Zola Parrish

Je quittai mon frère, nous avions eu une discussion sur comment il se sentait à l’institut. J’étais heureux de savoir qu’il s’y plaisait autant que moi et que ça lui faisait du bien d’être entouré de personnes comme lui. Je devais avouer que j’étais un peu dans le même cas même si je n’avais jamais souffert de ma condition de sorcier. J’en étais plutôt heureux à vrai dire ! Ce n’était pas facile de se croire humain dans une famille de mutants, j’avais eu une enfance très heureuse du coup. C’était très dur de se croire différent des personnes déjà différentes elles-mêmes. Pas que je considère ma famille comme étrange mais la société la voit comme ça. Déjà de base, une mère avec deux garçons ce n’était pas des plus communs. Jess’ se prenait pas de réflexions des autres mères de familles mais elle gardait la tête haute et ne regardait pas les gens qui la méprisaient.
Mes pas me menèrent à l’arrêt de bus, ce dernier était censé m’emmener à la mer. J’avais décidé aujourd’hui d’aller me baigner autre part que dans une piscine. L’eau chlorée ne me faisait pas du bien aux niveaux des branchies et des écailles. Elles avaient maintenant une couleur argentée qui me donnait un air de sardine hors de l’eau. Quitte à être semi-poisson, autant être à demi un beau poisson, pas un truc moche et en plus qui a l’air débile. Bref, j’espère que vous l’avez compris, je n’aime pas trop les sardines. Avec mes pensées débiles, le voyage passa rapidement et je n’eus même pas le temps de m’ennuyer. Mon casque de musique y était aussi pour quelque chose, j’avouais qu’écouter la chanson de J-Pee me faisait toujours autant rire entre plusieurs morceaux de rock canadien ou américain.
Je descendis du véhicule et je marchai vers l’étendu de sable mais bifurquai avant, histoire d’aller à l’endroit où je pouvais enlever mes fringues à l’abri des regards et les laisser sans craindre de vol. Au pire, je perdrais juste tous mes papiers, mes clés et mon téléphone … Ouais en gros toute ma vie … Surtout, ce serait compliqué de rentrer totalement à poil. Bon, j’avouais que ça m’amuserait à fond mais bof … Une fois nu comme un ver, je me plongeai dans l’eau. Elle était un peu froide, normal pour le mois d’octobre. Sous l’eau, je savais toujours où j’allais et mon instinct me mena dans une épave où je passais beaucoup de temps. Elle regorgeait de trésors banals mais riches d’histoire.
Je m’approchai d’une vitre cassée, je suivis une silhouette bizarre au loin, cela ne ressemblait à aucun poisson que je connaissais. Ma curiosité me poussa à sortir de l’épave et je m’approchai de la chose. Je la distinguai de plus en plus comme étant un homme, un triton comme moi. Je restai bouche bée devant lui sans rien dire et immobile.

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En refusant d’être goutte d’eau

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Je n’eus le temps de dire mot que le triton s’enfuit comme s’il avait vu le diable en personne. Je me savais impressionnant mais quand même pas à ce point … Oui, je sais la modestie n’est vraiment pas mon fort … Non mais à moins que des cornes me soient poussées sur la tête pendant la nuit, l’adjectif effrayant ne m’allait guère. Les gens optaient plus souvent pour niais ou gentil. Sa fuite commence, je me mis à nager de façon à passer au-dessus du nuage de sable qu’il avait créé. Une fois cela fait, je me mis à le suivre difficilement, il allait beaucoup plus vite que moi. Je pus l’observer de loin, sa transformation semblait plus optimisée que la mienne qui tenait plus du conte de fée grâce à la magie.
Sa vitesse était impressionnante mais la curiosité me donnait assez de forces pour pouvoir le suivre dans sa fuite. Je le vis entrer dans une  grotte pour m’échapper. Je m’arrêtai un peu avant pour lui faire croire l’espace d’un instant qu’il avait réussi à me semer … Bon aussi pour essayer de reprendre mon souffle car je n’en menais pas large. Je me mis un peu à réfléchir une fois mon cerveau oxygéné de façon optimale. C’est vrai que croiser quelqu’un qui a le même pouvoir que toi doit être effrayant pour les gens comme nous, tu te crois seul et pouf, une autre sirène apparait devant toi comme ça. Je rentrai dans la grotte et me dirigeai directement vers ma cible une fois celle-ci repérée contre une paroi. Je le bloquai contre cette dernière en mettant mes mains de chaque côté de sa tête.

