Se sortir la tête de toutes ces histoires de mutants, voilà exactement de quoi Mariama avait besoin. Et ses cours l'aidaient énormément pour ça. Pour s'accrocher à sa vie « normale » entourée de gens « normaux » ; elle ne recherchait plus que ça. Et elle passait autant de temps qu'elle le pouvait à la fac, pour se vider la tête, à travailler plus encore qu'elle ne le faisait déjà auparavant. La musique, son refuge, l'empêchait de se noyer face aux nouvelles découvertes qui avaient ébranlé sa vie. La découverte de cette mutation, qui venait bousculer tout ce qu'avait été son existence jusque là. Il paraissait qu'elle tenait cela de son père biologique, ce père qu'elle n'avait jamais connu et qui lui léguait pourtant ce patrimoine qu'elle ne se sentait pas le courage de porter. Comment pourrait-elle seulement appréhender et contrôler une chose qu'elle ne voulait pas voir exister ?
Elle savait qu'elle aurait besoin de temps et, se disait-elle parfois, que ce n'était que comme apprendre à jouer du violon : beaucoup de personnes essaient, beaucoup échouent, mais avec du travail et de la persévérance, les secrets de cette chose si difficile se dévoilent et en rendent son apprentissage plus simple. Mais il ne s'agissait pas d'un instrument de musique, et Mariama pouvait essayer de se rassurer autant qu'elle le voulait, elle ne pouvait pas nier que ce qu'elle était l'effrayait. Pour le moment, seulement, voulait-elle croire. Mais il n'était pas question pour elle, aujourd'hui, de penser à l'Institut. Devant elle se trouvaient un petit ampli, et sur son téléphone la composition d'un de ses camarades de promo. Ils travaillaient souvent ensemble sur la création de morceaux sur lesquels Mariama pouvait poser son violon comme élément central, un peu comme si la voix était le violon lui-même. Les deux univers de ces étudiants s'étaient très rapidement appelés, dès la première semaine de leur première année, et il n'était plus rare maintenant qu'ils composent ensemble. Et, justement, Mariama devait aujourd'hui s'entraîner sur une partition écrite pour la composition de cet étudiant.
Avant toute chose, elle fit jouer l'instrumental, sans le violon, pour s'imprégner de nouveau de ce qu'avait crée son camarade. Des percussions, un peu d'électronique, il était un passionné de ce genre de son et cela se sentait dans ses créations. Elle avait, naturellement, déjà écouté plusieurs fois ce morceau vierge, avait étudié la partition de violon qu'elle devait y inclure... ils avaient décidé de présenter ce morceau pour un travail de groupe, et s'entraînaient dessus pour l'améliorer toujours un peu plus. Après plusieurs écoutes du morceau vierge, Mariama fit jouer sur son téléphone sa partie en fermant les yeux, visualisant alors les notes et le placement de ses doigts. Le violon était un instrument délicat, qu'elle pratiquait depuis quelques années maintenant. Elle avait su atteindre une assez bonne maîtrise de son instrument, même si tout n'était pas encore parfait. Elle savait qu'il lui faudrait encore bien cinq ou six ans d'entraînement avant d'atteindre le niveau qu'elle voulait et bien plus si elle voulait atteindre la perfection. Aussi, la composition faite pour leur partiel était assez complexe, et Mariama était dans un état de concentration optimal. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle soupira légèrement, échauffa tranquillement ses poignets, attacha ses cheveux, et prit son instrument en se relevant. Elle fit une série de petits exercices simples avec son violon, jouant des mélodies faciles pour laisser ses doigts se détendre. Et, lorsque enfin, elle se sentit prête à attaquer le morceau, elle prit une profonde inspiration et ferma les yeux quelques secondes.
Lorsqu'elle rouvrit les paupières, ce fut pour faire jouer l'instrumental sur l'ampli, assez fort pour que le son de l'ampli et celui de son violon se calent, mais en veillant à ne pas déranger son voisinage. La musique démarra, et Mariama démarra également, suivant sa partition avec une concentration qui se lisait sur son visage. Les notes sortaient parfois avec un peu d'accroche, mais elle se sentait particulièrement bien, comme si le monde autour n'existait plus. Elle se concentrait seulement sur la musique, sur les notes qu'elle devait produire. Ses soucis semblaient s'envoler en même temps qu'elle, elle avait la sensation de flotter, d'être en dehors du monde et ce sentiment dessina sur ses lèvres un sourire purement heureux. C'était ce qu'elle aimait, dans la musique. Ce moment de grâce où son instrument pouvait guérir tous ses maux. Et, lorsqu'elle termina la dernière note, elle se surprit à être légèrement essoufflée et un petit rire lui échappa. Oui, elle était heureuse de ce qu'elle venait de produire. Ce n'était pas parfait, mais elle savait qu'avec encore un peu d'entraînement, elle et son partenaire ne pourraient clairement pas avoir une mauvaise note à leur partiel...
