Psychiatric case

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'étranges disparitions résonnèrent dans le quartier et les environs. Une petite ville si tranquille, semblant soudainement bouleversé par des cas inexpliqué et inexplicable. Depuis peu, quelques affiches exposent le visage d'hommes, de femmes et d'enfants disparus sur les tableaux d'affichages du centre ville. Quelques patrouilles de police tournent régulièrement, tandis que les familles des victimes ne cessent d'espérer le retour de leur proche.

Sont-ils mort ? Vivant ? Laissé quelques parts, à l'agonie ? Est-ce l’œuvre d'un cinglé ? Ou bien, s'agit-il seulement de plusieurs cas de fugue ? Tant de questions qui ne cessent de traverser les esprits de cette ville. Tant de questions, sans réponse, qui inquiètent plus qu'elles ne rassurent.
Une sensation étrange s'empare ainsi de cette ville.

Depuis une fenêtre, un jeune homme ne cesse de fixer la cour extérieur du bâtiment, sans véritablement partager la crainte et les doutes des autres habitants de la ville. D'ailleurs, il n'est pas le seul ici, au centre psychiatrique de Longview, qui semble se désintéresser totalement des événements.

À la différence des autres patients, c'est que personne ne sait vraiment d'où il vient, ni même de comment il s'appelle. Il a seulement été retrouvé, errant, puis conduit en ce lieu où se concentre la folie humaine.

Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il s'installa autour d'une des table de la grande salle où se réunissent l'ensemble des patients pour la journée. Certaines personnes échanges leur délire autour d'une partie de jeu de société, tandis que d'autres préfères rester seul dans leur coin, à écouter la musique de la chaîne hi-fi. Le tout surveillé par un personnel médical qui attend patiemment le prochain tour de médicament.

Le jeune homme au teint cireux passa le reste de sa journée assis sur sa chaise, devant une table vide, fixant le vide avec insistance

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ne infirmière se trouvait derrière le guichet de réception, rangeant quelques dossiers. Elle prêta attention à l'arrivée de la jeune femme, mais continua tout de même son occupation en attendant que celle-ci s'approche d'avantage.

"Bonjour." Dit-elle, de manière assez aimable.

Sarah Queenley était jeune femme de 28 ans, les cheveux brun attachée en arrière. Elle vivait dans un petit appartement du centre ville et comme tout habitant de cette ville, Sarah craignait de disparaître à son tour, comme les autres. Une peur telle qu'elle ne se séparait jamais de son portable pour rejoindre sa voiture, ni même de sa bombe aux poivres caché dans une poche de son sac à main.

" Je peux vous aider ?" Elle lui demanda, voyant que cette jeune femme n'avait pas l'habitude des lieux.

***

Ici, le temps n'a aucune signification. Tout se ressemble, les jours, les heures, rien n'est fait pour être différencier. Le jeune homme assis à la table, continu de regarder le vide.

Même s'ils ne connaissent pas son nom, ni même sa provenance, ce n'est pas pour autant que son cas désintéresse le docteur Lewis qui - dans son bureau - consulte les derniers résultat des bilans sanguin de ce matin. Quelque chose semble lui poser problème, si bien que ses épais sourcils froncent devant le papier du "cas X". Tout semble être impossible, une erreurs, sans doute...ou bien quelque chose qui dépasse le commun des mortels.

Psychiatric case [erreur d'edition, suite à quoi je fais un bref résumé du rp]

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'infirmière recherche alors le nom de la personne recherché sur son ordinateur, mais ne trouve rien. Pas même la photo ne lui rappel une visage familier. Pendant ce temps, le docteur Lewis arrive, demandant à son infirmière de lui rechercher le numéro du laboratoire, laissant entendre que des résultats d'analyse ont été faussé. Alors que l'infirmière recherche le numero, le docteur prête attention à Layla et également à la photo qui apparaît encore sur son écran de portable. Il semble soudainement porté intérêt à cette photo, si bien qu'il demande à Layla, qui elle est.

Pendant ce temps, dans la salle des patients, une femme avec une poupée ( nommée Agnès ) rejoint le jeune à la table et tente de converser avec lui, mais en vain. Cette femme s'appelle Mary, elle est une patiente du service.

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e docteur resta pensif devant Mrs. Hunkee. Son regard se penchant une seconde fois sur la photo affichée sur l'écran du portable, il attendit quelques instants avant de, finalement, bien vouloir lui répondre.

- Si vous voulez bien me suivre. Lui dit-il, l'invitant à le suivre jusque l’ascenseur. Il attendit d'être à l'intérieur pour reprendre la parole. Les gens disparaissent de plus en plus de nos jours...et notre bon vieux Longview semble être tout particulièrement touché par cette « mode intrigante ». Votre cousin n'est pas la première personne à disparaître dans cette ville, ni même la dernière...

Les portes de l’ascenseur s'ouvrit sur le premier étage. Le docteur Lewis engagea la marche à travers le service, ignorant presque les quelques patients qui déambulaient ( presque somnolant ) dans les couloirs du service. Il conduisit Mrs. Hunkee jusque son bureau et referma la porte derrière elle.

