Depuis son arrivée au sein de l'institut Parker, Lydia s'était façonnée une petite bulle, y forgeant sa routine dont elle tenait particulièrement sans même l'avouer. Non, pas parce que celle-ci demeurait d'une nature exaltante, mais parce qu'elle apportait avec elle une banalité rassurante. En fin de compte, elle reproduisait approximativement les mêmes gestes, un train-train identique à celui de sa vie d'avant, mais avec un peu de magie en plus. Oui, c'était sûrement inconsciemment une façon de se protéger de la mélancolie, du regret et du manque de sa vie familiale. Elle avait si subitement tout laissé tomber pour avancer sur un tout nouveau chemin dont elle dégageait un passage sans réussir à réellement appréhender ce qu'il se trouverait derrière. Un mur, un fossé, une belle trouvaille, l'inattendu la guettait continuellement.
Depuis peu, la demoiselle s'était enfermée dans un étrange cercle vicieux, où un agacement croissant provoquait un manque de contrôle, et où un manque de contrôle causait un agacement croissant. Elle avait du encaisser un certain nombre de déceptions, allant d'un cours, à une amitié, et en passant par un sort qui n'avait pas fonctionné, mettant en danger sa vie et celle d'un camarade.
Du repos. Voilà ce qu'elle quémandait à présent. Mais une tâche sombre persistait dans sa mémoire, une parcelle de son esprit avait été emportée par un trou noir, l'empêchant de se remémorer certains détails. La sorcière ne sentait plus son corps, elle n'était qu'une pensée, qu'un être sans matière, baigné par l'obscurité. C'était une sorte d'état second qu'elle subissait, totalement perdue dans ces profondeurs abyssales.
Essayant de se remémorer son espace spatio-temporel, ses songes traversaient des secondes qui lui semblaient heures. Elle ne se sentait pas, n'arrivant plus à faire le lien avec la réalité. Total détachement.
Peu à peu pourtant, sans pour autant vaincre la faiblesse et réussir à ouvrir ses paupières, elle parvenait à enchaîner des mots, puis des phrases, se questionnant elle-même sur sa condition actuelle. Elle pouvait enfin se visualiser de nouveau dans un passé qui ne semblait ni proche, ni lointain. Se voyant poursuivre ses habituelles occupations, puis... Plus rien. Il lui manquait un morceau. Un long soupire, pénible, sortit de sa bouche. Bientôt, ce fut la douleur qui se mise en place. La jeune femme reprenait progressivement le contrôle de son physique, avec ces maux et sa fatigue. Ses doigts se resserrèrent, frottant sur un sol froid et sale, causant par la suite une douleur sur la main. Elle n'y comprenait rien, et peut-être même qu'elle ne le souhaitait pas.
Son état ne lui permettait pas encore de prendre conscience, de s'imposer des suppositions et ainsi de s'inquiéter, voire de paniquer. C'était encore et toujours le trouble, mais un flou qui finissait pas s'estomper. Ses sens se réveillaient en même temps qu'elle, et bientôt quelques détails dont Lydia n'avait jusque là pas deviné l'existence, se firent sentir. Une sorte de gouttelette collante, roulant le long de sa paume, chatouillant sa peau et semblant s'écraser sur le sol. Difficilement