« Hey Cendrillon, il était pas encore minuit alors pourquoi tu t’enfuis comme ça ? »

Ok alors ça, Lancelot, c’était de la semi-rague de gros lourd ou je ne sais pas ce que c’était. En plus, pour bien m’enfoncer, je complétais le tout avec un sourire. Je devais dire quelque chose d’autre sinon il allait vraiment prendre peur ou me prendre pour un violeur vu que je le bloquai contre la pierre de la grotte. Je me mis à observer son visage, le premier truc qui me sauta aux yeux fut la couleur de ses cheveux … Blonds … Ouch, mon cœur venait de me faire mal … Qu’est-ce qu’on avait dit Lancelot ? Ne plus parler au blond qui paraisse trop innocent pour leur propre bien !

« Ok … Tu sais quoi ? Oublie ce que je viens de dire, j’ai l’air ridicule … En plus, je suis loin d’être un prince charmant. »

Je me décidai de le libérer en m’écartant et détournant les yeux. L’adrénaline m’avait fait passer pour un débile. Mon sourire se fit gêner et je me mis à me gratter la nuque en signe de nervosité.

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En refusant d’être goutte d’eau

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Ok, ma tentative d’humour était un tel échec que mon amour propre avait été presque blessé. Note à moi-même, ne plus jamais appeler ce mec cendrillon. C’est dans ses moments-là que je me rendais compte que mon humour était désastreux et que je resterai mon meilleur public jusqu’à ma mort. A moins que je trouve quelqu’un qui ait pitié de moi … J’aurai peut-être le droit à un petit rire même gêné. Bon au moins, cela avait eu l’effet de peut-être lui montrer que je n’étais pas méchant … Ou alors totalement l’inverse était possible. Personnellement si quelqu’un m’avait sorti cette phrase, je lui aurai mis un coup de boule en hurlant que je n’étais une princesse et qu’il pouvait aller voir ailleurs si j’y étais.
Je le sentis plus soulagé quand je me fus éloigné de lui, il entreprit de venir me tourner autour. Je me sentais épié mais cela ne me dérangerait pas plus que ça. Après tout, je l’avais aussi détaillé vite fait. Néanmoins, je suivis ses mouvements du coin de l’œil pour voir s’il ne m’attaquait pas. Nous ne connaissions pas, ce serait une réaction hostile mais justifiable. Une fois à nouveau devant moi, il me pointa sa gorge en silence, je fronçai les sourcils en réfléchissant. Puis la lumière fut dans mon esprit et mes traits de visage se décrispèrent. Mon sourire habituel réapparut.

« D’accord, tu es muet … Je me suis toujours demandé … Les muets ont aussi une petite voix dans leur tête comme les autres ou pas ? »

Mes yeux devaient pétiller comme un enfant de trois ans devant un cadeau de noël. Ma curiosité maladive m’avait poussé à poser cette question qui n’était pas franchement délicate pour le coup. Mais bon après mon coup sur Cendrillon, tout pourrait passer mieux que ça. Mes yeux ne purent s’empêcher de le détailler à nouveau en évitant soigneusement ses cheveux.

« Excuse-moi c’est pas vraiment le genre de questions à poser. »

Pour continuer la métaphore, j’avais l’air d’un gamin pris en faute. Je n’avais pas l’habitude de beaucoup réfléchir avant d’agir quand cela ne concernait que moi et pas moi et mon frère. Je vis que le blond tenait des objets en tout genre dans ses bras. Cela venait sûrement de l’épave.

