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[Terminé] - Wrong side of Heaven

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John Wincott
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MessageSujet: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyDim 3 Déc 2017 - 22:51

Wrong side of Heaven

Downtown. Un endroit simple à première vue, mais à vrai dire il cachait bien son jeu. C’était probablement le repère parfait pour les dealers, les proxénètes et entre autres voleurs et receleurs. Le seul avantage de cet endroit était l’Antre de l’ours bar où j’étais allé pour aller voir un ancien membre de mon unité lui aussi rapatrié. Cela faisait du bien, de revoir des camarades. J’avais besoin de cette attache, quand bien même elle n’était probablement pas très seine selon mon psychologue me rappelant trop du passé sans m’accrocher au présent. Comme s’il pouvait se permettre de parler de ça, lui qui ne savait pas un brin de mon vécu là-bas. De la peur, de la fatigue, des talibans et de leur prison… De leur méthode de torture auquel j’avais échappé de peu. Je n’avais pas était traumatisé par se passage pourtant. Non.

Le vrai traumatisme, c’était le choc. Le choc de retourner à la vie civile. De se sentir inutile. Sans emploi, un diplôme général. Qu’est-ce que j’allais faire avec ça ? Une patte folle, une pension d’invalidé, des médailles pour la déco et c’était tout. Remballe tes affaires retour au bercail. Putain d’hypocrite. Alors ouais, je n’étais pas au meilleur de ma forme, je n’y retournerais jamais, mais j’avais perdu de ma brillance d’autrefois que j’aimerais récupérer, ne serait-ce qu’en partie. Ont avait longuement discuté de notre temps passé à l’armée. Il vivait son retour avec des difficultés lui aussi, mais bien moins que moins. Fallait dire qu’il n’avait pas le fardeau de l’Institut derrière lui. Il m’avait filé son numéro, pour rester en contact. J’en avais déjà retrouvé douze, sans compter les contacts « professionnel » comme mon psy, médecin et autre.

J’avais donc passé une après-midi plutôt agréable mais malheureusement, j’avais forcé sur l’alcool. Autrement dit, j’étais bourré. Sacrément même, à tel point que le chef de bar avait finis par m’arrêter après mon sixième verre de vodka et quatrième de whisky coca. En plus de boiter, je marchais de travers et j’avais les idées embrouillé en plus de broyer du noir, comme si le monde entier m’en voulait. Vingt trois heure et quart, j’étais donc sur le trottoir dans la rue, à essayer de rester sur mes jambes alors que je n’avais qu’une envie, gueuler sur le premier passant venu à quel point je le haïssais, quant bien même il n’était pas responsable de mon malheur. Dénis, dénis, nié, nier. C’était tout se que je faisais. Pour être franc, j’ai marché sans même chercher à rentrer chez moi – enfin à l’Institut – je n’avais ni but ni même intérêt à faire quoi que se soit. A vrai dire à se moment là, tout se que je voulais simplement retrouver ma vie d’antan. Comme si c’était possible.

Ah j’étais beau, à boiter comme un handicapé. Je ressemblais à Dr House de la série du même nom, c’était la même. Sauf que lui au moins, il avait un job. Moi j’avais quoi hum ? J’avais… Le droit de fermer ma gueule. De serrer les dents et d’endurer chaque jour les cours pour « maîtriser » mes pouvoirs, comme si j’étais aussi handicapé que je le suis en physique. Qu’ils aillent tous crever ses connards ! Qu’est-ce que je leur avais fais moi ? Je voulais juste qu’ont me laisse tranquille. Je savais, quelque part au fond de mon cerveau, que je ressemblais probablement à un type bourré dépressif. Habillé avec un jean simple, un tee-shirt noir et un sweet-shirt pardessus gris. Seulement alors je remarquais un garçon, plutôt jeune me regarder bizarrement. Sa tête me disait quelque chose… Je l’avais déjà vu ? Peut-être… Plissant les yeux en m’arrêtant, je cherchais dans mon esprit éméché ou j’avais rencontré se type et le temps que je fasse la connexion, la première chose qui me sortis par la bouche fut quelque chose comme :
- « Tu veux ma photo ? »

Oops. Ce n’était pas ça que je voulais dire. Humm… Je voulais dire quoi déjà ? Ah oui…
- « Jake c’est ça ? »
C’était ça ? Ou pas ? Je m’étais planté ? Et puis j’avais un haut le cœur qui me disais que j’avais intérêt à arrêter de tangué comme si j’étais sur un bateau sinon je n’allais pas tarder à recracher la moitié de se que j’avais bien put boire. Maintenant que j’y pense, j’avais bu de la bière aussi… Et il m'avait planté en plus. Dans se truc tout pourris. Je lui en voulais pas, après tout, c'était quand même un endroit sympa. Et pis, franchement, même moi, des fois, je m'insupportais, alors un mec comme lui, je devais ressembler a son pire cauchemar. Bon d'accord, p'têtre que je lui en voulais un peu. Beaucoup ?

Le temps que tout ça me vienne à l'esprit, j'étais déjà en train de marcher pour aller le rejoindre.
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Dernière édition par John Wincott le Mar 5 Déc 2017 - 17:14, édité 1 fois
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Jake Gordon
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 7:12

Le temps s'était grandement rafraîchit. Maintenant on ne pouvait plus nier que l'hiver était à deux doigts d'arriver. Beaucoup de monde aimait l'hiver. Ce n'était pas le cas de ceux qui n'avaient pas de quoi s'abriter du froid et de l'humidité. Ceux qui ne pouvaient que rarement manger un repas chaud et ceux pour qui Noël ne disait absolument rien. Depuis des années maintenant, Jake s'était satisfait de cette ignorance. Et depuis deux ans, il s'adaptait comme il pouvait au climat. C'était toujours plus facile de passer la mauvaise saison ici plutôt qu'à New-York où les épaisses couches de neige n'arrangeaient rien.

La nuit était tombée. Il était tard et il y avait de moins en moins de monde dans les rues, ce qui suggérait plus à Jake de sortir le bout de son nez des ombres de Downtown. Il lui sera bientôt temps de se trouver une planque pour passer la nuit. Mais pour le moment, tout ce qu'il attendait avait été la fermeture des magasins ou des épiceries, voire même des restaurants. C'était à ce moment là que les gens sortaient leurs déchets parmi lesquels se trouvaient une multitude de choses encore consommables. Des choses neuves, bien emballées, jetées uniquement parce qu'il y avait un jour de péremption et encore. Alors qu'ils pouvaient largement tenir une semaine au moins. La société aimait gaspiller apparemment. Elle s'en moquait, elle pouvait se le permettre n'est-ce pas ? Pendant que certains crevaient de faim, d'autres gaspillaient la bouffe. Enfin, les sans abris tels que Jake n'allaient pas se plaindre. Il récupérait.

Jake attendit donc à l'angle d'une rue. Lorsque le bon moment fut venu, il passa dans l'impasse où traînait les bennes du magasin d'à côté. Il souleva le couvercle et commença à fouiller. Rien n'était agréable dans ce genre de manoeuvre. Il se sentait comme un rat qui écumait la ville, le vautour qui survolait la savane à la recherche de carcasse déjà bien entamée. Mais les animaux, eux au moins, étaient satisfaits de leur sort.

Il venait de tomber sur un sandwich, jambon fromage, encore bien à l'abri dans son emballage de plastique. Ce genre de sandwich triangulaire qu'on mangeait à la va vite à midi. Ca fera amplement l'affaire. Jake s'empressa de le déballer. Tout à coup cependant, une silhouette à l'extérieur de la ruelle attira son regard. Un homme qui l'observait également. Jake le toisait un moment des yeux avant que ne lui revienne cet homme en mémoire. C'était bien celui de la dernière fois ! Il aurait aimé ne jamais le recroiser celui-là. Apparemment changé de quartier dans la ville ne suffisait pas. A vrai dire, Jake traînait sur Downtown pour éviter l'attention des autorités après ce qui s'était passé dans le café.