enfin, elle parvint à ouvrir les paupières de moitié, avant de les refermer aussi sec dans un gémissement pénible. Serrant un peu ses dents, elle réitéra l'expérience, et doucement posa son regard sur le morceau de lieu qu'elle parvenait à percevoir. C'est ainsi qu'elle resta figée, souffrant d'un mal de crâne qui exerçait une pression sur sa vision, l'empêchant de se déployer au maximum. Elle craignait les sensations qui se manifesteront si elle décidait de se redresser, de toute façon, pour le moment, elle n'en avait guère la capacité.
Bougeant un peu la jambe, la traînant sur ce qui lui servait de support, elle prit appuie sur ses avants-bras, et enfin leva un peu la tête. Laissant ses longs cheveux noirs détachés, tomber en cascade sur ses épaules, puis à leur tour embrasser le sol. D'un rapide coup d’œil, elle examinait la pièce, les alentours lugubres dont elle ne reconnaissait pas le décor.  
Soufflant un bon coup, comme se préparant mentalement et physiquement à un effort conséquent, Lydia se releva en position assise, recouvrant son visage de ses doigts, le tâchant ainsi du sang qui s'y était incrusté. Elle ne se sentait pas bien, la bouche pâteuse, le crâne qui menaçait de se faire transpercer par une barre en fer, le corps bouillant comme de fièvre, et une horrible faim croisée de dégoût.
Son souffle réchauffait ses poignets, et bientôt elle mit de la distance entre ces-derniers et elle-même, constatant les dégâts fait à sa main. Comment ? Elle ne s'en souvenait pas. Ayant ainsi dégager sa vue, lui permettant un regard plus grand sur son environnement, elle put distinguer d'autres corps, et en compta cinq, six avec elle. Parmi eux, seuls des élèves de l'institut Parker répondaient présents. A cause de leur visage encore tourné vers l'inconscient, et sa perception peu précise, elle ne sut tous les reconnaître. Mais les cheveux blond au loin, cette morphologie pulpeuse, lui donnait de quoi croire qu'il s'agissait de Layla. Bonne ou mauvaise chose... Cela restait à voir par la suite.
Encore un peu sonnée, il fallut patienter de nouveau quelques secondes pour que son cerveau puisse reprendre contrôle sur l'entièreté de ses facultés psychiques et les apprivoiser, lui permettant de construire une raisonnement plus juste. Mais toujours trop mal en point pour bouger comme elle le souhaitait, elle ne pouvait que fixer les autres individus, les regardant se réveiller les un après les autres.
Son intellect en éveil, elle débuta une liste d'explications, d'interrogations sur la nature de se dépaysement. Pendant celui-ci, elle put zigzaguer entre les différentes réactions qu'elle avait adoptés jusque là. Tout d'abord, il y avait une distance entre la réalité et elle, de ce fait, la sorcière n'avait pas conscience de ce qu'il se passait, et se croyait encore dans un rêve, ou un de ses autres univers intérieurs. Par la suite, il y eut le retour de ses sensations, lui rendant compte de ses douleurs. Enfin, ce fut la phase de questionnement, qu'elle arpentait actuellement. Celle-ci mènerait sans doute à des suppositions tordues, la conduisait vers la partie "panique".

