Sujet: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mar 5 Déc 2017 - 22:11
Il était plus de midi. Voilà deux jours que la ville se trimbalait le même temps. Cela rendait l’atmosphère parfaitement monotone, donnant l’impression que rien ne bougeait, que rien ne changeait, que le temps était figé. Chaque lendemain revoir les nuages du jour d’avant. Nuages qui ne cessaient de faire tomber de fines gouttelettes d’eau. Heureusement que ce n’était pas le déluge. Il fallait espérer que l’hiver soit doux. Jake l’espérait du moins. Mais il avait déjà remarqué que les hivers ici étaient plus agréables qu'ailleurs.
Jake était revenu dans le coin d'Arlington pour fouiller quelques poubelles. C'était une activité répugnante pour beaucoup, capitale pour les gens comme lui. Il se moquait bien des regards. Il n'était après tout qu'un gredin des rues. Peu importait, il vivait la vie qu’il n’avait pas le choix de mener et tant qu’il s’en sortait bien il n’avait pas à se plaindre. Il avouait que cette vie lui offrait un léger parfum de liberté, il aurait pu avoir pire, nettement pire ! Et d'ailleurs, il avait déjà eu pire.
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'incident qu'il avait causé dans un café. Mais une chose était sûre, il n'était pas près d'y retourner pour autant. Il avait eu le sentiment dès le départ que ça n'avait pas été une bonne idée d'entrer dans ce bâtiment. Entrer dans un bâtiment déjà comporter un risque. Il faisait même exprès de ne pas dormir sous un toit, de peur que tout lui tombe dessus s'il venait à cauchemardé. On était jamais assez prudent, se disait-il. Alors qu'il farfouillait de ci de là, retenant le plus souvent sa respiration pour ne pas humer l'immonde odeur de déchets, qu'une silhouette apparu à l'entrée de la ruelle.
- Hey, j'te reconnais toi ! lança-t-elle.
Jake s'arrêta, jetant un regard vers l'inconnu. C'était un jeune qui s'avançait dans la ruelle. Malgré les mots de l'homme, il devait y avoir une erreur. Jake ne le connaissait pas du tout. A moins qu'il ne s'agisse d'un autre SDF venu revendiquer sa part dans la benne. C'était des choses qui arrivaient plus souvent qu'il n'y paraît. En ville, il y avait deux sortes de comportement de SDF vis à vis de Jake. Les plus vieux, les plus faibles, les plus fatigués l'ignoraient tout bonnement, lui cédaient le passage, la queue basse. Mais il y avait les petits nouveaux, ou les plus fougueux qui étaient tels des loups à la conquête d'un territoire. Et comme tout loup qui défendaient son bien, ça pouvait finir en bagarre.
Après réflexion, Jake se rendit compte que ce gars là était trop bien habillé pour être un mec de la rue. Ce qui restait encore plus étrange car Jake connaissait encore moins les citoyens modèles. Voyant que l'autre garçon, plutôt bien baraqué, n'éprouvait aucune hésitation à avancer, Jake abandonna la benne et se recula de lui. Ce mec devait sûrement le confondre avec quelqu'un d'autre. Mais le jeune homme se stoppa, entendant d'autres bruits de pas de l'autre côté de la ruelle. Bientôt, il se rendit compte que deux autres jeunes lui barraient le passage. Il était cerné !
- Je crois qu'il y a une erreur, fit-il en serrant les poings et fusillant tout le monde d'un oeil noir.
Les bagarres, il connaissait. Ce n'était généralement pas un problème, il avait les muscles pour et la colère ainsi que la douleur physique ne déclenchait pas son pouvoir. Seulement, en général, il faisait quand même tout pour l'éviter. Son but après tout était de se faire le moins remarquer possible. Mais là, ça serait la première fois qu'il doive se prendre trois gaillards en même temps. Mais les deux autres se jetèrent sur lui pour l'immobiliser tandis que l'autre s'approchait.
- Oh que non. C'est toi le monstre qui a failli détruire le café il y a des jours !
Jake, qui tentait de se débattre, sentit son coeur louper un battement. Si la police semblait l'avoir oublier, d'autres visiblement n'avaient attendu que son retour. Le garçon lui enfonça alors son poing dans l'estomac, Jake étouffa un gémissement de douleur tandis que l'autre reprenait :
- Tu ne crois pas que la ville a assez souffert avec la guerre ?! On a pas besoin de bêtes de foire dans ton genre !
Loin était vrai de penser que Jake n'agirait pas. Profitant de la proximité avec son adversaire, il lui décocha un coup de genou dans quelques attributs que je ne citerais pas. Le garçon se tordit de douleur tandis que Jake se débattit avec plus de violence sur ses deux potes. Il parvint ainsi à se libérer un bras pour décocher un poing dans une figure et manqua de peu de se libérer de leur emprise. Mais le troisième, ressaisit de son sort, ragea et arracha d'une vieille palette qui traînait par là l'une de ses planches qu'il écrasa aussitôt sur la tête de Jake. Devant la faiblesse dont il fut victime suite à cela, les deux autres en profitèrent pour le jeter à terre et le rouer de coups, de quoi ajouter à son corps de nouvelles marques qui se rajouteront aux cicatrices qu'il possédait depuis l'enfance, bien cachées sous ses vêtements.
Dernière édition par Jake Gordon le Jeu 7 Déc 2017 - 0:51, édité 1 fois
John Wincott
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Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mar 5 Déc 2017 - 22:50
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
S’il y avait la moindre chance que le destin existe, je devais en admettre que son sens de l’ironie était très particulier. Si j’avais décuvé de ma dernière mésaventure et que j’avais en plus de ça, retrouver un vieil ami, j’avais également rencontre Jake qui aujourd’hui même se trouvais non loin de moi. Donc oui, une drôle d’ironie s’il en était. Parce que dans une ville aussi grande, il fallait vraiment le vouloir de croiser la même personne à quelques jours d’écart. Cependant, je me serais bien passé des circonstances de la rencontre. Si le temps était médiocre et mon état d’esprit encore plus – visite chez le psy oblige – les gens n’étaient au moins, pas nombreux de sortie. La météo visiblement capricieuse faisait tomber de fines larmes, sans s’arrêter, mais sans en augmenter le débit. Un calvaire.
Je sortais avec une nouvelle ordonnance à renouveler toute les semaines et a cause de ma jambe, des examens étaient encore à faire. Ils ignoraient si les shrapnels étaient stables ou bien se déplaceraient dans mon corps, causant des dégâts et devenant bien plus dangereux pour moi. Afin de surveiller le tout, je passais une radio toutes les semaines. J’étais donc à marcher – je faisais toujours pour faire travailler ma jambe – lorsque dans une rue dépeuplé j’entendis du grabuge. Je regardais dans un premier temps autour de moi. Des alcooliques sortant d’un bar ? Pas que j’en voyais. Des jeunes en pleine altercation ? Je n’en voyais pas. De plus, le son venait d’une rue adjacente. Le peu de monde de sortie par ce temps était trop presser pour prêter attention à la misère de la rue, fuyant les ennuis comme la Peste. Pas que cela m’intéressais vous en vous en doutez, j’avais d’autre chat à fouetter, cependant au vu des cris se n’était pas une simple altercation, mais bel et bien un règlement de compte.
