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[Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille

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MessageSujet: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyLun 23 Jan 2017 - 17:07

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Les journées s'étaient suivies si rapidement, que dans cette frénétique nouvelle vie, j'en avais oublié mon sorcier. Je m'en voulais de l'avoir si longtemps laissé de côté dans ma mémoire, mais je crois, au fond, qu'avec la bienveillance qui lui allait si bien au teint, il en aurait voulu ainsi. Ne pouvait rentrer chez lui, enfin ce qui avait été chez nous, de peur de tomber nez à nez avec son cadavre dont je ne saurais supporter la présence, j'errais la plupart du temps, je dormais dans des jardins, je me lavais dans des courants d'eau. J'avais emmené quelques vêtements dans un sac de bandoulière, dont le style était fidèle au mien. Ne pouvant pas me permettre de tout prendre, car ma collection était grande, je tournais chaque jour, en lavant à l'eau et un peu de savon qui allait bientôt me manquer, puis je laissais sécher le temps d'une nuit. Il m'arrivait de remettre une robe par entièrement sèche, c'était désagréable, mais je savais que je ne tomberais pas malade. Mon corps était en pause après tout. C'est aussi pour cette raison que je veillais à ne pas me blesser, le sang perdu n'allait pas revenir.

J'avais l'impression d'être une existence remplie de contraintes, un poids en trop dont on ne pouvait s'occuper. Pourtant je ne mangeais pas, et je n'avais pas besoin de boire, je me reposais par simple plaisir du calme, non par nécessité. Chez le sorcier, je pensais être facile à vivre, enfin, j'ai mon caractère je le sais, mais il ne fallait pas trop s'occuper de moi. J'avais un côté autonome de part ce manque de besoin. Ici, je me sentais lourde, et paradoxalement je me sentais m'effacer. Depuis que les autres personnes ne me remarquaient plus ou peu, je commençais à les apprécier. Tout ce petit monde cachait un trésor quelque part, ils étaient animés par le désir d'être heureux. Leur visage racontait une histoire, rides par rides, cicatrices par cicatrices. Certains se faisaient injecter de l'encre dans la peau pour la raconter. Je ne voyais plus des corps, mais une enveloppe, qui cachait quelque chose de bien plus précieux et fragile. Oh humanité, je t'aime ! Pourquoi avais-je eu si peur d'en faire partie jadis ? Je ne pouvais pas croire que j'avais été comme ça, pourtant c'était bien le seul souvenir venant de moi qu'il me restait de cette existence passée.

Je marchais songeuse, passant à côté de personne qui m'auraient un peu plus vue hier et avant hier, mais qui aujourd'hui ne posaient pas le regard sur moi. C'était ça le processus, il commençait pas l'ignorance, sans qu'ils ne le souhaitent, on ne faisait trop attention à moi. Ma fin était proche, mais je savais qu'il me restait quelques jours puisqu'une fille, en me bousculant, s'était excusée en me regardant dans les yeux. J'avais encore un peu d'existence. Mais je me sentais faible. Je n'avais plus l'envie ou l'imagination pour prendre le thé avec quelques ami.e.s fictif.ve.s.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyJeu 26 Jan 2017 - 18:30




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Une installation dans un calme plat. C’était tout ce qu’avait demandé Nick en fin de compte après une prise de bec dès les premières secondes de leur rencontre avec sa désormais tutrice officielle. Une prise de bec bien hasardeuse en pleine rue, reliant deux personnes se voyant comme deux parfaits inconnus, avant de se retrouver à l’institut. Le destin semblait s’être amusé à les faire se rencontrer quelques minutes avant le début de leur vie commune. Une vie commune qui pesa bien trop rapidement à Nick. Une journée. C’est pour dire. Il resta de longues heures dans cette chambre sentant la peinture. Il la fixait, se demandant combien de jours il lui restait avant de mourir étouffé par les couches de peintures se détachant du mur tel une tapisserie épaisse, visqueuse et spongieuse. Si l’idée fut d’abord vu de manière amusante, elle devint par la suite lugubre, rendant le mutant pensif. Pour un rien. Pour de bêtes couches de peintures.

Puis ce fut sur une autre pensée qu’il se figea. Il se sentait épié. Malgré l’intimité qu’offrait la chambre et sa porte fermées. Les pouvoirs d’Arthémis pouvaient toujours l’atteindre, vu la faible distance qui séparait la tutrice de son adopté. Il avait cette impression constante de ressentir sa présence dans sa tête. De ne pas être seul. De ne pas pouvoir respirer et ressentir diverses émotions sans qu’elle n’en soit prévenu. Il se savait paranoïaque. La jeune femme ne serait pas du genre à renifler constamment ses moindres faits et gestes. D’après ce qu’on lui avait dit. Mais elle pouvait. Et rien que cette idée faisait fulminer le pseudo adolescent qui se sentait piégé dans une prison vide de couleurs. Entendre ses battements de cœur stridents n’était certainement pas difficile pour l’ancienne militaire.

« Je vais marcher en ville. » la prévint-il par politesse, faisant un dernier effort de cohabitation avant de s’emparer de sa sacoche et de fuir l’endroit. Il était loin d’être désagréable, il y régnait une odeur de neuf et de strict dans la position de chaque objet. Et il appréciait grandement ça, ainsi que sa modernité. Mais il lui était encore trop vide. Pas assez de meubles à son gout. Avis purement personnel, imaginant -ou se ressassant ?- vivre dans une splendide maison à étage, loin du concept de minimalisme.

Ses pas l’avaient emmené il ne savait où. Il s’en fichait. Il avançait droit, désireux de garder cet appartement dans son dos, histoire de se rassurer sur le fait qu’il s’en éloignait bien. C’était tout ce qui lui importait. Ça, et l’air frais sur son visage se laissant aller dans les émotions, n’hésitant pas à grimacer face à une odeur ou à sourire face à la vue d’une élégante personne. La liberté avait un nom, c’était la ville et ici, son unité de mesure était le kilomètre.

I'm pretty, I'm pretty, I, I, I'm pretty.

Par un automatisme lointain, la main de Nick plongea dans sa poche à la recherche de son téléphone délivrant une sonnerie douteuse. Mais le plat se fit ressentir, attirant le regard du brun. Finalement, il se reporta sur un homme qui décrocha son propre téléphone, mettant fin à la musique. Figé sur place quelques instants à fixer intensément cet homme banal, ses pensées emmêlées finirent par se porter sur l’absence d’un téléphone. Il fut tellement matériel et sans souvenir que la destruction de sa dernière acquisition d’Apple ne s’était qu’à peine faite ressentir. Mais il était temps. Pour rassurer Arthémis. Pour être comme les autres adolescents de son âge. Il en ressentait l’irrésistible besoin, cherchant encore sa place dans cette ville et certainement sur cette Terre.

Partant à la recherche d’un magasin de téléphonie dans les rues, sa main alla ouvrir machinalement sa sacoche pour vérifier la présence de son porte-monnaie par un simple contact avec l’objet en cuir. Retirée un peu trop brutalement peut-être, ce qui comportait toutes ses économies s’échappa du sac sans que son propriétaire ne s’en aperçoive, continuant sa marche rapide à travers la faible foule de la rue.
©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyJeu 26 Jan 2017 - 20:22

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je ne savais plus vraiment où aller, ni dans quel but. A force d'ennui, j'avais déjà traversé beaucoup de rues et ruelles. La ville me lassait dans sa globalité, pourtant, une multitude de petits détails me redonnaient un peu de bonne humeur. Des gens. Tout partout. Ils étaient innocents, ignorants, gentils, méchants, méprisants, mais avant tout ils étaient vivants. Je les enviais par moment. Cependant ils vieillissaient, et ça ne je pouvais pas imaginer qu'un jour ça puisse m'arriver, que ce soit un fait que j'accepterais sans broncher. Par chance, ce ne serait jamais le cas. Prise de quelques sursauts par moment, lorsque me mêler aux autres me faisait oublier ma particularité, je pouvais guetter mon reflet. Pas une ride, une rougeur, un bouton, tout allait bien. J'en étais rassurée. Il découlait peut-être là d'un complexe narcissique, parce que je n'aurais pas supporté que ma peau et mon corps ne se déforme avec le temps. Mais pourtant j'avais déjà oublié depuis un moment la notion du beau vis à vis de ma propre personne. Je n'avais personne à séduire, et je ne le souhaitais pas non plus, je ne servais pas à ça. J'étais de la décoration, une aide, un soutien, une amie, avec mon sorcier cette relation avait évolué. Je n'étais guère dépourvue de sentiment après tout. Mon sorcier... Un jour peut-être que je devrais me faire à l'idée qu'il n'était plus. Lui aussi avait disparu, mais à mon tour, je ne pouvais lui rendre la vie.
Tant de souvenirs avec lui me revenaient, mais il avait cessé d'exister, j'avais vue la vieillesse s'emparer de son enveloppe. Impuissante, je ne faisais qu'assister à sa fin, en sachant que ce serait bientôt son tour. C'est une chose que je pouvais ressentir, il souhaitait que je ne le cache pas si cette sensation me venait un jour. Ça n'avait pas été facile de lui avouer.
Il m'avait expliquer ça ainsi, un enfant peut avoir des tonnes de jouets, mais souvent, c'est avec un petit nombre d'entre eux que l'affection se créait réellement, la dimension affective se construisait, avec un lien, il marquait notre vie, nous réconfortait, on l'appelait parfois doudou. J'ai été pour lui l'un de ces cas-là, mais rien ne me promettait qu'un autre jour c'est une chose que je connaîtrais de nouveau, si déjà il pouvait s'avérer que je ne disparaisse pas. Il serait tout autant possible que je ne sente qu'au dernier moment la perte du prochain.
Je craignais un peu autant que j'avais hâte de voir sur qui, si sa vie le voulait puisque rien pour moi ne pouvait en décider, je tomberais.

