Sujet: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Jeu 20 Oct 2016 - 4:01
Happy anniversary, Honey!
I lost the count of the days because of you
La soirée est jeune et pourtant, tu es épuisé. Épuisé de toutes ces conneries humaines qui foutent en l'air ton organisation criminelle. Tu es tellement épuisé de devoir toujours veiller à ce que les coupable paye le prix fort pour leur idiotie, mais ce n'est jamais assez. Toujours plus de conneries et toujours plus de fatigue. Sans oublier Lucifer. Tu devais te charger de lui plus tôt, mais tes plans sont toujours retardés par des imprévus idiots et ça t'enrage. Tu a la tête tellement absorbé par tout ça que tu n'entends pas Sytry entrer dans ton bureau. Tu es plongé dans tes papiers, essayant d'y mettre un sens, alors qu'intérieurement, tu as envie de tout brûler. Tu résistes de ton mieux et tu dois inspirer à fond pour te calmer. Tu as tellement besoin de te détendre. Peut-être que Sytry pourrait venir t'aider un peu avec tout ça... Tu prends ton téléphone et l'appelle, toujours à moitié dans ta paperasse, et ne relève la tête qu'en entendant la sonnerie dans ton bureau. Tu raccroches ton téléphone avant de fixer ton amant sans un mot. QUe fait-il ici? Pourquoi il est entré sans même se présenter. Tu le détails de haut en bas avant de froncer les sourcils.
-Au lieu de rester là à me regarder me démener, peut-être que tu pourrais te rendre utile. Je sais pas moi, m'aider avec ces conneries d'humains! Et puis, pourquoi tu ne cogne plus avant d'entrer? J'avais pourtant expliquer les règles de la maison, surtout concernant mon bureau et... qu'est-ce que tu fous au juste? Pourquoi tu... oh... oh, non... C'est... merde.
Ces stupides humains t'ont vraiment tant embrumé l'esprit que tu as oublié ce jour-là?! Parmi tout ceux que tu pouvais oublier, c'est sur lui que ça tombe?! Tu pousse un long soupire mélangé à un hurlement de rage avant de passer une main sur ton visage. Tu t'en veux. Tu t'en veux d'avoir pu oublier ça. Tu garde ta tête entre tes mains avant de lancer toutes ces maudites feuilles au sol. Ça te défoule un peu. Pas beaucoup, pas assez, mais un peu pour pas sauter à la gorge de Sytry.
-Dis moi... Quel jour on est?
Dernière édition par Rickard Rosenbach le Lun 16 Jan 2017 - 18:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Ven 21 Oct 2016 - 23:58
Happy anniversary, Honey!
Il ne pouvait pas être plus excité qu'aujourd'hui. C'était le jour où Paimon lui avait dit OUI. Événement mémorable qu'on ne pouvait pas oublier. Cela faisait 5 ans jours pour jours qu'il savourait la liberté et la chair de Paimon. Pour fêté ça, il avait acheté deux trois cadeaux à son amant. Il espérait qu'il allait être content d'y avoir penser. Il ramassa deux coupes dans ses mains, cadeaux sous ses aisselles pénètra dans le bureau de Paimon. Celui-ci ne lui porta aucun regard. Il semblait plonger dans ses travaux. Il déposa les coupes sur le bureau et une bouteille de cidre de glace. Glissa les deux paquets à côté juste au moment où son cell vibra dans sa poche. Il fronça des sourcils en le sortant et voyant que c'était Paimon même. Aucun commentaire. Il dirigea son regard vers lui sans même lui adresser un seul mot. Le sourire de Sytry s'effaça sous les paroles de son amant. Leur relation ne représentait pas la même chose. Son coeur se compressait en glissant son regard vers les papiers sur le bureau.
-Désolé… j'aurais pas dû. C'était stupide. Il se passe quoi? Répondit-il d'une voix éteinte en se penchant vers les feuilles. Seulement, il arrêta son geste en entendant le hurlement de son amant. Que se passait-il ? Il fronça ses sourcils, inquiet. Il le vit jeter les feuilles partout autour d'eux. La bouche de Sytry s'ouvrit. Ses yeux fixaient les feuilles qui volaient autour d'eux dans une danse lente.
Sytry se dépêcha de se pencher pour ramasser les feuilles une à une. Fouilla même jusqu'en dessous du bureau, les défroissa en les empilant à nouveau. Il fit ignora la question de Paimon en les posant sur le bureau à nouveau. -Peu importe… On doit travailler, non ?
Il se mit à prendre les feuilles et à lire. Il ramassa un crayon pour écrire des notes en rapport dans un silence totale. Il était déçu et regrettait d'avoir importuner son amant avec des pacotilles. Pour lui, ça représentait tellement…. Sa liberté, avoir Paimon…
Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Sam 22 Oct 2016 - 3:59
Happy anniversary, Honey!
