Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Lun 17 Oct 2016 - 20:55
w/ Sirom
when i see you again
Il a froid mais ne veut pas quitter l’eau. Je soupire tristement et baisse un peu la tête avant de revenir auprès de lui pour lui dire qu’il devrait vraiment sortir de l’eau parce qu’il tremble et ses lèvres sont bleues. Lèvres que j’effleure doucement de mes bouts de doigts. Il m’a semblé qu’il avait une couverture dans sa voiture. Je lui dis donc de sortir et d’aller se couvrir, je fronce les sourcils et pose une main sur ma hanche tandis que de l’autre je pointe le rivage et donc, la voiture. Je n’ai pas froid quand je suis dans l’océan, le vent peut bien souffler, la mer peut être démontée, rien ne me dérange mais lui, il n’est pas comme moi. Sirom est un humain lambda qui porte des lunettes de soleil même quand il pleut. Il a peut-être un problème aux yeux, je n’en sais rien. Toujours est-il que j’essaye de me montrer intransigeant, comme le ferait une maman avec son enfant qu’elle punit. Ouais, pas sûr que ce soit bien efficace, je crois que je n’ai aucune emprise sur lui, il me prendra toujours pour un enfant parmi tant d’autres, même s’il vient une nouvelle fois de me sauver la vie. Ça ne veut rien dire pour lui. Pour lui c’est naturel d’aider les autres visiblement. En plus, il est prêtre… les prêtres font ça toute leur vie, pas vrai ? Il ne sera jamais rien d’autre qu’un homme qui m’aide de toute façon, ça je l’ai compris à mes dépends. Il ne pourra jamais ressentir autre chose qu’une simple affection pour moi, c’est un adulte des ordres et il n’a pas le droit. Pourquoi mon cœur s’obstine à me donner de l’espoir ? Je suis malheureux qu’importe les choses que j’entreprends. Peut-être que je devrais lâcher prise et me laisser couler pour ne plus jamais revenir…
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Mar 18 Oct 2016 - 15:42
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Zola insiste en lui disant qu'il devrait vraiment quitter l'eau, mais Sirom est inquièt pour le jeune homme et rien ne pourra le faire changer d'avis et le laisser livré à lui-même. Et ce ... même si son élève est capable de respirer sous l'eau et pas lui, même s'il a des nageoires et pas lui.
Il a beau lui dire que ses lèvres sont bleues, il s’en fiche. Il sait qu’il tremble, mais il s’en fait quitte. Il tente de se retenir d’ailleurs, pour ne pas l’inquiéter. Après tout… ce n’est pas pour le sauver lui qu’ils sont là… mais pour Zola. Le triton effleure ses lèvres… et Sirom lui sourit. Il a l’impression que Zola est très tactile et même s’il n’en a pas vraiment l’habitude, cela ne le dérange pas vraiment. Ses doigts… Ils sont palmés. Jusqu’à présent, il n’y avait pas fait attention et dans sa main il prend la sienne pour effleurer cette peau fine qui relie ses doigts. C’est doux, tellement fin… Il caresse cette fine membrane encore et encore.
Zola lui a montré plusieurs fois la berge, mais sa réponse a toujours été la même. Non. Ou un secouement de la tête de droite à gauche. Sirom peut être très têtu lorsqu’il le veut. Il lui relâche sa main, enfin.
Le professeur ignore tout des tourments de son élève à son égard. A vrai dire il préfère ne pas s’engager sur ce mode de pensée car il n’est pas devenu prêtre par vocation, mais pour un autre, pour le rendre fier. Il n’est pas tout à fait un saint, et… il a été avec quelqu’un par le passé. Jusqu’à ce que ce dernier sache qui il était, ou plutôt CE qu’il était. Cette blessure, il la garde encore profondément en lui. Il ne s’est pas coupé de l’amour, ni de l’attrait charnel, simplement il ne l’a plus cherché. Et au séminaire.. ce n’était vraiment ni le lieu, ni le moment… Bien sûr. Alors aujourd’hui… comment pourrait-il penser que ce jeune homme voudrait être vraiment avec lui ? Il a l’impression qu’il ne serait qu’une passade, un héros à aimer un temps. Juste un beau rêve. C’est ainsi… c’est la vie. On ne peut malheureusement pas vivre dans ses rêves au risque que la chute ne soit trop dure à supporter.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Mar 18 Oct 2016 - 22:18
w/ Sirom
when i see you again