Adrian L. Tsumi
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Lun 27 Mar 2017 - 21:10
Cela faisait depuis plus de 10 ans qu’Adrian vivait à Jacksonville. Il y avait vécu la fin de son adolescence, l’évolution de son pouvoir, mais aussi de nombreux changements dans sa vie. Ces brusques changements se trouvaient principalement dans cette dernière année passée, des brusques changements qu’il était obligé d’assumer. Mais plus le temps passait et plus cela était difficile. A jongler entre les triplés -dont deux adolescentes de plus en plus insupportables- et un travail malsain qui le faisait plonger de plus en plus dans des situations dangereuses et malveillantes, Adrian se sentait plus perdu et plus seul que jamais. L’appartement ne lui permettait même plus de se reposer et le voilà obliger d’employer plus souvent Emily pour palier à son absence depuis quelques temps. Et ce jour-là ne fut pas une exception malgré le fait qu’il soit de repos. Entendre les filles se disputer de bon matin à travers la fine cloison de sa chambre le fit sortir du lit bien plus tôt que prévu. Sortant de sa chambre sans un mot, sa brusque apparition fit taire aussitôt ses petites sœurs, s’attendant à répliquer devant la mauvaise humeur de leur ainé. Mais il n’en fut rien. Aucune parole. Aucun regard. Juste une porte qui claqua après qu’il ait récupéré une légère veste. Ses doigts pianotèrent fébrilement sur son téléphone, demandant à Emily de passer la journée avec les triplés s’il lui était possible. Sans attendre de réponse, il éteignit son téléphone voulant être tranquille. Le grand frère protecteur était fatigué, offrant certainement une journée sans surveillance pour les 3 adolescents si leur nounou répondait absente.
Adrian prenait la fuite. Encore. Assez loin de là. A une demie heure de marche de son misérable quartier grouillant d’insectes et de marginaux tout aussi drogués les uns que les autres. A la fac, plus précisément. En 10 ans, il n’avait jamais fait attention à cet établissement, qui lui correspondait pourtant si bien avec sa musicologie. Ce ne fut qu’au cours d’une mission qu’il passa devant le panneau d’accueil de l’établissement et que ses yeux firent leurs curieux. Depuis, il y était passé plusieurs fois, se perdant dans les couloirs de nombreuses fois, profitant des merveilleuses mélodies qui résonnaient dans les couloirs et grimaçant sous les fausses notes qu’il entendait. Cet endroit était à la fois le paradis et l’enfer pour ses oreilles. Mais ça lui faisait du bien. Il baignait dans son élément et s’échapper d’une vie loin d’être morose. Il l’aurait préféré ainsi.
C’est toujours avec un peu plus d’assurance que la fois précédente qu’Adrian pénétra les couloirs de la fac, se dirigeant vers l’aile concernant sa seule passion. Sa marche rapide se mit à ralentir dès lors qu’il fut accueilli par un mélange de nombreuses mélodies, mais elle ne s’arrêta pas pour autant aux premières notes. Il en cherchait des plus particulières, désireux de trouver les notes si singulières du violon d’une élève blonde. Il l’avait repéré dès sa première visite, se figeant sous la beauté de sa prestation et sous la souplesse de ses gestes. Elle avait ce il-ne-savait-quoi d’hypnotisant qui entrainant l’espagnol à revenir au moins une fois par semaine et partir à sa recherche. Bien sûr, il avait déjà été déçu en ne la trouvant pas et en retournant aussitôt chez lui. Il avait trouvé ce qui se rapprochait le plus de la perfection, pas question de se contenter de moins.
A croire que le karma était avec lui aujourd’hui, car il ne fallut que quelques minutes au mutant pour localiser l’élève. Pensant d’abord la trouver accompagnée d’un groupe, de faibles grésillements perçus lui firent comprendre qu’elle jouait sur un instrumental enregistré. C’en était dommage, ça gâchait toute la beauté de la création, même s’il n’était pas forcément fan des côtés électroniques. Se rapprochant de plus en plus de la salle d’où provenait les notes, il passa devant et arrêta sa marche juste après avoir dépassé la porte, s’adossant au mur. Il ne lui avait fallu qu’un rapide coup d’œil pour confirmer la présence de la jeune femme. Par son violon et par ses cheveux attachés de la même manière à chaque fois.