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Tu observe ton amant sans un mot. Il a refusé de répondre à ta question et ça t'enrage un peu, même si tu sais très bien quel jour c'est. Tu t'en veux. Tu t'en veux tellement. Tu fixe ton amant avant de lui retirer le crayon des mains et le déposer le plus loin possible. Tu récupère aussi les feuilles que tu ranges dans un classeur en arrière de toi. Ça te fait mal au cœur de voir ton amant ainsi, aussi triste, aussi... démolie. Tu détournes quelques secondes le regard pour regarder ce qu'il a apporté. Deux paquets bien enveloppés et une bouteille du meilleur cidre que tu connaisse. Tu tends la main vers la bouteille que tu débouches pratiquement comme un expert avant de remplir les coupes. Tu en glisse une sous le nez de Sytry avant de lui redresser le visage tendrement. Tu le regarde avec amour et honte. Tu t'en veux... c'est horrible. Ça te fait mal physiquement tellement que tu t'en veux. Tu soupire doucement avant de l'embrasser avec tout l'amour que tu as pour lui. Tu prolonge le plus longtemps possible glissant ta langue dans sa bouche. Tu l'explore avec attention, savourant chaque parcelle jusqu'à ce que tu n'ailles plus d'air. Tu romps alors le baiser et caresse la joue de ton amant avec autant de tendresse possible, soulevant lentement ta coupe.
-...J'ai complètement oublié, j'en suis navré. Ce n'était pas mon intention, je te l'assure. C'est seulement... tout ça, tout ce bordel, cette mafia avec ses humains idiots comme des pierres et... j'ai complètement oublié la date qu'on était, Sytry. Mais je ne t'ai pas oublié toi. Arrête de faire cet horrible visage triste et fêtes avec moi. Tu le mérites, mon tendre... À nous et les merveilles qui se passe au lit.
Tu souris faiblement avant de boire un peu de cidre. Tu dépose la coupe une fois vide avant de prendre la main de ton amant. Tu utilises l'autre pour récupérer les cadeaux que tu mets entre vous deux. Tu observes l'emballage soigné avant de rire faiblement et plonger tes yeux dans ceux de ton amant
-Tu es tellement mignon... Le cidre et ces cadeaux. Un vrai gentleman. Je m'en veux d'avoir oublié, tu n'as pas idée... Pardon. Mais... dis moi... Qu'est-ce que tu m'as apporté...?
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Dim 23 Oct 2016 - 18:25
Happy anniversary, Honey!
Il écrivait sur les papiers remplissant les blancs de bonnes informations. Suspendit son geste quelques secondes, retourna la feuille, la remise à l'endroit et continua de travailler dans un silence totale. Il se traitait d'imbécile mentalement. Qu'avait-il cru ? C'était des niaiseries, des sottises. Il déposa une feuille et en prit une autre sans même daigner regarder Paimon. Fronça les sourcils en remarquant quelques erreurs stupides d'où il échappa un « incompétents… On a beau les torturer… ils finissent toujours à faire de la merde. » Son écriture s'arrêta en sentant le crayon s'échapper de sa main. Il glissa lentement son regard bleuté cendreux vers Paimon. Les feuilles se firent saisir aussi et ranger dans le classeur derrière eux. Un POP léger bruissa dans la pièce lorsque son amant ouvrit la bouteille, leur versa une coupe chacune. Un faible sourire en observant la coupe tendu vers lui. Il ferma les yeux à son baiser. Profitant des sensations doucereuses dans sa bouche. Comme un bonbon qui fondait contre son palais. Savoureux. Un fois terminée, il prit la coupe que lui tendait Paimon. Il adorait quand il le caressait ainsi sur sa joue. Il avait juste envie de ronronner et de s'enfuir dans ses bras. Il ne bougeait pas, l'écoutant le dos droit.
Il tressaillit à ses paroles. Ça se voyait si tant qu'il était déçu? Il paraissait si faible que ça? Que pensait-il de lui? Sytry se détestait d'être devenue cette stupide loque. Ses mains serrèrent fortement la coupe, ses jointures devinrent blanchâtres. Il soupira. Il devait être fort. Fort. Il ferma les yeux, soupira. Ouvrit les yeux et se força à sourire. Il détendit les traits de son visage, joua lui heureux, puissant.
La main chaude de son amant contre la sienne l'aida à renforcer sa carapace. Il l'étiqueta de mignon, de gentleman. Il haussa les épaules en caressant de son pouce la paume de sa main. Qu'importait qu'il l'oublie. Il avait bien disparu de sa vie durant des siècles. Il avait souffert le martyr pendant que Paimon se trimballait sur Terre. Et le pauvre, se retrouvait avec un déchet, lui. Comment pouvait-il aimé un déchet comme lui? Il se dégoûtait en sentant ce trou en lui, immense et vide. FORT. Il devait être fort bon sang. Il s'éclaircit la gorge en osant regarder à nouveau Paimon pour lui répondre.
-Ce n'est pas grave. C'est juste moi. Ouvre et tu sauras, que des babioles rien d'important. J'espère que ça sera pas trop stupide à tes yeux.
Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Mer 26 Oct 2016 - 3:53
Happy anniversary, Honey!
I lost the count of the days because of you
Tu le regarde un moment. Silencieux. Menaçant. Tu enlève ta main de la sienne pour le gifler avec violence. Presque instantanément après, tu passe cette même main sur cette même joue avec une douceur complètement opposée au geste précédent. Tu fixe ton amant droit dans les yeux, secouant lentement la tête comme si tu étais déçu. Comment peut-il dire de telles choses? Rien n'est des babioles avec lui. Avec lui, le moindre déchet peut devenir une œuvre d'art. Pourquoi ce dénigre-t-il de la sorte? Quelqu'un à pris ça place pendant que tu travaillais ou quoi?
