Sujet: "Douleur, douleur quand tu nous tiens" Jeu 5 Jan 2017 - 14:56
Douleur, douleur quand tu nous tiens Feat.
En cette matinée de Janvier, Ianna qui reprenait l’école demain, m’avait supplié de sortir dehors. Elle voulait voir les arbres. Ma fille avait une passion pour les arbres depuis que nous avions été libérées de son paternel. Je devais dire que ça me faisait énormément de bien de voir un peu de vert, de nature. Ianna découvrait le monde avec le visage émerveillé d’un tout jeune enfant et c’était bien malheureux que ce petit bout de sept ans ne découvre ce que c’est qu’un arbre à cet âge. Mais elle était en vie et en bonne santé et c’était à mes yeux le plus important peu importe qu’à l’école, elle ait besoin de s’adapter, peu importe si j’étais complètement paumée face à cette technologie qui avait follement avancé en une décennie, nous étions vivantes alors que nous avions été séquestrées par un homme que malgré les circonstances je me refuse d’appeler « monstre », bien que je ne pense pas pouvoir lui pardonner un jour. Bref nous nous rendons donc au Panama Park ensemble, le ballon de foot de ma blondinette dans les mains car oui il était je cite « trop lourd pour elle le porter » je me dirigeais vers un banc sur lequel je m’installais laissant la petite jouer à la balançoire lui faisant de temps à autre un signe ce qui me valait un « Coucou MAMAN » dans un rire joyeux qui provoquait le mien. Nous passons à peu près une heure ainsi à rire pour rien jusqu’au moment où je fus prise d’une gêne presque douloureuse dans le bas du ventre quelqu’un souffrait pas loin puisque mon rayon de détection de la douleur ne dépassait pas les quinze-vingt mètres. Je cherchais du regard d’abord un enfant car là où se trouvait la gêne que je ressentais ça ressemblait à une crise de foie comme on le fait quand on abuse de chocolat. Mais visiblement tous les enfants présents étaient en pleine forme, c’est alors que mon regard tomba sur quelqu’un de recroquevillé à quelques mètres de moi vu la position impossible de savoir de qui il s’agissait. J’approchais et demandais « Vous allez bien ? »
Sujet: Re: "Douleur, douleur quand tu nous tiens" Mar 7 Fév 2017 - 1:51
Douleur, douleur, quand tu nous tiens
feat Percy & Amanda
Tu dois être masochisme. Toi qui déteste les gens a accepté de garder le gamin de ton voisin. Vous vous êtes remplis le ventre de chocolat. Chocolat noir, blanc, brun. Chocolat Suisse, Belge, Anglais, US. Fondu et en barre. Toutes les sauces vous ont fait un bonheur du siècle. Le gamin a bien vite compris qu’on ne devait pas te toucher. Lorsqu’il t’avait testé, tu as secoué le bras immédiatement le faisant tombé au sol. Pour te faire pardonner, vous vous êtes tapés ce gavage digne des canards dans les industries. Pour finir, il t’avait supplié de l’amener au parc… Toi qui déteste les gens… Tu as accepté en apportant des bouquins sous les mains. Seulement arrivé au parc, le petit Kevin t’abandonne pour s’amuser avec les autres. Ton souffle se coupe soudainement. Une crampe te mords les intestins ou plutôt ton foie tente de remonter par ta gorge. Tu te plies en deux en gémissant. Tu perds de vue petit Kevin. Tu te recroqueville au sol, le corps crisper. La douleur gonflait en toi telle un ballon près à exploser à tout moment. Tu sursautas en attendant une voix. Tu ne la regarde pas. Tu fixes le sol en caressant ton ventre.
-Oui...Tout… tout… va… bien… Je.. vous opportunes ? Demandes-tu en fixant le sol. Tu prends un grand souffle avant de te redresser. Tu oses lui jeter un regard glacial. Pourquoi chaque fois que tu désirais la paix on venait t’embêter? Ça te gavait à la fin…. Tu soupirs en te tenant le ventre, les yeux cloués à tes pieds.
-Vous… avez… aperçu un bambin avec… un chandail… Batman… dans le coin ?
Kevin ne doit pas être trop loin. Tu croises les doigts. Tu te mordilles les lèvres en reculant de deux pas. Évité qu’elle te touche. Tu entends autour de toi des voix d’enfants. Des rires, des onomatopées dignes traduisant leurs imagination débordante.