'ont sans doute pas les mêmes centres d'intérêt. Et puis Léo ne sort pas énormément, pas assez pour tomber sur ce Lucifer.

- Tu sais quoi, Léo ? Je t'aime déjà.

Léo ne comprend pas ce que raconte cette jeune femme. Ils ne se connaissent même pas. Comment peut-elle l'aimer ? Léo sait bien que les gens peuvent être attiré physiquement l'un par l'autre, avoir des désirs, mais de là à dire "je t'aime" au bout de deux minutes de rencontre, c'est vraiment étrange.

- Je ne t'aime pas moi, dit-il, je ne te connais même pas.

Ensuite, elle lui parle de la supérette. Il le sait puisqu'il a encore dans ses mains les deux sacs de courses qu'il vient de faire dans ladite supérette. Mais ça ne le dérange pas d'y retourner pour acheter les bonbons.

- J'aime bien les bonbons, répond-il quand elle lui demande s'il aime ça, mais sans plus, je n'en mange pas beaucoup, je préfère les choses plus équilibrés. Mais ils seront pour toi, les bonbons.

Il fait demi-tour jusqu'à la supérette en suivant la jeune femme dont il ignore toujours le prénom. À l'entrée du magasin, il confie ses sacs à un vigile, puis il va jusqu'à la rangée de bonbons. Une grande rangée pour les gourmands :

- Prends ce que tu veux, je te l'offre, dit-il.

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Il avait une très bonne répartie, ce type ! Franchement, dire que c'était un pléonasme que de dire une secte d'idiot, c'était génial. Et pas si faux. Et finalement, l'enfer donnait vraiment cette impression. Je me laissais à hocher la tête, pour affirmer tout ce qu'il disait, parce que franchement, il avait totalement raison. Ce n'était pas que Lucifer n'était pas une bonne personne après, vu qu'il était le mal incarné, c'était juste qu'il était un idiot incarné, et que je ne l'aimais pas, voilà.
Du coup, j'étais satisfaite que le garçon décide de faire attention. C'était bien. Je lui souhaitais de ne jamais rencontrer Lucifer. Mais j'imaginais, que si la rumeur se répandait qu'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux, il allait bien finir par le croiser un jour, en fait.
Ce qui était assez dommage pour lui.

Enfin, il me fit à moitié rire, quand il annonça qu'il ne m'aimait pas. A vrai dire, j'avais laissé mon pouvoir connecté à ses pensée,s et autant dire que je m'apercevais bien qu'il avait cru que je l'aimais bien plus que je ne l'avais laissé croire dans ma phrase. Il m'amusa beaucoup, du coup. Je l'observais avec un sourire, et décidais de rester connecter à ses pensées, en fait, même juste en les frôlant, de temps en temps.

Et puis de toute façon, Léo aimait bien les bonbons, et en prime, acceptait de m'en offrir, donc c'était très bien ! Du coup, alors qu'on était dans le rayon bonbons et que ce garçon prétendit que si je voulais je pouvais prendre ce que je voulais, je lui fis un grand sourire, du genre de ceux qui ne signifiait jamais rien de bon pour la personne en face de moi.
Observant le rayon, je pris ses mots à la lettre, et alla chercher un petit caddie, pour y mettre toutes mes sucreries préférées dedans. Pour tenter, je mis même un énorme paquet de sucrerie, me disant qu'avec ça, j'en aurais pour au moins deux trois mois voir plus.
Même si me connaissant, ça ne m'empêcherait pas de voler.

- Comme ça, ça ira ?

Je testais, mais bizarrement, je me doutais que la réponse serait oui, ce qui m'attrayait fortement.

- Tu offres souvent des bonbons aux inconnus au fait ? Enfin, je veux dire, aux gens que tu connais à peine, et pas forcément que des bonbons ?

Après tout, même si Léo avait très bien compris le principe des sectes, il pouvait toujours rester un brin naïf, non ?

