Celle-ci me tendit l’enveloppe en me disant qu'elle voulait divorcer sérieusement, c'était une blague de mauvais goût et sentais mon sang commençais à bouillir intérieurement. J'ai ouvert l'enveloppe et l'ai lu le document. Mon sang n'a fait qu'un tour, en signant les papiers du divorce, je perdais non seulement ma femme, mais aussi le business. J'ai serrais les dents en me disant qu'il y avait sûrement une explication, mais elle restait là, à ne rien dire. J'ai pris un stylo et j'ai signé ses fichus papiers en essayant de contenir ma rage envers elle. Dès que ça commençait à devenir sérieux, elle prenait les voiles et partait ailleurs. Après avoir mis mes initiales sur chaque page et avoir signé. J'ai pris les papiers lui jetant vers l'entrée.

J'étais vert, mon sang bouillait dans mes veines. J'étais en colère contre elle, j'avais le cœur qui venait d'exploser en mille morceaux. J'avais trop de colère et l’animosité en moi pour me contrôler y fallait que sa sorte. Je pouvais sentir le métal autour de moi se mettre à trembler. J'ai ouvert les yeux voyant qu'elle était toujours là, fus la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

-Casse-toi ! Je veux plus te voir, ni entendre parler de toi et encore de l'enfant que tu portes ! CASSE-TOI ! C'EST UN ORDRE !

J'étais si en colère envers elle, envers moi-même me demandant ce que j'avais loupé pour en arriver là. J'avais dit ça qu'on aurait sûrement pu m'entendre à l'autre bout de la rue. J'étais tellement dégoûté que non seulement, je me foutais royalement de ses raisons. J'ai en plus utiliser le pacte avec Lucifer, ce que je n'avais pu fait volontairement depuis notre mariage. Je me suis assis dans le canapé avant de prendre la bouteille de whisky et de me servir un verre. Oh puis merde au point où j'en étais, j'ai simplement bu à la bouteille avant d'ouvrir le tiroir secret de la table basse et de me préparer trois lignes de cocaïne ayant besoin d'oublier. De tout oublier.

Je vis ma jumelle faire irruption, poursuivre tyana, je m'en contre fou. Alors que celle-ci me dit qu'elle m'interdit de me détruire. Je la regarde le regard froid, vide de toute envie. J'étais encore en colère buvant encore une gorgée de whisky à la bouteille tout en la regardant disant sans détour :

-Fous-moi la paix ! Je viens de tout perdre, Izzy, le business… Alors un peu plus ou un peu moins, ça change rien.

Même notre enfant, je venais de le perdre. Je pris malgré tous une ligne qui ne me fit pas grand-chose. J'ai envie de rien, juste de me retourner le cerveau peu importe les conséquences. J'étais persuadé qu'elle était la seule à pouvoir supporté tous mes défauts et addictions, mais je m'étais trompé et n'ai plus goût à rien.

- Je me contre-fou des raisons qu'il l'on poussait à agir comme ça. Elle m'a trahie encore. Pour le meilleur et pour le pire, mon cul oui. Ce sont que des conneries tous ça. Je vais devoir tous reprendre à zéro.

J'ai fermé les yeux encaissant le coup. Je venais de perdre la seule femme avec qui je me voyais construire un avenir. Comme Icare, je m'étais approchais trop près du soleil et venait de me brûler les ailes. Je l'aimais sincèrement et profondément, c'était peut-être même la seule femme que j'avais aimée et que j'aimais réellement. Je n'arrêtais pas de me repasser la scène en boucle, j'aurais pu essayer de la raisonner ou de la convaincre de pas divorcer, mais je savais depuis le début que ça finirait comme ça même si je n'avais pas voulu le voir en espérant qu'il y aurait une autre issue à notre histoire.

- Je n'ai pas besoin de temps pour réfléchir Lulu, je sais parfaitement ce que j'ai à faire. Ce n'est pas la première fois qu'elle part sans rien me dire. Elle ne reviendra pas, je la connais. Tu m'excuseras, mais j'ai coup de fil à passer pour redémarrer un nouveau business et écraser celui des Harris puisqu'il est a eux maintenant, mais vu leurs stratégies merdiques, ils vont se tirer une balle tous seul dans le pied.

J'étais dans les bras de ma sœur et je dois avouer que ça me faisait du bien, même si elle essayer de me calmer et de me faire rire, dans mon état, c'était impossible et puis je rigolais rarement depuis la mort de ma mère. Je savais ce qui me calmerais, elle ne me laisserait pas faire. Je me suis donc redressé et pris la direction d'une pièce fermée à clé avant de l'ouvrir et de m’installait au piano, celui de ma mère pour être précis, c'était la seule chose qui me calmerais. Je me suis installé devant avant de prendre une respiration et de laisser mes doigts allez sur le piano jouant Storm de Vivaldi qui était le pianiste préfère de notre mère

Je finis mon morceau avant de sortir de la pièce et de la refermer à clé. Ma jumelle avait raison, je n'avais aucune envie d'être sépare de notre enfant à moi et Izzy, mais j'étais trop fière et têtue pour l'avoué. Je cherchais Lulu avant de la trouver et de lui dire avec un petit sourire pour qu'elle soit rassurer un minimum.

-Je sors, j'ai quelque personne à voir et à informé concernant le business. Tu peux rester ici si tu veux manger là ce soir, j'essayerais de pas rentrer trop tard, mais je te promets rien et de tiens au courant.

Je me suis approché pour lui déposer un baiser sur le fond avant de me diriger vers la sortie pour relancer mon business et reprendre ma vie où elle était avant de recroiser Izzy à nouveau et de me replonger entièrement dans le business.