La mélodie avait déjà commencé, il prit donc la séance en cours et ferma ses yeux, profitant de sa solitude à travers ce couloir. Même des passionnés de musique pourrait observer d’un œil intrigué l’homme en plein milieu du couloir, se laissant aller à des rêveries discrètes. Mais il s’en fichait bien. Ça l’aidait à évacuer. A oublier. A penser à autre chose mais aussi à passer à autre chose. Certes, il avait l’une de ses sœurs qui avait le même don musical que lui et qui jouait de divers instruments mais sa personnalité offrait à ses compositions une note fade qui l’empêchait de voyager comme avec cette demoiselle. A travers les manières de jouer, Adrian s’amusait à imaginer les personnalités des musiciens. A leur manière de tenir l’instrument, de s’en servir, à toute la gestuelle. A leur air lorsque la dernière note était produite. Ou tout simplement, à leur rire. Comme celui de la violoniste. Cristallin.
« Qu’est-ce que vous faites ici Monsieur ? »
« Hein ? Je-euh… »
Adrian sortit de sa rêverie et perdit le sourire gagné par le rire de l’élève. Ses yeux se posèrent sur un homme d’un certain âge au regard strict.
« Vous avez 30 secondes pour sortir votre carte d’étudiant pour prouver votre appartenance à cette faculté, sans quoi j’appellerai la police. La Faculté a fermé ses portes aux visiteurs suite aux attentats et nous n’accepterons aucune mauvaise surprise. »
Comme un enfant pris sur le fait, Adrian sentit son pouls s’accélérer face aux menaces faites. Il n’avait aucune sacoche sur lui offrant le bénéfice du doute ou lui permettant de gagner du temps en la fouillant. Zut. Vite. Une idée, bien que vu le comportement qu’il arborait, il se sentait déjà trahi malgré les justifications les plus adaptées au possible.
« Je me suis perdu, je cherche le bureau des inscriptions pour m’inscri… »
« Ne jouez pas à ça avec moi jeune homme, vous allez me suivre dans mon bureau en attendant que j’appell… »
« Mais non bon sang, lâchez-moi, je ne faisais rien de mal ! » commença à tempêter Adrian, n’appréciant pas de se faire empoigner par l’homme qui semblait être du corps administratif.
Spoiler:
sorry, c'vraiment long mais c'est juste parce que c'est le premier post!
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Mar 28 Mar 2017 - 18:42
Lorsque la mélodie s'arrêta, Mariama releva le regard de sa partition. Et elle le vit, ce jeune homme dans l'encadrement de la porte, avec un sourire accroché aux lèvres. Il avait tout entendu, c'était certain, et l'étudiante ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'il fichait là, au juste... mais elle n'eut pas besoin de le faire ; Monsieur le Rabat-Joie de Service, toujours à rôder dans les couloirs pour traquer les écarts de comportement des étudiants, venaient de faire son entrée en grande pompe, en alpaguant le stalkeur sans crier gare et un petit rire amusé échappa à Mariama. Ce n'était pas de la moquerie, non. C'était du réel amusement. Tel était pris qui croyait prendre, il avait tenté d'écouter en douce un morceau qu'il n'avait pas à entendre et voilà que les ennuis lui tombaient sur le coin du nez.
Une telle ironie ne pouvait qu'amuser la blondinette, qui prit tranquillement le temps de ranger son instrument dans son étui, avant de se détacher les cheveux. Elle ne perdit pas une miette de l'altercation entre Monsieur le Rabat-Joie et Monsieur le Stalkeur, qui s'enfonçait un peu plus à chaque mot. En tout cas, une chose était certaine : il n'était pas étudiant. Et c'était actuellement tout son problème. Ce ne fut finalement que lorsqu'elle vit Rabat-Joie empoigner Stalkeur qu'elle se décida à sortir de la salle avec son étui sur l'épaule pour venir poser un baiser sur les lèvres du bel inconnu. « Je n'avais pas vu que tu étais déjà là, excuse-moi. »
Rabat-Joie ouvrit et referma la bouche, sans trop y croire, et Mariama se mordilla faussement la lèvre. « Mademoiselle Donovan ! Vous n'êtes pas sans savoir que les visiteurs sont interdits dans l'enceinte de l'université ! » tempêta-t-il, et l'étudiante dû faire un effort considérable pour ne pas se mettre à rire, avant d'attraper la main de Stalkeur pour entrelacer leurs doigts avec un petit air coupable en regardant Rabat-Joie. « Pardon... Ça ne se reproduira plus, je vous jure. Je lui avais demandé d'attendre devant les grilles, mais quand je l'ai appelé, le réseau n'était pas bon. Alors, il a dû comprendre que je lui disais de venir devant la salle. Nous partons, excusez-nous. Ce n'est pas la peine d'appeler la police, vous me connaissez, non ? Pardon du dérangement. »
Elle lui fit son plus beau sourire et Rabat-Joie relâcha Stalkeur en restant un peu hébété. « Que je ne vous y reprenne plus ! Ça passe pour cette fois, mais au moindre écart, Mademoiselle Donovan, au moindre, vous serez convoquée ! » Il fulmina encore un peu avant de tourner les talons et, lorsqu'il ne fut plus visible, Mariama ne put s'empêcher de rire sincèrement en entraînant Stalkeur vers la sortie avant de lui lâcher la main et de s'essuyer la bouche. « Je t'ai sauvé la mise, tu me dois une explication. Tu es qui, pour commencer ? Et qu'est-ce que tu faisais, au juste, à rester planté devant ma salle d'entraînement ? C'était pas un concert gratuit, je te signale. Je m'entraînais. Et on s'entraîne rarement devant des gens. Tu t'es fait griller, alors assume. Je t'écoute. » Et elle croisa les bras, sans réussir à s'empêcher d'avoir un sourire amusé.
