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Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith

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MessageSujet: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyVen 9 Juin 2017 - 18:42

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
L'arme de Lucifer
ft. Keith
ft. Lucifer
Stupide réunion, complètement inutile et il savait sans doute très bien. Cependant, il ne l’avait pas fait venir pour assister à une discussion lasse et sans intérêt sur la progression des ventes. Ô non. Son patron était agacé, il l’avait senti à la seconde où ils avaient échangé cette poignée de main. Keith n’était pas forcément son meilleur employé, même s’il donnait de bons articles. Keith était surtout un mystère dans l’entreprise. Peu de personnes pouvaient se vanter d’avoir vu l’australien au moins une fois. Keith passait son temps à communiquer par mail, téléphone ou bien carrément par appel vidéo. On lui avait donc rappelé qu’il avait une obligation de présence. Une obligation. Keith serra les poings tandis qu’il quittait d’un pas rapide l’immense bâtiment de verre et d’acier. Il glissa son regard, décoloré par les radiations, sur le bracelet à son poignet. Rien, les radiations étaient basses. Tout allait bien.

Non, tout n’allait pas bien et tout lui semblait fade à ses yeux. Tous lui semblaient atrocement mortel, éphémère. Il avait le sentiment, tout à fait justifié, qu’il suffirait d’un cri, d’une larme, pour tout effacer à des kilomètres à la ronde. Dieu pouvait créer du néant, par sa sacrosainte divinité. Lui, il était capable de tout détruire, par humanité. Cette stupide humanité qui le rendait incapable de se maitriser, d’empêcher sa mâchoire de se tendre aux souvenirs de ce patron en costume ridicule qui le menaçait de le renvoyer, à ses regards inquiets à l’institut quand on apprenait ce qu’il pouvait faire, cette humanité ridicule qui lui arrachait des larmes quand il voyait des mères, ou lorsque son miroir le renvoyait à sa propre solitude et médiocrité. Il était parfaitement inutile en plus d’être dangereux et cette humanité le lui rappelait sans cesse. Il aurait aimé être tellement plus fort, ne plus jouer les chiens enchainés et pouvoir balayer ce qu’il souhaitait sans tout détruire, pourvoir être en colère, aimer, pleurer sans se transformer en explosion. Il aimerait se détacher de toute cette humanité pitoyable, cette humanité qui le craignait et qui le forçait à se craindre lui-même, cette humanité aveugle de tout ce que le monde pouvait offrir. Si cette humanité était au courant, si l’institut, les mutants, les sorciers, tous, n’avaient pas plongé la tête la première dans le secret, alors peut-être aurait-il appris à gérer son don plus tôt, ses émotions et peut-être n’aurait-il pas explosé. Si tout cela avait été fait, peut-être qu’aujourd’hui, il serait capable de maitriser la bombe en lui, et peut-être serait-ce lui qui imposerait sa présence au monde. Devenir plus que cet homme-chien, avec un bracelet étrangleur.

Il enfonça ses poings serrés dans les poches de sa veste de cuir jauni, comme s’il s’agissait de deux bouts de métal incandescent que l’on plongeait dans deux sceaux. Il enfonça sa tête dans ses épaules et se dirigea d’un pas pressé vers le métro, distançant de quelques mètres l’entreprise.



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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMer 14 Juin 2017 - 14:21

 

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Toujours en quête de quoi pouvoir remplir mon enfer, de quoi pouvoir dominer, insinuer, murmurer, maîtriser. C’était ce pourquoi j’avais fini ici, c’était ce que j’étais censé faire, tout du moins, c’est ainsi que je voyais les choses. Je n’avais aucune idée de si « Papa » voulait vraiment ça, parce que « Papa » était un vieux con muet pas même capable de faire face à son fiston d’amour.
C’était ironique de se sentir libre de faire ce que l’on désirait mais d’être parfaitement conscient de ne pas l’être, de savoir que de toute façon, je dépendais tout de même de quelque chose.

Mais s’il y a une chose que je maîtrisais bien, autant que les ténèbres, c’était l’illusion. Le Roi des Menteurs c’était moi, et j’étais si bon, que rare étaient les fois où j’avais tant besoin de mentir. Simplement user d’omission.
Ne pas tout dire pour tout obtenir.

Toujours est-il que revenir là-dessus serait vain. Là, ce qui comptait surtout pour moi, c’était mon plan du jour. Entre mes démons, et tout ce qu’il se passait en ce moment, je devais bien faire quelque chose. M’occuper. Faire les petites besognes comme récupérer de quoi me défendre.

C’était pour ça que j’étais là, devant ce métro, avant les escaliers menant aux quais. Que ce garçon aux couleurs chatoyantes du jaune, passa à côté de moi.
Parfois, même moi, je pouvais voir le futur. Légèrement. Pas tout. Le temps est une notion floue même pour un être tel que moi.
Mais je savais.

- Ca ne te dérange pas, de retenir tout ça pour des gens qui n’en ont rien à faire de toi ?

Presque un murmure. Juste une réplique. Peu anodine, pourtant cela en avait tout l’air. Je n’étais pourtant pas un souffle, j’avais mon apparence, j’avais ce costume sur moi, ma cravate rouge. Un homme d’affaires ordinaire, murmurant des paroles ciblées à cet être troublé.

Et s’il essayait de continuer son chemin, je saurais le retenir.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptySam 17 Juin 2017 - 12:42

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
Devenir une arme
ft. Keith
ft. Lucifer


J’aperçus l’antre du métro, comme la sixième bouche de l’enfer. Je ressentais toujours comme un danger imminent quand je m’en approchai et pire encore lorsque je me trouvais à l’intérieur. Tous ses gens, serrés entre eux comme des moutons vers l’abattoir, les rails du métro comme un styx moderne auquel je jouerai le rôle de Charon. Parfois, quand je voyais ces sombres idiots, ces aveugles, ces pervers, ces voleurs et d’autres êtres plus sombres encore, je me disais qu’il mériterait bien d’exploser, eux.

A peine j’eus posé un pas sur la première marche menant au quai qu’une voix s’éleva. Dans mon délire mythologique, je me demandais s’il s’agissait de cerbère prêt à mordre ou Orphée, plein de charme. Quoi qu’il en soit, cela m’immobilisa un instant quand je saisis la portée des paroles prononcées. Mon regard, aux couleurs irradiés, chercha les yeux de l’imprudent. Je rencontrai des prunelles brunes et détailla une seconde sa personne. Peut-être est-ce que cela ressemblait à du mépris mais je n’en avais cure, l’inquiétude et la curiosité prirent le pas sur tout le reste.

- Ouais, mais si j’explosais, ça ne serait plus le cas.

A peine une formule, à peine une réponse. Oui, cela me dérangeait de devoir faire attention à la moindre de mes émotions, aux moindres changements dans mes radiations mais que puis-je y faire ? Être ignoré, coupé du monde, cela me bouffait. Cette solitude me tuait plus que tout le reste, ce sentiment de pouvoir être tellement plus et d’être laissé sur le carreau. Ce bracelet serait surement sur mon poignet toute ma vie, tant que je ne serais pas un bon chien, sans crocs ni griffe. Cependant, si tous les yeux se posaient sur moi, devrais-je encore fuir ? Comme j'avais fuis l'Australie ? Je me corrigeais mentalement. On m'avait arraché à l'Australie quand j'avais explosé là-bas. Pour mon bien, ou pour leur bien à eux ? L'Australie me manquait, sa chaleur d'enfer, ces plages, ces eaux, ses souvenirs. Désormais, quand j'essayais de repenser à l'Australie, je ne voyais plus qu'un immense trou et des ombres. La vie était tellement éphémère et ma solitude et mon incapacité à contrôler ce que j'étais, me le rappelait sans cesse.