Je n’étais pas soldat pour rien, et ainsi, ma droiture autant en temps que vétéran que citoyen me força à aller voir qui était de sortit pour jouer les durs. Me rendant invisible afin de parer à toute éventualité, je m’aventurer plus loin, entendant les bruits se clarifier. J’arrivais bientôt sur une scène aussi désolante que rageante, mais tout à mon honneur j’en gardais mon calme. Pour approximativement, quatre secondes. Puis je remarquais la victime. Mon visage impénétrable vira au froid glacial. Dans ma tête trois choses passèrent. Première chose. Assimiler le danger. Trois cibles, hommes jeunes, endurant, assez costaud. Viser le plus fort en premier. Deuxième chose. Danger à proximité. Pas de tireurs embusqués ni d’allier à première vue. Troisième chose. Attaque surprise. Viser les organes vitaux. Prenant ma canne à une main et m’avançant avec silence – pas qu’ils puissent m’entendre par-dessus les bruits de coups qu’ils donnaient – je visais directement la nuque du plus fort de la bande. Aucunes idées de qui étaient qui, mais une chose était sûre, ils avaient mal choisit leurs camps. Dans un ensemble parfait, alors que je frappais de toutes mes forces sur ma cible, attendant le plastique de mon arme improvisée craquée, je me concentrais sur les deux autres.
Voyez-vous une capacité plutôt utile avec moi, était que je pouvais rendre aveugle. Pas simplement en vous flashant mais avec une méthode bien plus discrète. Je faisais tout simplement diminuer les photons perçut par l’œil humain dans un espace donné – soit les yeux des deux autres cibles – qui dorénavant et jusqu’à a se que je perde concentration ou bien que j’arrête l’utilisation de mon pouvoir seraient aveugle. Ils ne verraient rien a part du noir. Inutile de rester invisible, surtout qu’en plus, je n’étais pas capable de maintenir plusieurs capacités en même temps. Aussi je me rendais à nouveau présent au monde, essayant de voir si je pouvais faire quelque chose de plus. La première menace était à terre vu le coup du lapin subit. En revanche les deux autres restaient des menaces potentielles. Je n’allais cependant pas les épargner. Pas de pitié pour les ennemis.
Les empêcher de voir me demandait de les garder à vue aussi je ne pouvais pas savoir si Jake allait bien. Cependant, je savais que je pouvais lui tournait le dos, il ne me ferait pas de mal. Il n’en avait aucune raison du moins, de le faire. - « Jake. Tu vas bien ? » Toujours s’assurer de la capacité de combat des personnes qui peuvent aider. Jake avais probablement prit de sacrés coups, combien et depuis quand ? Aucune idée. Mais il était peut-être encore en état de se battre. Cependant, il ne fallait jamais quitter des yeux l’ennemi. Aussi dos à lui pour le protéger, m’interposant entre ses assaillants et son corps, droit sur mes jambes et en garde de combat, je ne perdais pas de vue les agresseurs.
Une vague d’adrénaline traversa mon corps que je n’avais pas sentis depuis longtemps. Mon cœur battait puissamment, le sang tapait à mes tempes. Un sentiment de grisant secoua chaque partie de mon corps. Un sourire mauvais étira mes lèvres.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 0:10
Le choc sur la tête avait été violent. Jake ne l'avait pas vu venir, trop occupé à se défaire des deux autres. Il aurait sûrement pu s'en sortir si le troisième n'avait pas autant agit en traître. C'était toujours facile de prendre une arme quand on était moins fort que l'autre. Le coup sur la tête l'assomma à moitié. Il fut aussitôt jeter à terre mais s'en rendit à peine compte. Pendant quelques secondes, il vit flou et dans sa tête, tout résonnait. Il sentait son sang palpiter au niveau du coup qu'il avait reçu sur le crâne. Mais très vite, une fois ces effets perdus, la douleur des autres coups qu'on lui mettait depuis tout à l'heure le prit aux tripes. Désorienté, il fut incapable de se relever, marteler, écraser contre le macadam humide et sale de la ruelle.
Soudain, l'un des trois agresseurs poussa un cri avant de s'effondrer à terre. Les deux autres arrêtèrent immédiatement, sans comprendre ce qu'il venait de se passer. Ils délaissèrent Jake un moment, s'approchant de leur camarade pour voir ce qui lui arrive, l'appelant, le secouant et scrutant la ruelle pour vérifier si leur victime n'avait pas un complice. Jake, pour sa part, profita de ce moment de répit pour respirer, même si chaque respiration lui offrait une douleur au niveau des côtes. Il avait mal partout. Ce qui était une situation qu'il connaissait bien depuis longtemps. Pendant un temps, il s'était enfermé dans des souvenirs du passé, se revoyant petit garçon sous les coups acharnés de son père. Il mit un certain temps avant de comprendre que les coups s'étaient arrêtés et qu'il était de retour dans le présent.
Pendant ce temps, les deux autres eurent leur châtiment également. D'un coup, ils devinrent aveugle. De quoi les affoler autant qu'ils s'étaient affolés devant leur camarade à terre. Ils s'agitèrent, privés de leur précieux sens, se collant au mur de la rue pour seul repère. Hurlant des "je ne vois plus rien !" et des "que se passe t-il ?" à tout va, espérant peut-être qu'un passant les entende et vienne à leur aide. Désemparés, ils cherchaient vainement la sortie de la rue à tâtons. Ils oublièrent totalement leur victime.
Jake les entendait crier, sans vraiment leur prêter attention en vérité. Il traînait toujours à terre mais se redressa sur un coude en posant une main sur sa tête douloureuse, reprenant les commandes de ses sens. Il secoua la tête pour cela. Il paraît que ça aidait à remettre le cerveau en place. Il entendit alors une voix familière. Il se rendit compte qu'une personne se trouvait juste devant lui, enfin, de dos. Jake s'aida du mur pour se relever. Il jeta un oeil à l'homme à terre et aux autres deux qui s'éloignaient en criant leur misère comme des âmes en peine. Pour ainsi dire, Jake ne s'en préoccupait déjà plus, même s'il avait un peu de mal à comprendre ce qui était arrivé. Il observa alors l'homme devant lui qui, sous un autre angle, se dévoila. C'était John.
- Vous...? s'étonna Jake, déconcerté.