- Je vous en prie...installez-vous. Lui dit-il en lui indiquant une chaise, pendant que lui prenait place de l'autre côté de son bureau. Il mit de côté quelque papier, de manière à dégagé un peu son espace. Comment s'appelle t-il déjà ? Zyan Durt ? Je n'ai effectivement pas ce nom dans ma liste de patient...ni même dans le reste de cet hôpital. Néanmoins, j'ai peut-être quelqu'un qui ressemble approximativement à celui que vous recherchez. Bien évidemment, je ne vous garanti rien. Votre cousin semble un peu plus... « consistant » physiquement. Depuis combien de temps, a t-il disparus ?


* * *

- Agnès est belle. C'est une belle fille Agnès. Dis-lui que c'est une belle fille...t-tu saignes garçon ! Lui dit-elle, soudainement inquiète pour le jeune homme qu'elle ne connaissait que très peu. Tu saignes de la tête...Agnès n'aime pas le sang.

Sur ses paroles, le jeune homme approcha sa main de son front. Touchant du bout de ses doigts un filet de sang qui s'écoulait de ses cheveux. Il observa le bout de ses doigts rouges, pour finalement se rendre compte d'une curieuse tâche rougeâtre dans le creux de sa main. Elle lui faisait mal, comme s'il s'agissait d'une brûlure assez vive et récente. Il porta à nouveau son regard dans le vide.

- Il faut que tu ailles te faire soigner. C'est Agnès qui le dit...il faut suivre les conseils d'Agnès. Continua de s'inquiéter Mary.

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e docteur échappa un sourire, semblant amusé par la demande qui lui était faite.

- Je n'en doute pas, mais ne vous réjouissez pas trop vite. Il se peut que je me trompe... Dit-il en reprenant son air grave. Il manipula quelques touches de son ordinateur, avant de reprendre la parole. Il y a quelques jours, une semaine maintenant qu'un jeune homme nous a été restitué par la police de Longview...pas d'identité et aucun moyen de se la procurer. Ce jeune homme reste mué et inactif face à n'importe quelle situation. Est-ce que ça vous parle...pour le manque de réactivité, je veux dire. Votre cousin a t-il des antécédents psychiatrique, ou quelque chose de ce genre ?

* * *

La paume de sa main le picotait de plus en plus, sa peau s’abîmait, craquant par endroit et laissant apparaître comme une forme de lueur. Mary observait le jeune homme avec curiosité, mais aussi avec une certaine angoisse qu'elle semblait gérer en caressant activement les cheveux de sa poupée.

- Agnès, tu as raison, c'est un drôle de garçon. Hein, tu es un drôle de garçon ? Demanda Mary, tandis que le jeune homme décida de se lever, sentant des démangeaisons dans chaque recoins de son corps, autant intérieur que extérieur. Doucement, il montra quelques signes d'agitation, alors que Mary continua de le suivre. Un infirmier, assis un peu plus loin, remarqua alors ce changement de comportement venant du « cas X » et n'hésita pas à en faire la remarque à sa coéquipière qui se glissa hâtivement en dehors de la salle.

Sa respiration devenait de plus en plus bruyante et prononcé, déambulant d'un coin à une autre de la pièce, comme s'il cherchait un endroit pour s'y retrouver en paix.

- Il faut se calmer le garçon, tu sais ce qui arrive quand on se calme pas ! Conseilla la douce voix de Mary. Agnès le sait aussi ! Agn-...

La main du jeune homme serra la gorge de Mary qui sous l'effet de surprise s'immobilisa, cherchant une prise d'air, mais en vain. Le petit monde s'agita alors, tandis que l'infirmière interpella sa collègue qui ne tarda pas à venir, une seringue dans la main. Bientôt, une alarme résonna dans le service, attirant cinq autre blouse blanche dans la salle.

* * *

Le docteur écoutait attentivement la jeune femme, lorsque celle se fit couper la parole par une sirène stridente. Aussitôt, le docteur Lewis jeta un œil sur son bipper.

- Excusez-moi...mais je dois intervenir. Attendez-moi ici. Dit-il avant de quitter la salle précipitement.

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orsque le docteur Lewis arriva dans la salle, il pu constater le trouble fait, ordonnant aussitôt à une infirmière de faire sortir les autres patients de la pièce.

-Lâchez la ! Reprit le docteur en se retournant vers le jeune homme qui continuait de serrer la gorge de Mary. Tandis que cinq hommes en blouse blanche essayait de l'encercler, dans le seul but de se jeter sur lui et le mettre hors état de nuire le plus vite possible. Mary lâcha finalement sa poupée, bien plus préoccupé par sa difficulté à respirer que le sort de son jouet. Le jeune homme regarda sa proie dans les yeux, sans sourciller, elle n'était pas plus importante que les autres qui l'entourait. Soudain, l'approche d'un infirmier monopolisa l'attention du jeune homme qui le scruta de la tête au pied, remarquant l'aiguille qui dépassait de sa main.