- Et puis, qu’est-ce que ça peut te faire ? Rajoutais-je sur un ton plus agacé.

Je détournai la tête et reprit ma marche, comme pour fuir mes propres pensées. La scène n’avait duré qu’une poignée de seconde et pourtant j’eus l’impression qu’il m’avait arraché à la contemplation éternelle de mes pensées dépressives et colériques. Il parlait sans doute de cela, de cette colère dans mes yeux et dans mes poings, et pas de mon pouvoir. De toute façon, la réponse était la même. A moins que ce type fasse parti de l’institut. Qu’importe, je m’enfonçais dans le métro.

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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyDim 18 Juin 2017 - 14:14

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Il me répondit sans même attendre, il me répondit comme si cela lui semblait normal, comme si la personne qui venait de lui adresser la parole n’était rien d’autre qu’un bout de sa conscience, comme si ça semblait logique de répondre.
Et moi, j’aimais ça.
Je le voyais se retrancher dans des souvenirs et dans ses pensées, et je l’observais avec un sourire, alors qu’il s’exprimait sur le fait d’exploser.

Et il me demandait même ce que ça pouvait me faire, sans aucune forme de politesse.
Finissant par me placer devant lui, alors qu’il continuait apparemment à se diriger dans les bouches de métro, je le stoppais dans sa marche, un sourire en coin :

- Rien, simplement que je me disais… Tu n’as pas parfois envie d’exploser, et tant pis pour les risques à prendre ? Tu n’as pas envie de vivre…Comme tu l’entends, sans avoir à devoir penser aux autres , ou au mal que tu pourrais leur faire ?

Je le fixais, et restais sybillin, ne proposant rien. Je préférais d’avoir observer ses réactions, observer ses émotions, tout observer avant de prendre une décision.
Je savais que parfois, se précipiter, n’était pas une bonne chose.

- Et si tu explosais là maintenant ? Et si tout ce que tu contenais se délivrerait ? Bien sûr, des gens seraient atteints, mais ces gens…. Se préoccupent-ils de toi ? Les connais-tu ? As-tu de l’empathie pour eux ?

Je restais souriant, me dégageant de son chemin, mais s’il continuait d’avancer, je savais que je le suivrais.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyDim 18 Juin 2017 - 21:17

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
Devenir une arme
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Sauf que l’homme en costume trois pièces n’était pas décidé à laisser mes pensées mourir sur cette première marche et les imposa sur les suivantes, me barrant la route et reprenant la parole. Je sentis un curieux sentiment d’agacement et de curiosité tandis que je fis un pas de côté, comme pour le contourner ou pour éviter une confrontation directe. Je vis des hommes et des femmes continuer leur chemin, nous éviter dans leur course folle. Nous étions dans une bulle que je tentais de crever alors qu’il s’agissait d’une bulle d’air pour le noyé que j’étais.

- Non. Ils sont tous éphémères et inutiles, et…

Mon regard glisse une seconde sur le côté, trahissant mon trouble. Je relève mes yeux pour me reprendre et affirma enfin ce qui me hantait depuis un long moment.

- Ils me limitent.

Leur existence me rappelle combien je suis seul. Ces gosses, ces parents, ces tarés, ces commerçants, ces voleurs, ces infirmiers, ils ne sont rien à mes yeux que des papillons.

- J’en ai assez de jouer les chiens muselés mais que puis-je y faire ? Est-ce que ça m’aiderait d’exprimer ma colère ?

Mon rire –ou plutôt gloussement- était nerveux, faux.

- Parce que, tu parles bien de ma colère, n’est-ce pas ? Fis-je si bas, trop bas, peut-être même n’avais-je pas réussi à le faire réellement franchir mes lèvres.

Je ne comprenais pas cette sensation, comme si j’étais obligé de lui répondre. Il présentait mes pensées à mes yeux et je devais faire face à mes propres envies, mon égoïsme.  C’était la première fois qu’on me présentait les choses de cette façon et c’était bien des pensées qui m’avaient traversé l’esprit plus d’une fois. N’ai-je pas mérité de l’être ? Égoïste. N’avais-je pas assez payé ? Si on m’avait appris, si j’avais su, je n’aurai pas explosé. Je ne serais pas un incapable de presque trente ans, orphelin. Elles étaient les seules qui comptaient vraiment. Ici, loin de ma patrie, face à ses humains tous plus inutiles les uns que les autres, tous plus aveugles, brutaux, est-ce que je compatissais pour eux ? Non. Et cet inconnu avait raison : je voulais vivre. Et les mutants, ses professeurs, ils essayent de taire mon pouvoir, de taire ma nature. Ils me font me craindre et je me crains. Je savais qu’un jour, j’exploserai à nouveau. Personne ne pouvait garder son cœur et sa tête à l’abri de tout. Ô, craignez l’explosion de mes sentiments. Mais si je le faisais, qu’est-ce qu’il se produirait ? Mon regard glissa rompant le contact que j’avais sur l’inconnu.

- Si tu es là pour me vendre la bonne parole, c’est pas la peine. Ce n’est pas comme si j’en avais le droit, d’exploser, et ce n’est pas comme si tu en avais envie. Je te l’assure.

Je levais les bras en l’air, agité. A ce moment là, j'ignorais le vibrement de mon bracelet qui me révélait ma nervosité.

- Je ne vois même pas pourquoi je perds mon temps avec toi.

Il était facile de parler d’un état explosif en l’associant à la colère, plutôt qu’à la nucléarité de mes émotions. J’avance encore, d’un pas rapide et cavale presque dans les escaliers, le défiant de me suivre.

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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyLun 19 Juin 2017 - 7:59

 

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Qu'il reconnaisse la véritable nature des humains me faisait plaisir. Éphémère et inutile....Je ne voyais pas de meilleure définition. Quoique. Je rajouterais en plus "idiots". Idiots ça sonnait bien non ?
Mais qu'ils le limitent était tout à fait correct aussi. Ils limitaient par leur simple présence, autant de pouvoirs dangereux qui pourtant pourraient donner lieu à de fabuleux génocides et massacres en tout genre.
Tout ça à cause d'eux et de cette morale qu'ils aimaient à inculquer à leurs petits.

- Qu'est ce que tu peux y faire ? Allons, enlever ta muselière te ferait te sentir si libre. Même sans avoir à exprimer ta colère.

J'offrais la liberté sur un plateau doré. Ce n'était pas rare que ça soit généralement ce que l'on me demande.

- Mais si tu penses avoir besoin d'exprimer ta colère sans que je n'ai rien à préciser....C'est que c'est peut être ça dont tu as besoin.

Voilà ce que j'avais répondu quand il avait interprète mes paroles comme s'orientant la dessus.
Toujours faire croire que l'idée ne vient pas forcément ou complètement de moi. Toujours leur faire croire que ça venait aussi d'eux.

