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[Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyVen 21 Avr 2017 - 0:23

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Durant notre trajet, j'étais bien décidée à ignorer ses petites réflexions, fort heureusement pour ma patience, il n'en fit qu'une seule, le reste du chemin se déroula dans le silence.
Lorsque nous étions arrivé.e.s dans mon ancienne demeure, le jeune homme ne me sembla guère enchanté par ce qu'il voyait. Pourtant, toutes ces poupées si intactes et si belles ne pouvaient que passer du baume sur mon cœur. J'admettais volontiers que l'odeur n'était pas agréable, elle chatouillait les narines à mesure que l'on s'approchait de la chambre. Néanmoins, c'était ce que sentait mon sorcier, alors j'acceptais sans mal de recevoir quelque chose d'aussi nauséabond.
Enfin bref, je n'avais pas réussi à contenir mes larmes, si proche du sorcier. Je ne ressentais plus rien venant de lui, pas un lien, pas un battement de cœur, mais une immense tristesse, combien de fois m'étais-je dit que j'avais fait mon deuil, juste pour m'en persuader ? Je craignais ne pas vivre ça avec ce nouvel humain. Ce n'était que le deuxième, je n'avais auparavant jamais eu à reconstruire quelque chose d'autre que mon propre corps. C'était une première fois, et je ne savais pas comment m'y prendre. J'agissais avec maladresse, peut-être me montrais-je un peu trop brusque ? Quoiqu'il en soit, si je croyais qu'il me détestait à présent, son étreinte pour me rassurer me fit penser le contraire. Je n'avais pas besoin de câlins, à vrai dire, j'en offrais si l'autre en voulait, ou si je ressentais qu'il pouvait en avoir besoin. Mais jamais un jouet de lui même, pour son propre plaisir, aurait fait le premier pas dans les bras de l'autre.
Salvador était un homme beaucoup plus âgé, maniaque, il ne supportait pas la poussière, et pas les vêtements froissés. La seule pièce en désordre était son bureau. Jadis, c'était une salle tout aussi organisée que le reste de la maison, je n'étais pas proche de lui lorsque avec fureur, il avait renversé l'ordre, étalé les documents, en accrochant sur les murs qui n'avaient jamais été couverts par autre chose que des poupées dans les autres lieu de la bâtisse. J'avais pourtant ressenti sa colère lorsque cela s'était passé. C'était donc avec ce personnage, je l'assure, rempli de gentillesse à l'égard de mes sœurs et moi, que j'avais vécu une vingtaine d'années. Et les étreintes physiques étaient rares.
Aussi, la facilité avec laquelle actuellement on me prenait dans ses bras ne pouvait que me faire du bien. Et surtout parce que c'était lui. Un.e autre aurait été rejeté.e, ou inefficace.
Je blottissais mon front contre lui, l'enlaçant de mes bras, baissant tout de même le visage pour que les larmes roulent le long de ma peau, sans jamais le toucher. Je ne souhaitais pas le tacher.
De toute façon, progressivement, plus rien ne coulait. Cette perte n'était pas significative, mais si je continuais ainsi, je devrais combler le manque qui allait se créer.
Mon corps était monté bizarrement de façon à ce que je n'ai besoin de rien, ni de sommeil, ni de nourriture. Pourtant, qu'est ce que j'aimerais manger ! Pour le goût, simplement. Mais il craignait que cela me dérègle, ne comprenant pas encore comment mon estomac allait accueillir des aliments. Il soupçonnait deux choses : de manière tout à fait humaine, mais sans assimiler les vitamines, les calories, les protéines, juste en laissant l'acidité les réduire puis les rejeter. Ou de manière irréel, plus complexe : en stockant tout ça jusqu'à ce que j'explose.
Ce qui était certain, c'est que mon corps était en pause. Si je me vidais de sang, il fallait me remplir, comme une bouteille. Lorsque je quitta le monde des vivants, ma santé actuelle s'était figée, avec mon taux de glucides, de fer, etc. Il fallait croire que je savais tenir mon corps ! Mes muscles ne pouvaient se développer, comme se perdre. J'avais fait une croix sur mes gros biceps rêvés.

Finalement, l'individu se releva, m'ordonnant de rester à ma place tandis qu'il ferait un tour dans la chambre. Il n'avait pas trop tardé à me revenir, me demandant de préparer mes affaires. Je sautai de joie à cette simple idée, et lui fit bien comprendre cette émotions.

- Youpiiiiiiiiii ! C'est bon, j'allais pouvoir vivre avec lui.


Sans tarder, je sortis plusieurs sac à dos, faute d'avoir une valises – à quoi cela aurait-il pu me servir ? -, pour ensuite prendre mes robes, mes chaussures, mes sous-vêtements préférés. Quand j'y pensais, je n'avais aucun pantalon, c'était dommage, ça m'avait l'air plutôt confortable ! Bien sûr, j'attrapai également quelques peluches, oh, et mes sœurs aussi. Il y en avait partout ! Je parcourais chaque pièce pour en faire un tas, grandissant de plus en plus, dans l'entrée. Je n'allais pas toucher à celles qui gardaient le corps du sorcier. Elles étaient déjà en très bonne compagnie. Mais les autres pourraient s'ennuyer !
Bien vite, tous mes sacs ne me suffisaient pas, et la porte de sortie devenait inaccessible, barrée par tant de boîtes.