John était bien le dernier qu'il verrait dans ce lieu et en cet instant et surtout pour lui porter secours. Et puis, se souvenant du pouvoir de l'homme, il comprit tout de suite quel était le problème des deux autres. C'était John qui avait agit.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 0:42
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Le pauvre bougre était probablement sonné, mais je n’avais pas le temps de chercher davantage sur ses capacités de combat. Avec les deux autres menaces qui s’affolaient, il fallait achever le combat vite. Comprenant que pour l’heure, Jake serait inutile, je m’avançais vers mes cibles d’un pas calme et décidé. Même en boitant et en sentant la morsure de la douleur s’entortiller tel un serpent, j’étais déterminé. Me plaçant derrière le premier qui essayait de fuir, je le saisis par la gorge, faisant un étranglement arrière, bloquant net la respiration. Trois seconde. La cible se débat. Huit secondes. Elle essaye de donner des coups faibles, toujours aveugle, mes yeux ne quitte pas la seconde cible. Trente secondes, il cesse de se débattre vidé d’énergie, il commence à manquer d’oxygène, cerveau en asphyxie. Il se fait lourd, incapable de tenir complètement son poids je le suis doucement au sol, m’agenouillant sans jamais relâcher la prise. Quarante seconde, le corps ne bouge plus, la respiration stopper. Le corps n’as plus d’oxygène, le cœur bat plus vite pour essayer d’approvisionner se qu’il reste, le cerveau se meurt lentement.
Je relâche la pression. Inconscient, mon adversaire tombe au sol. S’assurer que la deuxième cible ne fuit pas. Pas de témoin. Je me relève sans mal, il n’y avait plus rien. Plus rien a part le combat. C’était ça un soldat. Un drone qui vise et calcule. C’était ça, ma vraie nature. L’individu tourne en rond, incapable de trouver le moindre indice de sortie. Il n’était pas allé loin pendant que je rendais inconscient son compagnon. Saisissant se dernier par le col de son vêtement, je bloquais mes appuis et d’un mouvement puissant de balancier je le jetais contre le mur sur lequel il s’appuyait plus tôt. Le crâne de se dernier émis un craquement sec, alors qu’il glissait et s’aplatissais lourdement au sol. Ennemis temporairement maîtrisés. Chercher des armes. Après fouille il s’avéra qu’ils n’avaient rien sur lui. Deuxième corps. Comme la privation d’oxygène n’avais pas était suffisante, il serait sans doute le premier à reprendre conscience. Après fouille des deux autres corps, eux non plus n’avaient pas d’arme. Résumé de la situation : Un camarade incapacité, trois ennemis temporairement maîtrisé, aucunes armes à proximité aucuns autres ennemi dans la zone.
Mes yeux verts étaient d’une froideur pire que la glace, mon corps relaxé et pourtant une posture tendue. Un cerveau concentrer et fixé sur un objectif. Jake oublié, pour ne plus voir que les corps et la prochaine étape. Des menaces potentielles sont des menaces qui doivent être éliminé. Le mécanisme en panne du vétéran semble se mettre en marche à nouveau, machine crissante et poussiéreuse n’ayant pas servit depuis des mois. Pourtant elle semble vite chauffer pour prendre les commandes, même sans huile elle est déjà fluide. Un visage sans expression, sans émotion, des mouvements silencieux, pas de paroles, pas de râle. Juste la mort silencieuse qui approche pour ses ennemis. Comme un serpent mordant sa proie. Pendant un instant, je regardais juste les trois corps allongés au sol. Avant de me pencher sur le premier qui sera le plus rapidement réveillé. Celui que j’avais étranglé. - « Allez debout… C’pas le moment de dormir. » Ma voix semblait presque joyeuse, chantante, presque comme si j’étais un amis lui demandant de se réveiller. Elle me semble lointaine et étrangère pourtant.
Sauf que sous se ton ce cache le prédateur prêt à jouer avec sa proie. Je lui tapote la joue pour le stimuler un peu à se réveiller. Adrénaline, endorphine. Respiration calme, cœur calme. Esprit calme et clair. Un soldat c’était réveiller de son coma. Pour le meilleur mais à se moment là, surtout pour le pire. Pas une seule fois le sourire mauvais abordé plus tôt, n'avais quitté mes lèvres.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 1:06
La pluie tombait toujours. Peut-être était-elle un peu plus forte. Jake, adossé contre un mur, se frottait un bras douloureux en observant John procéder à l'immobilisation des deux autres. Jake avait les yeux ronds comme des soucoupes. Pourtant, connaissant l'ex-soldat, ça ne devrait pas être une surprise de le voir maîtriser la situation comme un pro. Mais c'était bien la première fois que Jake assistait à ce genre de chose. John n'avait pas l'air de vouloir s'en tenir là. Il sera donc pot de colle jusqu'au bout et pour tout. Si ça avait été Jake, il se serait barré sitôt libre, quitte à se faire poursuivre. Il était plutôt agile et endurant. Semer des gens était sa spécialité.
Rapide et efficace, avec une pointe de violence, John mis K.O. le trio de brute. On se sentait minable à côté d'un mec pareil. La boiterie ne posait pas le moindre défaut. Voilà pourquoi ce gars là avait survécu à la guerre. C'était un homme de valeur pour l'armée. Après quoi, il fouilla tout le monde. Pourquoi faire ? Jake n'en savait rien. Mais il avouait que l'idée n'était pas mauvaise. Aussi, pendant que John était occupé plus loin avec les deux autres, le jeune homme se dirigea vers le tout premier, inconscient sur le pavé. Il le poussa un peu du bout de sa bottine. Bah, on ne savait jamais ! Finalement, il s'accroupit près de lui, grimaçant de douleur tant sa respiration était devenu un peu difficile. Ces cons ne l'avaient pas loupé. Jake fouilla l'inconnu. Il récupéra son argent. Huh ? Quoi ? C'est pas bien de gâcher. Pour ce qu'il avait sur lui en plus, c'était pas cher payé.
Jake n'aimait pas trop détroussé les gens. Pour manger, il volait vraiment quand il n'avait pas le choix. Mais quand des types le méritaient, il n'avait aucun scrupule à le faire. Il se redressa non sans mal et passa sa langue sur le filament écarlate qui s'était doucement écoulé de sa lèvre fendue qui était chaude et le piquait. Il s'apprêta à dérober les autres lorsqu'il vit John penché sur l'un d'eux, en train d'essayer de le réveiller. Drôle d'idée !
- Qu'est-ce que vous foutez ? lança Jake, vous croyez pas que ça suffit ?
Il n'était pas très motivé que l'autre gars se réveille effectivement et que le tour recommence. Il préférait de loin profiter de leur état actuel pour les détrousser et s'en éloigner le plus vite possible avant qu'ils ne reviennent à eux ou que quelqu'un les voit.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 1:31
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Je notais sans vraiment le voir, que Jake sembla sortir de sa rêverie et se mit à fouiller les autres corps aussi. Probablement pas pour les même raisons que moi cependant, vu qu’il en sortit de l’argent. Pas tellement que je le jugeais après tout, c’était une bonne revanche. J’étais légèrement désappointé que mon ennemi refuse de se réveiller. Je lui aurais bien expliqué la vie ou plutôt les raisons qui font qu’il est encore. Penchant la tête vers le visage à l’air un peu choqué de mon compagnon, me demandant se que je pouvais vouloir bien faire à réveiller son ennemi, je ne pus m’empêcher d’arborer un air un peu interrogatif en le regardant, un sourcil froncé. - « Faut bien qu’il se réveille s’il veux pas que je le tue. » J’avais l’air un peu déçut dans le ton.
