Oui il avait eu raison, tout le monde devrait voir cela une fois, dans leur vie. Je n'avais pas eu le temps d'attendre ses autres paroles, que je tombe dans les pommes, tout d'un coup. Je sens ses mains prendre ma taille, je ne réagis aucunement. Le temps semblait vraiment long, avant qu'il me remonte à la surface, enfin s'il avait réussi. Après quelques longues minutes, je me réveille et je me mis à recracher l'eau. Je regarde autour de moi légèrement étourdi et j'essayais de reprendre mes esprits. Je remarque alors que celui-ci me tenais toujours, je rougis légèrement pour ensuite me mordre la lèvre. Je le regarde et je lui souris, il m'avait sauvé, avant que je ne me noies. Ou bien j'étais déjà mort et c'était mon pouvoir qui avait malheureusement fait effet ,car j'avais réussie a me "soigniez " et que je suis de nouveaux en vie grâce, à celui-ci . Je rougis de plus, belle et je le regarde en silence.

Oui Lancelot, je suis envie, je suis là et oui je me sens vraiment étourdi, mais tout va bien...

Je lui avais dit cela sur un ton assez confus, je regarde l'océan noir autour de moi. Je ne sais pas, si je pouvais tenir debout encore, tellement que j'étais étourdi. C'est pourquoi, que je ne quittais pas les bras de Lancelot au cas que je tomberais. Je passe une main dans ma chevelure et je le regarde,droit dans les yeux.

Merci vraiment... Tu es vraiment un très bon...Oui ami?

Je rougis fortement et je baisse légèrement le regard, pour enfin sentir ma respiration augmenter tout d'un coup. De plus, je sens un frisson me parcourir, non mais il se passait quoi là mon pouvoir faisait vraiment défaut, tout d'un coup, je crois bien. Je décide alors de me relever et je lui tournais le dos. me sentant vraiment mal à l'aise tout d'un coup.


   

Parfait il allait m'apporter à la berge, cela tombait bien car je commençais déjà à fatiguer à de ne plus avoir la force de nager. Oui ce qu'il disait était vrai, je devais me reposer et alors reprendre des forces après l'événement, assez brutal que je venais de vivre. De plus, avoir les pieds sûr la terre ferme allait vraiment me faire le plus grand bien, car à force d'avoir nager j'avais mal aux jambes. Je me laisse alors emporter jusqu'à la berge par Lancelot.

Merci Lancelot, oui il faut que je me repose je suis vraiment fatigué tout d'un coup. Avoir les pieds sûr la terre ferme va me faire le plus grand bien aussi, car je commençais à avoir mal aux jambes.

Une fois qu'il ait fini de ramper sur le sable, je me laisse alors tomber sur le sable. Pour ensuite regarder autour de moi si on n'était vraiment que nous deux cela avait l'air d'être le cas. Je le regarde droit dans les yeux pour ensuite lui sourire, je me mis alors, sur le côté et je ferme légèrement les yeux car j'étais fatigué. Il allait m'aider à rentrer chez moi après, il était si gentil. J'avais vraiment besoin d'aide en ce moment car j'étais tout de même encore sur le choc de mon réveil brutal. Je soupire légèrement, pour tout d'un coup recracher de l'eau de nouveau. Je le regarde et je lui souris de nouveau, pour lui dire que tout allait bien.

Pourquoi tu me dis "promis", tu ne l'aurais pas fait en temps normal, tu es si gentil de m'aider. Tu sais si jamais tu penses que c'est de ta faute, ce qu'il est arrivé cela n'est pas de la tienne, je suis encore en vie et c'est grâce à toi. C'est mon pouvoir qui m'a permis de reprendre conscience, car je me guéris et je peux guérir n'importe qui, mais il faut que je sois amoureux pour que cela marche.

La fatigue m'envahis depuis tout à l'heure alors je m'endors  malgré moi. J'étais vraiment épuisé et cela ce voyait, il faisait tellement beau à l'extérieur alors je n'avais pas trop froid.