Il est franchement têtu cet homme-là… et j’ai peur pour lui. Il saisit ma main et la fixe, caressant la peau fine qui se trouve entre mes doigts, je frissonne. C’est étrange comme sensation et je crois même que j’en rougis bêtement. Je le laisse faire, appréciant ce doux contact et me gratte la joue, une certaine timidité s’est emparée de moi. Je n’en connais pas la raison. Il lâche ma main et je me rapproche de lui avant de le prendre dans mes bras. Mon corps est chaud, adapté en quelques sortes à ce qui nous entoure. On m’a toujours dit que rien ne valait la chaleur d’un corps quand on a froid, j’espère que je vais le réchauffer un peu, bien que je ne sois pas bien épais. Oui bon, on est ici par ma faute finalement. Si je n’avais pas été malade, si je n’avais pas perdu connaissance dans cette salle de cours, on n’en serait pas là. Encore une fois, j’ai merdé clairement. Je crois que je suis une mauvaise personne en fin de comptes. Je ne sers clairement à rien. Il ne m’aimera jamais parce que je ne suis qu’un enfant à ses yeux et ça s’arrête là. Je frotte gentiment son dos, il l’a fait pour moi il n’y a pas si longtemps. Je ne sais pas si c’est efficace mais je l’espère sincèrement. Je lui fais des bisous sur l’épaule, rien de déplacer, je veux juste lui donner chaud ou le faire enfin quitter l’eau pour qu’il se mette au chaud dans sa voiture. Il est têtu et je suis tout aussi têtu. Ma queue l’enlace au niveau de ses jambes. Ouais, j’essaye par tous les moyens de le réchauffer parce que je suis inquiet. Chacun son tour d’être inquiet pour l’autre. Même si ça ne signifie rien pour lui.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Mar 18 Oct 2016 - 23:18
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Sirom concentré sur la main du jeune homme n'a pas relevé sa tête pour voir qu'il le fait rougir. Il n'est pas certain qu'il se rende bien compte que cela est incongru et qu'il pourrait profondément blesser Zola en l'étudiant ainsi. Il ne le voit pourtant pas comme une bête curieuse, non... Mais il faut avouer qu'il est fasciné. La mer... un élément si mystérieux. Peut–être que lui aussi aurait aimé arpenter les fonds marins en toute liberté plutôt que de figer les gens dans des gangues de pierre. Oh comme la petite sirène avait l'air heureuse dans les dessins animés avant de choisir la voie de la terre par amour... Lui... aurait rêvé de faire l'inverse. Mais ce n'était à l'époque que des histoires, des contes, des légendes. Avant .. il pensait que tout cela était impossible. Cela reste impossible pour lui, mais d'autres ont cette chance. Le monde réel... est parfois bien plus incroyable que même les fictions.
Sa main à nouveau libre, Zola le prend dans ses bras et se serre contre lui, lui frottant le dos. Il ne semble pas dupe face à ses efforts de paraître ne plus ressentir le froid. Cela lui fait à peine plus de bien. Il ne ressent presque pas la chaleur du jeune homme dont la peau déjà s'est glacée au contact de l'eau. Celui–ci enroule sa queue autour de lui et confusément Sirom se demande comment il parvient à garder l'équilibre sans l'agiter. Un mystère de plus ? Pas vraiment... il sent que l'autre est accroché à lui comme une moule à son rocher... Il doit être son pilier. Assurément.
" La prochaine fois que quelqu'un t'interdit de venir ici... Viens me voir. Je ne veux plus qu'un truc pareil t'arrive Zola. Tu ne dois pas rester loin de l'océan...Tu aurais pu..."
Sirom se tut. Etait–ce une chose à dire à son élève qu'il aurait pu mourir s'il ne l'avait pas amené ici ? Il ne voulait pas une reconnaissance pour une dette de vie, il voulait simplement que Zola ait conscience de ses faiblesses, de ses besoins et de sa santé. Il ne voulait pas qu'il prenne son existence à la légère, mais... comment lui exprimer cela avec des mots ? Les mots n'avaient parfois pas assez de valeur, pas assez de poids. Il fit dans l'air le signe de prendre soin de lui.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Ven 21 Oct 2016 - 20:16
w/ Sirom
when i see you again
Ce que je fais ou rien, ça ne sers pas à grand-chose. Mon corps n’est pas assez chaud parce que je ne suis pas assez gras, je suppose. J’ai l’impression qu’il s’est inquiété bien plus que ce qu’il veut me montrer. Je ne sais pas si c’est bon signe, ou s’il s’imagine que j’attends ce genre d’attentions de sa part mais, j’apprécie son geste. Sirom est un homme bon, comme tout prêtre qui se respecte, à part quelques rares exceptions peu recommandables. Il me demande de venir le voir si on m’interdit de venir à l’océan, j’acquiesce même si je me demande ce qu’il pourra faire contre le règlement. Je crois qu’il a cru que j’allais mourir et il n’a pas tort. Vu mon état, et l’état de ma nageoire tout à l’heure, il est évident que s’il n’avait pas agi comme il l’a fait, je serais probablement mort. En même temps, je suis en train de me poser des questions, quant au bienfondé de la décision de mes parents. Peut-être qu’ils m’ont mis dans cet Institut pour se débarrasser de moi. Ma relation avec eux n’est plus vraiment la même. Déjà, ils partent souvent sans me prévenir et je ne reçois que très peu de nouvelles après. Oui, je suis bel et bien en train de me demander si je ne suis pas qu’un indésirable à présent que j’ai grandi… Je lâche lentement Sirom pour lui rendre ses mouvements et baisse la tête en tapotant bêtement la surface avec mes mains. Il m’a demandé de prendre soin de moi, je ne sais pas si j’ai envie de faire ça… Néanmoins, j’ai acquiescé une fois de plus.
Tu te sens la force de rentrer avec moi ?