Jamais nous ne pourrions embarquer tout ça.... en une fois. Je nous voyais déjà faire plusieurs voyages. Je n'imaginais pas un seul instant que le jeune homme pourrait leur refuser l'hébergement. Elles étaient sages, silencieuses, et de si bonne compagnie !
Au final, j'eus besoin de bien plus que la salle d'entrée pour entreposer mes affaires. Au total, cinq petits sac contenant mes tenues, des trousses de toilettes, et des peluches. Le reste s'étalait jusqu'au salon, salon immense. Je devais me coller au mur pour trouver un passage afin de me traîner jusqu'au bureau où je retrouvai celui que j'aimais.

- J'aiii fini ! Luis lançais-je fièrement, poings sur les hanches et grand sourire.


J'avais bien tenté d'être la plus rapide possible, afin de ne pas lui laisser le temps de s'ennuyer. Le pauvre, que pouvait-il bien voir de divertissant dans une telle bâtisse s'il était aussi fermé au monde des jouets ? Bien sûr, avec moi, ça allait changer ! J'étais bien décidée à lui partage mon univers, et j'étais sûre qu'une fois plus au courant de tout, il ne saurait que l'apprécier. Et paisiblement nous pendrions le thé sous un arbre. J'en rêvais déjà !

- Ne tardons pas trop dans cette maison, j'ai hâte de voir notre chez nous ! Oui, je prenais déjà mes aises... Mais partout où il était, c'était chez moi. Je n'allais pas commencer à faire ma timide devant lui, puisque pour moi, c'était le début d'une éternité à ses côtés. Je ne pouvais pas mourir, et lui non plus. N'est ce pas ? Hein qu'il ne le pouvait pas ? Mais non, bien sûr que non, il ne m'abandonnerait jamais !


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[Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyMar 25 Avr 2017 - 16:26




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Nick avait quitté une demoiselle en pleurs, le temps de visiter la chambre funéraire de l’homme, et quand il l’avait retrouvé, c’était toujours cette enfant au visage larmoyant qui était au milieu de la pièce. Et il n’avait fallu que quelques phrases, servant d’interrupteur, pour rallumer l’âme qu’elle arborait avant la découverte macabre. Le brun ne savait pas s’il était blasé par cet énième changement ou bien s’il s’y habituait. Peut-être était-il trop éreinté par cette journée pour commander à son cerveau de radoter ces précédentes émotions ? Il n’en savait rien. A vrai dire, un sourire apparut sur son visage mais lui-même n’arrivait pas à identifier sa nature. Nerf ? Amusement ? Apaisement ? Pour ça non plus, il ne savait pas et il ne voulait plus rien savoir à vrai dire. Il voulait juste rectifier ses dires, car vu la joie de la jeune fille, elle semblait avoir compris qu’il… L’adoptait, non ? Enfin, c’est ce qu’il crut comprendre mais à vrai dire, elle était compliquée à cerner.

Dans tous les cas, Nick n’eut pas le temps de s’exprimer à nouveau que la silhouette féminine se transforma en une véritable flèche, courant dans le reste de la maison pour obéir à ses précédents désirs : rassembler ses affaires. Soupirant, il finit par se diriger d’un pas lent vers la fenêtre de la pièce pour l’ouvrir et respirer un peu d’air frais. Pour s’aérer. Physiquement. Mentalement. Pour les futures minutes qu’il passera à ses côtés, car il sentait qu’elles n’allaient pas être de tout repos. Sans se douter des actions de l’orpheline, il entama sa recherche d’un sac à dos, ce qui ne fut pas difficile. Vidant les affaires qui se trouvaient à l’intérieur, le Tsumi se mit à balayer du regard les notes pour en récupérer les plus intriguantes, tout comme les photos. Il essayait de ne pas perdre de temps à plus les identifier que ça, bien que sa curiosité pu lire tout de même un 1999 sur l’une des photos, faisant aussitôt remarcher sa pauvre cervelle. Elle n’aurait donc jamais de repos ? Se vider les méninges était assez difficile pour lui, mais avec des évènements aussi étranges, ça devenait quasiment impossible de ne pas s’alimenter des différentes informations qui l’entouraient.

Il offrait quelques coups d’œil dans le couloir, mais juste bref, restant immobile pour tendre l’oreille et identifier la position de la demoiselle sans nom. Et dès qu’il l’entendait au loin, l’adolescent se permettait alors de fouiller quelques tiroirs et placards supplémentaires. Mais à part quelques notes en plus dans des cahiers, peu de choses à rajouter dans son sac déjà bien rempli. Il aura de la lecture… Avec Arthémis, si celle-ci voudrait bien se joindre à l’enquête. Vu leur caractère plutôt similaire, il se conforta en se disant que oui, il aurait certainement son aide.

Ayant pris son temps durant ses recherches afin de ne rien oublier d’important, Nick finit enfin par endosser le sac emprunté au moment même ou la demoiselle apparut dans le cadre de la porte, annonçant la fin des opérations avec fierté. Le brun hocha doucement la tête et le rejoignit avant de se figer devant la montagne d’affaires apparue devant ses yeux. Ses paupières clignèrent de nombreuses fois, pensant halluciner avant de se rappeler avoir omis de donner des limites. Zut. Puis arriva les mots de l’enfant, confirma les pensées de l’homme juste avant qu’ils ne se séparent, il y a quelques minutes. Ok, non, il y avait eu une incompréhension. Portant de manière efféminée sa main sur sa propre joue devant tout ce qui s’accumulait -Arthémis allait clairement le tuer, pas besoin de plus la connaître pour en arriver à cette conclusion-, la parole finit par revenir.