Je ne pus m'empêcher de sourire de façon moqueuse quand il me prit pour un prêcheur d'une bonne parole plutôt dangereuse ma foi.
Il pensait quoi ? Que j'allais être touché s'il explosait ?
Il croyait quoi ? Que la radioactivité, les hommes l'avaient découverts tout seul ? Je n'avais pas pu aller bien loin, mais leur laisser cette idée semblait avoir porté ses fruits, un siècle après m'être endormi.
Et disons le : c'était magnifique.

Alors qu'il voulait fuir, tentant de se dire qu'il n'avait pas besoin de moi, je le suis en flottant presque.
Je n'ai pas perdu ma prestance et ma grâce même en dirigeant l'enfer.
Et je continue, comme la voix derrière son oreille

- Regarde toi. Tu es si...Déstabilisé. Ils ont réussi à faire que tu te craignes. N'est ce pas un état terrible ? Tu crains même de blesser un inconnu comme moi avec qui tu prétends perdre ton temps.

Qu'importe si nous arrivons sur les quais ou même encore dans ce métro.
Tant mieux même. Je suis borné et j'obtiendrais ce que je veux.
Je vois ses failles. Je connais ses faiblesses. Je savais où appuyer.
Je suis cette tentation dont il ne peut pas se passer.

- Allons.... Regarde toi.... Si peu libre. Si brimé. Si brisé. Je peux t'offrir ce que tu désires. La liberté. Le contrôle mais à ta guise.

Je lui attrapa lentement le bras.

- Sans que tu n'aies ces menottes....Sans que tu aies besoin de te demander si mettre en danger des inconnus que tu trouves éphémère et limité c'est important ou pas...

Je murmure presque à présent.

- Faire à ta guise... Exprimer tout ce dont tu as besoin.... Je comprend que ça puisse faire peur....Mais je peux t'offrir cela.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyLun 19 Juin 2017 - 23:48

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
Hell[o]
ft. Keith
ft. Lucifer
Mes pas s’accélèrent mais la voix grave ne quittait mes oreilles, comme s’il était toujours en face de moi. L’inconnu me suit et mes pensées avec. Je sentais mon trouble devenir de plus en plus grand et il le soulignait, appuyait dessus pour me laisser plus troublé encore. Que devais-je faire ou dire ? Et plus grande question encore, qui était-il ? J’avais envie de poser cette question, qui me brûlait les lèvres, mais mon égoïsme me poussait à penser à moi et le cerbère suivait à la trace chacune de mes réflexions. Oui, je fuyais cet inconnu parce que je me craignais. Je craignais de céder à mes plus sombres envies, des envies que l’on m’interdisait d’avoir, que je ne devais même pas avoir à l’esprit. Être libre, cela m’était interdis. Comme être en colère, triste ou même aimer. Je devais craindre chacun de mes états et plus il me suivait, plus je me sentais nerveux et ce nouvel état me paniquait plus encore. Je ne pouvais pas, je ne devais pas et pourtant, combien j’avais envie de laisser tout ça s’exprimer et d’envoyer tout le reste au diable.

- Me laisser croire que je pourrais un jour être libre, ce n’est pas me faire perdre mon temps ?

Cette voix, je sentis que la nervosité avait laissé place à l’énervement et le bracelet à mon poignet le sentit, il afficha un taux de radiation plus élevé lorsque j’y posais un regard inquiet.

- Je ne sais pas me contrôler. J’exploserai tout le temps ! Rajoutais-je sur un ton précipité.

Il pouvait me l’offrir cette liberté, mais qui pouvait bien me l’offrir si ce n’est ceux qui m’ont lié à ce bout de métal magique ? Et puis, qu’est-ce que je ferais lorsque je serais libre ? Soudain, une main se posa sur mon bras et je m’immobilisai sous le choc de cette sensation, qui sans être nouvelle, était rare. Le métro siffla et passa à quelques mètres de nous tandis que la foule se précipitait pour attendre le suivant. Je ne pouvais plus quitter mon regard du sien, complètement paralysé comme si la chaleur de sa main était une morsure empoisonnée.

- Tu sais.

Pas une question, une affirmation. Il savait ce dont j'étais capable.

- Alors, pourquoi ?

Pourquoi prendre le risque ? Il était éphémère lui aussi et si j’explosais, il ne saurait garder sa place dans mes souvenirs qu’un temps. Pourquoi faire ça et comment ? Le comment s’imposa dans mon esprit, la curiosité saccageant mes émotions aussi vivement que ma panique tandis que ses doigts s’attardaient toujours sur ma peau. Sans doute devait-il sentir mon corps chaud, les radiations élevant toujours mon corps de quelques degrés trahissant le déséquilibre de mes émotions et le manque de contrôle que j’avais sur ce que j’étais.

Qui suis-je d’ailleurs ?

- Qui es-tu ?

Pour libérer un chien de ses chaines, pour voir derrière le chien un homme et pour voir derrière l’homme une bombe. Pour accélérer le compte à rebours et permettre l’explosion. Pour savoir tout simplement. Comment pouvait-il savoir tout ça, ne pas avoir peur, osé le toucher et être prêt à lui offrir plus encore. Qui était cet homme souriant qui tendait la main pour retirer la muselière du chien ?

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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMer 21 Juin 2017 - 9:29

 

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Il résistait comme il pouvait. Il tentait vainement de se persuader qu'il ne devait pas m'écouter parce qu'il ne me croyait pas. Il ne me faisait pas confiance.
Il n'avait pas la foi.
Mais il n'y avait pas que mon père et ses foutus miracles pour redonner la foi aux gens. J'avais bien appris à m'en servir moi aussi. Certains crieront que je ne faisais que le singer. Mais n'était-ce pas évident que ça me plaisait ?

Je plagiais ses techniques et ses idées et espérait bien le faire enrager.
Mais retournons à notre principal sujet qui se lamentait comme un imbécile. On aurait dit une vierge effarouchée qui ne voulait pas coucher pour la première fois, non sans s’être assuré que la personne en face de lui était fidèle, sûrement puceau, et avait bien la capote.

- Ne sois pas idiot. Si tu auras cette liberté tu auras aussi le moyen d'user de ton pouvoir comme bon te semble.

Du moment qu'il tuait, moi je voulais bien. Et puis, laisser la liberté à une bombe pareille.... Cela ne pourrait que me plaire.
L'expression "je viens de lâcher une bombe" prendrait tout son sens.

Alors qu'il m'observait sans me quitter des yeux, je ne cessais de le regarder avec l'air sur de moi. Il affirma que je savais.
Apparemment, la foi commençait à se manifester.

- Pourquoi ? Parce que j'estime que pour le moment, ton existence est un vrai gâchis.

Flatter. Complimenter. Faire croire que j'y portais un vrai intérêt.
Je m'amusais vraiment au fond. Et ce depuis le tout début. Depuis le premier humain que j'avais approché et corrompu.
Ce fut si simple.
L'orgueil était le pire des vices.

Je sentais son corps bouillant sous ma main mais ce n'était rien comparé à quelques coins de l'enfer.
Comparé à la chaleur dont je pouvais faire preuve.
Il semblait prêt à exploser et je frémissait de joie à cette idée.  

- Qui je suis... Je suis quelqu'un qui te résistera. Quelqu'un qui saura t'offrir et te faire goûter a ce dont tu as toujours rêver. Regarde. Je touche ton bras mais il ne m'arrive rien.