- Z-zyan... Tenta le docteur Lewis, qui capta aussitôt l'attention de son patient. Ce dernier exprima pour la première fois une froncement de sourcils. Zyan Durt...c'est bien ton nom, n'est-ce pas ? Renchérit le docteur, s'apercevant que sa tentative procurait une certaine réaction chez le garçon. Relâche Mary et tout ira bien. Nous allons discuter et voir ce qui ne va pas...d'accord ?

Zyan échangea un long regard avec le docteur, sans pour autant desserrer sa solide étreinte du cou de Mary qui commençait à perdre connaissance. Il suffit d'un bref et discret geste de la main du docteur, pour qu'un infirmier tente une approche plus direct, surprenant le sorcier par derrière pour lui faire lâcher prise. Zyan chercha à se débattre, criant et s'agitant avec violence devant les cinq infirmier qui essayait de le plaquer au sol. Le docteur Lewis se chargea de dégager Mary en dehors de la salle. A peine avait-il eu le dos tourné qu'une étrange sensation se fit sentir. Les lumières commencèrent à s'agiter, clignoter jusque exploser, tandis que chaque fenêtre venait à se fissurer et les portes s’ouvrant et claquant jusqu'à ce que certaines finissent par se dégonder. Cherchant à mettre Mary à l’abri, le docteur Lewis se retrouva assommé par l'une de ses portes qui lui claqua au nez.

Le sorcier continuait de se débattre jusqu'à ce qu'il se retrouve complètement immobilisé au sol, voyant le cinquième homme approcher avec sa seringue. Il criait tout ce qu'il pouvait crier, hurlant jusque s'en déchirer la gorge. L'aiguille à quelques centimètres de sa peau commença alors à ce dissoudre dans les aires.

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es quatre hommes maintenaient leur emprise, ignorant presque les tables renversée, les fenêtres brisées, ainsi que les portes démontées dans cette soudaine agitation. Le cinquième homme arma la seringue avec une nouvelle aiguille, la main légèrement tremblotante et vit alors la peau du jeune homme se fissurer tout le long de ses bras et de son visage, créant de petit interstice d'où semblait jaillir une sorte de « lueur lumineuse ». Cette vision laissa l'infirmier des plus perplexe et surpris, si bien qu'il éprouvait une certaine difficulté à enclencher l'aiguille sur le reste de la seringue.

Soudain, une voix surgit, détournant l'attention du sorcier qui persistait à vouloir se libérer de ces quatre paires de bras. C'est alors qu'il vit un visage, aussi familier que la voix qu'il venait d'entendre. Son regard emplie de détresse, le sorcier fixa un long moment cette jeune femme, avant de sentir un léger pincement au niveau de sa cuisse gauche et s'enfoncer brusquement dans un engourdissement total. Le corps de Zyan se détendit petit à petit, se laissant complètement aller entre les mains du personnel soignant. Il continua de fixer cette jeune femme qui ne lui semblait pas si étrangère que ça...puis, ses yeux se fermèrent.

***

Lorsqu'il reprit conscience, une drôle de sensation l'accompagna dans ce réveil assez particulier. Attaché de la tête au pied sur un lit, il articula sa tête avec lenteur, apercevant au loin une « forme » assise dans un coin. Il l'observa un moment, clignant des yeux à plusieurs reprise pour améliorer sa vision.

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lus la vision s'affinait et plus distinguait le visage de cette personne qui attendait le coin de cette pièce, il s'agissait de la même personne qu'il avait vu avant de s'endormir, cette même personne qui lui était familière, mais pas sans une sorte d'hésitation, de doute. Il voyait qui elle était, sans pour autant être capable de lui donner un nom, un souvenir, une quelconque fonction dans son existence. Il savait seulement qu'elle était ici et qu'il devait la connaître pour avoir cette prétention qu'elle était ici pour lui.

Zyan observa ses poignets, ses chevilles, remarquant alors les sangles qui le retenaient allongé sur ce lit. Sur sa main apparaissait toujours cette tâche, sur son visage et ses bras restait les quelques cicatrices laissés par cette étrange phénomène qui avait surgit plus tôt dans la salle des patients. Son regard se releva de nouveau vers cette jeune femme, un regard larmoyant, il s'énervait de ne pas se rappeler de quelque chose qui semblait évident. Lui-même n'était plus très certains de qui était Zyan. Il était tellement de personne à la fois.

- Tu es quelqu'un que je dois me souvenir...mais je n'y arrive pas... Dit-il, pleurant de fatigue et d'énervement. Je sais que je dois partir...mais ils ne veulent pas me laisser. Je dois retrouver Papa et Maman...mais j'ai l'impression que c'est trop tard. J'ai tellement de gens à retrouver. C'est tout les jours la même chose...ça tourne en rond dans ma tête. C'est épuisant... Dit-il, fixant le plafond de la chambre, son corps tremblant légèrement sous les sanglots. Je ne comprends rien...pourquoi ils parlent tous en même temps...