L'homme se souvint de lui également. Il avait une toute autre allure, une toute autre attitude. Pire encore que la dernière fois. Lorsque ce dernier s'avança vers Jake, ce dernier comprit rapidement. Il ne savait que trop bien reconnaître cette démarche chamboulée, ce regard inexpressif et ce nez qui avait viré à l'écarlate. L'homme était saoul. Manque de chance, Jake supportait encore moins les types bourrés. Il observait l'ex-soldat d'un air dégoûté. Il n'avait jamais comprit l'intérêt des adultes pour ce genre de boisson qui vendait leur âme au Diable. Mais lorsque l'homme dépassa la limite invisible du périmètre de sécurité que s'était imposé le jeune homme, ce dernier se mit à reculer.

- Restez où vous êtes,
clama t-il, vous n'avez toujours pas compris que je ne voulais pas de vous ?!
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 15:30

Wrong side of Heaven

Compris qu’il ne voulait pas me voir ? Je l’avais bien compris. Accepté se fait ? Pas vraiment. Il ferait mieux de changer de disque, je ne le connaissais pas, mais sa commençais déjà à être vieux. Et puis j’étais un pot de colle quand je me mettais une idée dans la tête. Plus têtu que mon père l’était vous imaginez un peu ?
- « Dis-moi quelque chose que je ne sais pas déjà. » Fut ma seule réponse.
Vous vous dites sans doute que j’ai un comportement plutôt sobre, pour quelqu’un de bourré mais sachez que j’étais toujours était comme ça. Je perdais le peu de douceur que j’avais cependant, pour devenir un peu brute de décoffrage et le peu de subtilité que j’avais acquis s’envolait également.

Je ne me sentais pas honteux cependant d’avoir bu, car non seulement sa arrivait à tout le monde mais en plus de cela, ce n’était que ma deuxième fois. La première ayant était lorsque je fus intégré définitivement dans les rangs de l’armée. Je dois admettre que je ne me souviens plus vraiment de cette soirée, ont avaient vraiment beaucoup trop bu ce soir. Je me souviens juste de certain moment impliquant des pole-danseuses, un pari stupide dont je ne me rappelle même plus du but et d’avoir eut la gueule de bois la plus sévère de toute ma vie. Sachant qu’ont devaient se lever à cinq heure trente du matin pour la revue des chambrés. En bref, ont c’étaient éclatés. Presque autant que nos officiers pour nous punir quant ils ont comprit. Soupirant et sans être bien différent de mon moi habituel, si se n’est l’air un peu fatigué je finissais par arriver à hauteur de l’autre glandu.

Il se mit à reculer cependant, comme si j’étais le pire monstre qu’il n’eût jamais vu. Je roulais des yeux. Comme si physiquement, j’avais la moindre chance de lui faire quoi que se soit. Je pouvais toujours le rendre aveugle certes, mais je n’en voyais pas l’intérêt pour l’instant. A peu peut-être une vengeance personnelle pour l’autre fois, mais se ne serait pas tellement juste, sachant que c’était moi qui l’avais laissé partir et que de toute façon, c’est moi qui le harcelais. Il ne demandait rien, mais moi oui. Pourquoi ? Par devoir. Pour les mutants, qu’il faisait passer pour des fou-furieux. Pour lui-même, qui fuyait son ombre et l’aide apporté alors qu’il pourrait vivre beaucoup mieux que ça dans un endroit adapter sans avoir à se soucier de fuir. Pour moi, par devoir, parce que j’étais comme ça, que sa plaise ou non. Et aussi et bien malgré moi, pour les civils, qu’il mettais en danger qu’il en soit conscient ou non, qu’il se sentent coupable ou non, ne changerais pas se fait accomplit.

- « Dis-moi, c’est ta philosophie de vie d’être SDF ? Sa te plaît ou bien tu fais ça parce que tu penses que tu n’as pas le choix ? »
Ca doit être sympa cela dit… Pas de compte à rendre à la société, pas d’argent à donner, liberté complète ou presque. Il le serait d’ailleurs, s’il ne punissait pas tout seul en utilisant son pouvoir comme excuse. C’était assez pitoyable de voir quelqu’un courir pas par nécessité, mais simplement parce qu’il ne se rendait pas compte des mains tendues autour de lui. Ou plutôt qu’il piétine sans vergogne. Si je n’étais pas sur des méthodes radicales comme le suicide – j’y pense souvent encore – peut-être que se serais un choix de vie. La vie à la dure ? Sa ne me fait pas peur, pas plus que les mauvaises fréquentations que sa peu donner. De plus il existe des aides et pour être franc se ne serait pas si mal. Pour avoir vécue de cette manière à l’armée pendant une semaine, je peux parler par expérience. Les gens penses qu’ont rentre tout les jours à la base dormir et s’approvisionné, mais la réalité c’était qu’en mission parfois, ont pouvaient pas. Ils nous étaient déjà arrivés de plus avoir de ration et de finir par tuer tout se qui nous passait sous la main. Chats, rats, chiens, même la nourriture dans les maisons abandonnées. Les gens s’en étonne mais je ne vois pas pourquoi. Ils pensent qu’ont vie dans un palace avec de temps en temps une perte et quelques blessé, un cauchemar ou deux et c’était tout.

La vérité, c’était que y’avais plus de dix milles vétérans dans le monde qui étaient à la rue, dont la moitié se suicideraient ou sombreraient dans l’alcool. Quant à l’autre, elle essayera de s’en sortir sans y arriver, rejoignant les chiffres alarmants de la pauvreté en Amérique. Nous, soldats, étions les plus pauvres des pauvres. Mais ça, le monde ne le voyait pas. Ils voyaient les héros de l’action en combat, mais dans le civil ils ne voient rien. Ils voient les héros dans le combat, nous ont voient les meurtriers que nous somme. La propagande des documentaires et des reportages faits le reste, les tentatives de faire voir l’enfer que nous vivons étouffer dans l’œuf par l’admiration des gens pour notre soi-disant courage. Alors ouais, vivre à la rue, c’est pas si moche. Probablement toujours mieux que les alternatives.

D’ailleurs Jake devait bien se faire chier à la rue. Que faisait-il de ses journées ? La manche ? Dormir ? Chercher un autre endroit où fuir dans le cas ou les choses tournent mal à nouveau ? Il m’attirait se jeune homme, pas par curiosité mal placé ou par envie de l’aider. Non, juste parce que quelque part au fond de moi, je l’envier. Sa devait être le pied, d’ignorait le monde et ses devoirs. De fuir ou l’ont veut sans personne pour nous emmerder a par des cons comme moi. A juste fuir son ombre et se cacher la vérité. Un vie peut-être seule et triste, mais tellement plus simple que la mienne.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 17:08

Lui dire quelque chose qu'il ne savait pas ? Que croyait-il ? Que ça amusait Jake de toujours se répéter. ? Ce qu'il ne demandait, ce n'était pourtant pas compliquée. La paix. Juste la paix. Pas la paix dans le monde -ce qui serait bien aussi mais moins évident à accomplir- mais juste la paix pour lui. La vie n'était pas facile, disons même qu'elle ne l'avait jamais été. Son seul répit était l'intimité qu'on pouvait lui accorder. Comme ça il ne dérangeait personne et personne ne le dérangeait. Il voulait se faire oublier. S'il pouvait, il disparaîtrait. Il tient trop à sa vie pour ça. Beaucoup préférait se donner la mort. Jake trouvait cela ridicule. Il y avait moyen de vivre, mal, mais vivre quand même. Ceux qui voulaient mourir pensaient généralement à une meilleure suite. Jake ne connaissait que le néant. Trop rationnel pour songer à autre chose. En plus, la mort, c'était flippant. Même lui n'avait pas honte à le penser. Alors, autant vivre une vie misérable. Elle était faisable, à condition cependant qu'on lui foute la paix. C'était sa seule requête. Et ce gars la lui refusait. N'était-ce pas cruel ?

- Si vous écoutiez, je n'aurais pas besoin de me répéter, répliqua alors le jeune homme.