Je continuerais de sourire avec un air décontracté.
J'étais celui qui detenais les portes de son paradis rêvé

- Tu ne vas plus tenir, regarde toi. Je vais survivre. Tu ne me fais pas peur. Faisons un marché veut tu ? Fais moi confiance et laisse moi te libérer. Je survivrais et te donnerait mon identité. Si tu ne désires pas te libérer, alors je te laisserais à tes chaînes et tu ne pourras plus jamais essayer de t'en libérer.

Ce n'était pas un pacte.
Simplement un marché pour le faire marcher. L’activer.
J'avais déjà mes mains posés sur son bracelet. Je le sentais, je pouvais le retirer d'un seul coup.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMer 21 Juin 2017 - 14:27

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
Hell[o]
ft. Keith
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On m’avait tellement appris à me craindre que je n’avais même pas confiance en mes capacités. Serais-je vraiment capable de maitriser cette immense puissance, peut-être trop forte pour un seul homme ? L’envie d’essayer terrassait ma raison tandis que la prudence, comme un murmure, essayait de ralentir mes envies. Oui, je menais une vie fade depuis bien trop longtemps. Incapable de toucher, d’embrasser, de coucher, de taper. J’étais aussi dangereux dans un métro, que dans un lit ou une piscine. J’étais privé de tout depuis une quinzaine d’année maintenant. Cependant, personne ne pouvait vivre pour toujours de cette façon et oui, j’ignorais et supprimais toute ma morale, toutes mes limites et cédais enfin à cette liberté que je rêvais tant. Pourquoi m’exprimer de toutes les manières possibles, me venger et aimer si je le souhaitais, qu’importe les risques si c’est ce que moi je veux.

- Tu.. tu peux vraiment faire ça ?

Ma libération était peut-être inévitable, et tout comme la mer détruisant un château de sable, je détruirais le métro et ma prison mentale.

Le simple contact de cette main sur mon bras me bouleversait plus que je ne l’aurai avoué. Et il ne grimaçait pas sous la chaleur, il ne sentait pas la brûlure sur ses doigts et ne sentait rien dans son corps, ni migraine ni malaise ni faiblesse, ou alors il ne montrait rien. Si j’étais libre, il n’y aurait plus de tristesse, plus de frustration. Juste de la rage accumulée depuis trop d’années, et cette intense satisfaction. L’explosion serait-elle plus forte que lorsque j’ai appris la mort de Mimie ? Peut-être pas, rien n’égalait la perte d’une mère -si ce n'est la perte de deux mères- mais qu’importe, mon pouvoir agirait assez pour rendre à mon cœur et ma tête cet équilibre rêvé. Et lui, il survivrait vraiment ? Pouvait-il réellement résisté si je me libérais de toute cette énergie trop longtemps accumulée ? Cela voudrait dire que contrairement à mon explosion en Australie, je ne serais pas seul.

Mon regard glisse sur le contact que je n’arrive pas à réaliser. Ou si et c’était cela qui était bouleversant. Je relève les yeux tandis qu’une supplique tentait de naitre entre mes lèvres. Je la retenais, j’avais peur et cette peur et mes envies ne faisaient que m’inquiéter plus encore et mon bracelet se mit à gémir à mon bras, m’alertant que j’atteignais la limite autorisée. Ce désir de liberté état si fort en moi et si inquiétant pour tous les risques et pour tous les changements que cela impliquerait dans ma vie ; le chien voulait mordre, c’était ainsi. Je voulais mordre le monde et commencer ici. Je voulais être libre et cette occasion inespérée ne se représenterait sans doute jamais. Sa main glisse sur ma peau et je frémis devant cette sensation oubliée. Il glisse ses doigts et atteint le bracelet de métal qui hurlait désormais à la mort. Je pensais à mes professeurs qui me forçaient à avoir peur, à mes mères qui étaient mortes car on ne m’avait jamais appris à me contrôler à comprendre ce que j’étais, à cet adolescent qui avait voulu me tuer il y a quelques semaines en arrière et auquel j’avais été incapable de me défendre, je pensais à toutes ses journées enfermés dans ma chambre, à cette solitude, je pensais à toutes ses choses qui étaient éphémères et ma muselière qui ne leur permettait qu’un sursis. J’étais éphémère aussi mais toute autre manière. Mon existence était vouée à rappeler au monde que rien ne durait, ni même mes chaines. J’étais inévitable.

- Libère-moi, fis-je presque comme un ordre ou une supplique.

En cédant à mes envies, je savais que je ne pouvais plus espérer plus que les chants de l’enfer. Le bracelet qu'il tenait entre ses doigts hurla plus encore, plus encore que le sifflement du métro qui arrivait au point où je sentis des regards se poser sur le duo que l'on formait. Il s'apprêtait à couper mon don, je le savais pour avoir suffisamment calculer le temps que j'avais dans un état comme celui-là. Sept secondes encore. La supplique arriva finalement tandis que je plongeais mes yeux dans les siens, sentant mes genoux fléchir comme pour tomber à ses pieds sous la pression de toute l'énergie qui accablaient mes épaules, comme si mon corps lui-même cédait à l'explosion prochaines de mes sentiments. Ô Liberté chérie, tu es à moi.

- Je t’en prie, fais-le et au diable le reste.

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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMer 21 Juin 2017 - 15:37

 

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Quand sa demande vint à moi, j’aurais presque pu en jouir. Qu’importe s’il le vit ou non, mais il fut clair que mes yeux brillèrent d’un sadisme que je ne pouvais pas retenir.
J’allais assister à une apothéose, à quelque chose de grandiose, digne des plus grandes doses. Pas besoin de drogue avec moi. Simplement trouver la bonne personne, lui promettre l’impossible, et admirer. Il me manquerait presque un bon vin avec tout cela.

Mes yeux l’observant avec plaisir, là, soumis devant moi pour la liberté. Me suppliant de le délivrer. De faire naître un miracle.
Au diable le reste.
Mon sourire s’élargit un peu plus.

- Mais je m’occuperais du reste avec plaisir…

Un murmure, un chuchotis. Et déjà, j’enlevais ce qui l’empêchait de se libérer, il ne pouvait plus reculer. J’espérais qu’il profiterait autant que moi.
D’autant qu’il serait la source de tout cela. Alors, libère-toi. Délivre-toi.
En attendant, rien ne se passa. Pourtant, si le monde qui nous entourait jouait à l’insouciance, persuadé de pouvoir continuer sa journée, moi, je savais ce qui arriverait. Plus vif qu’une balle dans la tête, la mort allait les prendre, et les torturer d’abord, dans d’atroces souffrances.
Je comptais dans ma tête. Comme un chant mélodieux. Observant un après un, chacun des humains. La catin prête à rejoindre son trottoir, que je me serais bien tapé – quoique je pourrais toujours après, s’il en reste quelque chose -, l’homme d’affaires, en joli costume trois pièces - que je me taperais sûrement aussi – la vieille dame, la petite fille, ensemble, si « mignonnes », la famille, les touristes, et nous.