Mes souliers s'abîmaient à force de marcher, j'en ralentissais ma marche, mêlant mon rythme à celui qui avançait devant moi. Le regard fixé sur le sol, je n'avais pas envie de voir les visages. Ils m'attendrissaient comme m'attristaient trop vite, j'étais une éponge à émotions. Était-ce aussi le cas lorsque j'existais ?

Un objet tomba à mes pieds, j'en sursauta légèrement ne m'attendant pas à voir quelque chose débarquer à ma vue, autre que le sol fade. Le ramassant, j'en regarda la provenance, ce qui me fit donc orienter les yeux vers le garçon devant moi.


- Pardon ? Adressais-je en sa faveur tout en me rapprochant de façon à être à ses côtés, quoique encore un peu en retrait. C'est bien à vous ?


Allait-il me voir ? M'entendre ? Fallait-il que je parle plus fort étant donné ma situation, entre le physique et l'esprit ?
Je tendais l'objet perdu devant lui, attirant son attention dessus, peut-être que de cette façon, il serait plus facile pour lui de me voir. J'étais si discrète, épuisée, impuissante malgré moi, mais j'avais encore une enveloppe, et elle ne s'était pas encore éteinte, j'en profitais donc.
Je n'avais pas regarder combien pouvait contenir son bien, et qu'aurais-je fait ensuite de cette donnée ? Le magasin dans lequel j'aurais voulu sauver toutes les poupées ne voulait plus de moi.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptySam 28 Jan 2017 - 19:06




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Une voix. Une petite voix qui vint s’incruster dans les pensées du garçon. Si petite et si peu existante qu’il n’y fit pas attention, pensant que ses mots faisaient partis de ceux d’une foule l’ignorant, tout comme lui l’ignorait. Tout comme il ignora cette voix fluette qui finit par s’imposer avec un geste désespéré, plantant le portefeuille sous les prunelles rêveuses qui louchèrent quasiment avant de figer son corps. Son regard partit d’un objet ressemblant à sa propriété jusqu’à une épaule et finalement un visage. Un visage aussi doux qu’angélique, avec de grands yeux bleus. Une poupée. Une véritable poupée devant laquelle il resta bouche bée quelques secondes avant de se reprendre et de se re-interesser à l’objet proposé. Il reconnut l’usure du coin légère en un coup d’œil. Avant de réellement tilter. Mince. Il avait vraiment fait tomber son portefeuille avec toutes ses économies ? Il avait VRAIMENT faire tomber plus de 20 000$ au sol sans s’en apercevoir ? Et cette fille le lui tendait réellement, sans avoir vérifié ce qu’il contenait ? Elle ne lui aurait même pas proposé sinon.

« Oui, c’est… Merci. » dit-il légèrement abasourdi face à une telle situation. Ses doigts s’emparèrent de l’objet précieux à ses yeux, continuant de l’observer étrangement, clignant des yeux de stupéfaction. Puis il se reprit. Enfin. Il aurait pu vérifier le contenu, mais en plus de ne pas être aussi impoli… Il sentait l’imposante épaisseur que causait les billets. Tournant et retournant l’objet entre ses doigts, tête baissée, un sourire se dessina sur son visage avant de l’adresser à la délicieuse demoiselle, tout autant abasourdie par son acte que par sa beauté.

« Je… Merci, franchement. C’est agréable de rencontrer une personne aussi… Honnête. »

Et mignonne. Mais ça, il le garda bien pour lui. Elle paraissait si jeune. Quoi que. Il avait 16ans lui-même après tout. Encore cette fichue tendance à trouver une personne « trop jeune » alors qu’elle semblait avoir dépasser son âge. Il se permit pendant quelques secondes d’observer un peu plus intensément son visage, ses doigts démangeant sous l’envie de caresser cette peau qui semblait être la chose la plus douce au monde. Mais il savait se tenir. En plus du fait de ne pas avoir ce genre de pensées aussi débiles d’habitude. Ça n’était pas son genre. Pas de manière aussi prononcée. En parlant de prononcé, il n’avait rien dit depuis plusieurs secondes. Zut. Ca craignait.

« Pardon. Désolé. J’ai… Un instant s’il vous plait. »

Et là, ce fut certainement le drame de sa vie. Ou plutôt, vu ce qui lui était arrivé jusqu’à présent, qu’il s’en souvienne ou pas, l’un des drames de sa vie. Un geste malheureux. Pas aussi malheureux que le coup qu’il avait donné au guidon de sa moto quelques secondes avant son accident. Un geste plus simple, commençant par une main ouvrant le précieux gardien de ses billets. Continuant avec son pouce et son index s’empara d’un billet au hasard. Après tout, il n’y avait que des papiers de 100 dollars. Un s’en échappant, tendit par l’espagnol à la jeune femme.

« Tenez. Pour vous remercier. Je… Suis désolé, ça semble un peu étrange comme ça mais j’aurais vraiment été embêté si j’avais perdu… » Nick s’interrompit quelques secondes. « … Mes papiers et mes photos. » Ouais, c’est ça, on y croit. Alors qu’il avait encore son porte-monnaie grand ouvert avec les billets visibles. Il le ferma d’une main et le rangea bien soigneusement tandis que l’autre était toujours tendue.

« Je peux… Vous proposer un verre aussi. Si vous avez le temps. »

©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyDim 29 Jan 2017 - 15:51

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Pendant l'espace d'un instant, qui dura quelques longues secondes, j'ai cru que je n'étais réellement plus. Que ce processus qui annihilait mon existence avait été plus rapide que je n'avais osé l'espérer. Après tout, je n'y connaissais rien, jamais je n'avais demeuré dans une telle situation. Ma simple connaissance de cet état, je la devais à mon sorcier. Il m'avait tout appris, notamment le fait que la plupart des choses se paient, pour retrouver la vie, j'allais devoir vivre avec de multiples contraintes. En toute conscience, je ne savais pas si j'aurais accepté ce deal. Après tout, était-ce vraiment une vie ?
Durant même pas une minute donc, je pus me sentir paniquée. Me raccrochant frêlement à l'espoir qu'il puisse me regarder. Je ne demandais pas une gentillesse, pas un mot, mais bien juste un coup d’œil, rapide s'il le souhaitait. Je comptais sur ce bien que je lui tendais, priant on ne sait qui, peut-être simplement la magie, de me donner encore quelques temps. Je me doutais bien à e moment, qu'avec ma transparence actuelle aux yeux des autres, je ne saurais plus trouver personne qui me ferait me sentir vivante comme mon sorcier. Mais si au moins, je pouvais observer ces gentils êtres humains, plein de rêves, de passions, et de peurs, leur dire au revoir silencieusement, avant de m'évaporer dans l'ignorance, jusqu'à m'oublier moi-même...

Mon cœur fit un bond, il me regardait. Oh, ce fut le plus beau regard que j'avais croisé depuis bien longtemps. Savoir qu'il me voyait, et reconnaissait ainsi mon existence. Cette divinité incorporelle dont je ne savais rien m'avait entendue, et offert un peu de son précieux temps pour allonger le mien. Je savais que ça allait être mon tour, que je serais la prochaine, mais je commençais aussi à accepter cette idée. Peut-être que dans cette vie que je possédais jadis, le vieillesse m'aurait permis cet état d'esprit ?
Bien plus qu'un regard, je reçus une parole, un remerciement. Je lui souris, je ne pouvais m'en empêcher, c'était pour moi un cadeau. Lui aussi le faisait, et j'étais bien plus heureuse d'avoir eu l'occasion de faire plaisir avant mon départ. Honnête, c'était un compliment ? Mais ce moment était de mieux en mieux ! Quelle gentille personne ! Mais ce n'était rien. Ce que je venais de faire me semblait normale. Pour cet inconnu cependant, il découlait d'un acte beaucoup plus important. Il semblait un peu perturber, était-ce moi qui provoquais ce comportement ? Je ne faisais que rire gentiment à son embêtement, c'était mignon, il n'avait pas de raison d'agir ainsi. Lorsqu'il repris ses pensées, il s'excusa rapidement.