« Toi aussi cette épave a piqué ta curiosité ? Tu m’as presque surpris … Tu es le premier triton que je croise. Mais tu m’as l’air mieux optimisé que moi niveau vitesse … Comme quoi être un sorcier n’est pas un avantage comparé à un mutant je suppose ? »

Je mis fin à mes questions en me disant que c’était bien assez et que je ne voulais pas le faire fuir non plus avec mes paroles incessantes. Même si j'avais bien fait attention au fait que mes questions pouvaient être répondues par oui ou par non.

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En refusant d’être goutte d’eau

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Vu la tête qu’il faisait, il devait me prendre pour un taré. Il n’aurait pas tort en voyant mon patrimoine génétique. Il y a eu bien plus de fous chez les blackburns que de personnes saines d’esprit, Jess’ disait que j’étais l’un des Blackburn les plus équilibrés qu’elle connaisse. Cela ne disait rien qui vaille mais soit, je ne côtoyais pas ces gens-là, je n’avais pas de jugement à émettre. Le blond fait un mouvement de la tête qui me signifie que non, il n’a pas cette petite voix qui nous dit « mince j’ai oublié d’acheter du lait … » … Bon ok, mon exemple est débile, je vais plus y réfléchir la prochaine fois. Je décidai de ne pas renchérir sinon il allait vraiment essayer d’appeler l’asile le plus proche pour m’y inscrire.
Je le vis ranger des choses dans son sac, je me fis la réflexion que c’était plutôt ingénieux d’emmener quelque chose pour contenir des trésors. Mais je ne le ferai pas car je n’étais pas quelqu’un qui donnait de l’importance aux biens matériels. L’histoire derrière ceux-ci était beaucoup plus belle et passionnante que de pouvoir toucher l’objet en lui-même. Néanmoins, j’irai bien chercher mon futur cadeau de fête des mères à l’intérieur de l’épave, cela m’évitera de débourser de l’argent pour un cadeau que ma mère regardera une seconde avant de s’en désintéresser au plus haut point vu qu’elle était comme moi.
Le blond me saisit la main après mon monologue sur l’épave et m’entraînai à sa suite. Je me sentis un peu tiré au début ne sachant pas où il m’emmenait et pourquoi. Je me mis à nager pour lui éviter l’effort de tirer un poids mort comme le mien. Sur le chemin, je sentis bien qu’il voulait me dire quelque chose comme quoi mon comportement ne l’avait pas blessé ou fâché. J’en étais plutôt soulage, je n’aimais pas vraiment qu’on m’en veuille car j’étais incapable de pas blablater pour rien ou un autre trait de ma personnalité.
Nous entrâmes à nouveau dans le bâtiment laissé à l’abandon et il me lâcha pour aller vers une table. Je le suivis de près pour voir ce qu’il y faisait. « Zola » ? Qu’est-ce que ça ? Une variété de fromage qui m’est inconnue ? Je le regardai en clignant deux trois fois les paupières. Je devais avoir l’air fin … Soudain, je réalisai.

« Ah ! C’est ton prénom ! Désolé, ce n’est pas très répandu, c’est pour ça que je n’ai pas compris tout de suite. Mais cela te va très bien. Moi c’est Lancelot, enchanté. »

Je lui tendis ma main par réflexe, les bonnes manières ne nous quittaient jamais mon frère et moi. C’est peut-être ça l’avantage à être fils de juge. Il fallait faire bonne impression tout le temps.