Je sentis la douce chaleur de l’explosion m’envahir, me laissant à fusionner avec elle, sans qu’une seule fois mon corps ne fut touché. Pas une parcelle. Mon vaisseau aurait presque pu m’en remercier, s’il n’était pas en train d’hurler pour m’arrêter.
Mais mon petit, ce n’était pas moi, qui explosais. C’était lui. Magnifique et merveilleux, flamboyant dans toute sa splendeur, phénix du hôte de ses bois.

J’entendis d’abord les hurlements gronder, pendant l’instant T, pendant le moment où la mort ne poursuivi personne, d’abord précédé par la Douleur. Je les vis se plier, leurs corps décharnés, leurs regards horrifiés. Figés dans le temps, tel un nouveau Pompéi, mais simplement sous mon regard. Pour eux, c’était l’accélération. A quoi pensaient-ils à ce moment là ? Oh, peu importe. Ils n’étaient pas importants. J’espérais qu’ils sauraient raconter tout cela à mon père dans son blanc firmament. Je voulais qu’il entende leur souffrance.

Je pouvais presque ralentir le temps, pour voir ce tableau qui me faisait face, de ces corps volants, brûlants, bouillants, s’entrelaçant, comme dans l’amour, sinon dans la haine, surtout dans la colère.
Le feu bouillant, le rouge vif, du sang et des flammes, le bleu sombre des murs, de la peur et du futur des corps.
Et mon sourire grandissant, tandis que la désolation se faisait tout aux alentours. Me laissant bercer par la lumière que je portais vaillamment, et avec grand plaisir.
C’était comme une vague puissante et dévastatrice, et tandis que le reste du monde se termina en silence, sous la poussière, et l’aspect pollué de la radioactivité, je me sentis si heureux, que je manquais d’en sauter sur place. Comme un enfant.
Je me contentais de lever la tête, observant le ciel, d’un air satisfait. C’était idiot, mon père ne devait pas tant me voir depuis le ciel, mais de partout.
Mais j’espérais bien qu’il avait bien profité de ce spectacle. Après tout, c’était lui qui décidait de qui naissait ou non.

Dans toute ma jouissance, et ma prestance, du seul survivant de cet évènement, je fixais ma petite bombe, qui se trouvait être nu.
Comme un ver, comme un enfant venant de naître. S’il se sentait libre, j’espérais pour lui qu’il se sentait renaître. Ce phénix survivant à sa propre explosion, et au feu dévastateur et toxique.

Je tendis ma main vers lui, rêvant de caresser son corps pour lui montrer ma joie et mon plaisir de l’avoir trouvé.
Je me baissais, presque en révérence, mais sans trop en abuser car je ne me pliais devant personne.

- Accepterais-tu une danse endiablée, pour fêter l’évènement ?

Puis, je me rappelais de ma propre part du marché, et ajoutais avec un sourire en coin :

- Endiablée, puisque je suis le diable, enchanté.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMar 4 Juil 2017 - 0:47

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
L'arme de Lucifer
ft. Keith
ft. Lucifer
Quand je sens le métal quitter ma peau, aussi facilement qu’un gant que l’on retire, j’eus comme un pincement au cœur. C’est une alerte qui s’insinue dans tous mon corps et qui devient de plus en plus puissante. Une crise d’angoisse diraient certains, mais mon être ne faisait qu’annoncer l’explosion de mes sentiments : Colère, Tristesse, Envie, Frustration, Jalousie, Avidité, Égoïsme. Je suis l’expression de mes pêchés.  Mon corps me lâche, mes genoux fléchissent, ma vision se trouble et tandis que mon corps s’abandonne à la puissance de mon don qui s’infiltre à un instant dans chaque partie de mon corps, ma tête se libère et s’allège d’un poids que j’ai gardé trop longtemps enfouis en moi.

Le néant se mêle au tout et dans le gris fade de la scène, à peine éclairé, le rouge prend place. C’était comme une vieille photo figée qui prenait tout à coup feu. J’étais le noyau de ce spectacle, l’appareil qui figeait à jamais les couples qui se tenaient par la main, les étudiants, les petits vieux, les bureaucrates, le violeur, l’infidèle, l’avocat véreux et tout le reste. Tout ce gravait à ma rétine, me laissant comme une impression rosée et dans un flash intense. J’étais ce flash. Je me souvenais maintenant, de ce feu qui s’allumait seulement dans mes cauchemars. Il ne resta plus rien, seulement un souvenir que je partageais désormais avec quelqu’un. Que m’importait les évènements postérieurs à ma libération, je n’y pensais pas. Je ressentais simplement. Je me souviens alors de cette sensation de flottement, voir même d’égarement qui s’emparait aujourd’hui encore de mon esprit. Je n’étais plus capable de réfléchir, je n’étais que sensation. Je renaissais. Je mis un temps avant de réaliser que tout cela s’était terminé et pourtant cela n’avait duré que quelques secondes. L’idée même de me redresser fut très postérieur, jetais bien trop ivre de l’esquisse soulagement de mon être. Tandis qu’une épaisse fumée quittait ma bouche, comme si même mes organes se plaignaient à mon vouloir, je levais mes yeux vers l’homme à mes côtés. Il n’avait pas bougé. Il était le même, mon pouvoir n’avait même pas jeté ne serait-ce qu’un souffle sur ses cheveux. Moi, j’étais à genoux, aussi nu qu’à ma naissance, à ses pieds comme une pauvre âme qui rencontrait son dieu, c’était indécent et pourtant, la scène s’y prêtait.

Sur les murs, des ombres étaient désormais présentes sur les murs d’un bleu fané. Sur le sol aussi, comme un rituel religieux, seul souvenir des martyrs. Le toit, complètement explosé, permit au ciel d’éclairer l’individu dont j’ignorais encore tout. Il m’effrayait autant que sa présence me soulageait. Comment avait-il pu retirer le bracelet magique à mon poignet avec une telle facilité ? Qui était-il pour résister au feu de l’enfer, sans même une trace ?

Soudain, il tendit sa main vers moi et sans réfléchir, je levais déjà la mienne pour la saisir. J’entendis ses paroles mais cela ne stoppa pas mon geste. C’était comme si j’avais du mal à faire le lien entre le Lucifer de mon imagination et l’homme en face de moi, comme si l’endorphine dans mon corps brouillait ma logique ou même mon instinct. J’étais ailleurs, comme en transe. Mes doigts attrapèrent enfin les siens et je me hissais, gardant mon regard dans ses yeux sombres.

- Keith Groves.

C'était mes premiers mots et je dûs faire un effort pour prononcer les autres, de cette même voix, égarée.

- Mes mères me disaient que, si tu existais, tu devais être une personne très triste.

« Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez ! » trouve-t-on dans Bérénice, si approprier à l’image que j'avais de Lucifer. Un monstre, un tyran, un roi dont la violence n’était d’égal que la profonde tristesse de son cœur. Et pourtant, il souriait. Il m’avait libéré, sans qu’aucun pacte ne nous lie. Quelle était la vérité cachée derrière le sourire du roi des mensonges ?





Dernière édition par Keith Groves le Mar 4 Juil 2017 - 8:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyMar 4 Juil 2017 - 1:29

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Moi, triste ? Je ne l'étais jamais, j'étais toujours l'être le plus heureux du monde, manipulant celui qui m'entourait, et obtenant alors des jouets comme lui. J'étais comme un enfant capable de cruauté sans noms par pure innocence, parce que l'innocence du mal, était sa nature même.
Présenter rapidement ton nom, m'apporta alors seulement traits souriants. Parce qu'un vrai sourire pour cette crédulité, m'aurait fait perdre mon temps. Il me semblait évident que ce garçon pensait que je ne le connaissait pas. Et même si je le connaissait, son nom n'était pas tant important.