- Mais non, ce n'est rien ! Lui avais-je répondu, encore amusée de ce jeune homme.


Il fouilla dans son porte-feuille pour en sortir un billet. Je comprenais mieux pourquoi il avait été dans de tels états lorsque je le lui avais rendu, mais qu'aurais-je fait de tout cet argent de toute façon, ce n'était certainement pas moi qui en volerait. Ce papier si précieux qu'il venait d'en sortir... il me le tendit. Je n'y croyais pas, surprise, heureuse, excitée, j'arrêta ma respiration, attrapant cette somme d'argent, posant ma main devant ma bouche. Je la fixais, comme pour m'assurer que ce n'était pas un rêve. Peu à peu, en regardant autour de moi, je retrouvais ces regards curieux, moqueurs à la vue de mon style vestimentaire.
Par la suite, il me proposa un verre, mais si seulement il avait idée de ce qu'il m'avait donné à ce moment-là ? Que ce qu'il venait de faire était bien plus précieux, avait bien plus de valeur que tout ce qu'il pourrait me proposer.

- Merci ! Merci, merci merci ! Répétais-je en serrant le billet contre moi. Non, attendez !


Fouillant mon sac, j'en sortis une petite enveloppe scellée, je ne l'avais jamais ouverte auparavant, mon sorcier ne me l'avait pas donné dans ce but, il l'avait écrit sur son lit de mort avec si peu de force que je voyais sa main trembler et qu'il n'avait pas su orthographier tout ce qu'il souhaitait. Il me l'avait dit lui-même.
Je la lui tendis alors que je sautais sur place, gardant précieusement cette monnaie d'échange contre moi.

" Vous êtes à présent propriétaire de ma dernière création, j'ai été contraint de m'en séparer puisque je vais mourir. Cette poupée n'a pas toujours bon caractère mais elle est obéissante, elle saura vous apporter aide et compagnie. Vous découvrirez ses propriétés en temps et en heure.

S'il vous plaît, prenez en soin.


S. Winchester


P.S. : Sachez tout de même qu'elle n'a pas été créée à des fins sexuelles, elle n'obéira pas à cela, de même, lui ordonner de rendre votre monnaie d'échange sera inutile... Elle mord.
"


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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMar 31 Jan 2017 - 13:39




   
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Nick & Jane


… C’était Nick ou bien c’était la seconde personne en l’espace de 48 heures qu’il croisait dans la rue et qu’il voulait draguer, était vraiment dérangée ? Son rire cristallin avait été tout à fait charmant aux premiers abords, faisant sourire et craquer un peu plus le brun devant ce si joli minois. Même ces infimes mercis l’amusa, quoi que, un peu étonné qu’elle prête autant d’attention à un billet. Elle ne semblait pas en manque d’argent, sa robe coutant certainement assez cher. Un vêtement qu’il ne put s’empêcher d’observer afin de la détailler à nouveau. Il crût d’abord avoir affaire à une adolescente gothik lolita, s’affligeant un style que le porte-monnaie ne pouvait assumer. Beaucoup l’étaient, se donnant un genre.

Ce fut une lettre bêtement tendue qui mit fin à toutes ces pensées, poussant le ridicule au plus loin. Continuant à être amusé du comportement de la demoiselle, sa curiosité l’emporta rapidement sur cette enveloppe scellée. Ses doigts extirpèrent machinalement la lettre pour laquelle il perdit la vision de la gamine se rapprochant d’une balle rebondissante. Et c’est dans un effet crescendo que ses sourcils se froncèrent tandis que son sourire disparut… Pour réapparaitre et regarder autour de lui et de la jeune femme, s’attendant presque à ce que quelqu’un les filme. Mais non. Ils étaient bien cachés les bougres. … Trop bien caché. Merde. Une poupée ? Une création ? Il est vrai que la jeune femme avait un teint bien trop parfait pour être quelqu’un de normal. Et c’était quoi ce délire sur des fins sexuelles ? Des gens profitaient vraiment de ce genre de créature pour assouvir leur perversité ? Mais… Merde, non, pourquoi il pensait à ça ? C’était une blague après tout. La lettre connut une chute avec son bras qui tomba contre son corps, reposant son regard lourd d’interrogation sur le ressort.

Il était partagé. Entre l’envie de rire et de dévoiler qu’il avait compris la blague -peut-être même en tentant de récupérer ce billet pour voir ses fameuses dents-, ou bien fuir. Parce qu’après tout, le doute était permis : Il vivait dans un monde remplit de sorciers et de mutants.

« Je… » dit-il assez déconcerté avant de se souvenir qu’il avait plus important à faire que de subir cette blague tout compte fait. Il devait s’acheter son téléphone. « C’aurait pu être marrant mais vous êtes tombée sur une personne avec trop peu d’humour pour que la blague aille plus loin. » Il fit naître un sourire peu franc sur son visage, comme gêné par tout ça.

« Du coup, je pense que vous êtes trop occupée avec votre caméra cachée pour m’accorder un verre, je comprends tout à fait, ne vous en faites pas. » enchaina-t-il le plus rapidement possible, pour essayer de mettre fin à cette mascarade. Sa main froissa le papier qui trouva sa poche par automatisme. Il aurait pu jeter la lettre mais tout ce qu’il voulait actuellement, c’était fuir cette étrange situation, morbide tout de même. Récupérer une poupée vivante d’un mort. Où va le monde. Mais non, il ne va nulle part, c’était une caméra cachée. Ses pieds dévièrent rapidement et se mirent en marche pour s’éloigner d’un pas rapide pour partir de la pseudo scène de tournage. Aller loin, très loin. L’ignorer. Et il ne lui fallut que quelques pas pour tomber sur une boutique de téléphone. Parfait. Rapidement de retour dans ses pensées, ne faisant plus attention à ce qu’il l’entourait, il poussa la porte du magasin.

[Meilleure fuite de l'histoire du RPG mdr]
©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMar 31 Jan 2017 - 18:01

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

[Sa réaction m'a tuée ! xD]

Gardant le billet bien en main pour ne pas que quelqu'un puisse me le prendre, qu'il s'agisse d'un passant, ou bien du vent, je guettais tout de même d'un œil peu assidu sa réaction. Il ne disait rien alors que de mon côté, je sautais de joie sur place. A vrai dire au départ, il me semblait bien voir de l'amusement sur son beau visage, mais lorsqu'il lut la lettre de mon sorcier, le tout me paru assez mitigé. Qu'avait-il donc ? A mon goût, il ne traitait pas le papier sur lequel les dernières paroles manuscrites de mon créateur étaient encrées. Mais je ne pouvais pas le lui reprocher... il était difficile pour moi de me rendre compte que ça y est, une fois pour toute, je faisais dos à mon passé. C'était compliqué, et douloureux, comme un autre adieu, mais j'étais pourtant si heureuse de l'avoir lui. Pourtant, lorsque j'errais dans la ville, au moment où je m'imaginais encore trouver quelqu'un pour m'accepter, je n'avais pas pris en compte le fait que cela puisse le faire fuir. Ou qu'il ne puisse pas le croire. J'en fis donc l'expérience en direct, totalement dépassée par cette réaction à laquelle je ne savais quoi répondre. Une caméra cachée ? Où ça ? Je regardais autour de moi en quête de cette-dernière. Mais de quoi parlait-il ? La joie le faisait dérailler ! Plantée sur place, je lui souriais, poliment, parce qu'à l'intérieur je passa de l'état d'euphorie à celle incompréhension. Il n'avait pas l'air si heureux de me voir, et de m'avoir... Pourtant moi je l'étais ! Je n'avais pas vu venir la suite, mais il s'en alla. Me laisser ici ? Il voulait que je reste sur place ? Et mon prénom ? Et quel était son nom ? Je regardais autour de moi avant de le suivre, restant à ses arrières. Il n'attendit pas longtemps avant de rentrer dans ce magasin, et je fis de même. Bon, la dernière fois, ça ne c'était pas bien passé lorsque j'étais arrivée dans une boutique, mais c'était compréhensible, les propriétaires demeuraient de grands sadiques, il fallait voir ce qu'ils faisaient aux jouets ! Là c'était différent, il n'y avait rien de tout cela. Le sol faisait résonner mes petits talons, et de nouveau les gens me fixaient étrangement. Oh que je voulais les remercier de passer un peu de leur temps à poser leurs yeux sur moi ! Ils appuyaient ainsi sur mon existence, c'était si gentil ! Merci humanité, merci d'être là, merci d'être toi !
Le sourire accroché aux lèvres, je suivais toute fièrement le garçon, j'avais presque envie de chantonner.