Après elle, tandis que son esprit était submergé par une vague de questionnements, ce fut accompagnée d'un hurlement qu'elle assista au réveil violent de Layla. La jolie blonde et elle avait une relation pour ainsi dire conflictuelle depuis peu. En effet, lors de leur dernière rencontre, elles en étaient venues à utiliser leur magie dans le but de se faire du mal. Ce jour-là, la jeune femme s'était montrée très injuste et cruelle, alors que la Lydia avait tenter tant bien que mal de garder son contrôle et ne pas causer une électrocution involontaire du à son manque de maîtrise. Cette tactique ne s'était pas montrée d'une grande efficacité, étant donné qu'à coup de magie défensive, les attaques à répétition de ce qui était normalement son amie ne jaillissaient  que davantage. Elle se souvint que ce fut à l'aide de ruse, de manipulation, qu'elle put se débarrasser de sa présence sans avoir à contre-attaquer, seule une baffe s'était perdue, lors d'un moment de détachement totale entre son corps et son esprit. Depuis cet événement, le contact avait été rompu, et la demoiselle ne comprenait toujours pas, et n'avait guère trouvé de justifications à ce comportement qu'elle avait adopté. C'est cette entrevue qui lui empêchait à l'heure actuelle de courir vers la sorcière, prenant des nouvelles de son état physique et mental. Mais elle s'imaginait bien qu'entre les uns et les autres, il n'y avaient pas une grande différence dans le ressenti, aussi, sans doute était-elle aussi mal qu'elle-même à son réveil.
Spectatrice des yeux étonnés des individus qui se manifestaient un par un, l'étudiante restait d'abord à l'écart de tout et de tous. Certains corps ne s'étaient pas relevés, et elle craignait le pire pour eux.
Ce fut Zyan, le troisième à reprendre conscience, tandis que sa cousine prenait place à ses côtés, inquiète pour lui. De là où elle était assise, et à présent que sa vu ne semblait plus brouillée, la demoiselle pouvait apercevoir leurs mains, dont l'une d'entre elles était mutilée de la même façon que la sienne.
Affrontant le regard désorientée de son camarade, sentiment qu'elle avait parcouru il y avait quelques minutes, ou quelques secondes -le temps demeurait incertain-, elle le remarquait faire le tour de la pièce qui les tenait en captivité, reconnaissant des visages dont il prononçait le nom faiblement. Lorsque ce fut le sien qu'il sortit de sa bouche, Lydia lui offrit un doux sourire. Que pouvait-elle faire d'autre ? Elle était aussi perdue qu'eux, mais en vie. C'était le plus important.
Il n'y avait plus aucun doute sur la pièce où ils se retrouvaient, c'était une prison froide et sombre.
Presque au même moment que l'autre jeune homme, Answald, un adulte qu'elle avait rencontré à la bibliothèque où ils partagèrent quelques grande théorie sur l'origine des pouvoirs, ouvrait ses paupières, et les expressions se répétaient. L'étonnement, la perte de repère, un brin d'affolement. Ce fut vers la dernière fille -encore endormie- qu'il s'avança précipitamment. De là, elle ne distinguait pas trop l'identité de cette-dernière, mais l'adulte et elle semblait partager un lien protecteur, plein de tendresse. Elle n'en connaissait pas le titre, peut-être était-elle la fille dont il lui avait vaguement évoqué l'existence lors de leur conversation ? Le comportement qu'il adoptait en sa présence laissait croire cela.
Il avait lâché quelques phrases pleine de ... perspicacité, mais avouons-le, que sûrement tous avaient répété dans leur tête au moment-même où leur vue avait reprit ses droits. Si l'un des deux physiques encore inactifs était féminin, le second demeurait masculin. A y regarder de plus près, la possibilité que cette morphologie appartienne à Morgan était très forte. Lydia attendait, avec beaucoup d'impatience, de les voir se redresser tous chacun leur tour.
Mais... Tandis que bientôt la plupart des endormis passèrent du sommeil à leur monde de vérité dure et crue, l'une des membres du groupe ne se réveillait toujours pas. Son corps restait inerte, étendu de tout son long sur le sol. S'arrachant de plus en plus de matière sur sa lèvre inférieure, la demoiselle gardait un calme presque exemplaire. Il était, pour elle, inutile de s’exciter à son tour, l'épreuve qu'ils vivaient à présent était déjà assez traumatisante, il fallait garder son calme. Du moins, c'est ainsi qu'elle voyait les choses.
Vagabondant dans la pièce, le cœur accéléré, ses yeux remuaient en suivant ses battements, on pouvait deviner les émotions de chacun, qui jaillissaient de leur corps comme un nuage noir, les enveloppant davantage dans ce brouillage négatif.
Lentement, Lydia se leva finalement, ses jambes affaiblies n'avaient plus de mal à soutenir son corps, c'est donc sans tituber, mais doucement, qu'elle s'approcha de Morgan. Dans cette pièce, c'était le seul à pouvoir lui apporter un peu de placidité. Certes, elle se montrait bien paisible mais... Comme beaucoup la crainte la rongeait. Elle était loin de détester les autres, mais entre une endormie, un adulte mourant d'inquiétude, une ancienne adversaire, et un garçon avec lequel elle s'était traumatisée suite à une soirée, son choix se portait sur l’hermaphrodite qui lui rappelant tant de souvenirs joyeux. En se rapprochant, progressivement, ses doutes se dissipèrent, et elle était à présent sûre et certaine que ce corps appartenait à son ami. S'asseyant à côté de lui, la jeune femme effleura délicatement son épaule de sa main.