Mais plus amusant encore, fut tout de même les paroles sur ses mères. Celle où on me disait triste, étais-je étrangement tragique dans l'esprit des gens ? Certes, j'avais perdu l'estime du Créateur, qui avait préféré ses humains à moi, m'obligeant à les observer grandir, et détruire sa création. Certes, j'étais leur témoin de leur destruction, et de la plus grande erreur qu'avait pu faire Dieu en leur faisant confiance. Mais ça ne voulait pas dire que j'en étais pleins de remords.
Après tout, j'aidais à cela.

Seulement, plus incongru que cela, il me disait cela, nu, sûrement désorienté confus, mais surtout libéré, et c'était les seules choses qu'il trouvait à dire au Seigneur du Mal que j'étais. Le laissant se relever, le faisant tourner, comme si nous dansions vraiment, je laissais mon rire résonner contre les parois. J'étais fou comme un être ayant découvert une nouvelle création avec laquelle il pourrait s'amuser. J'étais Frankenstein et il était ma Créature, et je comptais bien l'utiliser sans remords.

Quand je pensais qu'il avait du se retenir tant d'années. Qu'il ne m'avait jamais rencontré avant ça. Et qu'il m'amusait réellement. Je caressais sa joue, son corps me plaisait à cet instant. Moi tant rebuté par les humains, j'avais pourtant envie d'aller loin avec lui, de le récompenser rien que de son existence, parce que j'étais quelqu'un de juste, non ? Je récompensais, pour qu'on soit content, et qu'on m'offre toujours plus. Je savais faire avec les gens qui me suivaient. Et je devais avouer que même à mes bras droits, je faisait ce genre de traitement. Alors pourquoi pas lui ? A mon humble avis, il pourrait même un jour nous rejoindre. Mais ça serait gâcher son pouvoir. Je devais surveiller son utilisation, et sa santé. Mort, il ne serait rien de plus qu'un démon inutile. Devais-je reconnaître ma faiblesse, et le fait que malgré moi, je trouvais certains humains intéressants ? Jamais.

J'en finis par cesser de rester planté là, et caressait un bout de son corps, de façon sensuelle.

- J'existe. Et je suis loin d'être très triste, devant une bombe comme toi. Si tu le veux bien, en échange de ta liberté, et du fait que tu pourrais vivre plus longtemps que ce que tu es ne le permets, je vais te demander une chose.

Avait-il déjà profité de sa liberté nouvelle, ou pas, que je préparais déjà mon plan pour lui, et que je comptais bien continuer à lui parler. Maintenant il savait qui j'étais, il savait ce que je pouvais lui offrir, mais je n'étais pas si gracieux à offrir mes services gratuitement. J'aurais été bien idiot de faire cela. J'étais le créateur de l'arnaque, alors je devais bien tirer mes ficelles de ce genre de jeu.

- Livre-toi aux puissances de mes choix, et qu'au loin, ton esprit s'élève, puis vole.

Envie de me la jouer poétique. Mais en vérité, ça voulait juste dire, obéis-moi, ne réfléchis pas, et je t'offrirais tout le reste. Invincible éternité.

J'étais tant désireux de pouvoir faire de lui un objet magnifique à utiliser, une arme qui n'appartiendrait qu'à moi. Il n'était plus humain, il était mon outil. Et sûrement ne le savait-il pas pour le moment. Qu'importe son identité, son passé ou son caractère, je me fichais bien de tout cela.

- Et qu'as tu pensé de ta libération ? Que ressens-tu a présent ?

Heureux de ne pas l'avoir vu paniqué, j'étais prêt à écouter son ressenti, pour éteindre tous ses doutes, tous ses remords, et toutes ses plaintes. Je ne voulais pas d'un chouineur, je voulais quelqu'un capable de surmonter le meurtre sans ciller, de faire avec, du moment qu'il était libre. Et vu que je lui offrais la liberté, il avait plutôt intérêt à être intelligent là dessus.
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyVen 7 Juil 2017 - 20:47

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
L'arme de Lucifer
ft. Keith
ft. Lucifer
Cette main dans la mienne. On me touchait si peu souvent et lorsque cela arrivait, je craignais tellement de voir l’imprudent fondre sous mes yeux ou hurler soudain. Pas avec Lui. Je savourais cette sensation de peau contre peau, ce pouce sur paume et la pression qu’il fut sur mon poignet pour me manipuler comme une poupée, me forçant à tourner pour lui. Je ne résistai même pas, je n’y pensai même pas, car dans ma liberté et l’ivresse que cela engendrait en moi, tout ce qu’il m’offrait était nouveau.

Tu es une poupée Keith. Un pantin sans fil, mais un pantin tout de même.

Bon sang, il était en vie. Je n’étais pas seul face à la réalité, face à qui j’étais. Il m’avait offert le droit de pleurer, rire, rugir sans penser aux autres. Mon visage peigna un début de sourire qui s’effaça sous la nervosité en sentant ses doigts rencontrer mon torse et mes hanches. Né dans l’ombre, l’émotion me sert. Il m’avait demandé d’exprimer tout ce que j’avais gardé en mon sein depuis mes quinze ans. J’en tremblais encore et si je n’avais été si épuisé par l’explosion de mon être, sans doute me serais-je permis d’exploser encore. Ce n’était pas de ma faute, je n’avais pas demandé à avoir ce pouvoir. Je n’avais pas demandé à être jeter dans la vie sans mode d’emploi. Si j’avais su, si on m’avait expliqué, si monde était au courant, rien ne se serait passé. Si on m’avait permis d’être vivant et saisir tout ce que la vie pouvait offrir en ayant pleinement conscience et cela depuis le début de qui j’étais. Alors, je ne les aurai pas perdus et le monde ne me semblerait plus si futile et éphémère. Le visage de Mimie et Maman s’imposent à mes yeux mais les sens triomphent à la douleur de mon cœur. Il voulait même m’accorder plus de temps, rattrapé les onze dernières années que j’avais perdues à cause de tous ces secrets. Accorder ? Non, c’était un échange, je restais libre et vivait plus longtemps, en échange de.. mon obéissance. Était-ce une menace voilée pour me signifier qu'il pouvait m'enchainer de nouveau à son bon vouloir ? Pourquoi je ne parvenais pas à être effrayer ?

J’étais nu, touché, ému, libre et pourtant prisonnier encore de mes angoisses passées. Je m’étais tellement interdis le contact avec qui que ce soit, même mon mentor n’avait jamais eu ne serait-ce qu’une poignée de main de ma part et le Diable, pour tout ce qu’il représentait dans le monde et à mes yeux aujourd’hui, il prenait tout, ma main, ma peau, mes peurs. Déjà j’imaginais des mains sur ma peau, j’imaginais mes mains frapper la chair, ma bouche se torde sous la colère que je ne contiendrais plus. En acceptant d’être libéré, j’avais passé le point de non-retour. Plus de bien ou de mal, juste moi face à tout ce qu’il m’offrait. Je n’arrivais pas à m’inquiéter, ou à réfléchir sur le sens profond de ses paroles. L’endorphine, la fatigue, l’excitation, l’incroyable évènement qu’était ma résurrection. J’en oubliais les fantômes torturés à mes pieds.