« Tu m'as mal compris je pense. » Il soupira, cherchant ses mots, embêté. « Tu vas venir chez moi quelques jours le temps que… » Nick se figea quelques secondes. Le temps de régler cette affaire ? Qu’il appelle les policiers pour commencer l’enquête sur tout ça et trouver une famille d’accueil -ou une place en hôpital psychiatrique ?- à cette jeune fille ? « Le temps que je comprenne bien tout. J’aviserai après. Et pour tes affaires, l’appartement ou je vis n’est pas très grand, il est hors de question que tu ramènes tout ça. » Il s’interrompit encore, réfléchissant. Se trimballer avec tous ces sacs ne lui plaisait pas vraiment. « On prendra tes sacs et tes … Poupées préférées. Le coffre du taxi déterminera combien tu pourras en ramener. » Faire des concessions pour éviter des trop grands caprices. Il n’avait plus la force d’en subir à nouveau.

« Essaye de me trouver les clefs du portail s’il te plait. » demanda Nick en s’aventurant dans ce trop grand salon, essayant de ne pas marcher sur la porcelaine trop présente ici. Il s’inquiétait des apparences. Quel taxi ne trouverait pas étrange deux gamins sortant d’une demeure via un barreau cassé, emportant des tas d’affaires ? … En fait, quel taxi ne trouverait pas étrange la future montagne de poupées dans son coffre ? Ses pensées s’arrêtèrent quand il trouva le téléphone fixe de cette demeure. Vérifiant d’abord que la ligne était bien toujours en cours, ses doigts pianotèrent le numéro des renseignements.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyLun 8 Mai 2017 - 5:09

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Lorsqu'il vit enfin mes affaires, prête à voyager avec moi, je crus lire en lui que je venais de faire une petite erreur. Je balançai donc mon regard, tantôt vers lui, tantôt vers cette montagne faite de mes semblables. Cette situation m'amusait, pas toi ? Non, toi, tu étais déjà exaspéré.
Je le sais, je ne suis qu'une enfant. Un peu collante, un peu trop lunatique, je ne réfléchis pas assez, je crois que je te déçois. Mais crois-tu réellement que tes hésitations, tes silences, tes censures, je ne sais les comprendre ? Je te l'assure, tu me fais déjà perdre la tête. Et pourtant l'un comme l'autre, nous ne nous connaissons pas. Pire, tu ne me reconnais pas. Tu sais, je me dis que si je lâchais l'affaire, me jouais plus stupide que prévue, tu aurais en quelque sorte de la pitié à mon égard, et tu me garderais. J'ai tellement peur d'être à nouveau abandonnée. Je ne suis qu'une gamine, rien que ça. Je me vois agir de manière irrationnelle, et je n'ai pas encore la maturité ni le recul pour faire face autrement. Mais une enfant n'est pas si aveugle pour autant.
J'ai l'impression que toutes ces poupées me fixent et tendent l'oreille. Que jusque dans cette chambre, mon créateur lui-même n'échappe pas aux échos de ma galère. Je me sens pathétique, mais je me retiens de faire une crise, de pleurer, je sais que tu n'aimes pas ça. Je voudrais paraître plus grande, pour toi, rien que pour toi, pour ne pas que tu me jettes chez d'autres personnes, alors que je n'ai besoin que de toi.
S'il te plaît, en attendant de me vouloir, garde bien précieusement tes mutismes pour moi, je les préfère à la réalité de tes pensées. Je préfère pouvoir faire semblant, à mon tour, et me bercer d'illusions en attendant ta sentence.
Je n'aurais jamais pensé que ce serait aussi compliqué. Oui, je ne suis qu'une enfant, après toi, et tu n'es que toi. Une personne doté d'une vraie vie, sûrement, qui vit auprès de la magie, et pas grâce à elle. Tu ne pourras jamais comprendre le moindre impact que tu peux avoir sur moi. Je voudrais être plus âgée, portée un masque, savoir gérer, mettre une barrière. Pouvoir attendre plus d'une heure sans craquer, ne pas trop t'en demander d'un coup. J'aimerais me rentrer dans la tête que je suis absurde, que nous venons juste de nous rencontrer, que je dois réfléchir comme toi. Mais je ne suis pas comme toi. Encore une fois, je ne suis qu'une enfant. Avec son taux de frayeurs.

De la même manière que je craignais de finir seule, je ne pouvais pas priver une seule de mes amies de la compagnie d'une autre, de ce fait à contre coeur, au lieu de les séparer, je préférais devoir subir leur manque en solitaire. Si une unique personne manquait à l'appel, je supposais que c'était moins douloureux qu'une multitude. Je dégagea alors mes quelques sacs, avec mes vêtements, ma peluche fétiche, mes accessoires et chaussures. Cinq sacs, cinq légers sacs. Pas plus grands que ceux que les étudiants promenaient en cours. Ce tri fut une étape difficile pour moi, mais je pus respirer lorsqu'on m'en chargea une plus simple, trouver les clefs.

Je pinçai alors mes lèvres, basculant d'un pas sur le côté, laissa alors apparaître un crocher derrière moi avec un trousseau les comportant. Je me sentais tellement hors la loi d'agir ainsi, voler des clefs, tu y crois toi ? Je les pris alors rapidement et les lui fis passer. Holala, si le sorcier voyait ça ! Il le pouvait, tu crois ? Je préférais que l'on sorte vite d'ici, tu sais, juste au cas où.
Il avait terminé de passer son coup de téléphone, quant à moi, je transportais tant bien que mal mes affaires. Je ne voulais pas qu'il y touche, et si j'en avais eu la force, j'aurais également ordonné à porter ce sac qu'il avait. D'où le sortais-tu, d'ailleurs ?