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

La jeune femme lui sourit quand Léo lui dit qu’elle peut prendre ce qu’elle veut. Elle fait ce qu’il dit, elle prend ce qu’elle veut et elle veut beaucoup beaucoup de bonbons. Elle remplit un petit caddie, avec des bonbons et même un énorme sachet. Léo la laisse faire sans rien dire et sans se plaindre. Il lui a dit qu'elle pouvait prendre ce qu'elle voulait, il ne va pas changer d'avis parce que la jeune femme a un gros estomac. De toute façon il a l'argent pour payer. Au moins 5000 dollars sur lui, elle peut même en prendre plus si elle le désire. Au moins, elle ne se souviendra pas de lui comme étant ce Lucifer gourou d'une secte qui lui a fait gâcher ces dragibus.
Et puis contrairement à beaucoup de gens que Léo rencontre, la jeune femme n'a pas l'air stupide. Elle comprend ce qu'il lui dit, donc, lui offrir des bonbons est une bonne forme de remerciement pour sa non stupidité.

- Comme ça, ça ira ?

- Si c'est tout ce que tu veux, ça ira. Dit Léo avec un sourire très très fin et discret. Si tu en veux encore, tu peux en prendre encore, ajoute-t-il.

Léo n'est pas du genre avare, il est sincère dans ses paroles, il ne se fâchera pas si elle décide de prendre un deuxième caddie et il ne se demande pas quand elle aura le temps de manger tout ça, ou bien si ça va pas la rendre malade et lui donner une crise de foie. Puisqu'il lui a dit de se servir, il la laisse faire.

Elle lui demande alors s'il offre souvent des bonbons aux inconnus. Léo secoue doucement la tête :

- Non, c'est la première fois, mais je devais réparer l'erreur commise. Je ne ressemble pas à Lucifer mais je ne désirais pas que tu penses que j'ai fait exprès de gâcher tes bonbons, explique-t-il.

Il n'offre pas non plus d'autres choses, surtout aux gens qu'il connait à peine et qu'il trouve stupide.

- La plupart du temps, je trouve les gens vraiment stupides, ils ne comprennent rien. Toi tu as l'air plus intelligente, donc ça ne me dérange pas de te donner des bonbons pour me faire pardonner. Dit-il. Mais il faudra faire attention à ne plus les lancer sur quelqu'un.

Peut-être que c'est naïf de sa part, mais Léo a tellement du mal avec les relations sociales et à comprendre les gens et le monde, qu'il agit simplement comme il agit d'habitude. C'est à dire en fonction de ses propres croyances sans comprendre que personne n'achète des bonbons comme ça à une inconnue - pas sans arrière-pensée en tout cas.

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Eh bien. Ce garçon était décidément sympathique, puisqu'il me laissait, réellement, et sincèrement prendre tout ce que je voulais. M'est avis qu'il devait crouler sous l'argent. J'aurais pu l'arnaquer, voir juste le voler. Mais il m'offrait des bonbons, et tel un dieu antique, c'était la meilleure offrande que l'on pouvait me faire, pour avoir mes faveurs.
Et puis, ce garçon semblait si clément avec les bonbons, avec ma personne, et tout. Je ne pouvais pas lui faire ça, tout de même ! Bon, sauf si un jour il s'avérait qu'il m'agaçait, mais pour le moment, ce n'était pas le cas.

Je l'écoutais me parler des gens, et de son avis dessus, souriant énormément, en l'entendant me décrire comme quelqu'un d'intelligente. Pour une fois que quelqu'un le remarquait ! J'étais loin d'être idiote !

- Oui, c'est vrai, tu as raison. Lancer des bonbons comme ça, était quand même idiot de ma part. Mais tu sais, je déteste tellement Lucifer, que sur le coup, je n'ai pas réfléchi. Je suis un peu comme ça : impulsive.

Ca ne me rendait pas plus bête qu'un autre, disons. Simplement plus extravertie, et sûrement bizarre aux yeux des gens. Mais moi ça me plaisait, de me démarquer, de me faire remarquer, tant que je pouvais m'amuser comme une folle.

- Et prenons juste ça. Ca me suffira, pour le moment. Au pire, je me débrouillerais seule, si, plus tard, je veux un second caddie.

En piquant un portefeuille à quelqu'un, par exemple.
Je me dirigeais vers les caisses, posant tout sur le tapis roulant, regardant Léo, en souriant :

- En tout cas, tu sembles intelligent aussi, mais surtout poli. J'aime les gens polis, c'est très bien.

Je laissais les articles être passé, et je le laissais surtout payer.