- Que devrai-je faire pour toi ?

Il me pose des questions, je les écoute, j’essaye de parvenir à formuler une réponse correcte mais cette maudite main me déconcentre. Du haut de mes presque trente ans, je me sentais comme un collégien. Sauf que c’était Lucifer et j’ignorais vers quel enfer il me conduisait. Je sentais déjà les flammes sur moi, où peut-être n’était-ce que l’union de sa condition et de la mienne, deux soleils.  De plus, je ne le réalisais que maintenant mais puisque la zone était irradiée, la température était également bien plus élevée. Mon corps pouvait supporter les plus bases et les hautes des températures, les maladies, les énergies, hormis face à la magie, j’étais l’une des créations de Dieu les plus perfectionnés. Pourquoi ?

- Je devrais me sentir coupable ou terrifié, mais je me sens juste en colère d’avoir contenu ça aussi longtemps, mais je.. Je ne contrôle pas mon pouvoir. Je suis libre mais instable. Je pourrais exploser partout, ce n’est pas de cette liberté que je veux. Je m’effraie.

Mon regarde glisse une seconde sur les murs du métro, où le souvenir de deux êtres enlacés était  jamais figé sur la peinture bleuie.

- Ces gens, je ne les connais pas et leur mort est.. était inévitable.

J’essayais de dire que la destruction du métro ne me rendait pas particulièrement malheureux. J’espérais ne pas avoir de regrets par la suite, car il était bien trop tard. Je ne me sentais pour le moment pas coupable, n’était-ce pas ce secret mondial qui était plus dangereux que les mutants eux-mêmes ?

- J’ai déjà perdu mes parents à cause de ce que je suis. J’ai donné le cancer à la première, j’ai irradié la seconde jusqu’à ce qu’il n’en reste rien.

Je sentais la rage revenir en moi avec force autant que ma peine. Je pouvais dire sans honte ce que je ressentais.

- L’institut m’a volé onze années de ma vie, en me laissant avec le poids de leur mort sur mes épaules. Ce n’est pas de ma faute, on ne m’a jamais appris, ni expliqué ! J’ai le droit de m’exprimer et de vivre aujourd’hui, j’ai assez payé. Sans toi, je serais toujours..

Je ne parviens pas à terminer mes paroles et je sentais mon discours maladroit et inutile. Moi qui était si asocial d'habitude, je me surprenais à parler autant, ma tête était si légère. Je me sentais tellement puissant, grand, trop grand et pourtant, je craignais de ne jamais être maître de mes capacités.Tu es le seul qui a répondu à mes prières, c’est ce que j’aurai voulu ajouter mais peut-être est-ce que cela aurait été de trop. Pourquoi est-ce que Dieu m’a créée si c’est le Diable qui me venait en aide ?

- Retire tes mains, s'il te plait, fis-je par réflexe.

J'étais gêné, une sensation nouvelle bien qu'exquise que je n'avais jamais connu. Je n'avais pas découvert ma sexualité à quinze ans, j'avais à peine commencer à ressentir mes premiers émois. Alors que ce démon me touche comme ça, dans un tel lieu alors que j'étais nu.


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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyLun 10 Juil 2017 - 15:03

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Dans toute l’effervescence que je lui offrais, le plongeant dans un rêve bouillonnant, au futur rempli d’une utilisation de son être, il me demanda ce qu’il devrait faire pour moi. La raison semblait l’avoir un minimum rappelé à l’ordre, de sa transe hypnotique, mais cela ne voulait pas dire que son cerveau malléable était hors de portée de main. J’avais une prise sur son esprit, je le sentais bien, et il me suffisait de continuer de froler les cordes qui le maintenait debout, pour en faire ce que je le désirais. Pour cela, j’avais tout ce qu’il me fallait, j’avais toutes les cartes en main. Qu’il s’agisse de charme, d’être bonimenteur, il ne pourrait pas vaincre les ténèbres avec lequel je le recouvrais. Ténèbres que nul ne combattait, puisque cela aurait été vain.
Mais au lieu de lui répondre, j’écoutais encore ses paroles, puisque l’humain à s’exprimer. Parfois, rien ne valait le silence, mais cela, c’était quelque chose que seul les personnes dotés de ma véritable nature, connaissaient. Le silence des anges étaient grands.
Et chiant, aussi. Très chiant.

Les mots étaient des armes maladroites, un moyen d’expression qui permettait de révéler tant de chose, s’accouplant avec le non verbal et les non dit. Il suffisait qu’on me parle, pour que je comprenne la profondeur de l’esprit.
Même pas besoin de frôler ceux des gens.
Je savais ce qu’il me disait réellement. Sa liberté, il la voulait en toute sécurité. En vérité, cela aussi je pouvais lui offrir.
Je le laissais toujours faire couler les mains, et je ne pus m’empêcher de sourire tandis qu’il avouait que sans moi, il ne serait encore qu’un imbécile enfermé dans son cocon. Un gâchis de douleur. Mais moi je l’avais trouvé, et je saurais l’utiliser comme il se doit. Avec moi, il deviendrait un objet parfait, pas cassé, pas brisé, pas torturé.
Peut-être même que s’il avait de la chance, je le récompenserais.
Il ne fallait pas oublier qu’il restait un stupide humain.
Mais…J’aimais à me voir comme son sauveur. Je savais que des abrutis voyaient en Dieu, leur moyen de rémission, de rédemption, de guérison. Quelle idiotie. Dieu ne donnait rien en échange. C’était juste un effet placebo.
Moi, je savais récompenser correctement, et je savais punir aussi.

Lorsqu’il me demanda pour mes mains, je l’observais avec une pointe de malice. Un enfant. Voilà ce qu’il était.
Mais de fait, c’était à moi d’agir. J’en profitais pour, enlever mes mains, certes, mais en placer une sur son visage, comme si je désirais lui donner de la tendresse, alors que je faisais juste semblant.

- Je me suis permis de te toucher, puisque plus que pour tes capacités, la vision de ton corps, me plaît.

Je murmurais à son oreille en me penchant vers lui :

- Je pourrais te faire découvrir des plaisirs dont tu ne te remettrais pas, et que tu redemanderais encore.

Je me retirais et redevins sérieux :

- Mais ce n’est pas cela que tu désires en cet instant. Tant pis pour la baise, on verra après. Je peux t’offrir le contrôle également. T’apprendre à savoir être en mesure d’exploser au bon moment…En échange…

J’aimais le contact tactile, bien que lui n’en semblait pas tant friand. Aussi posais-je mes mains sur ses épaules, les yeux brillants d’avidité.
A présent, je devais lui expliquer ce à quoi il me servirait. Je devais faire preuve d’une subtilité assez grande pour qu’il ne panique pas, pour qu’il ne joue pas à l’idiot. Il était encore sous mon joug, je me devais de le maintenir, pour l’entrainer jusqu’au bout.

- Je voudrais utiliser ton pouvoir pour mes propres desseins. Voilà tout. Je ne t’enfermerais pas en enfer pour t’en sortir que pour t’utiliser, tu seras libre, mais disons que dès l’instant où j’aurais besoin de toi, tu te devras de répondre à ma demande, tu n’auras aucun autre choix.