Et comme pour appuyer ses dires, il se reculait à chaque pas engendré par l'autre. Bien sûr qu'en cas de baston entre les deux, John avait un désavantage à cause de sa blessure à la jambe. Mais Jake avait nullement envie de se battre. D'ailleurs il ne le fera pas. Il se reculait car il savait son pouvoir imprévisible et même si ce mec était chiant, il ne voulait pas qu'il en subisse les frais. Il reculait parce qu'il se refusait tout contact également, dégoûté depuis son enfance à cause de son père. Il se reculait parce qu'il avait déjà mainte et mainte fois assisté aux ravages de l'alcool sur une personne, hashtag le paternel une fois de plus. Les ivrognes, qu'ils aient l'alcool triste, joyeux ou en rogne, il les fuyait comme la peste. Comme si dans la seconde qui allait suivre, ils allaient disjoncter et se jeter sur lui pour le battre. C'était un réflexe. Une cicatrice qui laissait une séquelle indélébile. Un panneau "Danger - Explosif" était placardé sur le front de John.

Ce dernier lui demanda alors si Jake avait choisi sa vie ainsi ou si là était son seul choix. Pour sa part, Jake avait plus ou moins les deux réponses à son actif. Il sentait qu'il n'avait pas le choix, mais n'avait pas voulu voir d'autres possibilités pour autant. Il se sentait simplement méritant de cette vie. C'est vrai qu'il n'y avait plus vraiment de contrainte et qu'il avait fini par s'y faire, du regard des autres et du mal-être qu'on ressentait. Cela ne voulait pas dire qu'il était ravi de vivre ainsi. Il s'en contentait tout bonnement. Il faisait avec. C'était toujours ce qu'il avait toujours fait. Et il était plutôt doué pour ça. Depuis deux ans, faut dire qu'il avait su bien s'en sortir dans la rue, et même voyager dans d'autres villes. Alors oui, il n'avait pas eu le choix, mais il l'acceptait plutôt bien. S'il devait un jour retourner à une vie plus civilisée, il y avait des chances pour qu'il ait quelques lacunes.

- Je n'ai jamais eu le choix, lança le jeune homme.
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 17:46

Wrong side of Heaven

Se répéter ? En même temps il se comportait comme si le monde entier était contre lui en de fuir quelque chose qui ne le quittera jamais C’est un cercle vicieux. Il était pire qu’un disque vinyle enraillé. Jamais eut le choix ? A la bonne heure ! Cette réponse est si générique qu’elle me filerait presque la gerbe. Je l’ai déjà de toute façon. Le choix ici il l’avait, je lui en avais même parler. Si sa vie de clochard ne lui plaisait pas, pourquoi donc refusait-il d’aller voir de meilleure solution ? Pour ma part, je pense qu’il se complait dans son malheur. Alors oui, je sais, je ne suis pas la bonne personne pour juger, surtout vu mon passif et mes problèmes mais soyons sérieux une minute ! Se gars à de quoi se faire une vie plutôt normale s’il le souhaitait ! C’était pas qu’il n’avait pas eut le choix, c’était qu’il c’était décidé lui-même à ne pas se donner de choix. Parce qu’il y a toujours le choix. Le plus compliqué est de faire le bon. Donc ça, c’était une excuse bidon.
- « T’en as d’autre des excuses plus débile ? Le choix tu l’a. Entre ta vie de clodo ici, ou bien l’Institut franchement c’est tout vu. Si t’avait vraiment marre de pareille vie et si tu te complaisais pas dans ton malheur tu ferais se qui faut pour t’en sortir, plutôt que de te dire en permanence que t’as pas le choix. Tu te prive tout seul d’une vie tranquille. »

Il était idiot, s’il pensait qu’il était irrécupérable, s’il pensait qu’il ne méritait pas mieux que son sort actuel ou bien encore s’il pensait que c’était sa place. Moi qui ai toujours vécu dans l’ombre de mon père, qui voulait contrôler ma vie comme si j’étais un pantin, j’avais dit non à son contrôle. Alors oui, j’étais allé à l’armée au final, mais c’était mon propre choix, pas le sien. Affronté ses responsabilités. Parce qu’une fois un choix fait, il faut affronter les conséquences. C’est jamais agréable, c’est toujours blessant mais au final si ont survie ont en ressort grandit.
- « Je suis probablement qu’un pauv’connard à tes yeux, mais sache que si je fais se que je fais actuellement, c’est parce que tu ne fais pas que ruiner ta vie sur un fantôme. Tu ruine la vie des autres. Tu fais passer les mutants pour des fous-furieux, tu mets en danger les civils et tu te fais du mal à toi-même simplement parce que t’es lâche. Donc ouais, je suis un vrai gros con de première, peut-être la pire saloperie que tu es jamais rencontrer même, mais je m’en branle. »

Ouais. J’avais envie de lui dire les autres vérités en face, que sa lui plaise ou non. Et même si pour ça, je devais en devenir son pire ennemi. La plupart des gens voient les ennemis comme des sortes de mauvaises personnes. Pourtant, sans eux, les gens n’avance pas, à même titre que les amis, les Némésis, les personnes que nous n’aimons nous change et nous font réfléchir. Donc s’il me haï, au moins, peut-être que sa le fera bouger.
- « Parce que tu vois, tu peut me détester comme tu le souhaite, me considérer comme le mec le plus débile que la Terre est porté ou bien me prendre comme un pot de colle, sa change pas, que par devoir, autant pour toi, que pour les autres et en temps que citoyen de se monde, je te laisserais pas fuir devant des chimères que tu t’es crée tout seul pour pas affronté la vie. »

Il reculait ? C’était son mode par défaut, visiblement. Essaye de lui faire un pas en avant, il tire en arrière quatre fers freinant. Hors de question de le laissez faire. Je n’avais pas spécialement envie de faire une discussion philosophie de vie se soir, mais à vrai dire, vu que j’étais déjà au fond du trou émotionnellement, ce n’était pas ça qui allait changer la donne.
- « Alors pour une fois dans ta vie plutôt que de fuir comme tu le fait actuellement en reculant, essaye de te secouer un peu. Enfin, sa, c’est si t’as envie de décoller de ta misère. Sinon reste donc clodo. Par contre, fait bien ton choix. Un danger pour la société s’il n’est pas maitriser, il doit être contenu. Tu pourras fuir autant que tu voudras, tu pourras pas échapper éternellement à la Justice. Tu as pensée aux dégâts que tu as sur ton passage en fuyant de ville en ville ? Tu as pensée aux gens qui t’ont vu ? Aux personnes qui par ta faute, prennent les mutants pour des tarés ? »

Non évidemment. Il s’en fou. Ce n’est pas ton truc, ça… Se soucier des autres. La survie avant tout comme ont dit. Même si sa veux dire écraser le monde autour, même si sa veux dire ruiné d’autres vie. Trop lâche pour achever la sienne et trop lâche pour voir la réalité en face. Un serpent qui se mord indéfiniment la queue, il pourrait arrêter, mais sa lui plait d’être comme ça.
- « Ce que je dis sert probablement à rien de toute manière. Sa rentre dans une oreille sa ressort par l’autre comme ont dit. »
Je pense que c’était probablement vrai, se gosse avait le chic pour rien vouloir entendre, peu importe la vérité. A vrai dire, je ne tiens pas la science infuse, loin de là, mais y’a deux choses dans lesquelles je suis devenu expert : cercler le caractère des autres et le meurtre. Ces deux choses sont probablement mes seuls terrains d’expertises et le seront probablement toute ma vie, puisque je ne compte pas en faire grand-chose à part peut-être psychologue – vu mon psy, sa doit  pas être bien compliqué – ou alors tueur à gage.