- Dites, je pourrais en avoir un s'il vous plaît ? Lui demandais-je en pointant du doigt un portable. J'avais souvent vu ce genre d'engin, et ça avait l'air bien ludique ! Comme ça, j'y écrirais votre nom ! C'est quoi votre nom ..? C'était presque une manière subtile de lui soutirer l'information, après tout, j'avais hâte de connaître ma nouvelle identité, mais je ne savais pas trop comment amener le sujet, il semblait déjà assez... étrange. Et c'est quoiiii mon prénom ? continuais-je un peu plus silencieusement, bon d'accord, peut-être que j'étais assez pressée, mais c'était justifiable, non ? J'avais failli disparaître !


J'avais tellement hâte de le connaître un peu mieux, j'espérais que lui aussi ! Comment aurait-il pu en être autrement, il n'allait pas me rejeter après si peu de temps, nous venions à peine de nous trouver. J'étais persuadée que ça devait être lui, et pas un autre. Maintenant qu'il était là, il me semblait d'ailleurs inconcevable d'être adoptée par quelqu'un d'autre. Je ne voulais plus personne.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMer 1 Fév 2017 - 15:40




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane


Dire que Nick était déjà passé à autre chose serait mentir, surtout vu la situation bien étrange qui venait de se passer. Mais ses pensées l’entrainaient bien facilement depuis l’accident -et avant peut-être ?- vers des vides mentaux, se rapprochant de déconnexions totales du monde actuel. Son corps suivait bêtement un automatisme de marche vers son lieu, vers son but, et ce jour-là, c’était cette boutique. Il aurait pu continuer encore longtemps dans ce mode là si le bruit de talons beaucoup plus distincts que dans la rue n’avaient pas résonné dans la boutique. Comme si son cerveau avait déjà mémorisé ce son particulier de pas talonnés courants gaminement sur le sol de ce magasin. Peut-être qu’observer les regards des gens l’aida aussi à se rendre compte que la demoiselle l’avait bel et bien suivi. Leurs regards ne semblaient pas neutres. Comment pouvaient-ils l’être devant une telle créature, étrange par sa beauté comme par son comportement et sa tenue vestimentaire ? Les paupières se fermèrent tandis qu’il se les frotta nerveusement avant de se retourner et de faire face bel et bien à cette pseudo poupée… Qui le rejoignit. Super. Maintenant il était également l’attraction de la boutique à cause de la conversation qu’elle tentait de lancer avec lui.

Continuant son tour dans le magasin, mal à l’aise d’être sujet à son tour à autant de regards, il plongea ses poings serrés dans sa veste. Une manie pour lui de garder son self-control… Ou du moins, sa mutation qui semblait essentiellement agir via le mouvement de ses mains. Une manière de le désactiver, d’appuyer sur le bouton off. Le mieux était de garder ses prunelles fixées sur les différents modèles de téléphone. Ne pas la regarder elle. Rester calme. Ignorer ses questions. Bon, ça, c’était difficile tant elles étaient étranges. Impossible de faire comme si de rien n’était. Elles n’avaient ni queue ni tête. Peut-être sauf la deuxième question concernant l’identité d’un ancien dragueur.

« Je viens de vous donner 100 dollars, autant qu’ils vous servent. Ca vous empêchera de demander n’importe quoi à un inconnu. »

Sa voix se fit basse afin de ne pas avoir plus de spectateurs que ça. Il appuya d’ailleurs particulièrement sur le dernier mot. Non, il ne donnerait pas son prénom. D’ailleurs elle avait demandé son nom, non ? Etrange, c’était les japonais qui s’appelaient plus par les noms de famille. Concernant l’Amérique, il en était moins sûr.

« Ecoutez, je ne sais pas votre prénom, ni qui vous êtes ni à quoi vous jouer. Je vous demanderai juste d’arrêter votre comédie et d’arrêter de me suivre. Ou du moins, de vous faire plus petite que ça car vous me mettez dans une situation gênante… » balança-t-il à voix basse en plongeant finalement son regard dans celui de la jeune femme, parlant de quelques regards encore tournés vers eux. Afin d’être sûr de bien s’être faire comprendre, il s’était fait peut-être un peu plus dur que précédemment dans sa voix et sur son visage. Un visage froid, qu’il n’avait aucun mal à avoir, étant victime du fameux bitchy resting face aka cette capacité à tirer la gueule sans le vouloir. Pourtant sûr d’avoir été clair, Nick quitta cette adolescente certainement bonne à interner et interpella un vendeur en lui montrant un mobile, restant lui-même en désirant l’un des derniers modèles. Le même que celui acheté précédemment.

©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMer 1 Fév 2017 - 17:13

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je n'avais jamais souhaité le contrarier, à vrai dire, tout ce que je voulais, c'était me rendre utile, et en connaître un peu plus sur ce nouveau moi qui venait de naître. Je crois qu'il ne se rendait pas bien compte de la situation, toujours persuadé d'être victime d'une caméra caché sûrement. Je ne pouvais pas le nier, cette réaction me percutait la poitrine. J'avais été heureuse que les autres reconnaissent mon existence par leur regard, mais finalement, j'aurais échangé l’entièreté de ces-derniers, comme celui de cet homme. Pourtant avec lui, quand bien même à travers ses yeux je pouvais voir que physiquement j'étais présente, ça ne changeait rien, je me sentais exclue, mise de côté de par ma particularité. Mais je ne perdais pas espoir. J'étais certaine que je pourrais lui être utile à un moment ou un à autre, c'était toujours serviable un jouet, dans les grands moments de solitude, comme dans ceux de joie. Je ne voulais pas baisser les bras, de toute façon je ne le pouvais pas, à moins de détruire mon précieux billet, ou de provoquer sa mort, mais ces deux choses là étaient bannies de mon esprit.

Serrant mon bien contre moi, je me montra choquée par sa réflexion, lâchant une inspiration bruyante et outrée.

- Mais vous êtes fou, je ne vais pas les utiliser !! Dis-je en fronçant les sourcils. Je ne pouvais cependant pas rester avec cette tête bien longtemps, mon stade de béatitude était loin d'être terminé, de ce fait, réapparu sur mon visage un sourire, et je garda bien précieusement en main ces 100$. Je vais les garder pour moi, et moi seule voyons.



Le plus dure était à venir, non seulement il ne souhaitait pas me donner son nom, ni me donner de prénom, et ni même rester avec moi. Avec le coup du billet, ce fut quatre chocs que j'encaissa successivement. Et ce fut précisément à ce moment-là que la joie tomba. Il fallait l'éduquer à cette nouveauté, je le savais, mais il était bien dur pour moi d'entendre ça, je n'avais pas été habituée à un tel traitement.

- Hé... Vous me faites du mal en disant ça. Lui fis-je remarquer doucement.


Il ne m'avait pas fallu longtemps pour passer de la joie à la tristesse, de même, celle-ci s'évapora assez vite pour laisser parler mon côté agacé. Après tout, j'avais toutes les raisons d'être en colère, il venait de me blesser ! J'étais vexée, déçue, je me sentais seule, et rejetée, ce n'était d'ailleurs même pas un simple ressenti, je le demeurais, pour de vrai ! Il voulait que je me fasse plus petite ? Et bien il y avait des conditions ! Je frappa mon talon sur le sol, les poings sur les hanches, et pris un ton sévère.

- Alors déjà, Môsieur, je n'ai pas la capacité de rapetisser, alors je ne peux pas me faire plus petite, dé-so-lée ! Et je ne peux pas non plus arrêter ma comédie, parce que je ne sais pas de quoi vous parlez. Et puis de toute façon, vous n'êtes pas gentil !


J'appuya le dernier mot en retapant du pied par terre. Je me voulais imposante, mais en réalité, j'avais l'impression que ce rôle que je me donnais contrastait tellement avec mon physique, et ma petite voix, que ça en avait plus l'air ridicule. Aussi, le fait était que je n'arrivais pas à le fixer droit dans les yeux bien longtemps, je devais m'y reprendre à plusieurs reprises.

- Je ne voulais pas en arriver là, mais si vous continuez je... Je... Mince, une idée, vite. Je fais une crise devant tout le monde !