-Tu vas te taire maintenant. Et arrête de te croire méprisable! Si tu étais si peu intéressant, tu crois vraiment que je t'aurais gardé à mes côtés? Non. Je t'aurais tuer, Sytry. Rien de moins. Je n'ai pas besoin d'imbéciles à mes côtés. Je n'ai pas besoin de crétins pour baiser. Si jamais je t'entends encore parler de la sorte, ou si j'entends quelqu'un d'autre que moi te traiter de la sorte!, je te jure que ni l'un ni l'autre ne vivra assez longtemps pour voir une autre journée. C'est bien compris? Je ne te le répèterais pas alors souviens toi en bien!
Tu hoche la tête comme pour clore le sujet avant de te concentrer sur les cadeaux. Tu en ouvre un premier, lentement, avec minutie, et observe, amusé, ce que la boîte contient. Un jouet érotique d'une taille exorbitante entouré de chocolat et autres douceurs. Tu as un léger rire avant de regarder Sytry et l'embrasser avec amour. En continuant ton inspection, tu tombes aussi sur des menottes qui te font élevés un sourcil alors qu'une centaine d'idées perverses te viennent en tête. Tu regarde ton démon, taquin, avant de te lever et aller d'assoir sur ses genoux, face à lui et passant tes bras autour de son cou.
-Hm... Je ne sais pas ce que tu as prévu comme soirée, mais je sens qu'on va très bien s'amuser... J'ai des idées, mon cher... Tu ne peux même pas imaginer! Ça va être plaisant... fabuleux! Inhumain...~ Tu veux toujours pas me dire ce qu'il y a dans l'autre boîte? J'espère que c'est aussi amusant que ce cadeau-ci...~
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Ven 4 Nov 2016 - 1:19
Happy anniversary, Honey!
Sa tête se tourna du sens inverse en recevant la gifle soudaine de Paimon. Il cligna des yeux tout en serrant la mâchoire. Son dos restait stoïque. Il oublia le geste violent lorsqu'il sentit la première caresse sur sa joue. Il se mordillait les lèvres en contemplant son amant. Un peu plus, il ronronnerait à ses pieds. Ses paroles le flattèrent. Il hocha la tête. C'était vrai que Paimon ne devait traîner avec des déchets. Il détenait le plus beau démon avec lui. Partageait son corps. Il sourit en se noyant dans le regard de corbeaux de son amant. Sytry le regarda déballé les présent en s'installant sur une chaise dans le bureau. Il s'accorda le droit de boire enfin son cidre de glace. Le sirotant par petite touche. Il s'émoustillait des réactions de Paimon. Il était mignon quand il débordait de joie de cette manière.
Sytry déposa sa coupe lorsque son amant s'assit sur ses genoux en passant ses bras autour de son cou. Il posa une main de chaque coté de ses hanches. Son sourire se dressa aux commissures de ses lèvres en écoutant les paroles de Paimon. Qu'est-ce qu'il mijotait?
-Ça, je te laisses gérer, ça me feras mon cadeau à moi. Inhumain? Hauteur démoniaque, j'espère? Oh non, je ne te le dirais pas. À toi de voir la surprise.
Il embrassa Paimon, pressa ses lèvres contre les siennes en descendant ses mains vers ses fesses. Ses lèvres caressèrent sa pomme d'Adam avant de lui donner une petite tape sur les fesses.
Il lui avait commandé une chevalière. Paimon la méritait. On y voyait le sigile de son amant avec une tête de mort et deux têtes de corbeaux de chaque côté de la tête en or massif. Les yeux de la tête de mort avait deux petites pierres rouges. Il espérait qu'il adorerait.
Il prit une autre gorgée de sa coupe pour la vidé. Sytry étira le bras pour ramasser la bouteille et remplir leurs coupes à nouveau. Quelle bonheur d'être avec lui depuis si longtemps. Il passerait toute sa vie avec lui. À cette pensée, il caressa la nuque de Paimon en attente de sa réaction.
Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Ven 4 Nov 2016 - 3:42
Happy anniversary, Honey!
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Tu boudes un peu alors que Sytry refuse de te dire ce qui se cache dans l'autre boîte. Tu as l'air d'un enfant ainsi, très loin du démon assez mature pour utiliser tous les cadeaux de la précédente boîte. Tu croise les bras sur ta poitrine avant de sentir les mains de ton amant se balader sur tes fesses. Tu souris faiblement et en profite autant que ses baisers. Tu roules tes hanches sensuellement avant de pousser un petit cri quand Sytry te tape. Tu le regarde, taquin, avant de lui mordre l'oreille en représailles. Tu te retourne avec l'agilité et la grâce d'un serpent avant de tendre ta main vers la boîte non ouverte. Tu la déballes avec lenteur, essayant de deviner ce qu'elle peut contenir. Un autre jouet? Des bonbons? La tête de Lucifer? Réduite, mais quand même. Tu t'excites toi-même avec tes idées folles. Tu ouvre finalement la boîte et tombe sur une plus petite boîte. Tu fronce un peu les sourcils. Tu connais ce genre de boîte. Si Sytry te demande en putain de mariage... Tu ouvres lentement et observe la chevalière sans un mot. Tu la sors lentement de son étui, délicatement, comme si ça allait se briser entre tes doigts. Tu l'observe sous toutes ses coutures, admirant les détails. Tu la glisse lentement à ton annulaire gauche avant de sourire faiblement. Tu reposes ton dos contre le torse de ton amant, admirant ton cadeau à la lumière de ton bureau.