Le taxi était là, et alors qu'il coffrait mes bagages, je sautai dans les bras de mon ami. Oui, tu es mon ami maintenant.

- Je suis trop trop trop contente !! Lui lançai-je, petite collante qu'il voulait que je sois.


Je ne lui laissai même pas le temps de choisir sa place, s'il préférait être derrière, à côté de moi, ou devant, proche du conducteur. Non, je l'entraînai avec moi sur la banquette, le tenant fermement par la main. Pas question qu'il s'en aille. Tu ne voulais pas t'en aller de toute façon, n'est-ce pas ?
Mes iris pétillaient d'excitation, lui, et moi. C'était merveilleux !
Je ne savais pas si j'avais le sentiment d'être une enfant avec son père, une sœur avec son frère, une fille avec son chien, une autre avec son copain, j'étais juste moi, et tu étais juste toi. Et c'était juste parfait.
Toi, dis, tu tardais bien avant de nous donner notre prénom.
Pendant qu'une de mes mains était bien décidé à tenir la tienne, séquestrant tes doigts, l'autre serrait fortement mon billet. Ma monnaie d'échange que je chérissais. Mon regard, lui, s'était plongé dans la vue, ses rues qui défilaient. Je laissais les grands parler entre eux, je n'avais pas le niveau, ni l'intérêt pour prendre part si jamais ils souhaitent communiquer.

Nous étions arrivés à destination. Enfin, bientôt, je pouvais le voir sur le GPS du conducteur. J'étais un peu mal à l'aise à ce moment-là, c'est vrai, j'aurais eu quelque peu besoin de me sentir rassurée.

- Tu t'appelles comment ? Je voulais vraiment une réponse à cette question, mais il ne faisait que l'éviter. A vrai dire, ça ne m'aurait pas étonnée qu'il l'ignore complètement encore une fois. Est-ce que c'était ton attaque spéciale, la fuite ?
Pour tout te dire, je cherchais plus qu'une réponse. Tu avais eu l'occasion plusieurs fois de me la donner, mais tu ne l'avais pas fait. C'était simplement la première chose à dire qui m'étais venue en tête pour me rassurer tandis que je partais en chute libre vers l'inconnu.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyMar 9 Mai 2017 - 1:55




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Attendant que la compagnie de taxi ne décroche, Nick s’amusa avec le fil du vieux téléphone fixe, l’entortillant autour de son index pour ensuite le laisser prendre la fuite. Et continua, jusqu’à ce qu’une voix n’arrive à l’autre bout de l’appareil donnant le nom de l’agence. L’adresse ? Ah, oui, l’adresse… Après avoir demandé un instant, Nick fouilla les papiers autour de lui avant de trouver une enveloppe ouverte contenant certainement l’adresse de la demeure. La donnant, il raccrocha peu de temps après, se dépêchant de rejoindre la demoiselle, de peur qu’elle ne fasse trop de bêtises. Mais non, elle était sagement à l’attendre, après avoir remplie la mission des clefs, suite à quoi il la remercia après s’être emparé du trousseau. Ne voyant pas de tas se différencier des autres, le brun observa l’orpheline s’éloigner avec seulement ses sacs.

« Tu ne prends pas de… ? » Avec seulement son regard, il comprit. Bon, autant ne pas trop insister. Elle semblait s’être assagie. Fermant sa bouche jusqu’au portail, en fait, il ne l’ouvrit qu’au moment ou la vitre du taxi s’abaissa pour demander l’identité des clients. Les sacs à terre, ce fut le chauffeur qui s’occupa de les mettre dans les coffres, sous le regard fatigué de Nick venant tout juste de réceptionner le corps frêle exprimant son contentement avec une voix assez aigue pour toucher son pauvre tympan.

« Tant mieux alors. »

Quoi rajouter d’autre ? Rien. Il ne pouvait même pas retourner cette joie, parce que lui, ne l’était pas. Il n’était pas mécontent non plus. Il était juste en train de penser encore une fois à Arthémis, à ce qu’elle en penserait. A comment elle pourrait bien le tuer. Avec son passé militaire, il lui serait facile de cacher le corps de l’adolescent, c’était sûr. Ce fut dans un soupir coupé que l’enfant tira l’adolescent dans le véhicule, sans donner son avis. Et il se laissa faire. Encore. Lasse, déjà. Bon sang. Vivement que tout ça soit fini… Le brun offrit l’adresse de son appartement depuis quelques jours à l’attention du chauffeur avant de s’enfoncer dans la banquette, s’attachant et en faisant de même pour l’imprudente. Quoi que, avec sa propre ceinture et vu la force qu’avait étrangement la jeune fille, s’accrochant à lui comme une sangsue... Il n’y avait finalement peut-être pas de quoi s’inquiéter ?

Durant le voyage, Nick n’eut pas vraiment à décrocher beaucoup de mots. Juste à donner les directives de l’endroit où les déposer, et le reste du trajet se passa dans un silence plutôt reposant pour les oreilles du garçon qui profitait de la « fin de cette journée » se terminant dans une voiture plutôt confortable. Arthémis n’avait pas de voiture et il n’avait plus le souvenir d’avoir pris ce moyen de locomotion depuis longtemps.