Je relève la tête et acquiesce encore avant de boire plusieurs lampées d’eau de mer. Au moins, je serais sécurisé pour quelques jours. Je me rapproche de la plage et me hisse avec difficultés sur le sable. Il faut que je sèche maintenant.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Sam 22 Oct 2016 - 15:13
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Sirom regarde le jeune homme devant lui. Il semble distrait et un peu hésitant. Il ne sait pas à quoi il pense, mais il a l'impression que cela ne doit pas être des pensées joyeuses. Il a l'impression de voir une certaine tristesse sur son visage, mais il ne le connaissait sans doute pas assez encore que pour vraiment l'affirmer. Peut-être se fait-il simplement des idées ? Superposant son propre passé à celui du jeune homme. Il ne fait pas qu'il oublie que Zola n'est pas lui, qu'il n'a sans doute pas été le responsable de plusieurs morts, dont ses parents, à cause de son pouvoir, qu'il les a encore d'ailleurs ses parents... qu'il n'est pas aussi seul que lui l'est aujourd'hui. Des amis ? Il n'en a pas vraiment. Oh bien sûr il avait des paroissiens qui l'aimait bien mais... personne de proche. C'était pour cela qu'il avait pu partir pour un congé sabbatique sans que personne ne soit là pour le retenir. Son mentor n'était plus là, la seule personne qui l'avait accepté s'était détournée de lui en découvrant qu'il était, des camarades, il n'en avait jamais vraiment eu, les gardant à distance et quant à ses parents et bien... ils n'étaient plus. Ses pensées devenaient moroses... Cela n'était pas bon quand il devenait ainsi car il se refermait alors sur lui-même comme autrefois. Il fallait qu'il se change les idées. Maintenant.
Il observa intrigué le jeune homme boire de l'eau de mer et releva un sourcil. Encore une étrangeté. Lui faire remarquer ? Pourquoi faire... lui aussi avait ses petits secrets, ses petites habitudes, dont celle de mettre des lunettes de soleil pour autant protéger les autres que lui-même au cas où... Normalement il se maîtrisait, mais il suffisait d'une fois... Si jamais il transformait Zola dans l'océan et que celui-ci coulait à pique... il ne pourrait pas l'aider... enfin pas seul... Cela aurait des conséquences dramatiques. Surtout si en tombant sur le sol marin, la statue se brisait... Il s'en voudrait tout de sa vie car... au contraire des jeunes qui l'avaient agressé en leur temps, Zola, lui, ne lui avait jamais rien fait.
Lentement Zola se détache de lui et se hisse sur le rivage et lui le suit à une vitesse à peine plus grande. Le vent est froid, extrêmement froid et ils ne sont pas du tout couverts. Rester sur la plage ainsi serait du pur suicide... ils finiraient par attraper la mort et c'est ce que le professeur entreprend d'expliquer au jeune homme en lui indiquant qu'ils doivent rejoindre la voiture pour au moins être au chaud... et qu'importe s'ils imbibent alors les sièges d'eau de mer. Par contre... Zola ne peut bien sûr pas se déplacer sur terre ainsi et le porter avec le poids de sa queue sera dur. Le professeur s'en rend parfaitement compte, mais il s'abaisse tout de même pour placer ses bras sous la taille et les fesses de son jeune élève. Au prix d'un cri assez viril et d'une torsion du dos... il arrive à le soulever et soufflant un peu, il le ramène à la voiture. A l'aide de sa jambe, il soutient le corps de son élève et d'une main place la couverture sur le siège pour tenter de le protéger comme il le peut puis il dépose ce dernier dessus et va mettre le contact pour que le chauffage souffle à fond dans l'habitacle. Il rejoint alors Zola à l'arrière sur la couverture. Il ôte alors un par un les vêtements qu'il lui reste et se retrouve à nouveau nu comme le jour de leur rencontre puis se colle un peu à lui en lui murmurant que c'est pour mieux se réchauffer. Dans la voiture, une chanson de la chaine de radio nostalgie dévoile ses notes.
" Ça va mieux ? "
Il commence à faire bon pour Sirom dans la voiture, même un peu trop chaud, mais il sait combien Zola est frileux. Il n'a pas manqué sa tenue chaude en classe alors que tout le monde était encore en tenue légère et puis... il n'a pas oublié non plus leur première rencontre sous un soleil éclatant. Là aussi son élève avait semblé avoir froid plus que de raison. Le professeur passe sa main sur la queue de poisson du jeune homme et la frictionne tout en prenant garde à ne pas poser ses fesses dessus. Il se trouve d'ailleurs au bord du siège. Qui aurait cru qu'un jeune homme aussi fin que Zola prendrait autant de place dans cette cacahuète ?