-...Tu fais chier, Sytry. Tu m'offre tout ça et moi... moi j'ai rien en échange. Tu me donne tous ses jouets et friandises et maintenant ça! Et... et moi... j'ai rien à t'offrir.... Rien à part mon corps. C'est... ridicule comme échange, tu ne trouves pas?
Tu ris faiblement avant de te retourner de nouveau, faisant face à ton amant. Tu le regarde dans les yeux, réellement ému par son geste... ses cadeaux. Tu prends la bouteille de cidre et bois à même le contenant, ignorant ta coupe nouvellement pleine. Tu bois jusqu'à finir la bouteille que tu dépose sur ton bureau avant de te coller à ton amant, admirant toujours son dernier cadeau
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Dim 6 Nov 2016 - 23:01
Happy anniversary, Honey!
Il observait Paimon avec un regard doucereux. Il était mignon, là, sur lui entrain de déballer un cadeau. Sytry lui caressait la nuque du bout des doigts en buvant tranquillement sa coupe de cidre de glace. Le goût frais lui redonnait la bonne humeur. Le voyant contempler la chevalière, Sytry retint son souffle attendant le verdict. Il espérait avoir bien choisi les éléments dessus. Il espérait que Paimon s'y retrouverait et serait fier de la porter. Il l'enfila à son doigt avant de se recoller sur lui. Un sourire doucereux s'afficha sur les lèvres de Sytry. Il déposa sa coupe à nouveau sur la table pour passer ses bras autour de Paimon, déposant sa tête sur son épaule. Sytry secoua la tête à ses dires complètement en désaccord. Être avec lui était en soi le plus beau des cadeaux. Il acceptait la loque qu'il était. Qui aimait les démons détruits han? Il le vit se retourner et boire cul sec le restant du cidre. Sytry fronça les sourcils. -Paimon. Tu trouves pas que tu bois un peu trop? Ton corps est bien suffisant même plus. J'en voudrais toujours plus, tu le sais. Tu n'as pas à dire des conneries.
Il approcha son visage du sien. Ses doigts caressèrent sa mâchoire. Ses lèvres se pressèrent contre les siennes et pour une fois, il glissa lentement sa langue. Jouant un bref moment à l'intérieur avant de rompre le baiser. Il lui caressa le doigt en souriant.
-Comme tu me dis si bien. Amusons-nous, non? Laissons toute la merde de côté et envoyons-nous en l'air comme s'il n'avait pas de lendemain. Je veux qu'on s'amuse, qu'on sourit. Déjà si longtemps ensemble, non? On a tenté de nous séparer, mais rien nous brise. La preuve est là. On est ensemble. Toujours.
Il minauda en attrapant la cravate de son amant, caressa sa joue avec le bout du tissus en se mordillant les lèvres.
Tu le regarde en grondant alors qu'il critique ta façon de boire. Pour qui il se prend, ton père peut-être? Tu détourne la tête et fixe la bouteille vide avec rage. Tu en voudrais plus. Juste pour énerver Sytry, juste pour lui montrer que tu n'es pas une chose fragile qui la carte à la moindre goutte d'alcool. Tu déposes avec violence la bouteille avant de croiser les bras sur ta poitrine. Et maintenant il essaie de t'acheter avec des baisers humides et des caresses. Mais tu ne défroisses pas. Tu n'aimes pas l'idée que ton amant te penses assez faible pour ne pas tenir l'alcool. Tu enlèves ses doigts de ta cravate avant de gronder sourdement. Tu le regardes droit dans les yeux avant de presser son torse avec la paume de ta main
-Tu ne me donneras pas d'ordre. Si je veux boire, je vais boire! Il faut fêter ça, Sytry! Ça n'arrive pas tous les jours, tu sais! Et j'ai tellement besoin de me détendre... Sois gentil et va nous chercher d'autres bouteilles. Ensuite... ensuite on pourra s'amuser~ J'ai de merveilleuses idées pour toi... Je suis certain que tu va a-do-rer! Allez! Et ne me fais pas trop attendre
Tu souris avant de te lever et approcher du bureau pour prendre tes nouveaux jouets. Tu les inspectes, essayant de voir par quel tu veux commencer sans vraiment arriver à te décider. Un petit verre de plus pourra peut-être t'aider à choisir? Tu espères seulement que Sytry t'a obéis. Sinon, tu risque de devoir le punir. Anniversaire ou non, tu attends sa fidélité et obéissance à chaque seconde. Tu roules un peu des hanches, te mordillant les lèvres avec impatience. Tu ne peux pas arrêter de penser à tes milliers d'idées qui se bousculent dans ta tête, voulant toutes se réaliser en même temps. Si seulement tu pouvais te dédoubler... Les choses seraient tellement plus facile comme ça! Et tellement plus excitant. Tu ris tout seul à cette pensée. Peut-être que Sytry avait raison... tu devrais te calmer sur l'alcool... Nah! Tu connais tes limites et tu es loin de les avoir atteintes.