Des fois, je me dis que je ferais mieux de m’achever. La porte de sortie la plus rapide, mais je n’ai pas le droit de fuir aussi vite. Après tout, j’ai mérité mon sort. Pas par soucis de me complaire dans mon malheur comme l’autre ahurie non. Simplement parce que moi, j’ai eut la chance de rentrer et pas les autres. Et ça, c’est une raison suffisante pour souffrir. Même si sa veux dire maudire chaque jour mon existence. Voilà le travail de la guerre devant vos yeux. Être reconnaissant d’être envie même quand est au fond du trou, parce qu’ont à la chance de vivre et pas les autres. A quel point je suis tombé bas, pour en arriver là ? Je me le demande souvent.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 18:29

C'était le début de la morale. A vrai dire, Jake s'y était un peu attendu. Ce gars ne savait faire que ça. Il ne le connaissait pas mais il venait de débarquer dans sa vie comme un envoyé de Dieu pour lui dire que ce qu'il fait, ce n'était pas bien. Wow. Il croyait le surprendre ? L'impressionner ? Le raisonner ? Bourré comme il était, il n'avait pas l'air plus lotit que le jeune des rues au final. Si c'était le cas, il ne se bourrerait pas alors qu'il était déjà en si piteux état d'après guerre. Il avait sûrement ses raisons de se saouler. Jake savait qu'il avait eu une période de merde durant la guerre. On pouvait être à cran, sans aucun doute. C'était ce que faisais les gens quand ils étaient à cran : boire pour oublier. Oublier quoi ? Le lendemain ça revenait. Il se privait tout seul d'une vie tranquille ? Sûrement. Mais l'Institut, pas moyen. Enfermer entre quatre mur ? Sous autorité de prof ? Mettre un danger tel que lui dans un endroit avec possiblement un nombre incroyable d'enfants ? Si quelque chose va de travers et que le bahut tombe en miette, combien y'aurait-il de morts ? Autant de raisons possible pour refuser l'Institut. Jake savait qu'il ne n'y sentirait pas bien. Encore moins bien que dehors à crever la dalle. Alors oui, avoir un toit, à manger, le luxe, ça serait bien n'est-ce pas ? Trop bien peut-être. Jake avait le sentiment de ne pas être du même monde qu'eux. Si John y avait trouvé son confort. Tant mieux pour lui.

- C'est sûr que vous, ça vous a réussit, répondit le jeune homme, sarcastique, scrutant l'homme bourré.

Il croqua dans son sandwich qu'il avala très vite. Dans la rue, comme à la guerre sûrement d'ailleurs, on apprenait à manger vite, au cas où quelque chose se produirait qui pourrait interrompre cette restauration nécessaire.

- Ma place n'est pas dans cet Institut, ajouta-t-il sitôt finie sa première bouchée.

L'homme poursuivit malgré tout. Voilà maintenant qu'il s'insultait lui-même. Pour ainsi dire, il avait plutôt raison. Jake le voyait bien comme cela. Peut-être pas au point d'en faire son ennemi ultime. John n'était pour lui qu'un chieur comme il y en avait tant dans le monde. Mais un chieur bien collant il fallait l'avouer. Et bourré aussi, c'était important. Un lâche ? Ca ne le dérangeait pas d'être traité ainsi. En fait, il pouvait difficile donner tort à cet homme. Jake était un fuyard permanent. Il fuyais sa propre vie. Il était conscient de cela et n'allait pas nier l'évidence.

A nouveau, John lui affirma qu'il n'était pas près de le laisser tranquille. Pour ainsi dire, Jake n'avait pas non plus l'intention de le laisser lui mettre des bâtons dans les roues. Le petit soldat voulait jouer au petit soldat apparemment. Faire la morale et la justice. Les adultes. Tous les mêmes.

- La fuite, c'est ce qui m'a permis de rester en vie,
clama alors le jeune homme, et sauver également d'autres vies.

La fuite, elle lui avait permis d'échapper à la mort lors de la première apparition de son pouvoir. Elle lui avait permis d'échapper à tous ceux qui le traquaient. Elle lui permettait de décamper avant que son pouvoir ne fasse des victimes. Ce n'était peut-être pas une solution glorieuse comme monsieur ex-militaire l'entendait, mais s'en était une malgré tout. Il pourra dire ce qu'il voudra, les faits étaient là. Jake le savait.

- Ces gens prennent déjà les mutants pour des tarés ! hurla-t-il finalement.

Il était bien gentil de penser à leur vie alors que s'ils le savaient fautifs, ils le lyncheraient sûrement. Jake serra les poings et ne pouvait que se vanter que son pouvoir ne se déclenchait pas sous l'effet de la colère. Tiens ? Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas mis en colère...Il se ressaisit rapidement. Mais il ne reniait pas ses mots. Depuis sa naissance, il n'avait été que monstre aux yeux de son père et sa mère en avait subit le même châtiment pour cette malchance d'être mal né.

- Exactement, répondit-il à la dernière remarque de l'homme, je vous l'ai dis, vous perdez votre temps. Si je désire m'apitoyer sur mon sort comme un lâche et un clodo, c'est moi que ça regarde.

Il soupira. Le ton avait grandement baissé.

- Croyez-moi, je sais où est ma place. Nulle part. C'est moi qui l'ai choisi. C'est lâche et débile, on est d'accord.
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 20:33

Wrong side of Heaven

Sa m’avait réussit ? Il était sarcastique ou cynique ? Méprisant ? Pas moyen de savoir, probablement que mon cerveau avait du mal à suivre. Meh, de toute façon s’il pensait que j’étais bourré simplement parce que j’étais déprimé, il se fourrer le doigt dans l’œil. Je ne pus m’empêcher lever les yeux au ciel.
- « C’est tout se que tu as trouvé comme répartis ? Oui j’ai bu et trop sans aucun doute, mais si tu fais référence au fait que je buvais parce que j’étais déprimé, désolé, ce n’était pas le cas. J’ai pas envie de finir comme mon vieux. Au passage, c’est ma deuxième fois seulement, mais t’inquiète pas, je vais te demander mon su-sucre de récompense. »
L’autodérision. Ca j’en faisais beaucoup, pas parce que je me sentais mal dans ma peau ou par fausse modestie, mais simplement parce que j’étais comme ça. Je n’avais pas envie de ressembler à mon père, imbue de sa personne et fier jusqu’à l’os à tel point qu’il en devenait prétentieux. C’était moche à voir. Pas tellement le genre d’homme que je veux être. En plus être alcoolique j’avais déjà donné, bien qu’il n’est jamais levé la main sur moi, il avait d’autre moyen de faire souffrir. Les garde-à-vous dans la nuit, l’hiver à moins cinq en pyjamas. Les parcours sans fins jusqu’à se que j’arrive plus à respirer à bout de nerfs et de souffle, sous le soleil de plomb de l’Ohio. Les exercices du matin, les exercices du soir. Imaginez pour un enfant de cinq ou six ans, le choc que cela faisait. « Les soldats ne pleurent pas » me disait-il, quand épuisé par ses traitements, je me mettais à pleurer. « Les soldats ne tombent pas » me disait-il, lorsque incapable de me relever il me prenait par le col pour me remettre sur mes jambes.

- « Je ne considère pas la lâcheté comme un défaut. Elle fait parties des rares instincts qu’il nous reste et qui nous sont utile. Mais il faut savoir la maitrisée. Quant au fait de sauvé des vies, comment tu pourrais le savoir vu que de toute façon tu fuis après avoir fait des dégâts ? »
C’était de la simple logique et pourtant c’était là. Au dernière nouvelle a part s’il changeait régulièrement de ville sans raison apparente, rester au même endroit jusqu’à avoir un pépin est une simple raison et logique. Même moi je le ferais. Pourquoi changer d’endroit si rien ne se produit dans celui-ci ? Le problème, c’était que lorsque le problème arrivait, il fuyait. Donc forcément des dégâts collatéraux derrière étaient là, sans compter qu’il s’occupait des symptômes du problème et non du cœur de se dernier. S’il maîtriser c’est pouvoir, il ne déclencherait plus de catastrophe, donc plus de raison de fuir. Simple non ?

Evidemment s’il pensait que tous les autres humains nous prenaient pour des monstres, c’était autre chose. Il y en avait qui pensait comme ça, mais y'en avaient d'autre qui avait actuellement, du respect pour nous.
- « Humm, désolé de te contredire mais ce n’est pas le cas. Actuellement, j’ai trente huit personnes qui peuvent te prouver le contraire dans mon entourage. Bon après tu me diras, ce n’est qu’un échantillon du monde. Des connards y’en a partout, forcément si tu prends le mauvais sans prendre le bon, tu va vite te retrouver avec un quota assez élevé d’enfoirés. »
Parce qu’ont n’en parlait pas beaucoup à l’armée, de ça. Mais je savais que Bill s’en doutait. Ont en avaient jamais vraiment parlé entre nous, mais des fois, quand je disparaissais pour dire que la voie était libre quelques minutes après et qu’ils me demandaient comme je le savais, je leurs disaient simplement que j’étais partie en éclaireur. Ils savaient que je mentais en grosse partie. Le nombre de mutants soldats étaient inconnus, mais là-bas, ils s’en foutent. Pourquoi ils nous prendraient pour des monstres ? Si les pouvoirs peuvent faciliter notre devoir, grand dieu, qu’ils nous remercient pour ça. C’est une des choses assez incroyable avec les soldats. La tolérance et l’acceptance, sans distinction de race, de couleur, d’appartenances ou de d’orientation sexuelle.