Adrian L. Tsumi
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Jeu 30 Mar 2017 - 11:15
L’ambiance était assez électrique, jouant sur les nerfs d’Adrian. Il se félicita cependant intérieurement d’avoir pris le pouvoir de sa sœur déscolarisée lors de la soirée dernière. En plus de ne pas faire de dégâts visibles, l’idiot coincé ne semblait pas avoir de tatouage sur lui, sinon le pouvoir se serait d’ores-et-déjà déclenché depuis, vu le train ou allaient les choses. Se débattant d’abord, un air soudainement coupable s’abattit sur son visage quand il comprit que les attentats dont l’homme parlait étaient liés aux sentinelles du Projet Shadow. Bon, c’était mort pour paraître innocent. Alors qu’il commençait à se résigner, se disant que les policiers ne retiendraient rien contre lui pour si peu, surtout face à un casier judiciaire vierge -ou plutôt ignorant-, une aide facultative -du point de vue de l’espagnol- se présenta. Ou plutôt, l’embrasser. Adrian tiqua de plusieurs clignements de la paupière, observant le visage de la jeune femme soudainement proche s’éloigner de quelques centimètres. C’était déconcertant, mais pas forcément dérangeant, surtout de la part d’une fille aussi mignonne et douée en violon. Oui, ce détail y faisait beaucoup.
« C’eeeest… Pas grave… » dit-il d’un air interloqué d’abord, la fixant, avant de sourire à l’inconnue et de reposer son regard sur le vieillard. Une légère crispation se fit quand sa main fut capturée pour la suite de la supercherie. Il s’amusa à penser avec un sourire qu’il ne manquait plus qu’elle lui touche l’arrière-train pour compléter toute cette boutade. S’apercevant qu’il souriait alors que l’homme engueulait la pauvre étudiante, il se racla la gorge pour essayer de perdre son air amusé et baissa la tête, trouvant ça finalement plus facile pour dissimuler ses lèvres étirées. Finalement, ce fut la menace faite à la dénommée Donovan qui lui fait perdre toute trace de son sourire, trouvant cela injuste. Finalement, faire venir des policiers pour de telles inepties aurait été bien plus sans conséquences.
Le vieux grincheux s’éloignant, Adrian se permit enfin de relever la tête avant de se faire tirer par la blonde qui se mit à rire. C’eut de quoi déconcerter l’espagnol qui semblait ne pas avoir entendu la menace émise par l’homme apparemment, c’était à se le demander. Ne préférant pas l’ouvrir durant le temps du trajet et encore moins sourire ou rire avec elle, sa main récupéra sa liberté pendant que Donovan reprit, à son attention cette fois, désireuse d’avoir des explications. Certes, elle y avait droit. Mais la situation faisait qu’il aurait préféré qu’elle ne se mêle pas de tout ça aka le syndrome du grand frère, préférant se débrouiller seul plutôt que de demander à ses cadets. Ses bras se croisèrent sur son torse, se retenant de balancer qu’il n’avait pas la galle quand elle s’essuya les lèvres. Mais le mutant s’abstenu. Autant ne pas être désagréable après son aide, surtout qu’il ne voulait pas se mettre à dos la femme qui lui faisait oublier son quotidien. L’occasion était peut-être à la connaissance, tant qu’à faire. Mais en fait, il hésitait grandement. Il était étrange de se faire engueuler par une personne qui gardait un immense sourire d’enfant. Il ne savait pas sur quel pied danser en fait. Elle ne semblait pas bête la petite, l’amadouer ne lui servirait certainement à rien à part à se prendre un retour dans la face.