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Mer 9 Nov 2016 - 0:26
Happy anniversary, Honey!
Sytry afficha une boue boudeuse lorsque Paimon lui enleva ses doigts de sa cravate. Qu'avait-il fait encore de mal? Il soupira aux paroles de son amant. Il lui demandait d'aller chercher d'autres alcool ce qui ne lui plut pas du tout.
-Soit…. Mais, si tu es malade… TU ramasses. Hors de question que tu me vois ramasser du vomi. Et je ne te donnais pas d'ordre… Je te suggérais. Des idées merveilleuses? Tu entends quoi par ça? Dit-il en souriant s'imaginant milles et une frivolités.
Lorsque Paimon s'enleva de lui, il se leva pour se rendre dans leur sellier. Il ramassa deux bouteilles avec le taux d'alcool le plus bas possible avant de revenir vers son amant en déposant les bouteilles sur le bureau. Il fit une petite courbette en disant « voilà, monsieur » sur un petit ton moqueur. Une de ses taquineries.
-Qu'est-ce qui t'amuses ? Voilà, j'espère que ça te va. On devrait s'amuser, maintenant, non… S'il te plaît fait-moi plaisir dit-il sur un ton doucereux en se penchant vers lui. Il enleva son propre veston en le déposant délicatement sur le fauteuil. Il s'installa sur le fauteuil n'osant pas toute suite toucher son amant. Dans cet état-là, il ne savait pas s'il pouvait prendre ses aises comme d'habitude… Voilà pourquoi il détestait qu'il se saoule la gueule.
-Alors, tu vas me parler de tes idées? J'espère que tu vas pas te contenter de caresser les bouteilles…
Il espérait l'être aussi. Tant à tomber dans le vice, il fallait s'y tremper jusqu'au bout. Il délaissa ses chaussures, se déchaussa sans un mot de plus. Il déposa les chaussures l'une à côté de l'autre. Sytry passa une main dans ses cheveux en observant Paimon un peu inquiet de son désir d'alcool. Pourquoi buvait-il comme un trou ? Ce n'était pas élégant.
Tu te tourne vers lui alors qu'il revient enfin de sa ''mission''. Tu prends les bouteilles pour les examiner avant de grommeler un peu. Ce n'est pas ce que tu désirais. Sytry veut contrôler ta consommation, ça se voit, et toi, tu détestes ça. Tu regardes durement ton amant avant d'ouvrir une des bouteilles que tu bois à même le goulot, juste pour faire chier Sytry. Ça lui apprendra à vouloir te contrôler. Tu n'as pas besoin de te faire materner, tu sais ce que tu fais! Tu es un adulte après tout! Tu finis rapidement la bouteille sans quitter des yeux Sytry avant d'ouvrir l'autre que tu poses sur ton bureau. Tu souffles de plaisir en le sentant se pencher sur toi. Tu l'attrape par la chemise pour le tirer contre toi et te cacher dans ses bras. Tu t'y serres en soupirant de bonheur avant d'embrasser son cou. Tu te sens peu à peu léger, l'effet de l'alcool prenant le dessus.
-Je connais mes limites Sytry. Tu aurais dû ramené des boissons plus fortes et tu le sais très bien. Aller maintenant. On... on va aller dans la chambre et... on va se faire une foule de fantaisie. J'ai une petite idée avec... ce jouet. Hm... Oui... Je suis sûr que ça va te plaire. Aller, maintenant et arrête de faire le rabat-joie. Il faut fêter! Et pour fêter, il faut de l'alcool! Allez, Sytry!
Tu ris faiblement avant de fixer devant toi, le regard dans le vague. Tu lèves lentement les yeux vers ton amant, un regard rempli de nostalgie et presque de tristesse. Tu détournes vivement la tête pour pas qu'il le remarque avant d'attraper la bouteille que tu bois rapidement.
-Merde... Je... vais te rejoindre dans la chambre, ok? Je dois juste aller nous rapprovisionner et ensuite... ensuite ça va être fabuleux. Tu vas en redemander encore et encore et encore et.... Hahaahaaa...! OUI! Ça va être fantastique, Sytry! Oui... fantastique. SOURIS! Souris, c'est un merveilleux moment!
Tu lui tends ta boîte remplie de jouets avant de sortir aller prendre d'autres bouteilles. La soirée est jeune! Il faut beaucoup de provisions si tu veux que ça dure longtemps.
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Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Mer 23 Nov 2016 - 1:35
Happy anniversary, Honey!
À son regard, il comprit que Paimon avait remarqué le taux d'alcool bas des bouteilles. Sytry détestait voir son amant boire. Il changeait et devenait autre chose à cause de l'alcool. On pouvait très bien s'amuser sans se saouler la gueule comme des hommes de cavernes. Il plissa les yeux en serrant la mâchoire, le voyant boire directement dans la bouteille tel un sale ivrogne. Pour tenter de le calmer, il se pencha sur lui en s'adressant à lui. Sytry resta surpris de la pogne de son amant et de son envie subite de rester dans ses bras. Il frémit de plaisir au baiser dans son cou. Sytry le fixa le visage ferme lorsqu'il osa dire que pour du plaisir, il fallait de l'alcool. Il ne lui fit aucune remarque. Il ne voulait pas empirer la situation. Toute la soirée se gâchait…. Il l'entendit rire avant de se remettre à boire comme un insecte. Il secoua la tête en désapprouvant totalement ses manières. Il s'installa sur le fauteuil enlevant ses chaussures en les posant l'une à côté de l'autre sur le sol.