   

Avec Andrew
 

  Le visage dans le sable, j’écoutai tranquillement ce que me disait Andrew. Enfin attentivement, mes neurones étaient encore en train d’inhiber tous les réactions de panique que j’avais eu. Je me retournai sur le dos pour pouvoir me redresser un peu au moins pour pouvoir voir la mer et les vagues bouger. C’est bizarre, cela m’avait toujours calmé depuis la découverte de mon pouvoir. Il faut dire  que j’associai souvent cette étendue à la solitude et aux moments de réflexion avec moi-même.

« Vraiment désolé, je n’ai plus conscience des efforts qu’une non-sirène doit fournir pour nager. C’est comme toi, tu ne dois plus avoir conscience des efforts pour pouvoir guérir ou du temps qu’il faut ... Est-ce que tu penses quelques fois à quand tu étais encore non-mutant ? »

Je lui lançai un regard, cherchant certainement une complicité par rapport à la question que je venais de lui poser. Même si je savais que ma question était débile, certains d’entre nous étaient né mutant et avaient manifesté leur pouvoir alors qu’ils étaient encore des bambins. En plus, le pouvoir d’Andrew n’était pas vraiment encombrant ou regrettable. Attention, je ne me plains pas à mon sujet mais des fois, je rêve que je manque de souffle pour nager ou que je manque de forces pour aller au fond de l’océan. Une époque très lointaine ... Un bruit d’eau recrachée me fit fixer Andrew encore une fois.

« Bien sûr que si mais je ne peux pas te laisser rentrer seul. En tant que bon prince charmant, je raccompagne toujours les princesses à leur château ... Ok, tu sais quoi cette phrase était tellement beauf que tu vas oublier que je l’ai dit. »

Je lâchai un rire en me frottant les yeux. Je regardai à droite et à gauche pour chercher l’endroit où j’avais pu laisser mes fringues et je ne le trouvais pas ... Bon, ça a l’air compliqué ... Rentrer à l’institut en étant à poil n’était pas la meilleure des choses.

« Ton pouvoir est très mélodramatique mais au moins, tu es sûr d’être amoureux grâce à ça. Tu vas pouvoir soigner l’amour de ta vie, c’est beau. »


 
   

   
 

Cela n'était vraiment pas grave, au moins je pouvais me reposer maintenant, de plus, cela ne serait pas la première fois que je devais fournir ce genre d'efforts. Tout d'un coup je l'avais regardé pensivement, cela était très compliqué car mes vrais parents je ne les avais pas connus et eux qui m'avaient adopté, ne m'avaient presque rien dit sur ces facultés, alors j'avais tout découvert moi-même. Même si maintenant je savais tout du surnaturel, mais oui effectivement je le pensais encore et toujours, des efforts que je devais fournir avec mon pouvoir. Mais encore là j'étais né sorcier alors j'avais du vivre avec ce pouvoir et tout le reste toute ma vie, cela avait été difficile parfois d'accepter cela. Surtout quand les autres se moquèrent de moi et que mon "père" m'agressa physiquement avec un couteau.

Va, c'est pas grave ça, je suis né comme je suis actuellement, non je n'ai pas toujours conscience des efforts. Je pense surtout au pourquoi mes vrais parents sont morts, et pourquoi on m'a caché ce que j'étais. Surtout pourquoi que mon père au lieu de m'aider quand que j'en pouvais plus, m'avais agressé physiquement...

Je le regarde d'un regard noir quand je me rends compte, que l'autre partie de moi arrivait tranquillement tout d'un coup car j'avais pensé à mon passé, cette partie noire et vraiment pas gentille. Je devais me calmer. Mais dormir allait sûrement me calmer un peu et j'allais sûrement penser à autre chose. Je l'écoute tant bien que de mal parler car mon esprit était à moitié déjà parti je ne sais trop où. Je me mords la lèvre et je sens légèrement une larme couler, si j'allais l'oublier je ne savais vraiment pas mais certainement pas maintenant. Je ris à mon tour et je regarde à droite et à gauche.

Oui cette phrase était vraiment belle et pourquoi l'oublier ?

