C'est vraiment une première pour moi de rêver de cette façon. Il m'a bien semblé ressentir une vive douleur mais non, impossible. Impossible parce que je suis seule à la maison. Mon père doit être à des kilomètres de moi. Si ça se trouve, il se perd dans d'autres draps. La jalousie est un monstre aux yeux luisants et je crois bien que je viens de l'apercevoir non-loin de notre petit coin à nous. Je ne devrais pas ressentir de jalousie mais je me dis que, père devrait clairement passer plus se temps avec moi. Il devrait s'occuper de moi plus que des autres. Il est peut-être pompier mais, il est mon père. À moi et à moi seule un point c'est tout.

Je resserre encore mes prises autour du corps musclé de mon père, l'attirant un peu plus contre moi. Je n'ai pas beaucoup de force et il peut très bien me fuir sans problème, je le sais. Mon ascension sur me mont du plaisir, est déjà bien avancé et je vois l'horizon final poindre au bout du chemin. Je bouge toujours en rythme, accélérant même étape par étape. J'espère que jamais Phen ne lira dans ma tête. Je crois bien que je serais bien trop gênée pour le regarder dans les yeux dans les prochains jours. Je ne pense pas qu'il essaiera de me lire, tout du moins j'ai grand espoir.