- Morgan... Murmura-t-elle doucement.

Elle se posa à proximité, fixant le vide, puis redonnant de son attention sur le jeune homme, souriant doucement à ce corps encore un peu éteint.

- Morgan, tu vas bien ? Demanda-t-elle avec un ton qui se voulait rassurant.

Dans quelle situation s'étaient-ils tous retrouvés ? Pourquoi eux ? Qu'allait-il leur arriver à présent ? Leur futur était menacé, il demeurait incertain, et ne pas savoir était une chose bien trop angoissante. La sorcière était pleine d'anxiété, broyant ses pensées lucides entre mille questionnements, qu'elle tentait de garder pour elle et de ne rien faire ressortir pour ne pas rajouter son inquiétude à ce brouillard sombre mais fictif, qu'ils se forgeaient.
L'ambiance était intenable, on ne pouvait qu'espérer que personne ne craque.

Layla sut dès le début se rendre utile, elle refroidissait à l'aide de son pouvoir le sang de la blessure, y provoquant l'arrêt de l'écoulement. Tandis que Lydia la regardait faire, la jolie blonde dirigea son regard vers elle, puis lui adressa un petit sourire. Décryptant sa signification s'il était fait de regret, de timidité suite à ses actions, ou de gentillesse, la sorcière le lui rendit avec autant de douceur qu'elle pouvait lui donner. Ce n'était pas le moment de ressasser les erreurs du passé, ils allaient peut-être tous mourir aujourd'hui... Non, elle ne voulait pas imaginer un tel scénario. Gardant un côté optimiste, plein d'espoir, l'electromaster souhaitait juste véhiculer de bonnes ondes dans cette prison remplie de négativité. Zyan venait d'accepter de laisse sa blessure dans les mains experte de Layla, et comme prévu, ce fut un sort efficace qu'elle lança. Sans un mot, la jeune femme écoutait les autres parler, tandis qu'elle venait de se poser à côté de Morgan. Il semblait vraiment le plus mal de tous. Quoiqu'il y avait cette fille... Toujours endormie, qui ne devait pas non plus être au mieux. Peut-être risquait-elle sa santé dans un tel état ? Il valait mieux sortir d'ici et lui soumettre quelques soins. Bien sûr, voilà une belle initiative, mais on ne savait comment y parvenir.
Sans prévenir, un bruit violent retenti, le sorcier tentait de briser les barreaux à l'aide de son pouvoir. Si cela pouvait être si facile... Mais non. Leur cage était résistante, ce ne serait pas amusant sinon.
Cette situation énervait la demoiselle, qui passait d'une émotion à une autre, troquant donc la peur, l'angoisse à la colère. Rien n'était prévu. Rien n'était -pour le moment- logique. C'était comme une équation, il fallait trouver les inconnus pour la résoudre. Qu'était leur point commun ? Pourquoi eux ? Ces questions revenaient toujours. Il était six, partageant leur chiffre entre les races de sorciers et de mutants. Pas d'humain, pas de démon. Les absents devaient être les fautifs. Il lui semblait plus logique que des individus puissants soient derrière tout cela, de ce fait, elle excluait les sans pouvoir de l'origine.
Tandis qu'elle analysait la situation, son regard croisa enfin celui de Morgan, en larme, tandis qu'il se posa contre elle à la recherche de réconfort. Lydia n'y voyait aucun inconvénient, pour le moment elle voulait avant tout pouvoir détendre l'atmosphère, car c'est dans le calme que tout le monde réfléchirait mieux. Passant sa main plusieurs fois dans les cheveux de son ami, dans un mauvais état émotionnel, elle voulait marquer sa présence et le rassurer ainsi.
La sortant de ses pensées, Zyan quémanda un portable. Il fallait l'avouer, mais Lydia ne comprenait pas trop pourquoi. Elle doutait fortement que ça lui serve à quelque chose ici, qu'il y ait du réseau, que ça puisse aider à ouvrir une porte. Tant pis, il avait peut-être une idée derrière la tête. Rien n'avait de sens présentement. Fouillant dans ses poches, elle fut contrainte de voir qu'elle n'avait pas son cellulaire sur elle, tant pis.
Answald, qui jusque là restait auprès de l'endormie, proposa d'attirer son portable. Mais la seule chose qui vint à lui, était une atroce douleur qui fit sursauter la sorcière et Morgan, à présent à genoux parti soutenir l'homme. Il était dans l'incapacité d'utiliser sa magie.
Au fur et à mesure, l'étudiante récapitulait chaque fait. Layla avait glacé une blessure, Zyan venait d'essayer de faire exploser les barreaux qui, quand bien même son pouvoir fonctionnait, n'avait montrer aucun dégât.
Quant à l'adulte, il était contraint de ne rien tenter, au risque de subir d'intenses maux. De ce fait, les sorciers semblaient être immunisés contre leur handicap. Tout paraissait plus logique... Son attention reportait sur Morgan, elle s'inquiétait pour son don. En effet, comme elle avait pu le constater dans les cuisines lors de leur rencontre, ce n'était pas quelque chose qu'il maîtriser et il semblait que ce soit dans la peur que son physique féminin débarque. Aussi, si par malheur Morgane se réveillait, en quelque sorte, il subirait contre son gré son hermaphrodisme lui provoquant le même état qu'Answald. Pris pas la douleur, son pouvoir se ferait davantage sentir, et il rentrerait dans un cercle vicieux qui lui serait insupportable. La réponse était là, elle y était proche. Ne lui manquait plus qu'à tendre le bras et à l'atteindre.
Il eut fallu que son ami fasse l'idiot et tente apparemment d'utiliser tout de même un pouvoir, dont elle ne connaissait pas l'existence. Mais sa réaction à suivre traduisait ses intentions. Ce fut le déclenchement d'une crise, sa mutation, sous le choc et la douleur, se mise en route lui provoquant encore plus une succession de maux. Pour sortir de ce cercle vicieux, il fallait qu'il se calme. Inquiétée par cette situation, Lydia se rapprocha brusquement de nouveau du jeune homme, gardant son calme avec beaucoup de peine afin de pouvoir le toucher sans provoquer la moindre décharge. Posant sa main sur sa nuque, elle voulut lui laisser sentir qu'elle était là.

