Destiny
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DATE DE NAISSANCE : 01/03/1980
ARRIVE LE : 29/06/2015
| Sujet: → Intrigue n°3 : pacte de non violence entre l'Institut et l'Enfer Ven 19 Mai 2017 - 18:46 | |
| Pacte de non violence entre
l'institut et l'enfer Une voix, qui se voulait ferme tout autant que rassurante, et malgré tout avec un ton grave et ferme, s’éleva dans la pièce, où se tenait suffisamment de gens pour comprendre que l’heure était grave, mais qu’une éventuelle solution pouvait voir le jour. Monsieur Parker rappelait les derniers évènements, sachant parfaitement, que ça n’avait rien de drôle, et qu’à tout moment, les sentinelles pouvaient débarquer pour n’en faire qu’à leur tête, n’en faire qu’à leur destin : tenter d’éliminer tous les mutants et sorciers qu’ils pouvaient croiser.
Maintenant, venait l’heure de l’annonce de la solution qu’il avait trouvée. Il savait que ça serait difficile à avaler. Lui-même, doutait que ça serait la meilleure solution, mais il n’en avait pas trouvé de moins pire.
- Il a donc été décidé, que nous nous rallions aux démons. Étant donné qu’ils sont eux même attaqués…
Déjà, il savait que la foule devant lui, ne serait pas satisfaite, et que certains allaient protester, au moins, d’abord en silence.
- Je sais que cela peut paraître difficile, mais j’ai pu m’entretenir avec Lucifer, et il a accepté de faire avec nous une sorte de pacte anti agression. En clair, il ne nous attaquera pas, et nous ne l’attaquerons pas. Mais, nous nous battrons contre les sentinelles, tous ensemble.
Les chuchotis survenaient déjà, et le directeur préféra poursuivre :
- Malgré ce pacte, nous vous conseillons tout de même de rester sur vos gardes. Les démons restent ce qu’ils sont. Je ne pense pas qu’ils nous attaquent avant qu’on en ait fini avec les sentinelles. Mais ils auront peut-être d’autres moyens…Alors restez prudents.
Il poursuivit son discours, rappelant quelques détails sur les démons, rappelant le fait que les élèves possèdent tous le moyen de se réfugier à l’Institut s’il le fallait, avec le bracelet à leur poignet. · * * *
- Et donc, là-bas, je pense qu’ils se disent « les démons ne vont pas nous attaquer mais ça risque d’être dangereux ». Ainsi, je vous demande une chose. De ne pas toucher à une seule de ces vermines stupides.
Un sourire carnassier se forma sur le visage de Lucifer, tandis qu’il s’apprêtait à poursuivre. Faire ce « pacte » qui n’en était même pas un vrai, mais un totalement officieux, et qu’ils pourraient briser quand cela les arrangeait, avait autant d’avantages que d’inconvénient. Mais si le roi des enfers avait appris une chose, c’est qu’il parvenait toujours tirer avantage des inconvénients.
- Vous pouvez, par contre, faire ami-ami avec, leur faire croire que, oui c’est vrai vous êtes des démons… Mais que vous pouvez être particulièrement gentil. La preuve. Nous nous entraidons, démons, et reste de l’humanité aux pouvoirs.
Lucifer croisa ses mains entre elles : :
- Il est donc plus que conseillé d’en profiter pour obtenir le plus d’information sur les moyens de se débarrasser de ces idiots par la suite. D’agir tout en subtilité. De même faire des pactes tant que vous restez discrets, ou même de ramener certains de ces abrutis de notre côté.
Il se leva brusquement du siège dans lequel il était assis, bien qu’il n’ait pas sincèrement besoin de se reposer dans un siège, surtout en Enfer, mais il aimait ce confort. Il s’avança un peu. Regardant la foule de démons, avec un air puissant et particulièrement menaçant :
- Alors vous avez tous intérêt à la jouer fine, et à ne pas faire les andouilles à vouloir tout détruire ou faire souffrir ces abrutis, ok ? Si un seul d’entre vous s’en prend à un seul d’entre eux, notre petite mascarade sera foutue…Et je ne pardonnerais jamais, cette erreur.
La dernière phrase avait été prononcée de façon à se faire comprendre. Lucifer observa la foule, silencieuse, et chercha le moindre idiot voulant n’en faire qu’à sa tête dans le tas.
* * *
Quel que soit le camp dans lequel ils pouvaient se trouver, leur entente était fragile, mais une chose était sûre : tout aussi fragile qu’elle était, ils étaient bien prêts à renverser les sentinelles qui commençait à envahir leur espace vital à tous. |
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