AH-AH chantage suprême !! Je jouais un peu du fait qu'il ne sache pas encore bien comment les choses fonctionnaient entre nous, cela me donnait l'impression de pouvoir poser mes propres conditions alors qu'en réalité, une seule phrase de sa part, et c'était fini.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyVen 17 Fév 2017 - 20:23




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane


Nick commençait à sentir une boule au ventre se former. Il ne savait pas si c’était la présence de cette folle alliée ou bien ses mots qui le touchaient. Sa voix douce semblait réellement touchée par les propos du brun, qui n’était pourtant pas habitué à être touché par si peu. Finalement, c’était certainement toute la gêne qu’elle lui occasionnait qui faisait naître cette présence dans le ventre. Essayant tant bien que mal de l’ignorer, il rentra sa tête dans son cou en entendant un talon claquer sévèrement sur le sol. Et une tirade suivie. Puis un nouveau coup de talon, le surprenant à nouveau. C’était pas vrai, c’était pas possible. Elle se donnait réellement en spectacle pour rien. Par amusement ? Vu le degré de sérieux dans ses gestes et sa voix, la caméra cachée semblait désormais bien irréelle. Ou alors elle était bien trop poussée, au point que le vendeur ne sache plus qui regarder, entre Nick et la jeune fille.

« Ignorez-là. Je vou… » commença-t-il à l’adresse du vendeur avant d’être à nouveau coupé par la demoiselle. D’abord excédé, l’idée qu’elle fasse une crise devant tout le monde lui hérissa le poil. Hé mais… C’était pas ce qu’elle était déjà en train de faire ? S’en apercevant, ce fut à son tour de taper du pied, se retournant, soudainement énervé.

« Ca suffit maintenant bon sang ! Vous me la faites déjà votre crise, vous voulez quoi à la f… ! »

Par un pur automatisme humain, Nick balança ses mains hors de leurs poches, joignant des gestes agacées à ses paroles qui l’étaient tout autant. Son sang bouillant dans chacune de ses veines, de nombreux objets et mobiliers explosèrent à la suite, causant un grabuge aussi bien par le bruit des explosions que par les cris des personnes, ne comprenant pas ce qu’il était en train de se passer. Nick le savait bien lui, mais malgré ça, impossible de rester stoïque face à ce que sa mutation provoquait sous le coup de l’énervement. Pris de panique et ne voulant pas causer plus de dégâts que ça, il s’échappa. Mais pas seul. Sa main vint attraper le poignet de la fauteuse de troubles pour l’attirer avec lui dehors, sortant de la pièce enfumée par les explosions des nombreux circuits et bientôt inondée par le circuit anti-feu qui n’apprécia pas la fumée. D’autres personnes firent bientôt pareils, s’échappant de cet intérieur pluvieux. Mais Nick continua à s’éloigner, le pas déterminé, entrainant toujours l’inconnue avec lui. Une ruelle vide l’interpella dans laquelle il l’attira, relâchant son poignet qu’il avait certainement serré trop fort.

« C’EST QUOI T…. »

Une nouvelle explosion retentit, faisant sursauter Nick qui se crispa. Observant l’ancienne poubelle partie en fumée, il prit cet événement comme base pour se calmer. Il le devait. Au risque de continuer à tout faire exploser autour de lui. Retournant son regard sur la peste, il reprit d’une voix plus calme, ses points se ratatinant dans ses poches.

« C’est q-u-o-i ton problème bon sang ?! Ça t’éclate d’harceler les gens ? T’avais rien à faire de ta journée donc tu t’es dit « tiens, si j’allais emmerder le premier gars venu avec une lettre totalement stupide ? »

L’un de ses poings serrés lui rappela par le bruit de papier froissé qu’il détenait toujours la lettre. La sortant de la poche et la mettant en boule, il n’hésita pas à la jeter en l’air avant de la faire exploser d’un geste sec dans les airs de sa main.

« Voilà ce que j’en fais de ta stupide lettre. Maintenant tu arrêtes tout, si tu veux pas que je fasse exploser chaque molécule de cette rue, compris ?! »

Ce n’était pas une menace. Mais la suite logique des choses, qui allait réellement se passer s’il n’arrivait pas à se calmer. Et retrouver son calme passait par la disparition de cette jeune fille. C’était pas possible, après une rencontre assez maladroite avec Arthémis, il fallait qu’il se coltine une deuxième personne étrange ?

©LittleJuice



[Sorry du retard puce ♥]
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyVen 17 Fév 2017 - 23:24

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je voyais bien que je lui faisais honte, et je ne voulais pas en arriver là. J'aurais tant aimé que nos relations commencent sur de bonnes bases. Mais ce n'était pas si simple... Encore fallait-il qu'il comprenne, puis accepte la nouvelle, ce que j'étais, ce que j'allais devenir pour lui. Mon existence n'était même pas entièrement reconnue dans sa complexité par le jeune homme qu'il me repoussait déjà. Cela dit, je restais forte, et digne, face à cette épreuve. Enfin... il est vrai que tout de même ma dignité en prenait un coup et n'était pas au mieux de sa forme, je faisais un caprice, quelle idiote j'étais. Je me sentais si maladroite. Mais je ne savais pas comment faire pour qu'il en vienne à m'apprécier. A force d'efforts vains, et gauches, je lui provoquais sûrement plus de mépris à mon égard que de sympathie.
Nerveusement, je grignotais ma lèvre inférieure, tandis qu'il me criait dessus. Je l'avais sûrement bien mérité. Mais plus violent que son timbre de voix, des explosions survinrent comme pour accompagner ses paroles.
Je sursauta, et ma première réaction fut de lancer mes mains en direction de Nick comme pour m’apprêter à lui servir de bouclier. Néanmoins, il semblait tellement énervé que son simple regard repoussa ma présence.
Et les choses s'empiraient, les explosions résonnaient plus violemment, ses mots également. Je le soupçonnais d'en être à l'origine, c'était une intuition comme une logique, étant à présent liée à lui, mon moindre pressentiment était à écouter.
Il m'empoigna fermement, et me traîna en dehors du magasin, je me laissais faire, sans trop lui répondre pour ne pas l'enflammer. Enfin, il me relâcha dans une ruelle, alors que l'étreinte de ses doigts sur ma peau avait laissé des rougeurs, qui bien vite, par le miracle de ma fabrication, disparurent comme s'il s'était toujours montré doux.

J'aurais pensé qu'une fois seuls, loin des regards plein de jugement, de la pression sociale, il saurait se montrer plus raisonné. Mais j'avais été sûrement trop loin pour mériter du calme de sa part. J'essayais de le détendre, secouant les mains devant lui pour qu'il se taise.

- Non, non écoutez moi ! Dis-je presque affolée, lui coupant la parole, alors qu'il n'en avait que faire. S'il vous plaît, laissez moi m'expliquer !


Mais il fallait qu'il communique sa colère envers moi, continuant de faire exploser des choses de son entourage. Du moment que ce n'était pas lui-même, il pouvait bien s'en prendre à mon enveloppe charnelle. Laissant sa main s'aventurer dans sa poche, il en fit sortir la lettre de mon sorcier que je lui avais donné. C'était la dernière chose physique que j'avais de lui, sa simple vision me fit sourire. Malheureusement, sous mes yeux, le papier éclata, et j'eus l'impression que mon coeur aussi, par la même occasion. Je pus sentir très nettement le moment où mon corps dérailla, il tremblait, se crispait, et tout ce chagrin que je m'étais refusée de trop exprimer depuis sa mort voulut ressortir enfin. J'avais envie de crier, de frapper, de pleurer. Mon souffle était accéléré et prit de quelques hoquets. Mais, je me rendis compte que je ne pouvais me permettre de flancher, à vrai dire, il n'était plus mon sorcier, et je devais passer cette étape, je le savais, c'était simplement trop difficile. Ravalant ma salive et ma tristesse, je me contenta de hocher la tête, presque incapable de dire un mot sans être sûre que je ne saurais pas retenir mes émotions. Il me fallait quelques secondes, même un fragment d'une seule, pour arriver à porter un masque. J'y étais. Croisant les bras, je fis comme si son geste ne m'avait pas atteint avec tant de brutalité, comme s'il ne venait pas de détruire une partie de ce que je demeurais. Je fronça un peu les sourcils en feignis un sourire.