« Hm ? »

Nick sortit de ses pensées, se trouvant d’ores et déjà en dehors de l’intérieur confortable du taxi. Il n’avait même pas fait attention à sa propre sortie, ses doigts encore emmêlés à ceux de l’illustre inconnue, encore. C’était d’ailleurs elle qui l’avait ramené à la réalité par une question déjà posée précédemment. Le chauffeur du taxi était lui, occupé à sortir les divers sacs du coffre. Attendant que celui-ci parte après avoir reçu sa note, le brun s’ébouriffa les cheveux devant le but bientôt atteint ainsi que la future claque mentale qu’il allait mettre à Arthémis avec toute cette histoire. Dès que la portière de la voiture jaune claqua, l’adolescent se sentit enfin apte à répondre à la curieuse. Il fallait bien qu’elle connaisse son prénom, après tout, même si devoir jouer les devinettes ou le donneur de prénom ne lui plaisait pas et qu’il ne savait donc toujours pas le sien.

« Nick. Tsumi. Je suppose que je ne peux toujours pas avoir ton prénom ? »

Miki. Il s’empêchait de l’appeler ainsi, ne voulant pas montrer qu’il avait fouillé les précédents papiers. Pourquoi ne voulait-elle pas le lui donner ? A vrai dire, le Tsumi ne s’attarda même plus sur ses paroles et lui fit signe de la suivre. Elle semblait vouloir se débrouiller avec ses sacs… Soit. Il garda le sien, voulant garder ses emprunts pour lui seulement, ne voulant pas imaginer la réaction de la jeune fille. Ses pieds montèrent calmement les escaliers, sentant déjà les rhumatismes de cette journée pointer le bout de leur nez. Son corps se figea finalement devant son pallier et se retourna vers son invitée.

« Ce n’est pas à proprement dit chez moi, j’habite chez une tutrice. Je te demanderai d’avoir le maximum de respect pour elle et d’attendre dans ma chambre pendant que je lui expliquerai… La… Situation. D’accord ? »

Pas question qu’Arthémis soit elle aussi la victime de cette drôle de demoiselle. Enfin, elle le serait dans tous les cas, si elle acceptait de l’accueillir quelques jours. Il ne voyait pas pourquoi elle dirait non. Après tout, elle était une tutrice, bien qu’une tutrice spécialisée pour les enfants et adolescents possesseurs de pouvoirs. Au moins, Arthémis serait capable d’être habituée face à l’étrangeté de la fillette. Prenant son courage à deux mains, Nick sortit ses clefs et ouvrit la porte avec lenteur, passant d’abord sa tête pour vérifier si la voie était libre. Faisant rentrer le reste de son corps ainsi que le corps de son accompagnatrice, il soupira en entendant bel et bien sa tutrice présente. Il aurait peut-être préféré finalement qu’elle soit absente…

« Arthémis ? »

Son corps apparut quelques secondes plus tard, entamant un échange plutôt cordial devant la demoiselle. Nick observa l’inconnue avant de soupirer, lui faisant part via son regard d’un problème.

« Je peux te parler dans la cuisine s’il te plait ? Quant à toi, je te laisse attendre dans ma chambre, c’est celle au fond du couloir… »

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyMar 9 Mai 2017 - 12:57

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Je n'avais pas beaucoup parlé pendant le trajet. En réalité je n'avais même pas lâché un mot, me concentrant sur le paysage. La voiture... ce transport me laissait une sale sensation dans le ventre, dans la poitrine, dans la gorge. Je n'allais pas faire l'innocente, je savais très bien pourquoi, Salvador m'avait tout raconter. Je ne pouvais pas me revoir me faire percuter, puis agoniser, je pouvais juste ressentir des vestiges de ce passé. Tenir la main de ce jeune homme m'aidait beaucoup, il n'avait rien à entreprendre en retour, rien à comprendre, juste se laissait faire. C'était bien suffisant. Par moment, lorsque l'on se faisait dépasser, ou lorsque l'on passait tout simplement à proximité d'un autre véhicule, je me surprenais à resserrer légèrement cette étreinte que je faisais subir à ses doigts. Cette angoisse dura tout le long, ne s'estompant pas au fil des kilomètres. Au contraire, je ne pus être rassurée qu'une fois à l'extérieur. Soufflant un bon coup, et récupérant mes sacs, je ne quittais pas les côtés de mon protecteur qui, enfin, me donnait son nom.
Mon attention se porta sur son unique bagage... Il me disait quelque chose. Et après quelques secondes, tandis que de son côté il retrouvait aussi ses esprits, je lâchai une exclamation, choquée. "Voleur !", le mot résonnait déjà dans mon esprit, mais avant même de le sortir, il fut balayer par son prénom dévoilé.
Nick Tsumi. Ca sonnait tellement bien, c'était si beau ! J'étais tellement fière de l'avoir, je sauta sur place puis l'enlaça. Qu'importe ce qu'il portait à son dos, j'avais déjà oublié ce que je lui reprochais.

- Ooooh, tu as un nom magnifique ! De toute façon, tout était magnifique avec lui. Je releva le visage de son torse pour le regarder. Mais, enfin, c'est à toi de me donner un prénom, patate !


Retour à la case départ, il n'avait toujours rien compris, ça aurait été plus simple qu'il m'écoute, tout bêtement, et boive mes paroles comme je pouvais le faire des siennes.
Quoique. Quand on y pensait, les choses n'avaient pas tant stagné que ça... J'avais commencé par le vouvoyer, mais à présent, gamine que j'étais, je me rebellais contre cette marque de respect. Je ne voulais pas nous hiérarchiser, je voulais qu'il soit mon copain de jeu, et au même niveau que moi.