« Les policiers n’auraient rien eu contre moi, je pouvais m’en sortir sans toi, Mademoiselle Donovan. » commença-t-il sur un air presque arrogant, avant de se raviser après un soupir, décroisant ses bras :
« Mais en effet, je t’en dois tout de même une. C’était sympa de ta part. Sauf le baiser peut-être. »
Adrian, ferme-là. On ne cherche pas la gentille demoiselle, pensa-t-il, même si c’est du second degré. De manière plus sérieuse, il reprit :
« J’ai découvert ta faculté il n’y a pas très longtemps, je suis tombé sur toi et j’ai bien aimé ta manière de jouer. Même si tu manques un peu de pratique sur certaines choses. Tu es plaisante à observer et à écouter. Enfin, c’est purement un avis de mélomane. Ne prend pas ça pour de la drague. » préféra-t-il dire afin d’éclaircir les choses et de ne pas les assombrir. Il sentait le caractère franc de sa sœur appuyer sur ses paroles, c’était pas plus mal, certainement. A priori. Soupirant après ce constat, il finit par s’adosser contre le mur le plus proche.
« Et je m’appelle Adrian, ou Monsieur Tsumi je suppose pour monsieur-le-coincé. Désolé d’avoir bousillé ton joker auprès de lui d’ailleurs. » dit-il en se pinçant les lèvres, s’en voulant réellement de la situation dans laquelle il avait mise la blonde.
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Jeu 6 Avr 2017 - 21:50
Monsieur le Rabat-Joie était un véritable expert dans l'art de manier les menaces. Menaces qu'il ne mettait pas si souvent que cela à exécution, par ailleurs, et Mariama n'était pas tellement inquiète du discours qu'il lui avait tenu. Elle n'était pas particulièrement de ceux qui se faisaient le plus remarquer au sein de l'université ; elle allait à ses cours, était assidue et correcte, demandait toujours les autorisations avant d'emprunter des salles pour s'entraîner... Disons qu'elle ne voulait, avant tout, pas avoir à se prendre de reproches de son beau-père, qui lui avait permis de pouvoir faire les études qu'elle voulait, en grande partie. Mais assez de divagations, Mariama ne pouvait tout de même s'empêcher de se sentir amusée par la situation. Et il fallait dire que la réaction de Monsieur le Stalkeur avait été particulièrement drôle. Le choc s'était lu sur son visage tout entier et l'étudiante se demandait encore comment le surveillant avait fait pour ne pas comprendre que tout n'était que pure comédie. Mais le principal fut que ça avait marché, et qu'ils se retrouvaient maintenant tous les deux hors de l'enceinte de l'université.
Et, bien entendu, Mariama ne fut pas tellement capable de se retenir de parler, et arqua un sourcil face à la réponse bien arrogante de Monsieur le Stalkeur. Elle venait de lui sauver la mise, tout de même ! Mais au moment où elle s'apprêtait à lui dire d'aller cordialement se faire foutre, et de retourner sauver ses fesses seul, il se ravisa et Mariama fut tout simplement incapable de se retenir de rire. « Eh. Le baiser, c'était pas une partie de plaisir pour moi non plus. Mais j'allai pas te taper la bise pour te faire passer pour mon copain, il faut rester cohérent. » rétorqua-t-elle du tac au tac, tout en gardant son sourire amusé. « Mais ça ne répond pas à ma question, tout ça. » et le Stalkeur de finir par lui présenter la situation. Visiblement, il avait parfaitement mériter son surnom de « Monsieur le Stalkeur » car il ne s'agissait pas de la première fois qu'il venait l'écouter en douce. Il se permit même, au passage, de lui faire une petite critique sur sa technique – auquel Mariama avait acquiescé assez naturellement ; elle avait bien conscience que sa maîtrise n'était pas parfaite, loin de là – et se défendit très vite sur le fait qu'il n'était pas en train de la draguer en disant tout ça. Et puis, il se présenta. Adrian Tsumi, aka Monsieur le Stalkeur... Mariama sortit une cigarette de son paquet et la porta à ses lèvres pour l'allumer sans le quitter des yeux. « Eh, t'inquiète pas. L'autre, il râle et il dit beaucoup de choses, mais c'est juste un frustré qui n'a jamais pu être titulaire et qui décharge sa frustration sur les étudiants. Mais il est pas bien dangereux, au final, je ne me serai pas mise dans la merde pour un inconnu. » Elle lâcha un petit rire. « Et je m'appelle Mariama. On va laisser les vieux m'appeler Mademoiselle Donovan, si tu veux bien. » Nouveau petit rire, avant qu'elle ne tire une taffe sur sa cigarette pour rejeter la fumée au dessus de sa tête. « Et donc, tu me stalkes depuis combien de temps, au juste ? Tu sais, tu aurais aussi pu essayer de me parler, ou un truc dans le genre. Je ne t'aurais pas bouffé. Mais merci pour les compliments. Et la critique rapide mais constructive. Tu es musicien, ou juste amateur de musique ? » Elle gardait son regard sur lui, le détaillant sans même prendre la peine de le cacher. Elle aimait bien, faire ça. Simplement détailler les gens du regard et imprimer leurs traits dans son esprit. Elle avait bien conscience que ça pouvait parfois être gênant... mais elle avait bien le droit d'être un peu gênante avec un homme qui avait pris pour habitude de venir la regarder jouer en douce.