Avec lui, je pouvais rester vague. Ne pas rentrer dans les détails. J’espérais tout de même que cela suffirait pour qu’il me dise oui, pour que nous puissions, tout deux, partager un engagement, qui me plaira à moi, et à lui… A lui, je n’en savais rien, et je m’en fichais bien. Une fois le pacte scellé, il n’aurait plus aucun choix.
Et de toute façon, il n’aurait pas à se plaindre : je ne lui demandais pas son âme.

- L’institut sera loin derrière toi. Tu seras libre de tes mouvements, libre même, de me demander conseil pour ton pouvoir. Je ne te contraindrais pas, je t’orienterais juste. L’échange est juste. Si tu dis oui, alors nous serons liés…

Je restais si proche de lui, quitte à lui pourrir tout son espace personnel.
Mais je m’en fichais bien.
Je lui montrais les restes du métro, tandis que j’entendais au loin les sirènes approcher. Je supposais qu’avec l’incident, dans quelques instants, tous les services de protection de la ville serait sur la touche.

- Dépêche toi de choisir…Sinon, je serais malheureusement obliger de tout annuler, et tu te retrouveras à nouveau contraint, sans moyen de recouvrir cette liberté que, je le sais, tu désires tant…
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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyVen 21 Juil 2017 - 18:55

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux
L'arme de Lucifer
ft. Keith
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Sa main quitte mes hanches pour se poser sur ma joue. Un contact tendre et intime qui me bouleversa plus que n’importe lequel de ses gestes. Un geste que je ne l’aurai pas permis une heure plus tôt, des mots que j’aurai refusé d’entendre parce que je ne me donnais pas le droit de les entendre. Pourquoi fallait-il que ce soit le Diable qui me touche, plus que Dieu, plus que les Hommes ? Je ne priais pas Dieu, je ne retenais ni les noms ni les visages de ceux qui voulaient me côtoyer car je savais que me rapprocher d’eux ne ferait que me rendre plus coupable encore. Lucifer m’avait donné une liberté de tout faire, je pouvais faire exploser les murs entre la société et moi-même. Je pouvais détruire cette société dont je ne serais jamais le bienvenu. J’étais le chaos et l’ordre, j’étais vivant et je comptais bien le faire savoir. Une question chatouilla pourtant l’effervescence de mon être : quel était les risques ?

Je le sentais se rapprocher et m’offrir un souffle contre ma nuque, glissant jusqu’à la naissance de ma gorge. Pouvait-on imaginer seulement tout ce qui m’avait été refusé pendant une décennie entière ? Oui, lui il comprenait, lui il donnait. Tout me semblait flou autour de nous et je savourais cette sensation de brûlure sur ma peau, émanant de mon propre être. Je sentais tout mon être s’embraser, mon bas ventre rugir et s’éveiller. Il voulait me posséder tout entier. J’ouvris la bouche sans avoir la moindre idée de ce que je devais dire ou faire. Si, bien sûr que je voulais. Je voulais tout ! Je voulais tout ce qu’il avait à m’offrir et il avait tant à me donner. J’étais incapable de contrôler le moindre de mes émois, et lui m’offrais d’assouvir mes désirs et en plus de cela, le contrôle. Que demander de plus ?

Et les risques ?

Cependant, il semblait vouloir écraser la moindre de mes angoisses, le moindre de mes doutes. En échange de ma libération, du contrôle de mes aptitudes, je devais lui rendre des services. Je sentais que ce n’était pas le mot approprié mais je n’étais pas capable de penser ou d’avoir peur. Il voulait que je me livre à la puissance de ses choix. Je savais que ma liberté avait un prix : mon obéissance. Quel genre de dessein ? Quel était les risques ? Je ne parvenais pas à faire entendre ma voix. Rien ne voulait sortir, j’étais comme en léthargie. J’avais l’impression que le prix a payé été bien faible par rapport à tout ce que j’avais face à moi. J’avais juste à tendre le bras, toucher, saisir, attirer jusqu’à moi. Et les risques ? Hurlais mes voix intérieures en même temps que les hurlaient les sirènes aux loin.

- Dépêche-toi de choisir… Sinon, je serais malheureusement obligé de tout annuler…
- Non, attends, je.. !
- Tu te retrouveras à nouveau contraint, sans moyen de recouvrir cette liberté que, je le sais, tu désires tant…

Ces même voix qui me hurlaient que je serais mieux mort. Non, non, j’étais en vie désormais ! Je ne voulais pas revenir en arrière. Je ne voulais pas que l’on m’entrave de nouveau. Je ne voulais plus être piégé dans ma propre tête. Continue de geler mon cerveau ! Le bonheur ne vient que quand tout est engourdi, tu sais. Ne me laisse pas m’ouvrir les veines !

Le froid aussi est brûlure.

Ma bouche vient écraser la sienne. Cela me semblait aussi libérateur qu’exploser. Ou peut-être était-ce l’explosion qui me faisait agir ainsi. Je me sentais ailleurs. J’ai les mains qui tremblent, je ne touche qu’à peine son épaule. Qui avait besoin de cocaïne face à tous ses ressentis ? J’embrassais quelqu’un et je n’entendais plus les voix, j’écrasais mes doutes et mes angoisses aussi surement que ses lèvres.

- J'ai déjà dis oui, et.. et au Diable le reste.

Cela ne m’avait jamais semblé si approprié.

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MessageSujet: Re: Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux | Lucifer & Keith EmptyJeu 10 Aoû 2017 - 19:53

Tu te penses dangereux, laisse-moi te montrer ce que tu pourrais faire d'eux


Ironique. Ce ne fus pas moi qui scella le pacte. Ce ne fus pas moi qui pris la décision de m'avancer pour lui offrir ce pacte. Pour m'offrir ce pacte, plutôt. Ce fut lui qui se donna à moi, et je n'eus rien d'autre à faire que répondre à son baiser, et à esquisser ce sourire mauvais qui savait me sied sans trop de difficultés. Et tandis qu'il me donnait le reste, et son oui, mon sourire était gourmand.
Je savais que je n'aurais pas le temps d'aller plus loin, non sans l'emmener avec moi, mais je saurais patienter....

Je caressais une dernière fois son corps :

- Profite bien de ta liberté...Je repasserais à l'occasion, j'ai encore tant de choses à faire avec toi.... Oh...Et tu ferais mieux de te cacher, avant qu'ils se demandent ce que tu fais nu au milieu de tout un tas de morts.

M'amusant, de savoir ce qu'il pourrait faire face à ça, je l'observais les yeux brillants.

- Et sache, que tu as pris la bonne décision. Vraiment. Tu ne le regretteras sûrement pas.

Le charmer, en rajouter, lui dire que tout irait bien, bref, la base si je désirais qu'il soit encore sous ce charme que je semblais lui avoir lancé.
J'aimais le savoir si... Nouveau né, si enflammé malgré lui. En vérité, j'avais hâte de pouvoir l'utiliser, d'en profiter. En vérité, je me fichais bien de ce qu'il pourrait faire de sa liberté.
Tant qu'il ne faisait pas de la merde.
Je finis par disparaître, dans une chaleur que je lui laissais pour cadeau, bien qu'il n'aurait pas tant besoin de moi pour ça.
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