Je le lâcha enfin, troquant son torse que je serrais avec mes maigres muscles, contre son bras. Pas question de le lâcher, j'étais vraiment d'humeur collante. Malheureusement pour moi, mais peut-être pas pour lui, je finis par le lâcher, question de pratique lorsqu'il s'agit de monter des marches.
Je ne le cachais même pas : j'avais hâte ! Lui non. Ça t'aurais tué d'être de mon avis de toute façon, n'est ce pas ?
Nick balançait entre une personnalité adorable, et un côté, j'espère incontrôlé, que je trouvais vexante. Il me touchait beaucoup, que ce soit positivement, ou négativement. De toute façon j'étais déjà très sensible dans mon genre, mais le fait que les mots venaient de toi donnait un goût plus amère ou sucré à mes ressentis.
Comment voulais-tu que je prenne ça ? Enfin, je sais, je n'aurais pas dû mal le prendre. Mais j'étais vexée que tu ne me penses pas respectueuse de base, et que tu préfères me laisser seule dans ta chambre. Oui, je sais, je suis partie un peu loin... Je n'ai jamais prétendu être mûre.
Je croisai donc les bras.

- Ah, parce que de base j'suis pas respectueuse ? J'vais t'en faire bouffer du respect moi. Murmurais-je. Oui parce qu'il ne fallait pas non plus qu'il entende trop ces paroles, mais s'il pouvait juste les distinguer vaguement.... Ce serait parfait.


Il entra enfin, et je fis de même, le suivant comme son ombre. Arthémis... Sa tutrice donc. Ce prénom me semblait féminin, mais ça va, je le gérais bien, après tout ce n'était pas une autre poupée ou tout comme.

- Bonjour !! Lançai-je juste après lui, d'un ton très joyeux, avant même que cette fameuse Arthémis apparaisse à nous.


J'aurais peut-être dû me faire plus discrète, non ? Non. J'étais POLIE. Il me l'avait demandé.
Mais ma bonne humeur, toute neuve, ne dura pas, elle s'éteignit lorsque Nick me rappela que je devais aller dans sa chambre. J'avais compris que j'étais exclue, merci. Pourquoi ne devais-je pas être présente pour parler de moi ? C'est vrai, je me connaissais bien après toi.
Je ne trouvai pas la force d'insister : il m'avait demandé quelque chose, alors je m’exécutais, c'est tout.
Je suivis ses instructions, le trajet de son bras à la pièce qui m'attendait se fit dans des grognements.

- D'toute façon je m'en moque, tu m'énerves, je vais saccager ta chambre, tu rigoleras moins... Chuchotai-je.


Bon, je mentais, et ça se voyait. De plus, une fois arriver à destination, je fus surtout émerveillée de me retrouver là.

- Yeaaaaaaaah ! Dis-je en me laissant tomber sur le lit.


Je ne mis pas longtemps avant de me glisser entièrement sous les draps, me roulant dans la couverture. Ca ne valait pas la présence de Nick, mais je m'en contentais très bien.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyDim 14 Mai 2017 - 15:06




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

C’est avec un regard épuisé que Nick observa la demoiselle l’écouter, grognant et murmurant quelque chose d’inaudible pour sa pauvre ouïe déjà entamée. Il finit par secouer la tête en soupirant avant de suivre Arthémis dans la cuisine et d’y prendre une chaise. Il prit aussi son visage dans ses mains, ne sachant par où commencer, et la tutrice fut patiente, bien qu’elle semblait garder une once de méfiance quant à la jeune fille.

« Déjà, je te préviens, ce n’est pas ma copine et je ne l’ai pas mise enceinte. Déjà, si ça peut te rassurer… »

Et c’est ainsi que Nick entama son histoire, racontant leur rencontre, la lettre, les dires de la demoiselle au prénom inconnu, ainsi que le cadavre retrouvé dans cette maison plutôt étrange. Tout de A à Z, essayant d’être précis dans ses propos et de ne pas retourner en arrière en ayant omis un détail. Son visage offrait un air perdu à son propriétaire, qui finit par étaler les preuves trouvées dans la maison. Photos, écrits. Se plaçant à côté de sa tutrice, l’espagnol et elle se mirent à étudier plus précisément ce qu’il en était de Miki. Tenter de l’appeler par ce prénom alors qu’elle lui avait ne pas en avoir, attendant qu’elle le baptise elle-même. L’idée fut finalement refusée. La demoiselle semblait fragile, vu toutes les réactions étranges qu’elle avait eu et que Nick avait rapporté à Arthémis.

« Et si tu lui donnais un prénom ? »

« Pardon ? »

« Elle te demande de lui trouver un prénom. Donne-lui. »

« Mais, Arthémis, c’est pas mon animal de compagnie ! Je ne vais pas lui donner un prénom et encore moins la garder ! »

« Si j’en crois tous ces écrits et tout ce que tu m’as rapporté, tu es officiellement le maître de cette … Poupée. »

« Mais tu n’y penses pas ! » s’emporta Nick, avant de s’apercevoir qu’il avait presque crié. Se frottant le visage pour essayer de se réveiller, ses pupilles se posèrent sur une Arthémis dans la cuisine. Bon. Il ne rêvait pas. Sa tutrice lui proposait réellement de garder cette poupée. « Excuse-moi, je suis assez éreinté par tout ça… tu dis ça sérieusement Arthémis ? Tu veux vraiment un deuxième ado ici ? »

« Si elle a de réels pouvoirs et qu’elle n’a pas menti, sa place serait à l’institut. Mais vu que tu es son… Propriétaire, elle doit rester auprès de toi. Il faut juste vérifier si elle a des pouvoirs. »

« … Très bien. »

Il allait jouer le jeu. Tester ses pouvoirs.