Il avait choisit sa voie. C’était vrai. Pour autant, sa ne voulais pas dire que je l’acceptais. La droiture du soldat ? Oui. Mais aussi celle d’un citoyen. La constitution était claire sur le sujet après tout non ? Aide ton prochain, pour qu’il ne blesse ni autrui ni lui-même. Je me demande à quel point ce passage a était bafoué en son encontre, pour qu’il s’en retrouve à refuser toute aide comme un chien errant mordant quiconque l’approche de trop près. C’était à ça qu’il ressemblait. Un chien errant. Sans famille et solitaire, vivant comme il vivait parce qu’il n’avait que ça et que sa lui convenait. Un chien errant qui doit être apprivoisé, cela dit, vu la bête, je doute qu’il soit d’accord. Si je devais me comparer à lui, je serais probablement le chien d’un policier qu’ont aurait jeté à la rue parce qu’il était trop vieux pour faire son job. En outre ? Errant aussi, la seule différence était que l’un refusait l’aide et l’autre l’acceptait.

« Tu es la honte de la famille. » Avait-dit mon père, lorsque j’étais rentré de l’hôpital. Tout les Wincott avaient au moins fait quinze ans d’armée. J’avais ruiné cette tradition, veille me disait-il enfant, de plusieurs centaines d’années. Moi ? Cinq ans à tout cassé. J’avais noté qu’il était retombé dans l’alcool, mais j’avais rien dit. Et lorsqu’il m’a sortie à quel point j’étais la pire chose qui lui soit arrivé et à quel point j’étais un fils indigne, je l’ai envoyé promener. Il était un père indigne. Lui qui m’avait pendant des années endurcit et forcé à tuer des animaux innocent, lui qui m’avait apprit le goût du sang. Sans lui, j’étais rien, mais sans moi, il serait mort. Il se serait fait sauté la cervelle. Il n’a jamais su que lorsqu’il buvait le soir, parfois, je l’attendais couiné dans les bras de ma mère. Dire à quel point il n’était pas un bon père. Il n’avait jamais eut aussi raison que dans ses soir-là.
- « C’est dommage pour être franc. Tu es intelligent et en plus de ça tu as du cran. Tu es une bonne personne, probablement bien plus que moi. Il est triste que tu penses que ta place est dans la rue alors que tu serais utile à bien des gens. »

La honte de la famille. Pire encore, j’étais une honte à moi-même. Je n’avais pas besoin de lui pour le savoir. Dire que je lui ressemblais tellement. C’était comme me voir dans un miroir. De tout, c’était sans doute ça qui me rendait le plus furieux contre lui. Tel père, tel fis, dit le dicton. Maudit soit se vieux croulant… Pire que tout, ce n’était pas lui que je haïssais à le regardant… C’était moi.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 21:40

Bon, ok. Jake s'était trompé sur la raison pour laquelle John avait bu. Soit. Il pouvait pas non plus tout deviner. Pour sa part, sa remarque tenait néanmoins toujours. Selon lui, quand on se bourrait la gueule, ce n'était pas une réussite non plus. Quel qu'en soit la raison. Il ne fit pas attention au ton que l'homme avait mis dans cette réponse auto dérisoire. Jake avait bien usé du sarcasme alors on pouvait dire qu'ils étaient quittes. Pour cela, Jake ne répondit rien. Il fallait reconnaître que c'était petit comme réaction.

C'est alors que John avoua qu'il ne considérait pas la lâcheté comme un défaut. Jake leva un sourcil. N'est-ce pas pourtant ce qu'il lui reprochait depuis le début ? Il lui demanda ensuite comment Jake pouvait savoir lorsqu'il enlever des vies ou non. Bah, si le bâtiment ne s'effondre pas, ce qui s'entend de loin, c'est déjà un bon point. Jake s'adossa à la benne à ordure qui se trouvait à deux pas de lui. Il ne regardait plus John. Par conséquent, la mie de son sandwich s'affaissa sous la force de son poing qui se resserra tandis qu'il répondit, les yeux fixés sur un point invisible devant lui :

- Je le sais c'est tout. Je le sais...Quand je tue...

Il n'avait pas meilleure réponse quand bien même il lui arrivait de surveiller l'étendue des dégâts. Une fois éloignée, une fois dans une planque, un oeil de temps en temps pour voir un peu quelle monstruosité il avait encore commis. De toute manière il fuyait généralement assez tôt, avant que les dégâts ne puissent être important. Beaucoup de personne ne devaient pas faire le lien entre les dégâts et un SDF qui se sauve. Les gens croyaient à un tremblement de terre, ou un bâtiment mal foutu et il prenait le jeune fuyard comme un voleur ou un trouillard. Ce qui tombait bien puisque Jake était les deux.

John lui assura pourtant qu'il y avait bon nombre de personnes normales prêtent à soutenir les mutants. Jake n'en avait jamais vu, ni connu. Il avait bien de la peine à y croire. L'humanité acceptait que rarement les différences des autres. Et ce, depuis la nuit des temps. Tout ceux qui ne rentraient pas dans un cercle précis étaient persécutés. Jusque là, personne n'avait su l'identité de Jake et il n'avait jamais eu de problèmes avec ça du coup. Son père était le seul, pis John aussi maintenant et voilà le résultat. Levant les sourcils, il reposa son regard sur l'ex-soldat :

- Et tout le monde dans votre entourage connaît votre vraie nature ?

La suite avait de quoi perturber le jeune garçon. Voilà maintenant que ce gars là le disait intelligent. Pire encore, il le disait bon. C'était les effets de l'alcool ou bien...? Jake eut un rire nerveux tout en se décollant de la benne. Il cogna son poing dans le mur d'en face.

- Alors celle-là, c'est la meilleure !

D'un geste de la tête, il repoussa ses cheveux en arrière avant de scruter l'homme et d'ajouter :

- Ecoutez, je suis tout sauf une bonne personne. Comment pouvez-vous nous comparer ainsi ?! Utile à des gens...On voit que vous avez pris la bouteille. Ma place, je vous l'ai dit, elle est nulle part. Je n'aurais tout simplement pas dû naître.

Il jeta le sandwich à terre. Ce sujet de conversation l'avait tout bonnement écœurer. Après une vie à être considéré comme un monstre, non désiré, un paria du monde, une erreur de la nature, cela prouver par l'apparition de ces maudits pouvoirs, et que maintenant qu'il rampe au fond d'un trou comme un cafard, que le monde entier vous tasse un peu dans la boue avec la semelle de sa chaussure, un type sort de nulle part en lui disant qu'il était quelqu'un de bien. De qui se moque t-on ? Ce n'était pas bientôt fini cette ironie de la vie ?
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 22:23

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Les réponses étaient soient bidons, soient des bassesses qui ne méritent même pas de répliques. A croire que se gamin avait un problème existentiel avec lui-même. En fait il était même probable qu’il en a un. Il le savait ? Il le savait comment, par ses pouvoirs inexistants de divination ?
- « Et tu le sais comment ? Par magie ? Pour se que tu en sais, tu as pus provoquer des accidents sans même t’en rendre compte. Un bâtiment qui ne tombent pas, ne veux pas dire qu’il n’est pas fragilisé. Pour peux certains sont tombés après et tu le sauras jamais. »
Il était bien beau le fugueur, mais dire qu’ont accepte son sort et en prendre ses responsabilités sont deux choses différentes et s’il faisait très mal la première, la seconde était quasi inexistante.
- « Tout le monde dans mon entourage sais ma vrai nature. Je compte trente huit personnes qui sont au courant, trente d’entre-elle qui s’en moque complètement et qui au contraire, trouve ça génial, deux d’entre-elle qui m’apprécie pour se que je suis et le reste qui est soit indifférent soit qui s’en moque tant que je ne cherche pas à foutre la merde. »

Le pauvre bougre semblait outrageait de ma réponse sur le fait qu’il était une bonne personne. Pas étonnant, sa devais sortir de nulle part, en revanche la boisson n’avait nul rapport avec ce fait. Je le corrigeais d’ailleurs, sans attendre.
- « Contrairement aux apparences, l’alcool à pour effet de retirer les limites socialement acceptable d’un cerveau. En outre, se que je dis ne va pas dire que je ne le pense pas, c’est au contraire, que je le pense sans le dire habituellement. Ne pas confondre drogue et alcool. L’une fait délirer, l’autre retire les inhibiteurs. Ce n’est pas pour autant une bonne idée de boire je te l’accorde. »
Je le regardais sans ciller. A vrai dire, depuis tout à l’heure, j’étais d’un calme olympien et bien que ma tête me balance des trucs sans aucun rapport, j’arrivais à garder un discours cohérent.