Peut-être pas la bonne formulation. Comprenez bien que je considère se type comme une menace en plus des risques de représailles qui pèse maintenant sur Jake. Aussi, a part avoir une conversation avec se dernier pour m’assurer de la bonne foi de se dernier, je ne pouvais que supposer qu’il serait un danger et par conséquent qu’il mérite la mort. Vous commencez à comprendre n’est-ce pas ? Se qui ne va pas chez moi. La vie civile, ce n’est pas fait pour moi. J’ai gardé l’instinct de survie. L’instinct de protection. Pour moi les lois sont juste des entraves, pas des solutions. Et par chez nous, les soldats, ont enchaine pas un ennemi. Ont l’enterre. Il fallait prendre le moins de risque possible. Voyant que se dernier n’allais pas se réveiller de si tôt, je décidais de réunir mes ennemis au même endroit, pour ne pas attirer trop l’attention et surtout pour ne pas me faire prendre par surprise si l’un se réveille.
Je décidais de me défaire de mes lacets de chaussures, pour leurs attacher les membres, étant obliger d’en attacher deux ensemble et le dernier tout seul. Je le faisais avec l’air de l’avoir fait souvent, presque sans réfléchir, sécurisant mon nœud pour ne pas qu’il ne puisse être défait. Puis je prenais les corps que je déposais dos contre le mur, pour éviter que l’un d’entre eux ne s’étouffe dans son vomis du à la concussion qu’ils allaient avoir. Appelez la police ? Pas pour l’heure, j’avais mes propres comptes à régler d’abord. - « Ils voulaient quoi, pour t’attaquer comme ça ? » Selon la réponse, il était probable que soit j’appelle la police, soit je m’acharne davantage sur eux. Dans un cas comme dans l’autre, sa allait chauffer pour leur matricule. A supposer qu’ils se souviennent de qui ils sont quand ils se réveillent. Soupirant, je me redressais de ma position accroupis prés des corps pour récupérer ma canne que j’avais posé contre le mur et l’examiné, tout en écoutant Jake parler. - « Dommage, dis-je à voix basse, avec un air nonchalant comme si rien ne c’était passais. Je commençais à peine à me faire cette canne… »
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 2:02
Rien à faire. Personne ne se réveilla. Ce n'était qu'une bande de jeunes du quartier après tout et pour eux, le militaire y était allé un peu trop fort. Jake n'y avait pas la moindre compassion à leur égard. Il l'avait bien cherché. Il n'aurait sûrement pas pu faire mieux que John sur ce coup là et grâce à lui, il pouvait récupéré de l'argent en plus. Mais le jeune homme fut étonné que John essaye de leur rendre leur esprit. Jake ne voyait pas ça comme une bonne idée. Ces crapules étaient bien mieux à terre non ? John répondit à Jake dans l'évidence. Mais le jeune homme ne comprenait pas la logique du soldat. Peut-être que Jake pourrait vouloir la mort de ces salauds pour ce qu'ils avaient fait. Mais ce n'était qu'un désir venu par vengeance. Au fond, il n'était pas le genre de personne à désirer la mort d'autrui. La correction que cette bande venait de se prendre l'avait déjà grandement satisfait.
- Qu'est-ce que vous racontez ? Vu la branlée, ils en ont pour longtemps.
Il haussa les sourcils puis s'éloigna de l'homme pour continuer ses fouilles sur le suivant. Au final, il n'en savait rien du tout mais il supposait seulement. Il ne voulait juste pas qu'il se réveille, c'était pas le moment d'attiser le feu. Il avait déjà eu assez d'emmerdes comme ça. Plus loin il sera de ces gars là, mieux il se portera. Tandis qu'il rangeait le trésor récupéré dans ses poches, il observa John qui se mit à ligoter tout ce beau monde au coin de la ruelle. Jake jeta un oeil vers la sortie de cette dernière mais il n'y avait pas une âme qui vive. La pluie faisait en sorte à ce que les gens n'aient pas très envie de sortir.
John en vint alors à demander pourquoi Jake avait été passé à tabac. Le jeune homme aurait aimé qu'il ne pose pas cette question. Il s'attendait déjà presque à la réaction de l'homme quand il lui avouerait que c'était à cause de son coup au café. Un genre de "Je te l'avais bien dit" cinglant qu'il n'avait pas envie d'entendre. Alors Jake rajusta sa veste noire sur ses épaules avant de répondre d'un air qui se voulait volontairement désinvolte, condescendant, histoire de peser le fait que c'était lui qui avait eu raison sur sa vision du monde :
- Bof, parce que je suis un mutant visiblement.
Sûrement la raison pour laquelle ils s'étaient à trois dessus. Trop lâche pour risquer une confrontation seul à seul. Jake devait quand même avouer que malgré ses pouvoirs, ces jeunes aient eu le cran de le provoquer. A moins qu'ils aient deviné qu'il n'aurait pas usé de ses pouvoirs. John observait sa canne qui avait pris un sacré coup durant l'affrontement, si on pouvait appeler ça comme ça. Il allait devoir se démerder pour paré cette aide normalement précieuse. Jake s'attendait à ce que John ne soit pas satisfait de sa réponse, tout en s'attendant également à des représailles. Il n'était bon qu'à ça, faire la morale et tout le bazar qui allait avec. Si ce n'était pas maintenant, ça sera plus tard alors autant s'en défaire de suite :
- Ils étaient présent lors de l'incident du café, z'êtes content ?