« Au fait, je ne suis pas là ce soir. »

« … Tu me laisses seul avec… ? »

Une main affectueuse se posa sur la chevelure du brun qui finit par soupirer puis la remercier. Lui souhaitant une bonne soirée, Nick fut bientôt seul dans cette maison… Avec Miki. Bon sang. Il se laissa quelques secondes de paix encore, avant de se diriger dans sa chambre. Par formalité, son poing toqua contre la porte avant de rentrer… Et de retrouver la poupée enroulée dans ses draps. Il aurait pu en sourire s’il n’avait pas vu le bout des chaussures dépasser de ce hotdog vivant. Nick alla la rejoindra, s’asseyant sur le bord du lit, lui enlevant ses talons avec précaution.

« Enlève tes chaussures avant d’entrer dans le lit s’il te plait. »

Calme, posé. Les talons atterrissaient au sol tandis qu’il s’installa en tailleur sur son matelas.

« Je dois te choisir un prénom donc ? Tu n’as pas de préférence ? »

©LittleJuice

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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyMer 24 Mai 2017 - 14:05

Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée.

Sa chambre était sobre, beaucoup trop vide, et trop peu lui. Enfin, je ne le connaissais pas assez pour en juger, mais ce qu'il dégageait n'était pas traduit à l'intérieur de cette pièce. Son odeur, elle-même n'y était pas très présente. Venait-il peut-être tout fraîchement de s'installer ?
J'arrivais à distinguer les voix en dessous de moi. J'aurais peut-être du m'empêcher d'écouter, et me contenter de les entendre, mais après tout, il parlait de moi. Je me retenus de rire à la première phrase de Nick. Moi, enceinte ? C'était ridicu... oh mais on ferait les plus beaux bébés du monde ensemble ! Quelle bonne idée ! Je lui en parlerais dès qu'il remontera ! Finalement, après y avoir un peu plus réfléchi, je ne savais pas quoi faire du bébé ensuite. Je crois qu'il fallait s'en occuper assez souvent... et du coup passer moins de temps l'un avec l'autre... Non, hors de question que cette chose arrive ! Je n'étais même pas certaine de pouvoir en faire. Et si jamais lui, il voulait ? Oh l'angoisse ! Je lâcha quelques murmures.

- Pssssst, Dieu, tu dors ? Alors heu... pitié, pitié, pitié, ne donne pas cette mauvaise idée à Nick, d'accord ? On fait comme ça ? Et pssst, tu m'écoutes ? Tu existes ? Roh bon, fais juste ton job.


Le grand monsieur là haut était bon, c'est ce qu'on disait à l'église. Alors je n'avais pas de doute sur le fait qu'il allait exhausser mon vœu, j'avais un peu peur tout de même : nous n'étions pas en décembre. Je crois qu'il ne le fait que le 25, non ? Je n'avais pas compris toutes les histoires des humains... Mais bref, j'avais loupé quelques phrases du discours qui se déroulait actuellement.

"Je ne vais pas lui donner un prénom et encore moins la garder !", ma petite pompe se brisa. Qu'est ce que je faisais ici alors ? Il s'était joué de moi ? Je n'en avais pas écouté davantage. C'était comme si mon audition s'était brouillée. Je me laissa m'enrouler encore plus sous la couverture, mordillant ma lèvre inférieure. "Crétin, menteur, hypocrite", je me voyais déjà pendre mon sac et devoir partir loin de lui.

Enfin, l'absence se termina, je pus enfin retrouver mon méchant Nick, qui par la suite vint se poser à mes côtés. Dès son entrée dans la chambre, j'avais dissimulé mon visage sous les couverture. Je ne voulais pas le voir, ni même lui adresser la parole ! Il commença par me retirer mes chaussures, me demandant de ne plus entrer dans le lit avec elles. Qu'il était maniaque celui-là ! Non, ne t'inquiète pas, je n'allais pas y retourner sur ton précieux matelas. Je ne voulais toujours pas poser mes yeux sur lui, partagée entre tristesse et colère. J'étais bien partie pour de nouveau ronchonner, ça ne lui manquerait pas de toute façon, non ?
Mais finalement l'envie me passa lorsqu'il me parla de mon prénom. Je me redressa d'un coup, d'un seul, et lui sauta dans les bras, le remerciant presque une dizaine de fois. Me tenant à lui comme un koala à sa branche, et bien décidée à ne plus le lâcher, je lui embrassa la joue avant de frotter ma tête à la sienne.

- Oooh, je voudrais m'appeler Nick, parce que c'est merveilleux comme prénom ! Je voudrais être merveilleuse moi aussi. Tu es merveilleux Nick ! Dis-je très vite. Cette phrase comportait beaucoup de répétitions, mais d'un autre côté, ça lui correspondait bien. J'aurais à ce moment-là peut-être même pu lui dire qu'il était parfait... en son genre. Parce que tout de même, ce garçon restait chiant parfois.


Nick c'était ma préférence, je voulais m'appeler ainsi. Quoique tout ce qu'il aurait pu me choisir me conviendrait, parce que c'était de lui. Mais j'avais un faible pour ce prénom.

- Oui, j'ai choisi ! Continuai-je en relevant la tête vers lui, l'obligeant à faire un bisou d’esquimau. Je veux m'appeler Nick, parce que c'est court, et qu'il y a un "k", ça sonne bien cette lettre ! Koala. Tu sais pourquoi c'est mignon un koala ? Parce qu'il y a un "k" ! Comme dans Nick, mais pas comme dans escargot, c'est un "c", et c'est pour ça que ce n'est mas mignon ! Oui, je parlais beaucoup, mais j'étais tellement heureuse que je ne pouvais plus m'empêcher d'aligner les phrases. Finalement, je fus contrainte de marquer une pause, qui me calma. Je finis donc silencieusement, par blottir ma tête dans le creux de sa gorge, ne le lâchant toujours pas, on était bien là.