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Sam 22 Oct 2016 - 18:32
w/ Sirom
when i see you again
Il va probablement se casser le dos en me soulevant de la sorte ! Il aurait dû attendre un peu que mes jambes reviennent, ça aurait été plus simple mais non, Sirom en a décidé autrement. Je suis gêné de lui imposer toute la masse de ma queue, sans elle je suis bien plus léger et maniable si je peux dire ça comme ça. Malgré tout, il parvient à m’installer dans la voiture sur la banquette arrière. J’essaye de me faire tout petit mais ce n’est pas simple. Et c’est pire quand il me rejoint tout nu et se colle à moi. Je sais bien que la chaleur d’un corps vaut mieux que n’importe quelle couverture mais, il n’empêche que je rougis vivement. Pour le coup, je n’ai plus froid du tout, au contraire. Il m’aide à me sécher et sa fonctionne plutôt bien, même trop bien puisque je sens déjà l’humidité de mes écailles disparaître, laissant paraître peu à peu ma peau nue. Si je vais mieux ? Oh et bien, je suppose que la question a déjà trouvé une réponse… Bientôt, ma nageoire n’est plus et ses mains sur ma peau ont un effet que je n’imaginais pas si rapide. Je me retrouve pris en sandwich entre le dossier de la banquette et le corps affolant de Sirom. Il n’en faut visiblement pas plus à une certaine partie de mon corps pour réagir. Honteux, je plaque mes mains dessus, cachant ce petit désagrément et essaye de ne pas regarder le corps nu de Sirom avec trop d’insistance. Si je me tourne, je crois que ça serait pire alors, je reste parfaitement immobile alors que la musique qui tourne, me rappelle bien des scènes de films pendant laquelle, les gens pourraient d’adonner à un certain type de danse. Je ne sais pas du tout si c’est possible ou pas, je n’ai jamais regardé ce genre de films, pas même par erreur mais d’après certaines conversations de mes parents, la conclusion est vite faite. Je frissonne un peu alors que je n’ai pas froid. C’est étrange le corps humain…
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Lun 24 Oct 2016 - 22:10
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Malgré que le professeur soit totalement nu, il commence à avoir vraiment chaud avec le chauffage dans le petit habitacle. Mine de rien, cette voiture chauffe vraiment bien, si pas trop. Elle n'est plus toute jeune il faut l'avouer. C'est une voiture de fonction qui appartient à l'institut, qui sait seulement combien de générations de professeurs se sont succédés à son volant ? Enfin elle roule et elle est en bon état, c'est le principal. Sirom était bien heureux de l'avoir emprunté car lui ne possédait qu'une moto. Loin d'être un moyen idéal pour transporter un passager inconscient. Un instant il eut l'image incongrue d'un triton aux cheveux lâchés à la mode l'oréal sur sa moto, derrière lui, et il eut un petit sourire amusé. Il avait vraiment l'esprit qui imaginait n'importe quoi.
Préférant se reconcentrer sur ce qu'il se passait dans l'habitacle, il continua à frictionner la queue de poisson de son jeune élève. Il recroquevilla un peu la couverture sur cette dernière afin de l'aider. Sa peau à lui séchait aussi très vite. Bientôt les quelques perles d'eau qui subsistaient encore sur lui finiraient par s'évaporer totalement. La jolie queue écailleuse finit par disparaitre... elle n'avait vraiment pas duré longtemps sous l'effet de ses caresses et de la température montante. Alors que la peau avait remplacé pour un temps les attributs poissonneux, Sirom cessa de laisser courir ses mains. Cela aurait certainement pu être mal interprété sinon. Le prêtre ne le savait que trop bien. Ils avaient presque eu huit d'heures de cours sur le sujet avec l'un de leurs professeurs au séminaire. Tous les gestes à ne jamais porter afin d'avoir une réputation sans tâche... Il avait failli éclater de rire plus d'une fois, mais heureusement il avait toujours su maintenir sa façade devant tous. Aucun prêtre ayant des tendances homosexuelles ne pouvait prétendre à être un jour ordonné. Cela... c'était marqué en toutes lettres. Heureusement que personne n'avait jamais su qu'il avait autrefois exploré cette part de l'humanité.
Soudainement Zola met ses mains devant son sexe... dévoilant par là avec un manque de subtilité évident, son problème majeur. S'il n'avait rien fait, s'il n'avait pas réagi si vivement, sans doute que le professeur n'aurait pas vraiment fait attention. Le sexe de Zola étant en partie caché par sa position en chien de fusil et la couverture qui remontait... mais maintenant... ses deux mains cachaient avec peine son émois et Sirom leva un petit sourcil et avec un petit sourire amusé, il lui dit :
" Au moins tu sembles en forme "
Sirom avait un peu de mal à ne pas regarder le jeune homme si proche de lui et qui était si peu habillé. Il ignorait s'il était profondément gay, ou si c'était simplement les circonstances qui avaient fait que... mais il n'avait jamais connu intimement une femme. Il n'en n'avait jamais laissé approcher une assez prêt que pour s'unir à elle... Toujours il avait été seul, jusqu'à son presque frère adoptif avec qui... tout avait fini par déraper... jusqu'à ce que l’incident ne les sépare pour toujours. Après ? Oh et bien... tout était redevenu presque comme avant. Il était fou de penser qu'il n'avait eu des expériences sexuelles qu'avec un seul homme par le passé, même si pas qu'une seule fois... enfin... c'était la vie. Au séminaire, il n'aurait de toute manière jamais tenté le diable... surtout qu'il n'était pas le plus social à l'époque. Cela avait un peu évolué par la suite, surtout grâce au Padre Antonio. Quand il était parti... il savait qu'il était apprécié de ses paroissiens mais... il avait eu besoin de prendre un peu le large.