S'il avait su, il ne serait pas revenu dans le quartier. Il faudrait peut-être qu'il songe à le quitter définitivement. Downtown n'était pas si mal en fin de compte. Il posa les yeux sur les trois autres. Il ne comptait pas appeler la police. Il ne pouvait pas blairer la police. Et ces gars là méritaient juste de pourrir là et de se débrouiller tout seul pour se libérer. Jake était déjà prêt à les oublier, pour une fois qu'il était capable d'oublier quelque chose.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 13:44
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Il était clair que mon compagnon s’en sentais fier d’avoir eut raison sur son point de vu du monde, pas que cela avait était contredit par moi-même. Des racistes y’en avait partout, fallait juste pas leurs prêter attention plus qu’ils n’en avaient déjà. Cependant une chose était sûre, sa n’allaient pas à s’arrangeant pour les trois ligotés. Appeler la police était hors de question, pour Jake comme pour moi. Ca n’attirerait que des ennuis pour nous deux, ne restait donc la veille méthode des règlements de compte. Pas que je le faisais pas justice ou par vengeance, simplement qu’il était hors de question de s’en sortir sans payer les dégâts, la vie était comme ça. Tu récolte se que tu sème. Pas que je n’allais pas payer mon dû, me servir de ma jambe blessée comme appuis sera un enfer à payer dès se soir ou demain. - « Hum-hum. Fut ma réponse à la réponse prévisible cela dit, du jeune homme, visiblement loin de m’en soucier.Rien de cassés ou de fracturer ? »
Je préférais éviter qu’il me claque entre les pattes, sa donnerait des problèmes assez compliqué à gérer. J’avais assez de problème comme ça, sans avoir en plus à emmener cet idiot à l’hôpital pour une vulgaire agression de rue. En plus, je ne suis pas sûr qu’il soit d’accord. Dans tout les cas, impossible de laisser les trois dingos ici, après tout, il serait capable d’aller voir la police pour porter plainte contre nous et se faire passer pour les victimes. Pas qu’ils est vu mon visage de toute manière ! Mais ils avaient vu celui de Jake, était c’était suffisant pour moi. Les tuer ? C’était une option, mais je n’allais pas le faire devant l’autre, surtout que je doute qu’il soit d’accord. Les rendre aveugle ? Une bonne idée. Mais toujours pas devant Jake. Ce n’était pas son truc, la torture. Je le sais. Il ne ressemblait pas à quelqu’un qui l’apprécie. Moi non plus vous me direz, et je ne l’apprécie pas, mais j’ai appris ses utilités et mieux encore ses contrecoups.
Ma jambe choisis son moment pour se faire connaître, me demandant un instant de répit après une utilisation forcée que je n’avais accomplit à plus de quatre mois. Prenant donc une position de repos contre le mur, je m’adossais à côtés des trois imbéciles pour y garder un œil et relever le membre blessé du sol, lui donnant un moment pour se calmer. Bien que je sois antidouleurs et anti-inflammatoires, un des nerfs circulant dans cette dernière était grandement irrité et se faisais parfois sentir même avec les traitements accordé. Je m’en étais retrouver une nuit avec une crampe déchirante, qui m’avait valut une dose de morphine pour réussir à dormir et calmer la douleur. Le pire dans tout ça, c’était que j’étais plus agacé pour ma canne que pour moi-même. Je n’étais pas dupe, j’avais besoin d’elle pour marcher et pour un bon moment encore et sans elle devoir appuyer tout mon poids sur mon autre pied comme une personne normale devenait vite épuisant. Pas qu’elle soit complètement cassée, mais elle était tordue. Qu’est-ce que j’allais pouvoir dire quand j’allais la ramener en magasin ? « Bonjour, j’ai fracassé le crâne d’un raciste avec, c’est possible de la changer ? ». Comme si sa allait marcher.
Je ne pouvais m’empêcher de me dire que ses gens étaient vraiment stupides. S’attaquer à trois à un mutant au risque de se faire défoncé par se dernier si son pouvoir est puissant ? Pensait-il donc que le pouvoir de Jake consistait uniquement à casser des tasses de thé ? C’était bien là une chose que je trouvais stupide chez les civils. Leurs manques de discernement. Ils étaient incapable de correctement assimilé une situation et d’agir en conséquence. Franchement aberrant. - « Pour se qui est de la branlée ont repassera. Avec ma force de chat maigre au mieux ils sont KO pour dix ou quinze minutes. Peut-être demi-heure grand max. » Je ne mentais pas d’ailleurs. Fut un temps ou j’étais taillé pour la souplesse et l’agilité, plus que pour jouer les gros bras, ça c’était le rôle de Bill. Dans l’armée, ont appelé les gars comme moi familièrement des « chat maigre ». Fait pour jouer l’éclaireur, rapide et silencieux, ont avaient souvent pour rôle l’avant ou l’arrière garde. Malheureusement, notre force en était bien moins grande que nos comparse, se qui faisait que le poids du paquetage se faisait souvent sentir sur nos épaules.
Baissant les yeux une nouvelle fois vers les agresseurs devenus les agressés, je portais ensuite mes yeux en direction de Jake puis de la sortie de la rue. Simple habitude là aussi, surveillé les voie de sortie et les personnes présentes pour s’assurer que tout le monde étaient à sa place. Amis comme ennemis.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 16:04
"Hum-hum" ? Quoi "hum-hum" ? C'est tout ? Pas d'air blasé ? Pas de reproche en vue ? Pas de dicton débile ? Pas de morale à deux sous ? Juste ça ? Voilà bien un John qui n'était pas normal. En général, à chaque fois qu'il croisait Jake au coin de la rue, il ne manquait pas de lui balancer des leçons déjà mille fois entendues. C'est louche. Mais bon, ce n'était pas Jake qui allait s'en plaindre, pour une fois.
L'ex-soldat lui demanda alors s'il était blessé. Jake jeta un oeil à son corps, comme si ça allait lui donner une réponse concrète. Mais depuis le temps qu'il s'était remit debout, il aurait déjà remarqué si quelque chose n'allait pas. Or, tous ses membres fonctionnaient, chaque os était à sa place, il pouvait se mouvoir sans encombre. Non, il n'avait rien de cassé, fort heureusement. Il avait sûrement pas mal de bleus et quelques égratignures bien peu sanglante. En fait, si John n'était pas intervenu, le résultat n'aurait pas été le même. Jake ne pensait pas que les jeunes l'auraient tué. Mais ils l'auraient tout de même sacrément bien amoché avant de l'abandonner pour mort dans la ruelle. C'était monnaie courante les SDF battus de la sorte. Des fois les agresseurs faisaient juste ça pour s'amuser, ou se passer les nerfs sur quelqu'un. Pour Jake, il y avait eu une toute autre raison, mais ça ne changeait rien au résultat.
- Ca va, répondit Jake.
Mise à part la douleur des coups, il sentait qu'il n'avait rien de grave. Il l'avait quand même bien sentit passé ce coup là. Très vite, l'inutilité de la canne de John se fit sentir lorsque sa jambe en eut besoin. Le soldat n'eut pas d'autre choix que de s'appuyer contre le mur pour que sa jambe blessée n'ait plus d'effort à fournir qui irait à l'encontre de son état. Fallait y réfléchir avant de casser son seul support dans le cou d'un con. Jake soupira. Il aurait bien aimé que John ait évité ce genre de sacrifice pour lui venir en aide. S'il y avait un truc dont il n'avait pas besoin en plus, c'était que des gens souffrent en venant à son secours.
Jake posa un regard surpris à John qui se voyait comme un chat maigre. Bien sûr, le jeune homme ne pensait pas à le comparer avec des compatriotes de guerre. De ce fait, pour lui, John était tout sauf ça. Il avait limite pas le droit de se plaindre d'une quelconque médiocrité dans ses techniques. Jake posa un regard indifférent sur les trois roublards.
- C'est déjà bien assez, fit-il, il vaut mieux ne pas traîner ici plus longtemps.