- « Tu vis dans tes propres mensonges Jake. Si tu penses réellement que tu n’aurais jamais du naître, tu te serais suicidé. Si ta place n’était nulle part, tu ne serais pas ici aujourd’hui. Quelqu’un qui n’as nulle part ou aller ne joue pas les clodos. Il se tait et meurt en silence à l’abri des regards pour ne jamais être retrouvé. Sa, c’est quelqu’un qui penses que sa place n’est nulle part dans se monde. Toi, tu es juste un gosse capricieux qui ne sait pas où aller. Là est la différence. Tu peux être utile aux gens. Je ne vois pas en quoi se serait grotesque. »
Il ignorait se qu’était l’inutilité, il ne savait pas se qu’étais l’impuissance. Pas l’impuissance de ne rien faire alors qu’ont pourrait non, l’impuissance de voir les autres faire, alors qu’ont est tout simplement incapable de les imités.
- « Ce n’est que mon point de vue, il n’est donc en rien la vérité. Mais pour moi, tu es quelqu’un de bien. C’est ainsi, que tu l’accepte ou non. Tu penses être une mauvaise personne, mais si tu savais se qu’était une mauvaise personne tu ne dirais plus ça. »

Une mauvaise personne. Ca, j’en connaissais un rayon. Meurtriers, assassins, tueurs à gages, trafiquants d’armes, d’organes, de sexe, de drogues, d’esclaves, de fausses monnaies, voleurs, receleurs, les terroristes, les radicaux religieux, violeurs, agresseurs, tortionnaires… Eux, ils étaient mauvaises personnes. Eux ils faisaient un mal réel à la société. Moi ? Moi, j’étais un meurtrier. Par définition, se dernier désigne une personne voulant ou ayant la volonté de tuer quelqu’un et réussissant l’acte. J’avais eut les deux et bien plus encore. Combien d’ennemi tombé sous mon feu, eux qui ne faisait que défendre leurs terres et nous, soldats qui envahissons comme si tout nous appartenaient ? Nous avons ravageaient des villages entiers sous des bombardements. Des innocents, en représailles, mais personnes n’en a jamais entendus parler. J’ai participé à des exécutions aux poteaux, à des séances de tortures. Pour faire avouer, pour faire cracher la vérité. De la simulation de noyade aux chocs électriques. Du collier à pics à la position de l’hélicoptère. L’humiliation physique, la privation des besoins et des nécessités. Faim, soif, sommeil…

Que savait-il, se jeune, des vrais mauvaises personnes ? Celle qui, telle que moi, se disent avoir fait par devoir, alors que derrière la volonté de faire souffrir ses gens en étaient plus fortes que l’appel de se dernier. Vengeance pour des camarades ont se dit. La vérité était souvent, bien plus sombre. S’il était une mauvaise personne, se Jake, alors moi, John Wincott, était un démon.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyLun 4 Déc 2017 - 23:22

Peut-être bien. Comme beaucoup de monde, une fois qu'on n'avait plus les problèmes devant le nez, c'était comme s'ils n'existaient pas. C'était cela que l'on appelait "irresponsabilité". Et il était certain que Jake brillait dans ce domaine. Pour ainsi dire, personne ne lui avait appris la responsabilité en fin de compte. Il n'avait toujours connu que l'injustice et la haine. Responsabilité ? Ca se mangeait ? Elle lui était aussi inconnue que la dignité ou l’espérance.

Si John disait vrai, c'est qu'il avait donc bien de la chance d'être aussi bien entouré. Entourage était aussi une situation qui ne parlait pas à Jake. Il trouvait ça juste louche que tout le monde accepte ainsi la condition mutante du soldat. Après quoi vint un cours sur l'alcool, qui suivit l'indignation du jeune homme. Pour un type bourré, il savait effectivement bien parlé. Il fallait reconnaître qu'il n'avait rien à voir avec son père. Un truc de soldat peut-être.

Se suicider ? Étonnamment c'était une idée qui ne l'avait jamais effleuré. Il se sentait peut-être trop jeune pour penser à ce genre de chose. Mourir ? Non, simplement essayer de suivre le chemin qu'il avait entamé et poursuivre une vie de merde. Curieusement, il trouvait que c'était toujours mieux que de mourir. Une sorte d'instinct de survie. De toute manière, John avait de toute évidence malgré compris le sous-entendu de Jake. Ce dernier resta planté là face à lui, décidant de clarifier un peu la chose :

- Ce n'est pas moi qui pensait à mal de ma naissance.

Quand même son propre père regrettait sa venue au monde, ce n'était évidemment que l'avis d'une personne. Si le paternel avait eu le pouvoir de revenir en arrière, il aurait sûrement empêché cela. Malgré toute la haine qui lui portait, il n'a jamais eu le cran de s'en débarrasser directement. Jake n'a jamais su pourquoi. Il avait peut-être eu peur des représailles. Quand au fait d'être utile aux gens, le jeune homme gardait en tête que c'était grotesque.

- Ca l'est, répondit-il, entêté.

Une bonne personne, ça restait définitivement pas quelque chose avec laquelle il serait capable de se définir. Après tout les reproches que ce mec lui avait fait depuis le départ, c'était là une bien curieuse conclusion. Jake enfonça ses mains au fond de ses poches. Peut-être que John avait raison. Il se complaisait dans ses mensonges. Au fond, qu'est-ce que ça changeait au final ? Pour Jake, la différence était minime.
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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyMar 5 Déc 2017 - 0:10

Wrong side of Heaven

Visiblement, quelqu’un regrettais la naissance de Jake. Qui, était encore un mystère bien que le cliché des parents refusant leur enfant et le traitant comme un monstre était de première sortie. La seconde idée était une potentielle relation amoureuse ayant mal tournée, mais vu l’homme, j’en doutais.
- « Tu ne pensais à cette époque pas mal de ta naissance, mais aujourd’hui tu en poursuit l’œuvre de celui qui le faisais. Tu laisse gagner un être qui te considérait comme un monstre, alors que tu n’es rien d’autre qu’un être humain avec une capacité hors norme. »
Pour être franc, moi-même, je ne voyais la différence entre Mutant et Homme. La génétique ? Les pouvoirs ? Qu’est-ce qui définis un Homme ? Sa manière de pensée ? Sa façon d’être ? Son physiquement ? Pour moi, se qui définis un Homme, c’est son esprit. Et en termes de réflexion, Jake avait tout d’un homme. Il avait souffert, mais ainsi va le monde. Il est cruel et en plus injuste.

- « Ton utilité ne dépend pas de ton pouvoir. Elle dépend de se que tu es près à faire. Ton utilité dépends de se que tu as envie de faire. Des amis que tu veux protéger, des gens que tu ne pas envie de faire souffrir, un amour, un travail, même avoir une vie meilleure. Il y a des tas de chose qui motive et pousse. Je n’ai pas besoin de mon pouvoir pour aider un camarade blessé et je n’ai certainement pas besoin de mon pouvoir pour tendre la main aux gens dans le besoin. »
Soupirant, je me rendis compte que malgré la boisson j’avais un discours clair et même si j’avais toujours l’air d’un mec légèrement torché, j’étais capable de réfléchir de manière droite. L’effet de l’adrénaline peut-être ? Ou bien du fait que j’étais motivé ? Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais envie que se jeune s’en sorte.