- Maintenant je vais pouvoir me remplir la panse, encore plus qu'avant ! Tu as de l'argent à perdre en tout cas !

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

La jeune femme reconnaissait avoir été idiote de lancer ses bonbons. D'habitude les gens s'énervent et ne disent pas qu'ils sont idiots, ils se fâchent sur Léo qui ne comprends pas pourquoi ils n'admettent pas la vérité au lieu de s'énerver. Mais pas cette femme, cette femme accepte de dire que son acte était idiot, et Léo se dit que du coup elle est intelligente de reconnaître qu'elle a fait une idiotie.

- Je suis un peu impulsif aussi parfois, je dis aux gens qu'ils sont idiots et ils se mettent en colère alors que c'est la vérité, j'essaie de me retenir des fois mais ça sort souvent tout seul parce qu'ils sont vraiment stupides. Et je comprends, si tu déteste ce Lucifer, que tu ais fais quelque chose d'impulsif. Il doit vraiment être une mauvaise personne très stupide.

Elle se contenta aussi d'un seul caddie de bonbons, disant qu'elle se débrouillera seule si elle veut un autre caddie de bonbons. Peut-être que cette jeune femme est riche, ou peut-être qu'elle a beaucoup d'inventivité ce qui lui permet d'avoir autant de caddies de bonbons qu'elle voudrait avoir. Ce qui la rend encore plus intelligente aux yeux de Léo, qui est de plus en plus content de lui offrir ces bonbons. Ce n'est plus seulement pour se faire pardonner la perte des dragibus, mais également parce que ça fait du bien de rencontrer quelqu'un de pas complètement stupide.

En plus elle le trouve intelligent et poli. Léo hoche la tête :

- Je ne suis pas toujours poli, admet-il, mais je le suis de plus en plus parce que je ne veux pas que Sweet Lucy apprenne des gros mots.

Il n'explique pas qui est Sweet Lucy, il ne pense pas que c'est important d'expliquer et que parfois les gens ont besoin d'un contexte.

- Je n'ai pas vraiment d'argent à perdre, dit-il, mais j'ai de l'argent pour un petit caddie de bonbons. Et tu aimes vraiment vraiment beaucoup les bonbons apparemment.

Il ajoute tout de même :

- Ce n'est pas très bon pour la santé ou les dents.

Parce que c'est la vérité :

- Mais si ça te fait plaisir alors je suis content.

Parce qu'elle est intelligente.

- Si tu veux, tu pourras me contacter, pour un deuxième caddie de bonbons.

Il dit ça, pas seulement pour lui offrir un deuxième caddie, mais pour rester en contact avec cette femme intelligente. C'est vraiment tellement rare, qu'il veut pouvoir garder les gens intelligents un peu auprès de lui.

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Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Il avait plutôt l'air amusant, comme garçon. Enfin, si son impulsivité faisait qu'il disait aux autres qu'ils étaient des idiots, cela devait être fabuleusement comique à voir ! Et pas très poli aussi, mais, il ne m'avait pas semblé être un rustre. Tout du moins, il ne l'était pas avec moi. D'autant qu'il se mettait à ma place, ce qui faisait de Léo, quelqu'un d'intelligent, et de peu égoïste. Je hochais la tête, lorsqu'il désigna ce crétin de Lucifer comme vraiment stupide. C'était le roi des idiots, donc, oui on ne pouvait pas faire mieux niveau stupidité.

Notre petite discussion continua, lorsqu'il me parla du fait qu'il n'était pas forcément poli. J'imaginais qu'aucun humain ne parvenait à être complètement poli. C'était aussi pour ça que je les aimais Même si pour certains, c'était une raison pour que je leur brûle la chevelure. Je l'entendis me parler de Sweet Lucy. Je ne savais pas qui étais Sweet Lucy, sinon que c'était sûrement sa petite amie, pour l'appeler ainsi. Mais alors, pourquoi parlait-il du fait qu'elle ne doive pas apprendre de gros mots... Oh ! Peut-être que sa petite amie venait d'un autre pays où l'anglais n'est pas aussi prisé qu'ailleurs, et qu'il ne veut pas qu'elle apprenne des vulgarités dans cette langue ! Ou pas. Cela me laissait perplexe.