" Tu veux que je te laisse quelques minutes ? Le temps que tu... fasses retomber la pression ? "
Et accessoirement qu'il s'habille car avoir un jeune homme nu à l'arrière de sa voiture n'allait certainement pas aidé Sirom à la concentration sur la voie publique. D'ailleurs... Lui aussi devrait se vêtir mais... ses vêtements trempés ne l'enthousiasmais pas vraiment... Il n'allait pouvoir que remettre le haut, pas sûr qu'une chemise seule suffise pour rentrer dans l'institut sur le temps de midi. Il allait être obligé de remettre son pantalon avant d'arriver dans le parc de l'école... son pantalon totalement trempé. Il soupira de dépit avant de ramasser ce dernier qui se trouvait au sol, se penchant par la même occasion, dévoilant une partie de ses fesses à son élève.
Heureusement que le Sieur Parker ne les voyait pas ainsi dans la voiture... Un professeur et son élève mineur, totalement nus... sûr que n'importe qui aurait été viré pour moins que cela, et lui était nouveau dans cette école et dans cette ville. Si cela se savait, il ne pourrait certainement pas retrouver un travail de si tôt dans cette Amérique puritaine. Cela pourrait même le poursuivre dans sa Sicile natale et... il ne fallait pas oublier que cette petite île était extrêmement catholique. Qu'il ne se soit rien passé en vérité n'aurait aucune importance, seules les apparences compteraient.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Lun 24 Oct 2016 - 23:02
w/ Sirom
when i see you again
Je crois que la discrétion est impossible dans cette situation. Je suis tout nu, Sirom est tout nu et nous sommes l’un contre l’autre sur la banquette arrière. Toujours est-il que je me trouve bien embêté maintenant, moi qui ne me suis jamais… comment peut-on dire cela ? Je n’ai jamais joué avec moi-même ni avec quelqu’un d’autre, clairement. Il tente une petite blague et je rougis en relevant un peu mes jambes. Dissimuler ce membre vigoureux, c’est très difficile quand on est nu. Il me demande si je veux rester seul pour ce petit problème, je baisse les yeux avant de lui dire que je ne sais pas comment on fait car je suis vierge en tout point. Je tente de me tourner de côté et cache mon visage dans mes mains. Oui, je me sens particulièrement ridicule et honteux. Qui ne le serait pas dans ma position ? Je tremble de la tête aux pieds alors que je n’ai pas froid. En fait j’ai honte et je suis excité, super ambiance… Je ne sais pas du tout comment il va me voir maintenant. Comme un pervers ? Comme un dérangé ? Comme un abruti ? Il va peut-être même me haïr ou me regarder avec dégoût… Je me sens terriblement mal et cette foutue chose qui s’enfle alors que je ne veux pas… Je tente un regard vers Sirom et lui fais mes plus plates excuses pour lui avoir imposé cette vision dérangeante. Bander devant son professeur, je ne sais pas si on peut faire pire. En plus, il est tellement beau et gentil, je ne vois que des qualités chez lui et chez moi, que des défauts. Pourtant, j’aime vraiment son contact, j’ai plaisir à me blottir dans ses bras mais là, c’est juste impossible vu mon état d’excitation, il pourrait croire que je lui fais du charme…
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Lun 24 Oct 2016 - 23:34
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Rouge carmin, c'est la couleur de la honte, c'est la couleur des joues de Zola. Sirom a l'impression qu'il pourrait cuir un œuf sur ces demoiselles tellement elles semblent dégager de la chaleur. Zola doit vraiment les sentir brûler, le professeur en est persuadé et il s'en veut un peu de l'avoir taquiné à ce sujet. Un professeur n'est pas vraiment censé faire cela... il est presque certain que ça doit être noté quelque part dans la Charte du Parfait Petit Professeur. Mais Sirom n'est pas un être parfait, et c'est la première fois qu'il est véritablement professeur. Véritablement ? Oui... parce que être prêtre, c'est aussi quelque part former les gens, les éduquer... et parler devant une assemblée... c'était aussi un peu... son métier. Parler... Parler beaucoup, ce n'est pas une de ses habitudes. Vestige de tout ce temps passé à ne faire qu'écouter, à ne pas savoir ou ne pas vouloir utiliser sa voix. Cela... Zola doit un peu le comprendre. Ne pas parler... Lui qui n'a jamais su.
Il baisse les yeux et Sirom a un petit pincement au cœur, il a l'impression d'avoir été trop loin avec l'adolescent en lui disant cette petite phrase, et ... en étant finalement aussi nu que le jour de sa naissance devant lui. Ce n'était pas une chose à faire et il s'en rend bien compte maintenant. Il n'aurait pas dû sous prétexte que son élève l'avait déjà vu auparavant. Il aurait dû garder sur lui ses vêtements mouillés, mais ce qui est fait, est fait. Avant Zola ne savait pas qu'il serait son professeur... et ça changeait tout. Maintenant... il n'y avait plus que de la gène entre eux. Plus vraiment cette première complicité. Le professeur s'en serait mordu les lèvres s'il n'avait pas été aussi maître de lui-même.