C'était dans sa nature de ne pas s'attarder sur un lieu ou quelque chose venait de se passer. Se terrer dans l'ombre, se faire oublier, c'était son B-A-BA.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 16:47
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
« Ca va ». Cette réponse est aussi insipide que le temps aujourd’hui. Bien qu’il saigne de la lèvre, cette dernière était fragile et était la première chose à s’ouvrir lors d’un coup. Comme je ne voyais pas de sang au niveau du crâne ou sur ses vêtements, j’en déduisais que sa tête n’était pas ouverte ni fracturée. Pas de côte cassée visiblement sinon il serait déjà entrain de se plier en deux. Pas de dégâts au poumon sinon sa respiration seraient sifflante ou grave. Rien de bien important donc en effet. Après un dernier coup d’œil sur lui pour m’assurer qu’il ne s’effondre pas ou qu’il n’était réellement pas dans un trop mauvais état je baissais mes yeux vers les prisonniers.
Jake sous-entendais qu’ont ne devrais pas traîner ici. Sauf que moi, je n’en avais pas finis avec mes trois amis. Je comprenais l’inquiète de Jake. Mais la mienne était tout autre. Je refusais qu’ils portent plainte contre lui, alors que ces derniers étaient les premiers à attaquer. Donc les rendre aveugle, puisque je ne pouvais pas les tuer, serait un bon moyen de les empêcher de faire quoi se soit à jamais. Pitié ou clémence me sont inconnues et le pardon encore plus. C’est à cause du pardon que les nazis ont put propager la guerre. C’est à cause du pardon, que les gens oublient. C’est à cause du pardon que le monde est en guerre. Certain en penserais que c’est extrême, mais c’est parce que la méthode est radicale que les ennemis ne reviennent pas. La France à perdue contre les allemands à la seconde guerre mondiale, parce qu’ils ont étaient oisifs. Ils ont étaient lâche, ils ont perdue de vu le véritable but de la guerre.
Aujourd’hui avec la convention de Genève et amnistie international, les gens pensent que la guerre est contrôlée, les dégâts minimisés. Ils ne savent pas les coups dans le dos des gouvernements. La guerre est une guerre. Tous les coups sont bons pour gagner. Le reste n’est que frivolité. Alors oui, rendre aveugle trois cons pour avoir agressé un mutant dans la rue, sa paraît beaucoup, mais face à se genre de comportement, c’est ça ou risquait des récidives. Se genre de personne ne supporte pas de perdre et pire encore, ils pourraient recommencer sur d’autre par simple vengeance. Moi ? Ce n’était pas une vengeance, simplement des précautions. En se monde, fuir n’apporte pas que des solutions. Mais aussi des problèmes aux autres. Donc peut-être que Jake se fichait pas mal de savoir se qui allait arriver aux possible mutants de ses derniers, mais moi pas. - « Va-t-en si tu le souhaite. Je vais attendre qu’ils se réveillent. J’ai des choses à leurs dires. »
Pour la première fois mon ton n’exprimé ni leçon de morale ni de vie. Il n’y avait qu’une seule chose : une promesse morbide. Le regard sombre d'une menace bien plus grande qu'une simple agression planait désormais au-dessus des trois accusés.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 19:43
Jake leva un sourcils. Ce gars là par moment ne tournait vraiment pas rond. Enfin, ce n'était que son point de vue. Il n'avait pas énormément d'élément de comparaison pour supposer une telle chose. Il trouvait surtout l'idée de John inutile.
- A leur dire ? Vous pensez sérieusement qu'ils vont être attentifs à vos leçons de moral ?
Ce serait bien mal connaître ce genre de personne. Ce mec était vraiment un drogué de la pédagogie et un pot de colle dans l'art. Plus de doute là dessus. Jake s'apprêta à effectivement laisser John seul avec ces fripouilles, n'ayant aucune envie d'attendre plus longtemps ici, lorsque l'un des trois hommes revint à lui. Comme John l'avait sûrement prévu, c'était celui qu'il avait immobilisé par étouffement. Jake posa sur lui un sombre regard, mais ne bougeait pas de sa place pour autant et sa place, pour le moment, n'était pas tellement à proximité de tout ce beau monde.
L'un des trois se réveilla donc, sans comprendre finalement ce qui lui était arrivé, avec un mal fou à se remémorer le pourquoi du comment il s'était retrouvé dans cette situation. La vue de la ruelle l'aidait un peu cependant. Il prit également un certain temps avant de comprendre qu'il n'était pas libre de ses mouvements, ligoté par terre. Il se mit à essayer de se libérer, se débattant un temps comme un beau diable. Et puis seulement après, se rendant compte que ça ne servait à rien, il prit plus de temps pour regarder autour de lui afin de comprendre. Ces deux compagnons étaient inconscients près de lui et un homme qui lui était parfaitement inconnu se trouvait également à proximité, ainsi que Jake, un peu plus loin. Le garçon regardait tout ceci à tour de rôle, dans une inquiétude qu'il ne voulait pas montrer.
- Qu'est-ce qui se passe ? ragea t-il, qu'est-ce que c'est que ce merdier ??
Jake n'avait plus franchement envie de se mêler de cette histoire qu'il avait d'or et déjà classée close. Il n'avait juste plus envie de voir ou d'entendre ne serait-ce que l'un de ces trois là. Aussi gardait-il un silence haineux, sans plus de considération pour les interrogations du malheureux qui s'énervait de seconde en seconde.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 20:42
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Leçons de morale ? Ah ! C’était donc qu’il pensait que j’allais faire. Je pouvais le comprendre, j’étais comme ça après tout avec lui. Parce qu’il méritait de pouvoir avancé. Mais eux… EUX. Ils ne méritaient rien. Rien a part la mort. J’eus un rire sec et froid à la déclaration de Jake. - « Une leçon de morale ? Je parus offusqué. Que veux-tu qu’ils en fassent ! Non. Se genre de types ne comprennent qu’un seul type de leçon. » Et pas un type de leçon très beau à regarder. J’étais tenté de lui dire de partir, mais après tout, c’étais son choix de rester. Un avertissement cependant, serait mieux. - « Si tu pense que j’ai dis que j’étais un monstre simplement pour le dire, sache que maintenant, tu va comprendre pourquoi je me désigne comme tel. »
Ah, notre belle au bois dormant se réveille. Il était temps. Je m’agenouillais en face de l’individu, hors de portés de tout coup de tête ou de tentative de morsure, alors que dés son réveil il se montrait déjà irritant A croire que c’était son mode de vie par défaut. Pas que j’en avais quelque chose à faire. Il était temps de passer aux choses sérieuses. - « Se merdier, c’est toi et tes potes qui l’ont crée, alors tu va m’écouter attentivement sinon je te crame les globes oculaires pour que tu reste aveugle jusqu’à la fin de tes jours. Si jamais t’as l’audace d’ouvrir ta gueule avant que je finisse de parler, je t’arrache la langue. » Le ton était porteur d’une promesse bien audible et visible. Pour moi, le racisme envers les mutants, n’étaient guère différent de celui des noirs, des juifs ou des musulmans. Jugeait une personne pour son appartenances sa couleur ou des actions dont seulement certains individus sont responsables, ce n’était pas acceptable. Il n’existe que trois choses qui conduisent à la haine. La vengeance, la peur et la souffrance. La première est souvent descendante de la troisième. La peur elle, est guidée par l’ignorance et le besoin d’avoir un martyr à son mal-être. Peu importe les raisons, elles n’étaient pas justifiées la plupart du temps.