- Morgan, regarde moi ! Nous sommes là, tout va bien aller. Respire plus lentement, calme toi. C'était facile à dire, elle savait, mais que faire de plus ?

Elle essaya tout de même de lui faire soulever un peu la tête afin qu'il oriente son regard vers autre chose que le sol. Finalement, elle le prit tant bien que mal dans ses bras, dans un enlacement assez difficile au vu de ce mutant qui gigotait dans tous les sens.

- Pense à des cookies ? Dit-elle pour lui rappeler leur péripétie amusante dans les cuisines. Essayant de la stabiliser, la réponse lui apparut d'un coup et d'un seul, comme une évidence.

Les sorciers se servaient de leur magie, les mutants non. Et ce qu'elle avait lu là-dessus, le nom de l'objet qui provoquait ces maux, c'était un implant. Finalement, elle avait bien raison de s’intéresser à tout. Elle put également se souvenir que le glacer, ou lui envoyer une décharge étaient deux manières de le désactiver. Elle, malheureusement, ne contrôlait pas assez bien son pouvoir pour donner une électrocution aussi précise sans risquer de faire plus de mal à une personne, de ce fait se tournant vers Layla, gardant une emprise avec difficulté sur son ami, elle lui commanda presque affolée des indications.

- Layla, ils ont un implant, gèle-le vite ! L'état de Morgan était critique, il ne fallait pas perdre de temps et au plus vite empêcher ce parasite de le torturer de la sorte.