C'est alors que le jeune homme lui expliqua dans des gestes hésitants qu'il... ne savait pas. Qu'il ne savait tout simplement pas. Sirom se demanda si cela avait un rapport avec son handicap et ce qu'il avait entendu en classe... C'était fort possible. Zola ne devait pas avoir assez confiance en lui que pour draguer. Bon sang, il ne semblait même pas avoir une once de confiance en lui et vu ce qu'il s'était passé en classe... il comprenait un peu. Les autres enfants étaient loin d'être tendres avec la différence. Même dans une école telle que celle-ci et Sirom le remarquait seulement. Lui qui avait voulu voir autre chose... c'était raté.
Son élève ne le regarde pas, et le professeur ne peut donc pas communiquer avec lui... du moins pas dans la langue qui est si chère à leur cœur alors il prend doucement le menton de Zola et lui relève la tête en la faisant tourner un peu vers lui.
Par geste, le professeur lui dit alors de le regarder. Sur lui, il ne pose aucun regard de jugement. Il lui sourit et lui indique simplement que dans ces cas là... il faut soit de l'eau très froide soit... poser sa main sur sa peau fine, et caresser, toucher le bout et jouer un peu. Il ne le juge pas... Il se rend juste compte que ce n'est certainement pas quelque chose que l'on peut demander à son père ou à sa mère... Lui de toute manière n'aurait jamais eu la chance de se poser la question de s'il aurait voulu leur demander un jour. Ils étaient disparus de sa vie bien trop tôt. Les joues de Sirom rougissent un peu lors de ses petites explications. Il ne s'est pas vraiment étendu... il a juste donné des bases mais... ce n'est pas une chose dont un professeur devrait parler avec un élève... un prêtre non plus d'ailleurs. Bon sang... ils n'étaient même pas censés avoir une vie sexuelle, ni même une pensée.
Le professeur lui redemanda alors s'il préférait qu'il le laisse un peu... maintenant. Il n'allait tout de même pas proposer de lui montrer. Après cela... Cela en aurait été fini de lui.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Sam 29 Oct 2016 - 21:42
w/ Sirom
when i see you again
Nous sommes dans une impasse parce que même s’il m’explique, j’aurais trop honte de le faire. Du coup, je vais peut-être prendre l’option de l’eau très froide, en espérant que je n’ai pas de soucis d’écailles dans la voiture, ça risquerait de poser une fois de plus problème. Je me pince les lèvres et regarde un peu l’étendue des dégâts, ouais, j’ai une érection fulgurante devant quelqu’un, pour quelqu’un, pour la première fois de ma vie. Il y a vraiment de quoi être déboussolé. Je regarde Sirom et lui dis que je vais prendre l’option de l’eau froide, c’est plus prudent. Je lui dis aussi que je n’arriverais jamais à faire « ça » parce que c’est gênant. Surtout que l’endroit dans lequel je me trouve est totalement inadapté, sauf pour un couple d’amoureux et… et Sirom ne m’aimera jamais parce qu’il n’a pas le droit et parce que je suis bien trop jeune pour lui. Il doit préférer les chairs de son âge ou plus âgées, mais certainement pas un garçon de mon âge. Ça me rend triste mais, qu’est-ce que je peux faire contre ça ? Je n’ai pas la capacité d’envouter les gens et puis, je suis bien trop honnête pour tenter ce genre de choses. Je regarde Sirom dans les yeux et lui dit que je vais vraiment prendre l’eau froide parce que je ne sais pas jouer comme « ça » même s’il m’a expliqué et que je ne veux pas salir sa voiture. Enfin je suppose que c’est sale de se masturber dans un endroit inapproprié avec un « ami » à ses côtés. Oui, il faut que je me fasse une raison…
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Lun 31 Oct 2016 - 8:54
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
La jeune devant son professeur, la mortification même, c'était sans doute ce que pouvait éprouver Zola après les explications de Sirom. Ce qu'il lui avait dit, c'était rarement ce qu'on entendait de la bouche d'un de ses professeurs. En général on apprenait seul, ou avec un partenaire, un frère aussi parfois... mais pas un homme que l'on connaissait à peine, et encore moins un professeur d'école, ou un prêtre. Avait-il fait une erreur ? Peut-être... mais si lui ne lui disait rien, qui le ferait ? Zola ne semblait pas être du genre à se confier au premier venu, ni à faire confiance directement... Pourtant cela avait été de suite différent avec lui. Peut-être justement parce qu'il s'était préoccupé de lui ? Etait-il le premier en dehors de ses parents à lui témoigner un peu de gentillesse ? Il l'ignorait.