- Pff, les vivants ne savent pas garder leur sang froid de toute évidence. Vous avez fini votre caprice ou bien je dois me préparer à perdre la tête ? Lui lançais-je alors que je venais de faire ma crise auparavant. Je lui tira d'ailleurs la langue. De toute façon je ne vous expliquerais tout que lorsque vous serez calme ! ... Dépêchez vous, j'ai hâte, j'ai troooop trop trop de choses à dire ! Mimant mon enthousiasme habituel, comme si rien ne s'était passé.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyDim 19 Mar 2017 - 22:03




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Les palpitations qui parcouraient Nick l’empêchait d’écouter comme le demandait si poliment et si expressément la demoiselle, quand celle-ci cherchait encore à la raisonner aimablement. Il avait fait voler en fumée ce bout de papier qui ne représentait rien à ses yeux à part une blague qui se faisait de plus en plus longue et de plus en plus énervante. Ça lui avait fait du bien. De pouvoir faire exploser quelque chose. De concentrer son pouvoir sur une cible, de se dompter lui-même en canalisant cette énergie sur un si petit objet. Rien qu’en entendant le papier être victime d’une incandescence furtive, il sentit le poids de toute cette frustration disparaitre. Rien de bien délivreur, mais c’était déjà ça. Mais finalement, après avoir aboyé ses derniers mots en fixant la pauvre poupée, il se demanda si cet acte égoïste destiné à se calmer un peu n’avait pas fait empirer la situation.

Il avait en face de lui une enfant quasiment en pleurs, sur le point de déverser le deuil d’un papier et de ses lignes disparues. Mal. Voilà comment se sentit Nick face à demoiselle. Zut. Toute la tension accumulée jusque-là disparut face à cette soudaine vue d’enfant en détresse. Il était perdu face à sa réaction. Et c’est un instinct paternel qui lui semblait inexistant -normal à cet âge-là- qui eut envie de sortir et de pousser le mutant à l’entourer de ses bras. Pour la calmer. Pour transmettre un pardon, ou en tout cas un regret. Mais non. Il ne comprenait pas d’où lui venait cette subite envie, faisant froncer des sourcils d’incompréhension sur un visage attendrie mais caché par un habituel masque n’exprimant rien d’autre que de la froideur. Et à vrai dire, à part rester planter sans rien faire et commencer à balancer des syllabes sans queue ni tête, apparemment des débuts de phrases… Le brun ne sût quoi faire, avant de se voir dévoiler la face noire de cette inconnue qui avait semblé être aussi fragile qu’une poupée dans l’ordre du physique.

« Qu… » continua-t-il dans sa poignée de syllabes sans queue ni tête. Les vivants ? Un caprice ? Attendez, elle recommence à faire sa débile heureuse ? Bon Sang. Les doigts de Nick se posèrent sur son visage pour lui épargner la vue de cette folle digne d’être internée. Il n’y voyait aucune issue. A vrai dire, il en avait marre. Mais se sentant idiot devant une telle situation, les pitreries de cette gamine avait au moins stoppé le sang bouillant de l’espagnol. La ruelle avait encore de longs jours tranquilles sans voir ses poubelles exploser… Si la bêtise de cette fille ne recommençait pas.

Son dos se colla contre le mur, résigné. Après tout… Jacksonville était bien une cité de personnes possédant des pouvoirs. Pourquoi une histoire aussi abracadabrante ne pourrait pas être réelle à cet endroit ? Elle collait assez bien à cette ville à vrai dire, cette fichue histoire…

« Parce que c’est moi qui fait un caprice… J’y crois pas… » ne put-il s’empêcher de faire remarquer à son bourreau, bien qu’en vérité, il pensait à voix haute. Se frottant les paupières de son index et pouce, il laissa échapper un long soupir comme pour dégager le reste de colère en lui, pour finir par être comme le souhaiter cette … Mutante ? Quand ce fut le cas, il croisa les bras contre son torse, toisant l’inconnue avec un certain mépris mais pourtant avec le calme qu’elle avait demandé, bien que son visage était encore visiblement tendu.

« Bien. Je suis calme. » annonça le brun, avant de poursuivre, histoire qu’elle ne se fasse pas trop d’illusions. « Tu me laisseras tranquille après m’avoir raconté je-ne-sais-quoi au moins ? Ou tu vas continuer à me suivre de partout comme une gosse ? »

©LittleJuice



Dernière édition par Nick Tsumi le Mar 18 Avr 2017 - 19:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyVen 14 Avr 2017 - 2:04

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je ne pouvais me permettre d'ouvrir mes émotions les plus fragiles à ce jeune homme. Puisqu'à présent, il était celui pour lequel je devais me plier en quatre, il me fallait garder à l'esprit que ce n'était pas des pleures qui me donneraient et air fort, vaillant, que je souhaitais m’octroyer. Quel homme voudrait se faire accompagner par un jouet si misérable ?
En réalité, j'avais également cette sorte de pudeur, à l'égard de ce que je ressentais, et avais pu ressentir pour mon sorcier, ce créateur pour lequel, quand bien même je me motivais à l'oublier, je ne cesserais d'avoir une pensée. Ses larmes n'appartenaient qu'à ce passé que nous avions partagé. Ce nouvel individu n'avait pas à les connaître, ce que je partageais comme lien avec mon maître, ne regardait que nous. Mais qu'il ne s'en fasse pas trop, à notre tour, nous serons construire notre intimité, notre jardin secret, et cultiver notre complicité. Il me donnait l'impression d'être une personne très aimable entre deux explosions. Et je me devais de le confesser : son pouvoir me faisait me sentir fière de le servir.
En effet, les capacités d'autrui ne jouaient pas un quelconque rôle dans son droit, ou non-droit de possession envers ma petite personne. Mais si j'avais pu en détenir le choix, ou même une simple liberté de donner mon avis, j'aurais sans nul doute choisi un être puissant, qui me ferait évoluer, et non régresser. Pourtant actuellement, nous étions plutôt en train de stagner.

Lorsque enfin ses tumultueux états se succédèrent en quelque chose de plus doux, je pressentie que l'heure de ma parole allait sonner. Je pourrais ainsi lui expliquer avec quelle magie mon corps fut ressuscité, avec quel chagrin j'étais en proie à l'anonymat, et avec quelle joie je l'avais rencontré.
Ce n'était pas systématique, m'avait-on expliqué, pour une poupée et son possesseur de ressentir un sentiment. Mais je l'aimais déjà. J'avais toute cette bienveillance, cette affection, pour une âme que je ne connaissais pas. C'était peut-être bien naïf de ma part, et imprudent, ou peut-être que cela découlait d'un manque affectif suite au deuil auquel je me devais de faire face. Mais, caché son mon caractère têtu, sous ma provocation, il y avait ce tas d'amour que je lui offrirais bien volontiers.

Il était calme, enfin. Les coins de mes lèvres s'éloignèrent l'une de l'autre pour s'étirer dans des directions opposées, c'est ainsi qu'un sourire satisfait se dessina sur mon visage. Il ne serait pas étonnant qu'à ce moment-là, mes yeux eux-même se mirent à pétiller, relâchant en de vifs reflets blancs toute l'excitation que je renfermais, mais qui sans tarder, pourrait ressortir et être fidèle au but qui la faisait vivre : tout avouer. Je lui conterais ô combien je pouvais lui servir, je me vendrais des meilleures façons possible. Il finirait par baver sur mes performances comme sur celles d'un téléphone portable dernier cri mis en avant dans cette boutique que nous avions visitée.
Mais sa dernière phrase, me fit perdre ma bonne humeur. Une invocation, déjà ? Je ne lui avais encore rien dit !

Je perdis le fil de mes pensées qui se troquèrent pour des états d'âme plus juvéniles. Mes regrets, cette multitude de questions, mes préoccupations qui m'avaient habité la seconde passée, tout cela resta capturé par le personne que j'avais demeuré, et tous ensemble se recroquevillèrent dans un coin de mon esprit clos, pour ne laisser qu'une gamine, collante.

Ma voix était plus aiguë, mon corps plus faible, physiquement je n'avais pas opéré tant de changements, si ce n'était par le biais de mes capacités. Ainsi, marcher avec ses talons que j'avais supporté sur de longs trajets me parut soudainement comme un horrible challenge. Mes chevilles se tordirent à cette hauteur, et je tomba bien vite sur mes fesses. Mauvaise perdante, je jeta mon adversaire loin de moi, entre autre, mes chaussures balancées à quelques mètres de ma personne, je n'avais plus qu'à me balader pieds nus.

- Non mais c'est quoi ces trucs roh... Grommelais-je en me relevant. Je regarda le jeune homme, et offris à chacune de mes joues, une de mes mains. Oooh viens, on va jouer quelque part ? En tout cas, moi, je vais continuer à te suivre partout ! Lui dis-je en citant ses propres paroles, agrippant un de ses bras en l'entourant des miens.