Adrian L. Tsumi
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Lun 10 Avr 2017 - 0:27
Pas une partie de plaisir pour elle ? C’est sûr, mais pour Adrian, le plus à plaindre était lui dans l’histoire, même si avec son pouvoir, il avait l’habitude d’embrasser un peu n’importe qui, et de manière plus… Goulue. Pensant à son pouvoir et au rique de peut-être avoir à faire à une mutante, il ravisa vite ses pensées en se disant que ce n’était pas le mince échange qui s’était fait qui lui permettrait de copier une quelconque mutation. Et même sans ça, ce n’était pas à l’institut qu’ils s’étaient croisés, non ? Ils en étaient d’ailleurs loin et rien que ça suffit à l’espagnol pour se rassurer. Il garderait le caractère de sa peste de petite sœur… Le préférant tout de même à celui de cette inconnue qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle n’en restait pas moins marrante et sympathique. D’ailleurs, sa culpabilité en ce qui concernait le joker de la blonde s’envola, le faisant d’ailleurs rire. Pauvre homme tout de même. Ca ne devait pas être facile tous les jours et il comprenait presque sa détresse et sa rigidité face à ce qu’il appelait des attentats. Il comprenait l’ampleur de sa responsabilité avec seulement 3 adolescents, alors avec toute une bande en plus d’inconnus…
« Va pour Mariama. » dit-il avec un hochement de tête, avant de fixer la cigarette qu’il n’avait pas remarqué jusqu’à présent. Esperant que la fumée ne vienne pas vers lui, elle fut en effet envoyée vers le haut. Sympa de sa part. Il détestait l’odeur du tabac et ne comprenait pas les personnes fumant ça.
A l’emploi du verbe « stalker », Adrian ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. Ca n’était pas vraiment ça. Ou si peut-être. Mais c’était loin d’être méchant ou mal intentionné, bien au contraire. Ce n’était qu’un peu d’égoïsme en fait, profitant de quelque chose dont il n’était pas censé profiter. Mais il s’en fichait bien en fait. Il enchaina haussement d’épaules pour son manque d’initiative et un hochement de tête pour la dernière question.
« On ne peut pas être les deux à la fois ? » la taquina-t-il, avant d’ajouter : « Je suis musicien, mais n’ayant plus vraiment l’occasion de jouer quoi que ce soit d’autres que de la guitare. » Il fit une petite moue. « Et disons que je profite depuis… -sa voix baissa d’un ton- Un bon mois. » Il posa son regard sur elle pour vérifier sa réaction, espérant ne pas l’affoler plus.
« Te parler ne m’intéressait pas vraiment. Je voulais juste écouter de la musique en paix. Je ne suis pas réellement bavard et je ne me vois pas arriver dans ta salle et te balancer un truc du genre « hey, je suis un stalkeur qui t’écoute depuis plusieurs semaines, tu t’appelles comment ? ». »
Il rigola d’une manière un peu plus prononcée qu’au départ, reprenant une gestuelle plus calme après avoir laissé son imagination créer une possible scène de rencontre. Il vient effacer son sourire après s’être frotté le bas du visage.
« Du coup t’as fini ou tu t’es juste permis une petite pause pour raccompagner ton petit ami ? Parce que je crois qu’il te doit une glace ou une bêtise du genre pour te remercier. Enfin, en tout bien tout honneur. En plus toi aussi tu me dois bien ça du coup vu que je ne peux plus t’écouter. » remarqua le mutant avec un petit sourire en coin.
« J’ai l’impression que ça va devenir plus compliqué pour moi à partir de maintenant… »
En y pensant, il finit par grimacer. Bon, il ne se résignerait pas aussi facilement à arrêter ses petites visites, il savait qu’un éventuel pouvoir lui permettrait de poursuivre ses instants de détente. Mais seul Lucy et sa mutation apparaissaient dans son esprit. Mouais, bon, ça n’était pas la première personne à qui il demanderait de son sang.