" Zola il n'y a rien de gênant ou de sale, c'est... normal. Tout le monde fait ça "
Oui tout le monde, même les filles, même les prêtres, tout le monde... ou presque sans doute. Sirom espérait que Zola ne le considérerait pas comme un pervers de dire cela ou comme quelqu'un de sale, justement. Mais pour lui, la masturbation n'avait rien de dégradant ou de sale... tant qu'on en mettait pas partout dans la voiture partagée des professeurs, sans doute, car cela, il aurait bien du mal à l'expliquer. Mais pour l'heure... il fallait bien dire que Sirom ne pensait pas du tout à cela, mais plutôt en l'acte lui-même.
" Tu crois vraiment que l'eau froide va servir à quelque chose sur toi alors que tu ne sens pas la fraicheur de l'eau et que tu te changes en homme poisson au moindre contact ? "
Sirom lui fit un petit sourire et lui caressa les cheveux, remettant une mèche en place. Il était très proche de son élève, comment en aurait-il pu être autrement dans une si petite voiture alors qu'ils étaient tous deux sur la plage arrière ? Sa jambe touchait la sienne et Zola pouvait sans doute presque sentir la chaleur entre eux avec la pointe dressée de son sexe, même si Sirom ne l'avait aucunement touché à cet endroit-là.
" Tu peux aussi juste attendre que ça passe... J'imagine que c'est ce que tu fais le matin en général ? Ou penser à un truc... pas joli joli, genre un truc qui... enfin tu sais ? Qui ne te dégoute, te fait horreur je ne sais pas "
Genre Rusard dans Harry Potter qui prenait sa chatte, mais ça... Le professeur n'allait vraiment pas lui dire. Ce genre d'images, il fallait vraiment mieux qu'il les garde pour lui, pour raison de santé et ... pour ne pas que son élève ne le regarde bizarrement. Il avait déjà tant de raison de ne pas le trouver normal, il était inutile d'en rajouter.
Le professeur laissa retomber sa main et la posa sur le siège, sagement... entre eux... Ce qui signifiait qu'une fois encore, sa main touchait sa cuisse, mais cette fois sans les écailles et sans caresse, bien sûr. Il était certain que Zola n'allait pas lui dire maintenant qu'il aimait les caresses sur sa queue de poisson... d'ailleurs avait-il apprécié qu'il touche son appendice dans l'eau et ici-même ? Sirom n'en savait rien. Il n'était pas non plus au fait que dans les légendes, les sirènes ne laissaient pas toucher impunément leur queue.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Ven 4 Nov 2016 - 23:57
Attendre que ça passe, penser à quelque chose d'horrible. Je crois que je vais combiner les deux ce sera plus simple. Je ne vais pas le faire aller dehors alors qu'il fait froid et puis, oui il a raison, l'eau ne m'aidera pas. Je prendre une grande inspiration et ferme les yeux. Penser à quelque chose de moche ou de pas joyeux. La réponse me vient naturellement. Sirom est mon Professeur et il est prêtre, je crois que lui et moi, on ne sera jamais rien l'un pour l'autre. Mon coeur s'emballe et mes yeux me piquent un peu. Le sentiment de gêne a fait place à une profonde tristesse.
Mes parents se sont débarrassés de moi en me mettant dans cet Institut, une raison de plus qui agira logiquement sur mon petit problème. J'ai la gorge nouée. Je tourne la tête sur le côté, cachant un peu mon visage à Sirom. L'excitation retombe progressivement. On peut dire que c'est efficace d'avoir des pensées noires et tristes. Je me demande comment on va faire pour rentrer sans se faire remarquer. Une fois que je serais dans ma chambre, je pourrais pleurer tout mon saoul sans que personbe ne prenne en pitié.
De longues minutes se sont écoulées, j'ai pleuré discrètement. Mon érection a rendu l'âme sans que j'ai eu besoin d'utiliser mes mains. Je me sens vidé et plus malheureux que je ne l'étais tout à l'heure. Sirom est resté à mes côtés sans rien dire et je l'en remercie. J'essuie mes joues rapidement et me redresse sur la banquette arrière. Je le regarde de nouveau et lui fais signe que tout va bien à présent, que l'on peut rentrer. Oui, je veux rentrer et me lover au fond de mon lit pour ne plus en sortir.
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Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Sam 5 Nov 2016 - 22:36
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Sirom n'avait pas vraiment prévu l'élan de tristesse qui sembla soudain accabler son élève. A vrai dire il s'en voulait presque de lui avoir fait une telle suggestion, mais il se voyait mal se proposer de l'aider à régler son problème. Ce n'était définitivement pas ce qu'un professeur ferait et il en avait diablement conscience. Le comble pour un prêtre. Il soupira...
Zola voulait sans doute faire le fort, sans doute pensait-il qu'il ne verrait pas ses épaules trembler, son corps tressauter. Il était sans doute un jeune professeur, mais il n'était pas stupide. Il n'était pas fin psychologue non plus, mais... des études de prêtre, est-ce que cela ne comptait-il pas un peu ?