« Tu viens souvent visiter ce bateau ? Je sais que l’océan est grand mais c’est bizarre qu’on ne se soit jamais croisé avant … Enfin, quand je ne suis pas là, je vais voir les requins plus loin. »

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Je vis bien à son sourire que mon prénom l’amusait quelque peu. Je ne comptais même plus le nombre de personnes qui m’avaient demandé si je connaissais Arthur ou alors si j’avais enfin trouvé le Graal. Le meilleur souvenir que j’avais, c’était quand même l’anniversaire de mes 1 ans où mes potes m’avaient balancé dans un lac, le tous les yeux bandés. Mon meilleur ami avait jugé bon de m’expliquer « Ben parce Lancelot du lac. ». Je croyais que le mec qui avait dit « On a les amis qu’on mérite » avait au final bien raison. Je me demandais un instant si je ne devais pas continuer dans ma connerie jusqu’au bout. Après notre poignée de mains palmée, je m’écartai un peu de lui et fit une révérence particulièrement débile.

« Je sers avec vaillance toutes les damoiselles et les damoiseaux du comté. Je suis tueur de dragon à mes heures perdues. »

J’avais pris une voix faussement bourgeoise et un peu caricaturale pour le coup. Je le vois à nouveau marquer quelque chose sur la table … Ce n’était pas très pratique au final … Mais j’y pensai … Je suis sorcier, je peux essayer de lui faire apparaître quelque chose. Sans mon grimoire, cela allait être compliqué mais qui ne tente rien, n’a rien. Je fermai les yeux pour me concentrer sur la chose que je voulais téléporter ou localiser dans le cas où je ne pouvais pas le déplacer. Heureusement que je savais où se trouvait cette maudite chose. Je rouvris les yeux pour voir que j’avais bien pu téléporter le crayon qui était resté dans la poche de mon jean sur la plage. Je le tendis à Zola avec un sourire.

« Tiens avec ça, ça devrait aller mieux. Désolé je n’avais pas de support dans mes affaires. Pour téléporter quelque chose, je dois savoir où il se trouve. Sur du bois ça peut marcher je pense ? »

Je lui fis un sourire gêné, je n’avais pas pensé au fait qu’on aurait peut-être pas toujours du bois sous la main. On aviserait si on décidait de se revoir à un moment. J’avais compris qu’il aimait cet épave autant que moi pour le coup mais que ces visites n’étaient pas encore lointaines. Je pus lire dans le sable qu’avant, il habitait sur un bateau avec ses parents, cela devait être une vie fabuleuse. Et comme tout le monde ici, il se trouvait coincé à l’institut, je trouvais ça triste. Enfin bon, l’institut n’était pas le pire endroit au monde pour vivre. Quand je me mis à parler des requins, je voulais bien qu’il était plus qu’étonné.

« Je peux t’y emmener un jour, les requins sont super impressionnants vu de près comme cela. Ce sont des animaux vraiment magnifiques. Ne t’inquiète pas, je te protègerai même si tu n’es pas une princesse en détresse. »

Bon, ok, ma blague était peut-être un peu longue et un tout petit pu lourde. Mais comme dit mon frère, je ne serai pas moi-même sans mes blagues débiles.

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C’était vraiment plus agréable de savoir qu’il pouvait me répondre même si la plupart des personnes me disaient de me taire. Ma conversation avait l’air de lui plaire ou étais-je trop prétentieux pour affirmer ça ? C’était tout aussi possible au final. Le pauvre ne pouvait même pas se plaindre à haute voix de mon attitude de simplet doublé d’un crétin. Maintenant, il avait un crayon pour le faire ...  Je me fis la réflexion qu’en fait, il peut très bien s’enfuir. Sa transformation étant beaucoup plus évoluée que la mienne, il irait beaucoup plus vite en beaucoup moins d’effort que moi.
Je vis son visage se fermer peu à peu, j’en déduis que ma proposition n’était pas aussi bien accueillie que je l’espérai. Il était vrai que j’avais très envie de partager ce spectacle avec quelqu’un. La personne qui tenait ce rôle auparavant était mon frère mais comme tout le monde le sait ... Il n’est sûrement plus de ce monde. Je me trouvais assez pitoyable de vouloir le remplacer dans ce qu’il faisait mais si cela me permettait de ne pas le regretter ... Etait-ce si égoïste de ma part du coup ? Mes yeux tombèrent sur un mot que je me refusais à exprimer mais que je connaissais bien. Tout le monde a peur de quelque chose dans ce bas monde, la vraie peur celle qui vous paralyse et vous donne envie de rendre tout ce que vous avez ingurgité auparavant.
Je m’approchai un peu de lui pour tourner autour de lui, je savais que mes instincts de créature me poussaient à procéder ainsi pour m’assurer que la peur n’était pas dû à une quelconque blessure.