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Jeu 13 Avr 2017 - 22:14
Stalkeur, c'était précisément ce qu'il était. Mais il ne semblait pas pour autant être de ces personnes bien flippantes qui vont jusqu'à suivre les demoiselles dans la rue. Après tout, si elle ne l'avait jamais vu jusqu'à maintenant, c'est qu'il avait toujours dû se contenter de seulement l'écouter jouer, et Mariama ne trouvait pas spécialement de mal à ça. La musique était faite pour être entendue, après tout. D'autant qu'il était musicien, faisant sourire Mariama avec sa question rhétorique et clairement taquine. « La guitare, hein. C'est sympa... » Elle aurait bien ajouter qu'ils pourraient certainement trouver le moyen de se faire une petite session, mais la suite la laissa bouche bée, avec l'expression un peu conne des gens qui tombent mentalement de six étages peinte sur la face. Un mois. Il l'avait stalké pendant un mois, et elle n'avait rien vu. Décidément, elle n'était sûrement pas très bonne pour réussir à se protéger ; si les intentions d'Adrian avaient été moins nettes que la simple envie d'écouter de la musique, elle aurait pu avoir de sérieux ennuis. Peut-être que si elle était plus attentive, certaines choses ne lui seraient pas arrivées et à cette pensée, elle baissa un peu le regard en perdant toute trace de joie sur la visage.
Adrian continua cependant de parler, chassant les souvenirs de la soirée où toute la vie de Mariama avait dérapé des pensées de cette dernière, qui resta la bouche légèrement entrouverte en grommelant juste un « Ah bah c'est sympa, ça, au moins. » légèrement contrarié quand il lui annonça sans prendre de gants que le fait de lui parler ne l'avait pas intéressé. Néanmoins, elle comprit à la suite de son discours que ça n'avait pas grand chose à voir avec elle en particulier. En fait, la suite de son discours l'aida à se détendre de nouveau et elle se permit même de rire légèrement face à la représentation mentale qu'elle pouvait se faire de cette éventuelle rencontre cocasse dont il venait de prouver la stupidité en une seule phrase. Elle lui sourit sincèrement, avant de rire clairement sur sa proposition. « Oh, alors me parler t'intéresse, maintenant ? » lâcha-t-elle sur un ton mi-amusé, mi-rancunier, et de sourire en jetant son mégot pour venir lui prendre le bras. « Je serai ravie que tu me payes une bière et un dessert. Je connais un bar-snack sympa qui fait des trucs bons à manger. Et moi, j'ai envie de te parler. Oui, tu peux voir ça comme ta nouvelle malédiction. Et oui, je suis chiante. Et oui, tu vas regretter de m'avoir proposer un truc dans le genre. » Elle ponctua sa prise de parole d'un petit rire, en commençant à marcher sans trop se soucier de savoir si lui était tactile ou non. Elle, elle l'était. Et c'était beaucoup trop naturel pour elle de marcher en tenant le bras d'une personne avec qui elle discutait, pour ne serait-ce que remarquer qu'elle venait de le faire. « Et si tu veux, on pourra jouer ensemble, ou je pourrais travailler à un endroit où tu peux écouter sans avoir besoin de frauder. Enfin, j'en sais rien, moi. Je crois que ça ne me dérange pas, en fait. C'est pas comme si ta présence était imposante, je suis sûre que je te verrais même pas. On sera même pas obligé de parler, ça a juste l'air d'être un truc important pour toi de pouvoir... écouter de la musique en paix, comme tu dis. » Elle lui offrit un sourire d'une sincérité éclatante, avant de lui lâcher le bras pour marcher à côté de lui.
« Par contre... Dire à une nana que tu la stalkes depuis un mois, dans le plus grand des calmes, et l'inviter à aller prendre une glace, c'est creepy. N'importe qui t'aurais mis un coup dans les bourses et serait parti en courant. Tu n'as plus qu'à me remercier d'être si bienveillante, d'une si grande générosité et tout ça... » Elle éclata spontanément de rire, ne croyant pas elle-même à un mot de ce qu'elle disait, en continuant de le guider vers le bar dont elle avait précédemment parlé. Elle ne se sentait pas particulièrement mal à l'aise, en sa compagnie. Mariama était une personne fondamentalement sociable, de toute façon. Et puis, clairement, il n'avait pas l'air intéressé par autre chose que par sa musique. Ce qui, pour la blondinette, était la chose la plus rassurante et la plus agréable de l'univers actuellement.