Je saisis ma cible par les cheveux, tirant sa tête en arrière avec force et d’une poigne de fer. Je le regardais droit dans les yeux, sans ciller. - « Tu vois actuellement, la seule chose qui me retiens de te tuer c’est que y’a un témoin, alors a la place, je vais te crever les yeux. Et tu vois, si tu ne penses ne serait-ce qu’as te venger, a porter plainte à la police ou même à faire des représailles, sache que je le saurais et quand je reviendrais te chercher, je t’arrachais se qui te sert de couilles pour te les faires bouffer, je te pendrais à un arbre par les bras et les pieds et je ferais en sorte que chaque membre de ton corps se disloque et je te laisserais crever la bouche ouverte. Alors avant que ton exécution commence, quelque chose à dire ? » Je n’avais montré rien d’autre dans ma voix qu’un calme olympien, ni haine, ni colère, un ton contrôlé, sans tremblement. Mais les mots eux, avaient une sincérité et une honnêteté d’enfer. Chaque syllabe semblait être une promesse de torture, chaque lettre une promesse de mort.
Disparut l’homme moralisateur, disparut l’homme dépressif et handicapé, disparut le soldat. Place à une autre facette encore moins jolie à regarder. John Wincott, le tortionnaire.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 21:53
Jake ne croyait pas ce qu'il venait d'entendre. Ou plutôt, il n'avait pas envie de comprendre les allusions de John. Mais il pouvait tout tenter pour passer à côté, les faits étaient là et même lui avait compris de quoi il retournait. Ce qu'il avait prévu comme châtiment à cette bande de con allait être sévère. Pourtant, il fallait l'avouer, Jake n'y réagit que peu finalement. Il y avait une part de lui qui disait : "laisse faire, bien fait pour leur gueule, tu pourras même dire merci au soldat". Et il y en avait une autre qui faisait son chemin en marmonnant "Ce n'est quand même pas une chose que tu peux laisser faire. Mais me demande pas pourquoi !" Pour le moment, Jake restait silencieux et ne demeurait désormais qu'en temps qu'observateur. Il croisa les bras. Les dires de John face à l'autre crétin étaient durs, violents et menaçants. Mais Jake considérait qu'ils sonnaient bien dans le châtiment aussi et n'en prenait pas vraiment compte.
L'autre à présent. Il faisait moins le fier, c'était rien de le dire et les menaces de l'homme avait de quoi le convaincre de se taire à présent. Il avait peur. Pouvait-on le blâmer ? Il était en mauvaise posture, sans aucun soutient de la part de ses potes, qu'il croyait sûrement déjà mort et attendant par ailleurs son tour. Cet effroi s'accentuait au fur et à mesure que John parlait et lui exposait les faits et ce qui l'attendait. Jake ne réagit qu'à une seule chose : la sentence. Crever les yeux ? Ca ne va pas non ? Bon, c'était sûrement moins pire que la mort, certes, mais tout de même. A la limite, il aurait préféré, quitte à rendre aveugle, y aller plutôt avec son pouvoir et non à la barbarie moyenâgeuse. C'est alors que Jake décida d'agir, après une longue hésitation silencieux et un conflit intérieur. Il se plaça entre l'homme et John, face à John.
- Moi, j'ai quelque chose à dire, lança t-il.
Il fixait John uniquement.
- Je ne peux pas te laisser faire ça. Même si c'est toujours mieux que la mort. Tu réagis comme s'il t'avait faire subir la pire chose au monde. Tu crois pas que t'exag...
- Monstres ! s'exclama l'homme derrière, en proie à la peur, à la panique, à la haine et à sûrement une multitude d'autres émotions négatives.
Il tremblait de tous ses membres et ce n'était certainement pas de froid. Sa terreur le poussait à dire ce qu'il avait sur le coeur.
- Vous l'êtes donc tous les deux ! Ce que vous avez fait...Mes potes...Allez-y ! Tuez moi si ça vous plaît tant ! J'espère que vous allez le payer cher !
Sûrement se disait-il qu'il n'avait aucune chance et qu'il voulait tout lâcher à présent. Jake avait jeté un oeil par dessus son épaule devant ce bien minable spectacle, les mains sur les hanches. Il soupira, plutôt déçu. Il regarda à nouveau John.
- Bon...Juste les yeux hm.
Il s'écarta finalement pour retourner à sa position de retrait initiale.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 22:27
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Je ne fus pas surpris que Jake s’interpose, je le fus en revanche, lorsque d’un ton de panique et de haine, alors que j’avais relâché ma prise sur les cheveux de mon adversaire, l’agresseur éveillé nous lança des invectives. Le jeune homme regarda l’individu par-dessus son épaule, comme pour en jauger se dernier, puis d’un air… Défait ? Déçut ? Peu importe, il renonça à toute résistance. Je n’avais pas même besoin de m’expliquer. Saisissant à nouveau ma cible par les cheveux pour éviter toute tentative de morsure, je me penchais en avant pour lui susurrer à l’oreille. - « T’as une seconde pour regarder une dernière fois. » Sur ses mots, je posais ma main sur ses yeux et dans un flash lumineux puissant mais qui ne dura pas plus d’un battement de cil, la rétine fut brûlais. Définitivement et sans possibilité de revenir en arrière. J’avais détournais la tête pour ne pas m’éblouir moi-même. Quant à ma victime, quand bien même elle avait fermé ses paupières, la lumière était si puissante, qu’elle passerait au travers. Pas d’odeur, pas de trace.
Le relâchant, je secouais légèrement ma main à grimaçant, j’avais toujours des fourmis après avoir fait pareille actions, comme si mon sang brûlais de l’intérieur, parfois, elle virait même au rouge, si j’utilisais de la lumière trop intense. Après quelques secondes cependant, la sensation disparut. - « Il ne sera pas seul à souffrir. Les autres vont avoir le même sort. » C’était plus une mise en garde, cette fois, qu’un avertissement. Car oui, lui seul, n’était pas suffisant. Ils avaient tous commis un crime. Ils paieraient tous. Au moins, je ferais ça quand ils étaient inconscients et qu’ils n’auraient pas la chance de revoir la lumière du jour. Qui était le plus à plaindre, celui qui avait put la revoir, même un bref instant ? Ou bien ceux qui n’avaient pas eut cette chance ? Moi, je ne plaignais aucun des deux, ils avaient scellés leurs propres sorts.