Oui il avait vraiment raison je pourrais bien soignez l'amour de ma vie et effectivement j'étais vraiment sûr d'être amoureux grâce à mon pouvoir. Je soupire et je regarde le ciel, je ne sais pourquoi mais depuis quelque temps je n'étais plus moi-même, je le sentais.

Oui tu as eu raison sur tes paroles je pourrais sauver la personne que j'aime et aussi je suis sûr d'être amoureux avec mon pouvoir...

Je m'endors alors pour ensuite me réveiller, après de très longue et bonnes minutes. Cela m'avait vraiment fait du bien, je m'étire de tout mon long pour ensuite regarder ce que Lancelot faisait. Je me lève pour ensuite marcher vers lui et je le rejoins.

Ça va bien tu as fait quoi pendant tout ce temps ?

Je soupire et je regarde un moment le sol, je commençais vraiment à avoir hâte à me changer en ce moment. Surtout de prendre une bonne douche chaude chez nous, mais j'aimais bien être en présence de mon ami.



   

Avec Andrew
 

  Je souris de façon douce-amère, Andrew n’a jamais parlé de son passé avant. Pas que je me souvienne l’avoir évoqué mais je remarquai que beaucoup de sorciers ne parlaient pas de leur passé, de leurs souvenirs avant l’institut. Les mutants semblaient unis mais nous, les sorciers, ne pouvions pas en dire autant sur notre pseudo fraternité. Certes, certains d’entre nous se parlaient mais ce n’était que pour ne pas être seul en cours ou pour avoir du soutien dans les entraînements. Ou alors cette sensation n’était que subjective de ma part puisque je pouvais compter plus de mutants dans mes amis que de sorciers. C’est vrai que je pouvais compter sur Andrew et sur Tomi mais ce dernier n’était pas ce que je pouvais désigner comme un ami. J’étais plutôt son punching ball et il s’en amusait bien.

« Je vais finir par croire qu’avoir un père de merde fait est une condition pour devenir un bon sorcier. »

Je tournai la tête vers mon interlocuteur mais ce que je vis me perturba. Le regard d’Andrew était des plus sombres et j’avais l’impression que c’était à mon égard. Je ne comprenais pas très bien ce qui se passait à cet instant dans sa tête et j’avais l’habitude de ne pas poser de questions. Les réponses devaient venir à moi car je ne voulais pas le brusquer. Surtout maintenant comment son regard était obscur. C’était bizarre, je n’avais jamais vu ça ... Ne pouvant plus soutenir ce regard, je tournai la tête loin d’Andrew pour observer la plage. Je me mis à enfouir mes mains dans le sable encore tiède et souris parce que la sensation était agréable. Je me savais optimiste et après tout, il en fait peu pour être heureux.

« Parce que je me désigne comme un prince mais je suis plus proche du dragon qui garde la princesse ou plutôt de la sorcière dans ce cas-là. »

Je me voyais très bien petite, laide avec un chat noir. Une vieille sorcière toute rabougrie et aigrie par le temps. Comme mon cher paternel. Je n’eus pas le temps de répondre à Andrew que je vis qu’il s’était endormi à mes côtés. Je me levai donc pour aller vite chercher mes vêtements et m’habiller. Andrew ne risquait rien, le project shadow ne venait jamais par ici. Il y avait trop de risques avec la mer plus proche, les mutants/sorciers aquakinésistes ne feraient qu’une bouchée des sentinelles à cet endroit. Une fois de retour, je me mis à tracer des dessins dans le sable pour me détendre.

« J’ai dessiné ... »

Je levai les yeux sur les tonnes de dessins que j’avais fait en attendant son réveil.
 
   

   
 

Oui il avait raison c'était presque cette condition qu'il fallait avoir, mais moi je le voyais plus comme c'était des conditions pour détruire toute une vie. Car effectivement il me l'avait détruit en quelques sorte. Ma vie avait été vraiment pas comme les autres et elle ne le sera jamais selon moi. Je l'avais regardé tourner sa tête je soupire, décidément je faisais toujours cette effet quand mon autre personnalité s'emparait de moi. J'avais à mon tour regarder vers la plage, je ne savais pas quoi répondre à ses paroles mais je me devais de lui répondre. Je lui dis d'un ton vraiment trop calme mais en même temps ravie d'avoir passer cette étape du passé car elle n'avais pas été facile à vivre.