« On peut y aller doucement si tu préfères. Mon frère n’aimait pas non plus m’accompagner au début puis c’est lui qui a commencé à me demander d’aller sous l’océan. Bizarrement, ça correspond aussi à l’époque où il a vu la petite sirène avec mes petites cousines mais j’espère que ça n’a pas de rapport pour le coup. »

Je me mordis la langue pour arrêter de divaguer.

« Les peurs sont faites pour être vaincues, je sais c’est une phrase convenue débile mais j’ai pas trouvé plus original. »

Je lui lançai mon sourire de débile qui fait une pub colgate.

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Je me sentis flatter qu’il me complimente ainsi, j’avais un petit côté narcissique qui s’éveillait à chaque flatterie que je recevais mais je refusais de le montrer plus que ça. Toute mon enfance, on avait cessé de me dire qu’il fallait être un bon garçon pour prendre soin de mon frère. Je n’avais donc pas à vouloir m’attirer les louanges de quelqu’un ou ne serait-ce que vouloir montrer que je voulais qu’on s’intéresse à moi.

« Et bien allons-y ! Ne t’en fais pas s’il t’arrive quelque chose, je te protégerai. Je ne suis pas un mutant mais un sorcier comme tu as pu le constater. »

Je me rapprochai de lui pour le prendre par le bras et l’emmener à ma suite. Mon visage était barré d’un sourire digne d’un gamin qui avait trouvé un camarade pour jouer. Je ne nageai pas à ma vitesse maximum pour pouvoir admirer la beauté des paysages sous-marins. On était sur quelque chose de magnifique agrémenté d’une dimension intemporelle qui les rendait fragile. Je regardai un instant Zola derrière moi, sa transformation allait parfaitement avec notre environnement.

« Ta transformation est vraiment sublime, tu pourrais très bien te cacher dans les fonds marins. Personne ne te trouverait, j’en suis sûr. »

Ok, cette phrase était un peu bizarre mais je n’ai jamais dit que j’étais quelqu’un de normal après tout.

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Zola Parrish

Je tournai la tête en constatant que Zola s’était arrêté d’un coup et vis un beau spectacle se dérouler devant mes yeux. Des dauphins, j’en avais jamais vu avant. Il faut dire que dans le Wyoming, il n’y avait pas tellement de mer et que ma génitrice ne m’avait jamais emmené à la plage. Elle avait peur que je m’enfuie ou que je ne trouve plus mon chemin dans l’océan. Je vis Zola s’en approcher pendant que je restai en retrait, je ne savais pas vraiment comment réagir.

« J’en ai jamais vu avant. Je suis ici depuis presque un an et j’en avais jamais croisé avant. »

Les dauphins s’approchèrent de Zola et même de moi, je supposais que nos pouvoirs respectifs nous permettaient de les approcher plus facilement.

« C’est pour ces moments-là que je me dis que notre pouvoir est quand même exceptionnel. Je me demande quelques fois si je me serrai intéressé à la plongée si je n’avais pas eu ce pouvoir. »

Je pris le courage de m’approcher et poser une main sur un des animaux. C’était une sensation assez grisante pour le coup. Je lâchai un petit rire de joie, on aurait dit un gamin mais j’en avais rien à faire pour le coup. Je tournai la tête pour regarder le visage de zola, ce dernier semblait vraiment dans son élément. C’était assez impressionnant et magnifique de le regarder évoluer dans l’eau. Tout était fluide et il en ressentait de la pureté.

« Tu as l’habitude des dauphins, ça se voit. »

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