Le visage de Sytry se décomposa lorsqu'il reçut la boite dans ses mains sachant que Paimon irait se chercher à boire encore.
-Tellement super que tu vas rien te souvenir de notre soirée! L'alcool va tout gâcher Paimon. Ça ne sera pas plus fantastique. Fait ce que tu veux, je m'en fiches. De toute façon, tu m'écoutes jamais. Lâcha-t-il en serrant contre la boite. Il avait juste envie de la fracasser contre le mur. Il rageait.
Une fois que Paimon disparu de son champs de vision, il se leva et monta dans la chambre en bourrassant. Claquement de porte, la boîte envoyé sur le plancher la renversant. Il arracha sa veste qu'il jeta au sol. Tira ses pantalons au sol près de la boite. Il conserva seulement sa chemise qui lui arrêtait à mi-cuisse. Il passa une main dans ses cheveux. Soupir. Son regard bleuté se posa sur le piano dans la chambre. Piano décoratif. Il marcha sur la pointe des pieds. Du bout des doigts caressa la surface froide, pesa sur quelques touches avant de s'installer sur le tabouret. Ses doigts se mirent à valser sur les touches du piano. Un son mélodieux faisant penser aux romantiques du XIXe siècle envoûta la pièce. Il s'arrêta en entendant un bruit provenir près de la porte. Il se leva pour s’asseoir sur le lit, le regard sur la fenêtre.
Sujet: Re: Happy anniversary, Honey! [+18... éventuellement. Peut-être] Mar 29 Nov 2016 - 4:02
Happy anniversary, Honey!
I lost the count of the days because of you
Tu roules les yeux à la remarque de ton amant. Comme si tu allais oublier cette soirée, ça serait impossible. Tu as bien trop d’idées fabuleuses que tu vas réaliser sur Sytry pour oublier! De quoi il se mêle en plus! Ce n’est pas comme s’il était ton père! Non… il n’est pas Lucifer et heureusement! Tu grondes, toujours un peu énervé à l’attitude de ton amant, alors que tu te prends une bouteille de scotch. Tu hésites longuement à la boire ici-même, devant le bar et ainsi éviter les critiques incessantes de ton cher Sytry, mais tu sais qu’il va détester que tu fasses ça. Alors tu montes lentement à l’étage et fronce les sourcils en entendant de la musique. Sytry a mis un disque? Bien! Un peu d’ambiance pour agrémenter le tout sera parfait! Mais plus tu t’approches, plus tu comprends ce qui se trame. Ou… tu penses comprendre. Ce n’est pas un disque, mais ton amant. Tu t’approches lentement, essayant de ne pas faire de bruit, mais la musique s’arrête soudainement. Tu te mordille les lèvres avant d’entrer lentement dans la chambre et observer ton amant à moitié nu sur le lit. Tu notes aussi ta boîte au sol, son contenu éparpillé partout autour. Tu soupires et referme la porte derrière toi avant de t’approcher lentement de ton amant, posant la boisson sur ta table de chevet.
-Sytry… Sale cachotier… Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu jouais du piano? C’était… divin. Recommence. S’il te plaît, pour moi… Joue. Pff…
Tu te laisses tombe sur le lit, plaçant ta tête sur le ventre de ton amant et fixant le plafond, la main caressant mollement sa cuisse
-Sysy… Tu es divin. Et moi… moi qu’un imbécile. Tu es tellement parfait. Tu… te rappelles de tout. Ce que j’aime, ce que je déteste, des dates… Tu t’habilles si bien et tu joues du piano! Et en plus… tu es courageux. Si courageux… que ça frôle la stupidité. Et moi… Moi… Hahaha! Je suis une vraie blague. J’oublie tout au profit de mon désir de prendre le trône de l’enfer Je… j’ai échoué à prendre ce trône tellement de fois… Toutes ses humaines que j’ai baisé pour rien! Toutes les fois que Lucifer m’a battu! M’a… détruit… Je suis effrayé… Pour une fois, j’ai travaillé si dur pour me rendre où je suis! Je n’ai pas envie qu’on me l’arrache encore une fois… Je n’ai pas envie qu’il t’arrache à moi encore une fois. Je… ne pourrais pas le tolérer.
Tu laisses ta joue se collé contre son thorax et tu l’observes attentivement, des larmes perlant dans tes yeux noirs et habituellement si sombre… si froid.