Pour avoir demandé une gosse pour le suivre partout, il devait vraiment avoir des penchants bizarres. Mais je jouais mon rôle, à mon insu. Jusqu'à ce qu'il décide de me demander de retourner à mon état initial. Je ne savais pas si ce-dernier allait beaucoup changer de ce que j'étais actuellement. Après tout... Une poupée qui jouait une enfant, le contraste allait-il être vraiment prononcé ?
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMar 18 Avr 2017 - 19:27




   
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Il y crut. Nick y crut sérieusement. Il était calme et cet état sembla ravir la demoiselle qui se mit à sourire certainement à s’en froisser les muscles du visage. Comment pouvait-on autant sourire dans un monde aussi merdique ? Il resta de marbre devant cette pensée ou plutôt, devant sa vision du monde qui ne semblait pas être la même que cette jeune intrigante. Essayant de ne pas faire fi de ça et de rester le plus neutre possible, son masque tomba cependant totalement quand le petit corps chancela soudainement, arborant des yeux ronds devant cette chute enfantine… Et pitoyable. Il fallait se l’avouer.

« Tout va bien ? » demanda avec précipitation le brun qui n’était pas non plus sans pitié, loin de là. Ses yeux se posèrent sur le positionnement des chevilles de la demoiselle pour y déceler la moindre trace de foulure mais apparemment… Il n’en fut rien. Son inquiétude s’envola à l’instant même ou elle envoya valser ses talons. Se tenant coï devant cette scène, il n’eut pas le temps de proposer de main tendue comme il le voulut au début, qu’elle était à nouveau debout… Bon. Il rangea discrètement sa main qui avait tout de même connue une petite avancée dans sa poche, blasé de toute cette bêtise. Son autre main, elle, alla frotter l’oreille de son propriétaire, les paupières closes, sensibilisée par la voix aigüe de la créature.

« Mais bon sang, me perce pas les tympans comme ça… » s’exaspéra Nick avant de sentir soudainement son bras être attrapé. « Woh, qué ? » enchaina-t-il aussitôt, aussi bien déstabilisé par la perte de contrôle de son bras et par les paroles dites. Il souffla. Pour une énième fois depuis qu’il avait rencontré cette demoiselle. Ou plutôt cette gamine. Se mordant la lèvre pour ne pas à nouveau imploser, il prit une grande bouffée d’air. Bon. Il n’avait pas le cœur à l’abandonner, donc il faudrait trouver où elle habitait… Rentrer dans son jeu. Quand il expira l’air de son thorax, le plan était déclenché.

« Très bien, d’accord. Enfin, non, on va jouer à un jeu d’accord ? Tu me montres où est ta maison ? Ou où habite ton père. Enfin, ton… Ancien maître. » dit-il calmement en se forçant d’afficher un sourire sur son visage. « Et remets tes chaussures, tu vas avoir mal aux pieds sinon, avec tout ce qui traine par terre. » Paternel. Adulte. Il n’était pas question de ramener cette fillette chez elle avec les pieds sales ou pire, en sang. Il l’attira doucement avec elle vers les chaussures balancées au loin. Chose étrange d’ailleurs, jusqu’à présent elle avait marché avec sans souci, forgeant une admiration certaine dans l’inconscience de Nick. Sa main libre plaça la paire de chaussures correctement devant les pieds de l’enfant. Bon, au moins, elle était obéissante et loin d’être une peste. Enfin, ça, ça dépendait.

Quand Cendrillon retrouva ses chaussures, Nick entama la marche et l’invita à prendre le contrôle de la route… Avant de la sentir déséquilibrée sur de trop nombreux pas. Ses yeux se levèrent au ciel et il s’empêcha de soupirer.

« Attends, regarde, lâche-mon bras juste quelques secondes. » dit-il avant de passer son bras libéré sous la première aisselle de la demoiselle en détresse et d’agripper sa taille, faisant un minimum pression pour la soutenir dans sa marche. C’était loin d’être pratique pour lui, mais il était hors de question de la porter sur son dos. Tout semblait être bon, ou en tout cas, du point de vue de Nick.

« Tu peux me dire comment s'appelle ton ... maître ? -Il avait du mal avec ce concept, hésitant souvent - Et comment il te surnomme ? » dit-il toujours avec son nouveau ton calme pour ne pas brusquer la demoiselle et pour qu’elle ne reparte pas vers d’autres folies.
©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyMar 18 Avr 2017 - 22:15

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je rêvais ou il me parlait comme si j'étais une enfant ? Je gonfla mes joues en tapant énergiquement du pied par terre. J'étais une grande, moi. Pour qui il se prenait ? Finalement, je me retenus de faire une réflexion à ce sujet. Il n'en valait pas la peine, j'étais plus mature, et j'allais lui montrer en ne répondant pas à ses provocations. Parce que oui, moi j'appelais ça provoquer : me faire croire que retourner voir mon sorcier était un jeu. C'était juste pour m'embêter, et me faire comprendre que j’étais une gamine. La goutte d'eau sur le gâteau, ce fut lorsqu'il me demanda de remettre mes chaussures. C'était impossible de marcher avec ces échasses, qu'il les porte lui-même ! Je ne me sentais pourtant pas la force de lui désobéir, cependant, pour montrer me rébellion, je grommela tout en enfilant ces accessoires de torture. Au moins je faisais sa taille à présent, qu'il était petit.
J'avais bien entendu accepté de lui conduire dans mon ancienne demeure, omettant le fait qu'il semblait croire que j'y vivais toujours. Lors du trajet, il me soutenait pour ne pas que je me casse la tête. C'était gentil, un peu. Au fond, il n'était pas si vilain. Je lui ferais peut-être à manger pour le remercier.
Je me sentais rajeunie, mais j'avais gardé mes souvenirs. Mon pouvoir avait dysfonctionné sur ce point. En effet, en me demandant d'être plus jeune, cela impliquait d'oublier ce que j'avais appris après l'âge invoqué. Le problème était que je n'avais pas de souvenir de mes années d'innocence. De ce fait, ma magie avait fait un compromis, au moins cela me permettait de reconnaître le chemin. "Ma magie", enfin, celle de mon créateur. Je n'étais que son reflet permanent. Ni sorcière, ni humaine, juste un corps continuellement exposé au surnaturel. Il m'avait raconté que cette capacité avait fait de moi une sorte de détecteur. Que je pouvais capter les présences magiques autour de moi, un peu comme un aimant, mon attention était tourné vers ces surhumains. Malheureusement, il était mort avant de m'apprendre comment les reconnaître. Dans une ville aussi peuplée, j'étais incapable de hiérarchiser les puissances, ni même de les reconnaître d'ailleurs. J'étais inutile sur ce plan là. Incomplète. C'était sûrement pour cette raison que je n'avais pas compris, au départ, que les explosions venaient de cet homme. Quel jouet cassé je faisais.
Mon surhumain de compagnie me sortit de mes pensées.

- Il s'appelle Salvador ! Et ça, je ne te le dirais pas. C'est très intime, ça ne regarde que lui et moi. C'est à toi de me donner un prénom maintenant. Oh non mais l'auuutre, j'ai compris ! T'as juste la flemme de te casser la tête à me trouver un prénom ? Hein ? C'est ça ? T'es vraiment pas cool ! En plus tu sais même pas ce que ça fait de marcher avec ses trucs, on a qu'à changer de chaussures hein. J'étais un petit peu de mauvais poil, c'est vrai. Mais je n'étais pas en tort, pas le moins du monde. C'était bien lui qui me malmenait, il méritait que je lui réponde ainsi. Je n'allais pas me laisser faire non plus. Je revendiquais mon droit au respect !


Je n'en pouvais presque plus, c'était beaucoup trop loin. J'avais marché tout ça avec ces talons ? Mais j'étais surhumaine ! Finalement, une partie un peu plus reculée de la ville dévoila un haut et imposant portail noir, ancien. Sans gène, je passa au travers par un barreau cassé qui laissa une entrée assez épaisse pour que Nick puisse s'y introduire également. Je suivis une courte allée, entourée d'un petit jardin commençant à être négligé, mais qui laissait bien penser que jadis, il devait être merveilleux. En réalité, il s'étendait à l'arrière de la bâtisse, et offrait de grands arbres, sous lesquels je prenais le thé. Je n'avais jamais songé à escalader les hauts murs en pierres qui enfermaient ma maison, pourquoi vouloir être ailleurs qu'à proximité de mon sorcier ?
Finalement, je poussa la porte d'entrée, qui n'était pas fermée, et dès la première pièce, je pus revoir mes soeurs. Chaque salle possédait des étagères remplies de poupées emballées. J'entra dans ce qui était le bureau, qui donna sur des notes encore accrochées, des photos, des filtres magiques, des papiers jonchant le bureau, tous me concernant. Il s'agissait de conclusions sur les différents tests que j'avais pu passer. Je m'en souvenais. Celui-là par exemple, était le jour où il avait mis à épreuve ma capacité à prendre une personnalité puissante, toujours plus, afin de voir mes limites. Celui-ci, était pour juger de ma résistance physique. Et ainsi de suite. Il y avait un frigo, dans lequel quelques litres de sang se préservaient, étant donné que le mien ne se renouvelait pas, si je me vidais il fallait de nouveau me remplir. Enfin, un téléviseur éteint, avec une cassette sortie, je l'avais visionné avec mon créateur, j'utilisais mes pouvoirs dessus.
Si nous étions passé.e.s par ce bureau, c'était parce qu'il donnait sur la chambre de mon ancien maître. Fidèle à la décoration globale, des tonnes, et des tonnes de poupées y étaient rangées, avec une minutie obsessive.