- « Alors aussi grotesque que cela te paraisse Jake tu es une bonne personne. Ce n’est pas ton pouvoir qui définis qui tu es, mais tes actions. J’ai vu le mal chez les Hommes. Je l’ai même apporté. Je ne suis pas un exemple et encore moins la bonne personne pour te dire ça, mais tu es quelqu’un qui mérite sa chance. Je refuse de croire que tu es condamné à vivre éternellement dans la rue, alors que certain le mériterais à ta place. »
Il était jeune, il avait toute sa vie devant lui. Vous vous diriez que probablement moi aussi, mais la différence était que lui, n’avais pas commis des actions qui constitué un crime contre l’humanité. Les ordres étaient les ordres, mais je préférais parfois tourner le dos aux pratiques. Je n’avais ni le cœur ni le courage. Je suis presque certain que se que nous faisions n’était pas légal au sein de l’armée, mais les informations recueillit nous permettait d’avancé, alors ont justifiés nos actes avec ça et ont tentaient d’avoir bonne conscience.

Comme se village proche de Kaboul, avec sa réserve d’arme bombardé. Ses talibans ensevelis dans leurs grottes dans la montagne par vengeance, pour Toulson qui avait sauté sur la mine. Cette femme qui c’était faite exploser, qui avait provoqué une rafle massive des femmes de la ville de Kaboul, fouillant les maisons et les faisant sautés parfois par simple revanche. Je n’avais pas forcément participé à ses actions, nous étions trois à quatre unités sur le terrain parfois dans un périmètre donnés. Mais j’avais vu les dégâts, les autres le faire. Secret professionnel oblige, je devais me taire. Mais parfois à l’intérieur, sa tournait comme un sombre nuage de tempête. Nous étions humains, nous avions des failles et les esprits sont parfois bien malsains et pervers. Je ne compte plus le nombre de fois ou Bill par charité ou pour éviter que je ne termine à l’asile en rentrant, m’avais prit à part pour me parler de tout et de rien. Pour me sortir de mes idées noires.

Quand je lui demandais comment il faisait pour tenir, il me souriait et me disais : « Quand tu arrive plus à vivre pour toi ou pour la cause, tu finis par vivre pour se qui te reste. » Je n’avais vraiment comprit. Aujourd’hui si. Alors, oui, j’avais un long chemin à parcourir ici, mais j’espérais peut-être stupidement pouvoir aider Jake comme Bill m’avait aidé. Il le mérité.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyMar 5 Déc 2017 - 0:41



[Terminé] - Wrong side of Heaven 959j



Comment ? Le laisser gagner ? Non ! Ca ne s'était pas passé comme ça. Il était mort, il avait perdu ! Il n'avait plus rien à voir avec sa vie à présent. Est-ce qu'il avait mérité de mourir ? Jake se disait que oui, bien fait pour sa gueule. Mais au fond de lui, il savait qu'il n'avait pas à décider qui avait le droit de vivre ou de mourir. Le meurtre avait été involontaire. Même libéré de cette emprise, il n'en avait pas tiré la moindre satisfaction. Pourquoi ? Pourquoi n'avait-il pas été content de l'avoir tué ? Lui qui l'avait sûrement bien cherché ? Pourquoi son esprit lui jouait-il ce genre de mauvais tour ?!

Il n'était qu'un être humain avec des pouvoirs. Certes, mais c'était suffisant pour être différent. Alors oui, il n'était pas un alien ou un véritable monstre comme dans les films. Mais Jake savait que sa vie avait été ruiné uniquement à cause de ça. Pas seulement la sienne d'ailleurs. Voir sa mère se faire tabasser parce qu'elle était comme lui faisait partie de ces souvenirs qui le hantaient jour et nuit. Il était normal pour John de voir l'humain en Jake. John était un mutant aussi après tout. S'il n'était pas capable de voir Jake comme un humain, il ne pouvait pas en faire autant pour lui. Jake serra les dents. Les poings également, au fond de ses poches.

- Je ne poursuis l'oeuvre de rien du tout ! J'ai toujours tout fait pour éviter d'être un monstre !

Un vrai monstre n'aurait pas tué par accident. Il l'aurait causé de lui-même. Il n'était pas un monstre. Il n'avait jamais voulu l'être, il avait tout fait pour ne pas l'être. Mais au bout d'un moment, quand on n'y arrivait pas, on perdait l'équilibre. On tombait à terre. On se persuadait au final d'être une chose horrible pour justifier tout cela. Ca simplifiait les choses. L'option de facilité. L'option du lâche et du dégonflé.

John parlait d'une autre forme d'utilité. Etre utile pour ceux qu'on aime. John en avait peut-être, des gens qu'il aimait. Jake n'avait pas d'amis. Aucun entourage. Il ne s'approchait pas des gens. Il refusait l'attention, le contact...Au final, tout ce qui lui manquait, il le rejetait désormais. Pourquoi ? Lui-même ne saurait pas le dire. C'était devenu un automatisme. Ne s'attacher à personne. Vivre pour soi-même uniquement. Il soupira. Tout ceci semblait appartenir à un autre monde. La sociabilité. La compassion. L'empathie.

John semblait lui même se déclarer partisan du mal, sûrement en référence à la guerre. Jake se demandait s'il pouvait réellement se blâmer pour ça. C'était comme ça quand on s'engageait après tout. De toute façon, s'il n'était pas allé combattre, que personne ne serait allait combattre, par peur d'apporter le mal et d'ôter des vies, alors c'est les autres qui l'auraient fait et là, John aurait pu se maudire de n'avoir pas agit. C'était l'opinion de Jake, quand bien même il n'y connaissait pas des masses dans la guerre.

Le jeune homme observait l'ex-soldat. Il avait vraiment du mal à croire qu'il était bourré. Pourtant chaque brise fraîche de la nuit apportait vers lui cette répugnante odeur d'alcool. Mais outre ça, Jake se demandait bien d'où cet homme pouvait tenir tant de croyance envers sa personne. Lui, le garçon de rue qui ne signifiait rien pour personne. Il cogita. Éternellement dans la rue ? Quand on s'y trouvait, on avait rarement les pensées tournées vers l'avenir, sauf ceux qui rongeaient leur frein sur les trottoirs. Jake vivait au jour le jour, il fuyait le passé mais ne se projetait jamais dans l'avenir. Ca l'aidait grandement à tenir. Il jeta un oeil à l'homme, avant de regarder à nouveau dans le vide. Il cogitait sur ses dernières paroles. Cela faisait bizarre de recevoir autant d'espérance de la part d'un individu qu'on connaissait à peine. Le jeune homme ne savait que répondre. Il aurait presque envie d'y croire lui aussi...







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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyMar 5 Déc 2017 - 1:25

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Ce gosse était dure de la feuille, Jake, mais au moins il progressé. Peut-être qu’il refuserait tout contact, mais quelque chose bougeait. Pas forcément lui ou moi, mais l’ambiance, le terrain… Quelque chose changeait, pour le meilleur ou pour le pire, je n’en savais trop rien.
- « Il ne s’agit pas d’être un monstre. Mais du fait que tu te considère comme tel. Peu importe se que les gens t’ont dit par le passé, ce n’est pas regardant par-dessus ton épaule que tu va avancer. Comme tu l’as si bien dit, regarde-moi. Voilà se que sa donne quelqu’un qui vie dans le passé. Une espèce de croisement entre un dépressif et un aliéné. Il est beau le vétéran de guerre hein ? »
Ca pour sûr il était beau. J’aurais probablement meilleure allure demain. Demain est un autre jour. Un jour tout aussi lourd à porter que le précédent. Je le comprenais tellement se gosse.

Fuir. Fuir la réalité, c’était alléchant. Fermer les yeux, être aveugle. Ne plus voir l’hideuse face de cette Terre. Suicide. Chaque jour qui passe comme le précédent, sans aucun changement. Des conversations plates et sans saveur, une vie vide et sans intérêts. Cinq années gâchées aux combats et pourtant, je n’arrive pas à le regretter. Je devrais pourtant, après tout le mal que j’ai fait. C’est ça qui m’effraie, que je ne ressens rien. Pas de remord, de regret, de culpabilité. J’ai conscience de mes faits. Je sais que c’est mal. Mais… Je m’en fou. A quel point j’ai perdue mon humanité, pour ne plus être émue du sort de ses gens abattus ? Pourquoi je veux aider un parfait inconnu, alors que je ne sais même pas si je vais vivre le lendemain ? Pourquoi la vie est si dure. « La vie est cruelle mon fils. Et en plus, elle est injuste ». Sa lui allait bien de dire ça au vieux. Lui qui passais son temps entre alcool antidépresseurs et m’entraîner comme si j’étais un soldat.