" Allez viens là, qu'est-ce qu'il y a ? Ce n'est pas grave, c'est naturel "
Faisant fi de son ' ça va on peut y aller ', Sirom se rapprocha du jeune homme et le prit dans ses bras en lui caressant le dos. Il ne savait pas pourquoi il faisait cela mais cela lui semblait la chose à faire alors qu'il n'avait jamais été très tactile avec quiconque. Il semblait que l'envie de Zola de toucher était contagieuse car il avait envie de le protéger et de le garder contre lui quand il faisait une telle moue. Le professeur ne savait pas quoi dire de plus, ni quoi faire, mais il le gardait contre lui comme pour faire un rempart entre lui et le reste du monde. Ils n'avaient pas vraiment d'heures pour rentrer, ils n'avaient pas d'obligation, ils n'étaient pas attendu et... qu'importe s'ils manquaient le repas du soir dans le réfectoire... Sirom pourrait toujours l'emmener quelque part pour manger un bout et lui changer les idées, ou au pire l'emmener dans son logement de fonction. Il avait comme dans l'idée qu'il ne devait pas laisser son élève seul alors qu'il semblait avoir un si grand cafard. Lui aurait aimé sans doute que l'on fasse cela pour lui... comme le prêtre l'avait fait pour lui autrefois... mais bien plus tard, presque trop tard.
" Zola, veux-tu aller manger quelque part ? on est pas obligé de rentrer si... si tu ne te sens pas prêt "
S'ils n'étaient plus trempés, les vêtements du professeur, eux l'étaient et il n'avait bien entendu aucune tenue de rechange avec lui, mais il s'en fichait un peu à vrai dire. Oh il pourrait toujours passer se changer avant d'emmener Zola mais il avait peur que son élève se sauve à peine arrivés à l'institut alors... il se disait qu'il pourrait bien supporter quelques heures des vêtements humides. Après tout... il résistait plutôt bien à la maladie en général alors... et puis... son élève avait besoin de lui, selon lui. Même s'il ne savait pas très bien ce qui pouvait le tourmenter ainsi.
Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Dim 8 Jan 2017 - 6:00
Je crois que je suis épuisé, émotionnellement parlant. Les derniers jours, les dernières semaines qui se sont écoulés, ont été une accumulation de fatigue. Mes parents m'ont clairement abandonné ici pour partir à l'aventure. Je suis en train de clairement tomber amoureux d'un homme avec qui il n'y aura probablement aucune suite, qui en plus est prêtre ainsi que mon professeur. Je crois qu'il y a de quoi être dans un état de dépression avancé. Heureusement pour moi, il ne lit pas dans les pensées. Je reste contre lui car, il faut l'admettre, j'y suis extrêmement bien. Retrouver son calme est généralement difficile quand on a un trop plein d'émotions mais, lorsque j'entends les battements du coeur de Sirom, je me sens apaisé.
Il me propose d'aller manger un morceau avant de rentrer, la proposition est alléchante mais, ses vêtements sont trempés. Je me décale un peu et lui fais remarquer avant d'ajouter que je ne veux pas qu'il attrape froid pae ma faute.
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Sujet: Re: When I see you again ○ SIROM/ZOLA (PV) Dim 15 Jan 2017 - 12:32
When I see you again« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer » – Martin Luther King Jr.
Sirom sourit à son élève. Même dans son état de faiblesse avancé, ce dernier pensait à lui, au fait qu'il n'attrape pas froid... ce qui pouvait bien entendu s'appliquer à lui-même... même s'il avait une affinité avec l'eau. Attraper froid, cela pouvait arriver à tout le monde n'est-ce pas ? Du moins le professeur le pensait... et il réalisait qu'il avait failli imposer cela à son élève. Finalement... il n'était peut-être pas si différent des êtres égoïstes qui avaient parsemés sa vie. Il avait pensé qu'il pouvait bien supporter quelques heures des vêtements humides sans penser que son élève aussi devrait supporter son état de faiblesse... Il pencha son regard sur le jeune être qui se pressait contre son corps et lui caressa son dos nu.
" Je suis désolé.. Je n'avais pas pensé que tu pourrais te sentir mal à l'aise de m'accompagner après tout ça... ou de te sentir... trop mal. Je vais te ramener "
Sirom retira lentement sa main du dos du jeune homme et laissa encore son regard courir un peu sur lui avant d'établir un retrait stratégique vers la portière de la voiture. Sa procédure rendue facile par le fait que Zola s'était écarté un peu de lui pour lui parler. Il sembla encore hésiter avant de finalement ouvrir la porte et sortir. Le froid l’accueillit avec force et il se mit à trembler avec ses vêtements qui ne le protégeait plus du tout. Il se précipita dans l'habitacle mais devant cette fois et s'ébroua, frissonnant.
" Brrrr il fait vraiment mordant "
Sirom tourna la clef dans le contact et démarra la voiture. Faisant une marche arrière, il ne peut s’empêcher de regarder encore son élève. Il avait le sentiment d'avoir bien agi en l'emmenant ici... Il avait l'impression d'avoir fait ce qu'il fallait. Dans ses yeux dansaient encore la preuve du désir de son élève et une petite voix lui clamait à l'oreille... que se serait-il passé si tu y avait touché... Il l'a fit taire d'un brusque secouement de tête. Il était professeur et prêtre. Il n'avait pas à avoir ce genre de pensée. Alors pourquoi cette petite voix lui disait que justement, en tant que professeur il devait enseigner à son élève ? Ne pas le laisser dans l'ignorance ?
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