- C'est sûr que pour la santé, c'est pas très bien, mais ce n'est pas très grave ! m'exclamais-je alors que Léo me fit la remarque sur les bonbons.

Il m'en avait quand même offert, et ça lui faisait même plaisir, donc j'imaginais que tout humain qu'il était, il devait s'inquiéter pour moi. Ah, quand les humains s'inquiétaient pour les gens, c'était adorable ! Moi, je n'avais jamais eut ce problème là, de devoir m'en faire pour quelqu'un d'autre. C'était très agréable, j'étais sûre que ça me faisait un poids en moins !

- C'est chouette ! Tu es très chouette, Léo ! Ta petite amie ou quoique ce soit d'autre...Sweet Lucy, c'est ça ? Elle doit être très contente de t'avoir !

En fait, je ne savais même pas si c'était sa petite amie ou pas, j'affabulais totalement, mais j'aimais ça. Quand il parla d'un moyen de m'offrir un second caddie, je réfléchissais à ce qu'on pouvait faire pour celui ci. Après tout, je n'avais pas de téléphone, je me contentais de voler ceux des autres, qui annulaient bien trop vite à mon goût, leur forfait.

- Que dirais-tu que tu me donnes ton numéro, et que quand j'aurais besoin de ce caddie, je t'appelles ? Désolé, de mon côté, j'ai pas de téléphone... Ou alors je ne les garde pas longtemps !

Je lâchais un léger rire, en songeant que le dernier j'avais fini par simplement le jeter devant son propriétaire, qui avait annulé son forfait, juste avant que je ne lui rende.

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feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Léo a un petit rire quand la jeune femme parle de sa petite amie comme étant Sweet Lucy. Elle se trompe complètement et c'est amusant. Si Zoé savait ça elle grincerait puisqu'elle veut disparaître de la vie de Léo et faire disparaître Sweet Lucy également. C'était Zoé sa petite amie. Son ex-petite amie plutôt. Léo eut un petit rire donc, puis soupira, et corrigea la jeune femme :

- Sweet Lucy n'est pas ma petite amie, c'est ma fille. Et je pense qu'elle est contente de m'avoir, sinon elle n'aurait personne.

Vu que Zoé ne veut pas d'elle, malgré les efforts de Léo pour rapprocher la fille et la mère.

- Elle est trop jeune pour avoir un petit ami en plus, elle a à peine plus d'un an.

Ensuite, la jeune femme dit qu'elle n'a pas de portable ou qu'elle ne les garde pas longtemps. Léo aime bien son téléphone, il est pratique pour appeler et demander des nouvelles de Sweet Lucy quand elle n'est pas avec lui, mais il préfère son ordinateur.

- Je te donne mon numéro et mon mail alors, comme ça tu peux m'écrire ou me téléphoner quand tu peux.

Il lui donne les deux. Un mail générique qu'il utilisait comme ça, pour ce genre de cas. Léo avait plusieurs mails, afin de brouiller les pistes. Il cherche un papier dans son sac et un crayon, il écrit Léo.Silk@gmail.com, puis son numéro de portable 555 - 133 - 142.

Enfin, il tend le papier à la jeune femme :

- Dis-moi ton nom, que je sache qui me contact.

Léo essaiera de pas l'oublier.

Invité

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Oh. En fait, quand il désignait Sweet Lucy, il désignait sa fille, et c'est vrai que ça collait aussi. Enfin, ça restait un peu étrange, parce qu'il continuait de l'appeler Sweet Lucy comme si c'était son nom. Est-ce que c'était son nom ? Je me permis de rentrer un peu dans ses pensées, de les frôler, et de me dire que. Oh. Sa fille s'appelait donc Sweet Lucy. C'était....Intéressant, j'imaginais. Etrange, mais intéressant. Après tout, moi, mon nom,il était un peu tout pourrave....Mon vrai nom, hein, pas Judith. Judith, c'était chouette comme nom. C'était toujours mieux que de s'appeler je ne savais déjà même plus comment. Parfois je m'en rappelais.
Mais bref, Sweet Lucy, d'à peine plus d'un an, était sa fille, et il avait l'air d'y tenir.
En même temps, j'avais remarqué que les parents humains tenaient souvent plus à leurs enfants, que les démons.