Des préceptes du style il en avait plein. « Si tu sens que quelque chose va mal, alors, c’est que y’a vraiment quelque chose qui va mal. » Il voulait que je fasse davantage confiance à mes instincts. C’était peut-être pour ça que je voulais sauver se type ou du moins, qu’il s’attirait ma sympathie. Une sorte d’esprit de reconnaissance ? Allez savoir.
- « Tu as une toute une vie devant toi, Jake. Une vie que tu pourrais passer avec des gens qui t’apprécie pour se que tu es sans te juger. Sans te regarder de travers pour se que tu as fait. Tu n’imagine pas le nombre de mutants qui ont eut des problèmes avec leurs pouvoirs. Certains les ont même découvert à quarante ans et d’autre quelques années après leurs naissances. Chacun son fardeau, mais ont fait en sorte de devenir des gens bons. Pas forcément pour les autres, certains le font simplement pour contredire les croyances de leurs familles. Certains simplement pour leurs satisfactions personnelles, comme un défi à relever. »

Il se jugeait trop de lui-même. Il c’était montrer dur contre sa personne car les conditions ne lui était sans doute pas favorable, mais sa route ne conduirait qu’as une impasse. S’il n’arrivait pas à faire demi-tour pour prendre le bon chemin, il se perdrait définitivement. Je considérer se garçon comme un petit poucet. Perdu certes, mais que l’ont pourraient aider. Il ne demandait pas grand-chose. Il avait déjà trop perdus probablement. Mais chez les mutants, c’était à se demander qui n’avaient pas perdu quelque chose. Dans le lot, j’étais probablement des plus chanceux. Si j’en avais entaché mon humanité et perdue la moitié, j’arrivais encore à m’accrocher. Mais des rumeurs que j’avais entendus et des cicatrices laisser la guerre de l’Institut bien que je n’en connaisse ni les tenants ni les aboutissants, avaient laissez ses marques. Nous vivons dans un monde divisé sur notre race. Les mutants eux-mêmes sont divisés. S’il n’y avait pas des personnes pour aimer les mutants, nous aurions disparut depuis longtemps.

Heureux sont les ignorants qui ne connaissent pas la vérité. Et heureux sont les innocents qui n’ont encore rien perdue de leurs jeunesses. Si d’aventure, je venais un jour à pouvoir aider réellement Jake, peu importe le prix je le sauverais. Parce qu’entre lui et moi, je préférais sauver une âme encore grise mais complète comme la sienne, que de conserver la carcasse sanglante et nécrosé de la mienne.

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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyMar 5 Déc 2017 - 2:15



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- Si c'était aussi simple...

Le passé était la prison qui enfermait son âme. L'oublier lui était impossible. Ce serait comme oublier sa vie entière. Il n'y avait rien, strictement rien dans sa vie qui ne valait être sauvegarder dans sa mémoire. Il ne pouvait se défaire des années d'antan, c'était là tout ce qu'il avait. L'aliéné dépressif devant lui, si on reprenait ses mots, avait pourtant l'air de bien s'en sortir. Il avait déjà énuméré beaucoup de ses démons à Jake, mais ce dernier avait la sensation qu'il y en avait d'autres. Il disait lui même qu'il avait su se relever, affronter ses responsabilités et refaire sa vie à l'Institut, tout ça, tout ça, il n'en restait pas moins ce qu'il était, également hanté par le passé. Il pouvait accuser Jake de vivre dans le mensonge, par moment, le jeune homme avait l'impression que John en faisait tout autant.

Jake ne doutait pas que les autres mutants avaient également des problèmes quand à leur nature. Ce n'était pas évident, dans un monde humain. Les mutants étaient parmi eux comme des défauts de conception. Pour sa part, Jake évitait tout autant les mutants que les gens normaux. Il repoussait sa nature, par conséquent, il repoussait les siens. John lui dressait alors le tableau idyllique de quelqu'un ayant réussit sa vie. Elle devait être une vie normale pour les gens normaux. En l'entendant ainsi, ça ressemblait presque à une farce. Même s'il devait trouver des personnes pour l'apprécier tel qu'il était, ce dont il doutait toujours, lui-même ne parviendra jamais à s'accepter, à accepter ce qu'il était et surtout, ce qu'il avait fait.

- Je vois.

Si des mutants arrivaient alors à vivre heureux, et passer pour des personnes normales sur la planète, alors il était juste d'être ravi pour eux. Les mutants ne méritaient pas la persécution. Ca semblait utopique. Mais John disait pourtant vrai. Jake le savait. Il ne s'en sentait néanmoins pas capable pour autant. John avait plus l'air de jouer un rôle au final. Dire à quel point la vie était merveilleuse, l'avoir expérimenté, et au final en revenir à se considérer comme un misérable, sans pour autant l'avouer. A nouveau, le jeune mutant ne répondit rien et à nouveau les mots et phrase de l'homme passaient à la trieuse dans son esprit. Mais il devait se rendre à l'évidence que toute cette conversation lui chamboulait autant cet esprit que son coeur. Lui qui croyait avoir planté ses racines dans les rues, bien ancré, et sûr pour les années à venir, c'était comme si John était venu le déraciner de ces croyances. Le doute planait désormais, comme un nouveau fardeau. Il se retrouva encore plus perdu que jamais. Après cet instant de silence, il décida de rompre la corde.

- Je crois qu'il est temps pour vous de rentrer vous dessaouler un coup.

Ce n'était pas sous-entendu qu'il commençait à raconter n'importe quoi, mais c'était plutôt la seule manière qu'il avait trouvé d'espérer prendre congé. Même si les paroles de l'homme le faisait vraiment douter sur son ivresse. Jake pensait ainsi mettre un terme à tout ça. Aussi tourna t-il le dos au soldat avant de rajuster un peu plus sa veste sur son dos sous la bise nocturne qui s’engouffra dans la ruelle. Ruelle dans laquelle le jeune homme n'avait pas peur de s'enfoncer dans la pénombre.


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MessageSujet: Re: [Terminé] - Wrong side of Heaven [Terminé] - Wrong side of Heaven EmptyMar 5 Déc 2017 - 17:08

Wrong side of Heaven

« Si c’était aussi simple ». La phrase du perdant par excellence. La vie n’était pas simple, tout le monde le savais, c’était même presque absurde à quel point cela était évident. Rien n’est simple. Survivre ne l’est pas, se faire des amis ou vivre en paix. Avoir de quoi manger ou un travail… Alors oui, si c’était aussi simple j’en serais pas là, c’est bien beau comme excuse mais c’est pas tellement ça qui allait le sauver. Fallait qu’il se sorte un peu le balai qu’il a dans l’cul. Soupirant je sentis la chape de fatigue de la soirée commencer à prendre son pied. Sa lui allait bien à l’autre zozio de parler de dessoulé… Si sa tenait qu’a moi, je lui aurais filé trois claques dit les quatre vérités en face et forcer à venir à l’Institut. Mais parer que c’est pas légal de faire ça. Probablement à raison cela dit.

- « Je vais faire ça ouais… » Dis-je, avec un sourire amusé sur les lèvres.
Il avait peut-être pas tord, c’est que j’avais l’air sobre – qui aurait cru que j’avais conservé ma résistance à l’alcool ? – mais si je soufflais dans éthylotest j’aurais de quoi avoir deux ou trois grammes dans le sang sans doute. Et encore, moi, j’étais l’un des plus faibles. Bill c’était le champion toute catégorie. Le gars qu’ont admire et qui réussis tout dans la vie. Un vrai monstre dans tous les domaines. Et en alcool il avait finis par terre à gerber après s’être finis deux bouteilles de vodka à lui tout seul. A vrai dire, c’est à cause de lui qu’ont c’est fait chopper, il était impossible à réveiller le matin… Secouant la tête à se souvenir je tournais le dos à mon tour au jeune homme, lui commençais à partir déjà. Quelque chose me disais que je le retrouverais ce gosse. Jamais deux, sans trois après tout !

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