Je pris une grande inspiration. Il est là, mais je ne veux pas rentrer, je lui ai déjà dit au revoir... Ne le dérange pas, laisse le paisiblement dans sa mort. Menteuse, j'étais censée le coller, j'allais forcément le suivre.


Sur ce, je retira mes chaussures pour en mettre d'autres avec de plus petits talons. Finalement, enfant que j'étais, je ne savais pas garder mon masque. J'aurais pu m'éloigner pour pleurer, mais j'étais là, cette gamine toujours collée à lui. Je sentais mon visage se crisper, mon menton trembloter, mes sourcils également. Ce qui devait arriver arriva. Je me laisse tomber assise par terre, près de la jambe de cet homme qui ne m'avait toujours pas donner ni son nom, ni le mien, et me mise à pleurer comme un gros bébé, en frottant mes yeux avec mes mains.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille EmptyVen 21 Avr 2017 - 0:07




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Bon, lui parler comme une gamine ne semblait pas être la bonne solution… Mais au moins, malgré quelques regards et grognements désapprobateurs… ça ne semblait pas trop mal partir. C’était déjà bien. Peut-être devait-il diminuer le flux de parole et s’adresser à elle comme si elle était un peu plus mature que ça… Mais c’était compliqué. En fait, tout semblait compliqué avec elle, comme si elle changeait de personnalités. Il n’arrivait pas à la cerner et ça, il n’appréciait pas. Essayant de comprendre toute cette histoire, les quelques réponses apportées ne l’aidèrent pas plus. Sauf peut-être pour le prénom de son maître. Il préféra ignorer la gamine et son nouveau jeu débile de prénom. Il ne fit qu’esquisser un pseudo sourire encore quand elle se plaigna de ses chaussures :

« Fallait pas mettre ces chaussures si t’es pas capable de marcher avec. »

Bon, il savait qu’il n’aurait même pas dû répondre à ça, mais ce genre de bêtises l’irritaient au plus haut point. Mais en fait, ce fut la seule remarque qu’il se permit durant toute la « promenade ». Il voyait l’image de son téléphone s’envoler petit à petit… Il ne lui restait plus qu’à trouver un autre magasin de téléphone pour éviter de retourner sur les lieux du crime matériel. Mais cette pensée s’échappa quand il fit bientôt face à un grand portail noir, éloigné du centre-ville. Nick hésita clairement, et se permit de regarder tout autour de lui. Ce fut le « S. » inscrit sur la boite aux lettres à côté d’un nom de famille qui le rassura légèrement, lui donnant l’autorisation mentale d’imiter la demoiselle en passant à travers les grilles. Il était certes, plus épais qu’elle, mais n’éprouva aucune difficulté, étant plutôt svelte. C’est toujours dans un silence curieux que Nick la suivit, observant le jardin qui lui plaisait énormément. Son imagination lui balança la vision de trois enfants bruns aux yeux bleus courant à travers les buissons et autres cachettes possibles et lui extirpa un sourire mélancolique, sentant son cœur se serrer sans réellement savoir pourquoi. Baissant les yeux face à cette vision et cette sensation étrange, ce fut l’entrée dans le batiment qui le fit sortir de sa douce rêverie… Tombant aussitôt dans une vision d’horreur. Des poupées. De partout. A ne plus savoir quoi en faire. Il détestait ce genre de jouets, les voyant comme des choses lugubres, sans vides, morbides. Et que dire de cette odeur qui vint lui chatouiller les narines… Il fronça le nez mais s’empêcha de se le couvrir de son tee-shirt. S’il tombait sur le maître de ces lieux, autant paraitre normal et ne pas sembler critiquer un certain choix… odorant ?

Nick s’enfonça un peu plus dans la maison, restant sur ses gardes. Il était nerveux, sans savoir pourquoi. La pièce suivante fut un bureau comportant de nombreux… Indices apparemment. Ses yeux se permirent de se perdre sur l’écriture de quelques papiers mais ne préféra pas s’y attarder malgré la curiosité attisée par les quelques mots écrits. Ses pieds continuèrent leur marche tout en continuant l’inspection, comme celle des photos. Elles semblaient vieilles, très vieilles, mais l’inconnue y était présente avec un homme. Et elle ne semblait pas avoir pris une ride. Il l’observa discrètement pendant qu’elle s’enlevait les chaussures et finit par la rejoindre, sentant son nez de plus en plus mécontent. Elle n’avait pas menti, cet homme et cette maison semblaient bien être liés à cette demoiselle, mais tout restait floue encore. Tout sauf peut-être la ressemblance entre la miss et les poupées… Plus encore quand il se rappela des mots de la lettre. L’idée qu’elle puisse être un jouet pesait de plus en plus dans son esprit.

Les pas d’abord lents du brun se précipitèrent d’un coup après s’être figés face aux paroles féminines. Ce fut sa chute au sol qui laissa une empreinte d’inquiétude, suite à quoi il la rejoignit au sol, entendant le cri de détresse à travers ses pleurs. Impossible de rester insensible face à ce spectacle désolant. Il s’agenouilla à ses côtés et la rapprocha calmement contre lui, l’une de ses mains frottant sa nuque avec douceur. Mal à l’aise serait le terme idéal à ce moment-là. Ne se voyant pas quoi faire d’autre, son cerveau se mit à travailler, jusqu’à mettre un nom sur l’odeur qu’il ressentait depuis le début. A travers les pleurs, des bourdonnements se détachèrent petit à petit jusqu’à aider le mutant à imaginer la scène. Son regard se releva légèrement pour fixer le peu de la pièce voisine qui lui était possible de voir, mais rien.

Nick hésitait. Entre continuer à serrer l’enfant ou bien céder à la curiosité morbide qui le prenait, l’obligeant à respirer par la bouche pour ne pas vomir à cause de l’odeur qui se baladait au gré des courants d’air qui traversaient la maison. Il la sentait se calmer contre lui, jouant réellement son rôle d’enfant qui se blottissait contre l’adulte qu’il était.

« Ca va aller, tu vas voir. » reprena-t-il la parole à voix basse. « Tu vas rester là et je vais y aller, j’essayerai de ne pas le déranger. » Il se recula, cherchant le regard bleu de la jeune fille et lui offrit un sourire maladroit mais qui se voulait tout de même chaleureux. Avec précaution il se releva et laissa sa main caresser une dernière fois le sommet de sa longue chevelure. Prenant son courage à deux mains, et son tissu sur son nez, le mutant s’aventura vers la pièce, surveillant tantôt la poupée, tantôt la vue qui se faisait de plus en plus dégagée sur la chambre. Et la vision qui lui fut offerte fut ben pire que ce qu’il avait imaginée.

Le cadavre grouillait de divers insectes volants et rampants sur la peau et certainement sous les vêtements. Sous la vue entière, il ferma les yeux quelques instants pour trouver le courage de continuer l’inspection de cette chambre immonde. Avec précaution, pour tenir la promesse faite, il fouilla du regard le reste de la pièce et conclut rapidement que rien ne serait intéressant ici. Ses yeux bleutés se permirent d’observer une dernière fois l’homme qui était certainement sur les photos puis ses cheveux grisonnants. S’y attardant quelques secondes, il finit par retrouver le bureau en refermant la porte derrière lui.

Il devait appeler les pompiers ou la police. Ou quoi que ce soit permettant à ce pauvre homme de trouver un cercueil ou une certaine dernière demeure. Mais il n’avait rien sur lui pour cela. Et encore, cela n’avait que très peu d’importance puisque le plus important à ses yeux était de contacter Artémis… Et de lui annoncer une 3ème bouche à nourrir… Pour ce jour-là en tout cas, le temps de trouver quelqu’un pour s’occuper de l’orpheline. C’est en retournant auprès d’elle qu’il finit par lui annoncer son plan :

« Trouve-toi une valise ici, ou des sacs, et prends tes affaires personnelles pendant que je continue de regarder des trucs, d’accord ? »

©LittleJuice

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