-Je veux pas te perdre… j’ai peur. Ne m’abandonne pas… Pitié, ne… ne me fais pas ça… Tu ferais pas ça, hein? Tu… te me laisserais pas seul encore une fois? JE TE L’INTERDIT! JE! … te l’interdit… pitié… reste avec moi pour toujours. Même… si je suis qu’un imbécile, même si je te mérite pas, même si un jour tu me détestes et que je te déteste et qu’on veut la mort de l’un l’autre! NE! Ne m’abandonne pas… jamais… pitié… promets-le moi, Sytry. Promets-le! Promets… moi…
Noirceur. L'extérieur plongée dans un ton inquiétant le laissait de marbre. Il s'inquiétait pour Paimon. L'effet de l'alcool ne lui faisait jamais. Il agissait toujours bizarrement. Rire, étalement des sentiments, émois. Pourquoi se noyait-il dans la boisson? Détenait-il un abîme lui aussi dans son cœur ? Question ridicule. Jamais. Paimon était trop fort. C'était ton mur de sécurité.
Sytry posait son regard sur la porte de la chambre. Il entrait dans la pièce avec une bouteille de fort entre les mains. Soupir. Il pinça les lèvres et secoua la tête vigoureusement. Désaccord totale. Il le complimenta sur sa virtuosité de pianiste. Cette diversion ne fonctionne pas. Il l'épingla du regard. Soupir. Ce talent datait de l'ancien Sytry. Du Sytry sans brisure lamentable. L’assassin noble du roi.
-Je n'ai jamais cru que ça t'intéresserait. Simple autre passe-temps idiot. Ça ne semblait pas être trop ton genre. Si tu veux, je jouerais pour toi… dit-il en l'observant d'un regard accusateur. Il se laissait tomber sur le lit. Tête sur son ventre et main sur sa cuisse. Sytry caressa ses cheveux en se mordillant les lèvres. Il frémit sous le doigté de son amant sur sa cuisse près d'un de ses points sensibles. De son autre main, il guida la main de Paimon vers l'intérieur de sa cuisse. Là. Il posa sa joue contre la sienne en vrombissant de plaisir.
« Sysy… tu es divin » Sytry se figea à ses paroles. L'avait-il bien entendu ? Il s'étrangla presque. Les compliments ne volaient pas souvent de la bouche de son amant. « Tu es tellement parfait » Il fronça des sourcils. Joues cramoisies. Qu'avait-il fait pour mériter ses fleurs subites ? Il dressa des éloges qui le laissait perplexe. Bonne mémoire. Bien habillé. Talent du piano. Courageux. Sytry suspens ses caresses. S'il le savait. Il n'était pas courageux. Son abîme le démontrait. Il avait ce sentiment lamentable en lui. Cette stupide peur. Ces images traumatisantes. Tout comme les insectes. Bien habillé. C'était normal. Il adorait s'entretenir. Il détestait paraître d'une poubelle sur patte. Sytry reprit les caresses de ses cheveux lorsque Paimon lui avoua peur que Lulu l'arrache à lui encore.
Sytry se retient de lui demander le pourquoi il n'était jamais venu le chercher. Il se l'était souvent demander. Il redressa la tête en sentant celle de Paimon descendre vers son torse. Il plongea son regard bleuté miroir d'inquiétude dans ceux de son amant. Il s'inquiéta en remarquant les perles aux coins de ses yeux. Il détestait quand il buvait. Ça lui tournait les tripes à l'envers en le voyant dans cet état.
Il le supplia de ne pas l'abandonner. Son cœur noir se retourna. Se crispa. Longue plainte.
-Je te le promets… Toi aussi, tu es mieux de ne pas m'abandonner. Allez Paimon. Sèche ses larmes. C'est pas toi qui me disait que le l'alcool était joyeux, qu'il fallait sourire. Arrête de t'inquiéter. Tout est à toi.
Il lâcha ses cheveux, descendit sa main vers ses fesses. Il lui chatouilla un peu les côtes en l'enlaçant dans ses bras. Ses lèvres se déposèrent dans son cou. Il huma son odeur. Passa une jambe entre les siennes. Approcha ses lèvres de son oreille.
-Maintenant, montre-moi tes fameuses idées.
Il lui lécha le lobe de son oreille en ronronnant. Il frotta sa joue contre la sienne. Il lui jeta un regard supplicateur.
-Allez fait-moi plaisir Paimonchou. Dit-il en souriant. Il lui caressa le menton avant d'essuyer le coin de ses yeux.
Tu te laisses faire comme une poupée de chiffon alors qu’il te sert contre lui. Tu as le regard dans le vague et tu finis par soupirer longuement, essayant d’oublier tout ce que tu venais de dire. Tu ne pouvais pas laisser Sytry voir ce côté de toi. Ton image fracassée et fissurée. Tu devais la garder pour toi, au plus profond de toi. Cachée dans les bas fond de ton… ‘’âme’’ même si tu sais très bien que tu en possèdes pas. Tu dois cacher. Tout cacher. Sytry ne peut pas voir ça, ni personne! Tu es roi… ce n’est qu’une question de temps. Et aucun roi n’a de faiblesse! C’est connu. Tu inspires profondément et presse ton dos contre le torse chaud de ton amant. Tu profites de sa chaleur, te toute son énergie, son amour. Tu fermes lentement les yeux, ne voulant plus rien faire d’autre. Tu veux rester contre lui, dormir pour l’éternité ainsi. Serrer contre ton amant. Serrer contre ton Sytry. Tu agrippes son poignet et presse sa main sur son torse, comme s’il s’agissait d’une couverture. Puis, tu l’entends t’appeler Paimonchou. Tu es de retour. Tu ouvres violemment les yeux pour le fixer, le regard noir, démoniaque, haineux. Tu attrapes vivement sa gorge et serre jusqu’à ce que tes jointures deviennent blanches et que tu sentes son pouls ralentir…ralentir… ralentir… Tu le relâche lentement et lui donne un violent coup de pied dans le tibia.