- Oook, donc ta fille, pas ta petite amie.... Bah, ça change rien qu'elle doit être contente de t'avoir, si tu fais attention à sa santé. Y a des parents, ils en ont rien à faire.

Enfin, il me donna son numéro et son mail, que je rangeais sur moi, en prenant soin de bien les retenir, si jamais je perdais le papier, on sait jamais. Je pris aussi le papier pour écrire mon nom dessus. Je m'appliquais, m'amusant à faire mon sempiternel coeur au o de mon nom d'emprunt . Judith Marston. C'était vraiment joli. J'avais bien fait de choisir ce vaisseau et pas un autre.

- Tiens, voilà. Je garde le bout de ton numéro et ton mail.

Je souriais, ravie d'avoir tout ce caddie de bonbons juste pour moi, et d'avoir fait une rencontre si intéressante.

- Oh, et si jamais tu as des ennuis, hm.... Essaie de penser à moi très fort. Si je suis dans les parages, j'arriverais.

Je ne précisais pas pourquoi, mais je le pouvais, puisque je restais souvent en permanence, même juste en sourdine, sur les pensées des gens.

Invité

feat Cookie Léo

& Judith Marston

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

La femme dit que certains parents se fichent de leurs enfants. Léo a envie de lui parler de Zoé, de lui dire qu'elle fait partie de ces parents-là, mais c'est trop personne, et Léo ne connaît pas beaucoup la femme alors il se tait et garde pour lui ce qu'il pense.

La jeune femme, plutôt que de lui dire son prénom, l'écrit sur un papier. Léo lit le papier et découvre que la femme en face de lui, celle à qui il a offert des bonbons, s'appelle Judith Marston. Judith c'est un jolie prénom.

- Judith c'est un joli prénom, dit-il puisqu'il vient de le penser, je pense que je le retiendrai.

Et puis s'il le retient pas, il a le papier pour se rappeler. Ça pourrait être une idée ça, de noter les noms des gens et de qui il s'agit. Mais beaucoup de fois, il marquerait "le gars stupide" "la fille stupide" et ça ne changerait rien, il ne se rappellerait plus. Judith était la fille intelligente aux bonbons. Ça il ne l'oublierait pas.

- Oh, et si jamais tu as des ennuis, hm.... Essaie de penser à moi très fort. Si je suis dans les parages, j'arriverais.

Léo ne comprends pas pourquoi Judith dit ça. Il espère ne pas avoir d'ennuie, surtout avec la police, ça pourrait arriver. La police pourrait l'arrêter pour ce qu'il fait. Est-ce que Judith a deviné ça ? Est-elle aussi quelqu'un qui fait des choses illégales et c'est pour ça qu'elle est prête à l'aider ?

- D'accord, je penserai à toi si cela arrive, dit-il. Je suis content de te connaître, ajoute-t-il sincèrement.

C'est quelque chose de rare et qu'il ne dit pas souvent.

Invité

Par la sainte patate et la sainte pelle, pas toi, pas ici !

Mais c’est que ce garçon allait me faire rougir ! Le voilà qui disait que mon prénom était joli, allons ! J’aurais presque eu l’impression qu’il me draguait, mais bien sûr, je savais que non. En fait, pour le peu que j’avais effleuré ses pensées, elles semblaient étranges, presque décalées, et ça m’amusait légèrement.

Je souriais quand il parla de penser à moi. Après, rien n’était sûr que j’accourerais, mais je pourrais toujours essayer !
De fait, il me « charma » encore un peu plus en semblant content de me connaître. Ca ne pouvait que me faire plaisir !

- Oh mais moi aussi. C’est pas tous les jours qu’on me dit que je suis intelligente, ou même encore, qu’on m’offre des bonbons sans que j’ai besoin de les obtenir de moi-même.

Sous entendu que je les volais, mais ça je le précisais pas. Il m’avait semblé effleuré une sensation d’illégalité dans la tête de Léo, mais je n’avais pas fouillé profondément.

- Dis bonjour de ma part, à ta fille, en tout cas. Bon, du coup, je vais aller entamer tous ces bonbons !

Je lâchais un léger rire et lui fit des grands au revoir, avant d’embarquer le contenu du caddie avec moi.

» Et sinon, dans la vie, tu fais quoi en général ? [Cookie - Terminé]

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