Je me sentais vidée de mes émotions négatives, rassurée, heureuse même tout simplement. J'avais même envie de pleurer, il n'y a bien qu'enfant que je me laissais aller à te telle chose. Avant, il aurait été hors de question que je ne lâche, même une ou deux, larmes devant les autres.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille [Terminé] Je suis à vous contre de l'argent, je suis, je suis UNE P...poupée. ~Nickedouille - Page 2 EmptyVen 26 Mai 2017 - 19:14




   
Rends-moi ça de suite.
Nick & Jane

Nick eut l’impression d’avoir déclenché un electrochoc chez la demoiselle, relié à cette demande de prénom. A vrai dire, il sursauta à sa réaction, ne pensant pas qu’une chose inerte comme elle pouvait d’un coup être prise d’une décharge. Il semblait avoir prononcé les bons mots pour attirer son attention. Un peu trop de bons mots, car sa réaction avait été assez violente aux yeux du brun qui sentait encore son cœur battre, comme s’il avait eu en face de lui un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Voilà comment Nick se sentait : comme une proie, autour de laquelle le piège se refermait. Mais non. Il allait la garder quelques temps, essayer d’en apprendre plus, vérifier les dires de ce Salvadore pour tout compte fait apprendre que tout ceci n’était qu’une mauvaise plaisanterie. Ou la laisser à l’institut. Malgré tout ce que pouvait dire cette Miki et Arthémis. Il ne serait pas son maître. Elle n’était pas un jouet. Ni un animal. Elle était humaine. C’est tout. Qui avait le droit à sa liberté et à vivre comme il le lui chantait sans avoir de « maitre ». Peut-être avait-elle son avis sur cela, déjà ? Peut-être lui aurait-il posé la question si elle ne lui avait pas sauté dessus, le faisant basculer sur le côté, se rattrapant in-extremis sur son coude. Elle s’accrocha à lui à son torse, bras relevé, ne sachant pas comment réagir. Elle, elle savait par contre, lui offrant un baiser gamin. Restant immobile plusieurs secondes, il la laissa délirer sur sa merveillosité. D’un côté, son égo était touché et il en souriait presque. De l’autre, il y avait cette crainte et cette barrière qu’il s’était fixée pour se protéger. Il serait du genre à vivre d’eau fraiche et de compliment toute sa vie s’il n’était pas d’un naturel méfiant. Au moins ça.

Décidé finalement à se laisser un peu aller et à rire devant tant d’excitation, Nick rebascula sur sa gauche pour retrouver ses fesses sur le matelas mais le soudain rapprochement de Miki le mit encore plus mal. Un bisou esquimau. Rien que ça. Déjà peu tactile, les rapprochements entre visages n’étaient pas quelque chose d’agréable pour lui. Reculant rapidement son visage même si le mal était déjà fait, il posa sa main en dessous de son cou pour la reculer légèrement, gardant sa main au-dessus de sa poitrine tout le long de son délire. Pour garder une distance de sécurité. L’idée qu’elle puisse l’embrasser l’effrayait assez. Comment vivre avec une personne aussi tactile et sans limite de proximité alors que lui-même détestait le contact ?

Cependant, son discours eut le mérite de l’amuser et de lui faire penser à autre chose. Il finit même par sourire à pleines dents, rigolant même. Bon sang, elle n’était pas possible. La laissant finir son monologue -ou plutôt, se laissant bercer par ses âneries plaisantes et drôles- Nick s’empara de ses deux poignets pour la détacher doucement de lui afin qu’elle s’asseye sagement à côté de lui, lui faisant couper tout contact.

« Tu ne peux pas t’appeler Nick, c’est un prénom pour garçon. Après, il y aurait bien Nikky comme prénom mais… Non. On risque de confondre quand on appelle l’un de nous deux. Parce que je suppose qu’on risque d’être souvent collés à l’autre… » marmonna-t-il à la fin, pour ne pas dire qu’elle risquait de le coller souvent. Sa main se posa sur sa nuque, se la grattant en continuant de réfléchir.

« Un prénom avec un K, court… »

Il posa son coude sur son genou et posa sa machoire dans sa main, la fixant de ses yeux bleus. Quelque chose qui irait avec sa personnalité. Ou son physique. Il serait presque du genre à balancer un « Barbie » pour rire, car elle avait réellement le physique type d’une poupée. Mais en plus de pouvoir être pris au sérieux, elle ressemblait plus à ces poupées de porcelaine qu’à cette blonde disproportionnée faisant totalement girouette. Girouette. Changeant. Nick cligna plusieurs fois des yeux. Ses lèvres finirent par s’étirer tandis qu’il se redressa, se raclant la gorge.

Le nutella était installé sur la table de la cuisine, accompagné d'une confiture de fraise ainsi qu'un pot de sucre. Une assiette remplie de crêpes fumantes tronait au milieu de toute ces bêtises sucrées. Il espérait donner le gout à cette demoiselle de manger, il se voyait mal se nourrir pendant qu'elle l'observerait. Jamais il n'avait tenté de la faire manger ? Sérieusement ? Nick n'était pas aussi inquiet que lui. Peut-être devrait-il. Il finit par arrêter de s'en soucier quand la dernière douceur atterrit sur ses soeurs. Posant la poele dans l'évier, Nick installa les couverts avant de lancer le signal :

"A table Kaze!"

©LittleJuice

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