-Ne m’appelle plus JAMAIS comme ça! Ou je te garantis que c’est le dernier mot que tu prononceras!
Tu grondes de rages et le repousse, le poussant vers le piano. -Rends-toi utile plutôt et joue-moi un morceau. Quelque chose de bien! …Si tu arrives à compléter le morceau, tu auras le droit à mes idées…
Tu le regardes, un sourire mesquin sur les lèvres. Malgré l’alcool qui t’embrume un peu l’esprit, tu as une idée très claire de comment le punir. Personne ne te donne des surnoms aussi ridicules. Surtout pas ton propre amant! Tu t’assois au bout du lit, attendant patiemment que ton amant se rende au piano avant de te lever lentement pour le rejoindre. Tu caresses le piano avant de plonger tes yeux dans ceux de Sytry. Tu attends quelques minutes après qu’il aille commencer à jouer pour parler
-Mes idées sont fabuleuses. Extravagantes. Tellement que je sais pas si tu les mérites… Je pourrais utiliser ton cher dildo pour te baiser alors que tu caresse mon sexe avec ta langue… Ou bien je pourrais utiliser le dildo sur moi… t’attacher au lit et te faire un de ses spectacles… ah! Sans que tu puisses te toucher. Et… évidemment, je ne vais pas te toucher non plus. Je pourrais… te laisser m’attacher… et te laisser me baiser avec ce cher jouet. Hm… Tu imagines cette idée-là, Sytry? Toi… avoir tout le contrôle. Être le maître du jeu… alors que je vais m’agiter… désespéré de toi… de ton sexe à la place de ce machin de caoutchouc. Hm? Tu l’imagine, toi aussi? Tu peux parler, tu sais…? Vas-y… Réponds.
Tu caresses tendrement son épaule, glissant ta main dans sa chemise. Ton autre vient se pose sur son entre-jambe que tu presses fortement, tes dents mordillant son cou.
Toute bonne chance avait une fin. Soudainement, Paimon le saisit par la gorge, l’étranglant. Il ne remua pas, resta allongé, le cœur battant. Ses lèvres se serrèrent. Il le fixait avec haine. Il sentit malgré lui sa faiblesse remonter de son abîme. Des images des tortures des derniers siècles. Plus que son poul ralentissait plus qu’on dirait qu’on jouait du tambour dans sa tête. Les images de son corps en pièce filait sous ses yeux. Son cœur pourrie se débattit et malgré lui ses yeux s’embuèrent en revoyant Lucifer séparer son corps en morceaux, lui toujours vivant. Sa main se saisit du poignet de Paimon au moment où il le relâcha.
-Je m’abaisserais pas… souffla-t-il entre ses lèvres en frottant sa gorge le souffle court. Il toussota en donnant une tape à la main de Paimon. Il ne désirait pas qu’il le touche. Les images s’ouvraient en lui, mur de ciment qui s’effritent. Il trembla malgré lui. Il haïssait se sentir comme un insecte. Il se mit à jurer tandis que Paimon le poussait hors du lit. Il tomba à genou au sol, la rage au cœur.
-LA FERME! Tu gâches tout. Tu as marqué mon véhicule, ma possession, tu l’as altéré. Je suis sûr que je vais resté marqué longtemps. Tu pues en plus. Putain d’alcool.
Il frappa son poing sur le sol avant de se lever, le regard haineux. Il s’installa sur le tabouret du piano en vibrant de rage. Il n’écoutait même plus ce qu’il lui disait.
-J’en ai rien à foutre d’avoir du contrôle ou pas. Tu me dégoûtes quand tu es bourré. Tu as raison, j’ai été bien trop généreux avec toi.
Ses paroles éclatèrent comme des bombes. Voix tranchante. Il le regarda en affichant ses yeux démoniaque, noirs encres. Ses mains tremblaient encore.
Cette fois-ci les caresses de son amant ne lui firent pas du bien. Ça l’irrita encore plus, surtout lorsqu’il lui serra son sexe. Il grogna en tentant de lui enlever la main de là.
-Tout doux bon sang. Tu me fais mal, bordel de merde.
Il le fusillait du regard. Il ferma les yeux, inspira fortement. Secoua la tête pour tenter de chasser vainement ses saloperies d’images dans sa tête. Sans réfléchir ses mains se mirent à jouer une pièce, toujours la même qu’il adorait jouer. Vivaldi quatre saison-hiver. Les notes dansèrent dans l’air, le calmèrent un brin. Il garda les yeux fermés s’imaginant un paysage désert avec des tas de petits insectes qui se découpent à ses pieds à ses simples paroles, à ses simples manipulation. Plus qu’il jouait, plus qu’il réussissait à renfermer ce coffre de mauvais souvenir, le verrouiller à nouveau. Il s’amusa de son propre image mentale qu’il venait de créer. À la fin de la pièce, il rouvrit les yeux, dévisagea son amant.