M’approchant de la deuxième personne, je ne prêtais pas attention de savoir si oui ou non, de douleur, l’autre c’était évanouit, avait vomit ou hurlé. Faisant rapide affaire de rendre aveugle son comparse, j’eus tôt faire de faire de même avec le troisième. Pour le coup, je sentais ton mon bras être prit de fourmillement désagréable. Utiliser de la lumière aussi intense successivement étaient mon premier essaie et bien qu’il soit réussis cette sensation était ennuyante. J’observais mon travail d’un air critique, comme si je chercher à apprendre de mes erreurs avant de soupirer. - « On s’en va. Avant que la police débarque. J’ai mon compte d’imbéciles pour la journée. » Sa pour avoir vu des imbéciles, j’en avait vu de tout les côtés. Que se soit mutant, humains ou autre. C’était à se demander si se monde tournait encore rond.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 22:49
En fait Jake avait tout faux. Il pensait, en terme de "crever" les yeux, que John parlait d'user d'une arme quelconque. Mais finalement, c'était bel et bien son pouvoir qu'il se décida à utiliser. Cela dit, ça ne changeait pas grand chose à la situation. Jake ne tirerait aucune satisfaction de voir s'accomplir pareil châtiment. Il l'avait accepté à contre coeur en se disant que c'était finalement une bonne punition. Mais ça ne lui offrait nul plaisir. Il n'était pas sadique. La violence ne faisait que lui rappeler son paternel, rien de plus. Il se détourna de la scène. Non pas parce qu'il refusait d'assister à cela, mais par crainte que le pouvoir de John ne l'atteigne également malgré la distance. Bah, c'est qu'il n'y connaissait pas grand chose de ce pouvoir après tout. Il ne savait que la base mais rien de sa portée ni de sa réelle puissance. Pour la peine, il n'avait pas très enfin de le savoir.
Il se contenta alors d'écouter l'homme hurler suite à l'acte. Ce dernier était en effet en train de vider ses poumons en se tortillant dans tout les sens. Jake fronça les sourcils et garda un regard attentif sur la sortie de la ruelle. De telles cris avaient sûrement été entendus. Il entendit John annoncer qu'il allait en faire de même pour les autres. Ca ne le surprenait pas. Les autres avaient de la chance cependant. Ils étaient encore dans les vapes. Ils ne sentiraient rien. Enfin, pour le moment. Leur réveil sera bien dur. Mais trois camarades rendu aveugle en même temps dans des circonstances mystérieuses apportera peut-être des soupçons. Rien que pour ça, Jake se jura de ne plus revenir dans ce quartier à l'avenir.
Au troisième flash dans son dos, Jake pu enfin se retourner. L'homme conscient s'était tut, n'ayant plus de voix pour exprimer sa douleur mais gémissant toujours dans son coin. C'est alors que le regard du jeune homme s'attarda sur John. Ce dernier semblait avoir un soucis avec l'utilisation de son pouvoir. Il ignorait lequel mais ça avait l'air de toucher à son bras. Serait-ce un quelconque effet secondaire ? Trop tard pour y réfléchir d'avantage. De nombreuses voix se faisaient entendre dans les environs. Le cri de l'homme avait rameuter les foules alentours et sûrement la police dans très peu de temps. Faut dire que le cri avait été effectivement assez atroce. Pire qu'un porc à l'abattoir. Même les moins curieux viendront voir par ici. - On ne peut pas sortir comme ça, c'est trop risqué, fit alors Jake.
Il était bien placé pour le savoir. Il passait sa vie à fuir et à se cacher de la société. Ce genre de situation, ça le connaissait et il connaissait également les risques. Heureusement, il connaissait également toutes les solutions. Mais il faudra l'avouer, pas les plus agréables. En effet, pour ne laisser aucune trace de deux suspect dans le quartier, il n'y avait pas beaucoup de choix. Jake s'accroupi alors au sol et, puisant le plus possible dans la force de ses bras malgré les douleurs de la bagarre qui le prenaient encore, il parvint néanmoins à soulever une bouche d’égout. Sans traîner tandis que les voix approchaient, il sauta dans le trou.
Sujet: Re: [Terminé] La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude [John] Mer 6 Déc 2017 - 23:16
La Souffrance est une île de Certitude dans un Océan d'Incertitude
Bien que j’apprécie le fait que Jake me donne une échappatoire, j’en voyais mal l’utilité. Pas le temps de lui dire ou de le proposer. Prenant ma canne pour ne laisser aucune trace, je suivais Jake dans les égouts prenant l’échelle et rebouchant derrière moi, la bouche, ne laissant aucune trace de notre passage. C’est bien plus lentement que je le rejoignis en contrebas. L’odeur n’était pas très agréable, mais au moins ont était en sécurité. En revanche, il y faisait trop noir pour avancer sans se percuter ou se prendre des trucs dans les pattes. Coinçant donc ma canne entre mes cuisses, je formais une sphère avec mes mains. Une douce lueur commença à apparaître, puis, alors que j’ouvrais ses dernières, une sphère lumineuse ce déployant sous nos yeux. Ni trop forte, ni trop faible, elle alla se placer juste au-dessus de nous, puis, comme si une lampe torche était présente, le rayon d’action sembla augmenté au point de nous en éclairer sur toute la largeur du tunnel.
Je récupérais ma canne à une main et regardais autour de moi. Je n’étais pas tellement fan de l’endroit à vrai dire. - « Tu sais, j’aurais simplement put nous rendre invisible tout les deux. » Dis-je, sans plus de conviction que cela. Je n’étais absolument pas connaisseur des lieux, donc pour le coup, c’était Jake qui avais les rennes. Pas que cela m’ennuyais puis que ça, parce que sa demandais de la concentration de faire un pareil éclairage potable et de l’énergie. Je pourrais sans doute le maintenir assez longtemps pour nous éloigner de se trou à rat cependant et quand bien même, je me forcerais à le faire. Tel était un soldat, même lorsque nos limites sont atteintes, ont continue. Coûte que coûte. C’est grâce à cela que nous progression. Pas que je me sentais pousser des ailes pour le coup, j’allais cracher du sang d’ici peu de temps. Avec un peu de chance, demain à l’Institut, je serais en trop mauvais état pour aller en cours. Un voyage à l’infirmerie sans doute, c’est que sa allais me coûter.
Levant les yeux, tout en suivant Jake qui marchait, je ne pus m’empêcher de me dire qu’il fallait que j’apprenne un minimum le circuit des égouts. Après tout, sa pourrait toujours être utile. Connaître son terrain de combat est primordial. J’observais l’endroit d’un air intrigué. Ce n’était pas tout les jours que je passais par se genre d’endroit et pourtant des trucs insalubre j’en avais traversés. Des marécages aux décharges, cimetières à moitié déterrés aux rues encombrées de débris des combats précédents. Je reportais ma concentration sur la lumière qui avait faiblit momentanément du à ma déconcentration. - « Désolé. Fut ma seule excuse, parce que pour être franc, je m’en moquais un peu. Tu comptes aller jusqu’ou ? » Impossible de marcher dans le noir et la lumière des téléphones portables ne seraient pas suffisante pour nous donner une vision valable de l’espace. Pour l’heure, se serais donc mon pouvoir ou rien.