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CELEBRITE : Iwan Rheon
DATE DE NAISSANCE : 27/04/1989
ARRIVE LE : 11/02/2016
Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian Mar 18 Avr 2017 - 16:35
Ouf, la pilule était bien passée. Adrian put enfin lâcher son visage avec son regard mélangeant curiosité mais inquiétude. En tant que grand frère protecteur, il s’imaginait déjà s’énerver sur des personnes relookant ou stalkant ses deux petites sœurs. Maintenant qu’il y pensait, il comprenait que tout cela était un peu abusé et que Mariama aurait été en droit de mal réagir. Mais non. Tout allait bien et il se promit même de faire désormais plus attention à ce genre de situations, de les observer d’un point de vue différent que le sien qui était assez égoïste de base. Comme le fait de quitter tôt dans la matinée le foyer familial sans dire un mot aux autres habitants.
Amusé à sa question, pour laquelle il hésitait entre le premier et le second degré, étant assez maladroit sur ce plan-là, il haussa les épaules sans rien dire, attendant… Avant de finalement comprendre que tout allait bien, quand il sentit son bras se faire kidnapper. Il sentit ses sourcils se froncer tout seuls face à ce genre de contact que le Tsumi observa quelques secondes avant de se résigner et d’accepter. Il lui devait bien ça… Tout comme la bière et le dessert. Ses commissures s’étirèrent à la suite de son discours, pour ensuite devenir un sourire puis enfin un rire au fur et à mesure que la blonde commandait les opérations. Elle était étrange mais amusante. Une certaine fraicheur émanait de cette petite demoiselle avec qui il ne pouvait s’empêcher de garder le sourire.
« Pour l’instant je ne regrette pas, t’es plutôt amusante comme fille. » dit-il, commençant à marcher docilement, se faisant presque promener par la musicienne. Et là, ce fut juste avant qu’elle ne lui présente le Saint Graal avec toutes les offres qu’elle lui fit. Jouer ensemble. Rien que ça déjà lui plairait énormément. Il ne jouait que peu avec sa sœur. Et il s’entendrait certainement mieux avec cette Mariama qu’avec Abby. Et puis même, pouvoir l’écouter à nouveau sans devoir user de divers stratagèmes lui plut enormement. Il la laissa donc continuer à déblatérer -et c’est sûr que de son point de vue à lui, il était discret et se faisait petit face à cette demoiselle qui semblait prendre beaucoup d’espace avec sa voix et sa personnalité-, profitant qu’elle lui lâche le bras pour se masser la machoire tirant à cause de ses trop nombreux sourires. C’en devenez malsaint. Aussi malsain que ce qu’il avait fait, apparemment ?
Adrian observa Mariama avec de grands yeux surpris, n’ayant pas le même point de vue qu’elle. Il s’était toujours vu comme un garçon bien sur soi, poli et sympathique. Ou du moins, c’est comme il était il y a de cela plus d’un an, quand il se trouvait encore à l’institut. Il se connaissait même un petit côté innocent, qui semblait encore l’habiter vu les différentes visions que chacun arborait sur le sujet du stalking puis de l’invitation. Un peu mal à l’aise, sa main descendit dans sa légère barbe naissante, se la grattant par gêne, malgré le rire de son invitée.
« Je ne vois pas le mal personnellement… Enfin, de base, je voulais juste t’écouter et non t’inviter. Mais vu du bordel d’où tu m’as sorti, je pense que je te devais bien ça. C’est plus maladroit je pense. » répondit Adrian en levant les yeux au ciel, réfléchissant à ses mots. « Ce que je suis, au niveau des relations humaines en fait. Ce qui ne pose pas de souci avec la musique. » avoua-t-il en finalement rangeant ses mains dans les poches. Des excuses ? Pas vraiment. Il restait tout de même une personne fière et n’ayant plus l’habitude de s’excuser autant qu’avant. Peut-être était-ce son rôle de tuteur qui lui avait donné cette habitude de ne pas voir ses propres fautes et de toujours vouloir avoir raison ?
« Et pour jouer ensemble, il n’y a aucun problème à ça. Ca me plairait beaucoup. On pourra aussi parler. Même si je ne suis pas de nature bavarde, il m’arrive de parler aux gens tu sais. » ironisa le brun. « C’est juste que je ne vais pas forcément vers les autres, mais une fois que c’est enclenché… » Il haussa les épaules « Je sais être civilisé. Un peu. » plaisanta-t-il avant de rajouter : « Tu aurais des instruments à me prêter ? Même si la guitare et le violon peuvent jouer un duo interessant, je ne dis pas non pour toucher à d’autres instruments. »
Adrian lui porta un regard interessé, priant pour toucher à nouveau à un tout autre instrument que la guitare. Certes, il l’aimait sa guitare, mais son hyperactivité dans le domaine musicale lui faisait trépigner les méninges à l’idée d’un peu de diversité.
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Sujet: Re: Stalkeur, arrête de stalker ! - Feat Adrian