Oui vu comme cela, ça pourrait être bien aussi, mais moi je le voyais plus comme mal car, il a pourrie ma vie...

J'avais écouté ses autres paroles et j'avais souris, non il était super il n'avait pas à dire cela de lui. Mais c'était son choix après tout je ne le connaissait pas vraiment, mais j'avais encore plus hâte d'en apprendre sur lui, il me semblait être vraiment une bonne personne. Après quelques minutes, je me lève et j'allais rejoindre Lancelot je lui souris, pour porter mon regard attentivement sur ses dessins. Je les trouvaient vraiment magnifiques il était plus bon dans les dessins de sable que moi, Je ne sais pas pourquoi il était doué, cela avait peut-être un lien avec sa transformation.

Ils sont tous magnifiques, tu es vraiment bon Lancelot, comparé à moi.


Je ris soudainement pour enfin me mettre à sa hauteur et je le regarde de mes yeux bleus. Je me demandais si lui il voulait partir tout de suite d'ici ou bien il voulait rester un peu. S'il allait me le demander de choisir et bien j'allais lui dire que je voudrais rester ici. Mais s'il voulais vraiment partir j'allais respecter son choix et il allait m'apporter chez nous à l'Institut. Je m'allonge enfin sur le dos et je regarde en silence les étoiles dans le ciel.

J'ai si hâte de trouver la personne que je vais aimer...


 




   

Avec Andrew
 

  Je me mis à gratter ma nuque de façon gêné. Andrew ne semblait pas très heureux de parler de son père et l’humour que j’utilisai ne semblait pas l’atteindre. C’était la première fois que son sourire ne répondait pas à mes tentatives. C’est comme ça que je qualifiai mes blagues parce que c’était tout ce qu’elles méritaient. Je me mis à jouer avec mes mains, signe que j’étais des plus nerveux pour le coup. C’était bizarre de discuter avec Andrew, j’avais toujours plein de sentiments contraires qui se bousculaient dans ma tête et je n’aimais pas spécialement cette sensation ... Mais quelque part, elle me fascinait.

« Ce qui est bien à l’institut, c’est qu’on peut oublier notre passé et se concentrer sur notre présent. Rencontrer des gens à qui on aurait jamais parlé avant. Contrôler nos pouvoirs n’est qu’accessoire. En fait, l’environnement fait beaucoup dans notre situation. »

Je levai la tête vers lui pour lui sourire. J’étais calme même si dans ma tête, c’était l’apocalypse puissance 10. Bon, bous allez me dire que c’est presque mon état normal, le fait que mes pensées se chamboulent comme ça. Mais généralement, mon bordel personnel avait une logique mais en contact d’autres sorciers, ce n’était plus le cas.

« Ce n’est que des dessins abstraits. Je ne suis pas bon pour les portrais ou les paysages ... ça c’était le point fort de mon frère. »

Je regardai les diverses arabesques sans queue ni tête. Je me souvenais que dans mon enfance, mon père m’apprenait à tracer des runes antiques. Mes dessins y ressemblaient vaguement à présent. Il y avait comme un certain style comme signature. La dernière phrase d’Andrew me surprit. Je ne pus que me redresser pour lui envoyer un visage rayonnant.

« Je te comprends mais ne précipite pas trop les choses. Quelqu’un m’a dit un jour que la patience était la mère des vertus mais je t’avoue que je ne respecte pas ce dicton moi-même. »

 
   

   
 

Oui il avait raison on peut l'oublier, moi , je n'oubliais pas nécessairement mon passé. Mais je faisais tout pour me concentrer sur mon présent, mais oui par exemple je n'étais pas contre les rencontre, à l’institut. J'aimais bien ceux-ci mais eux je ne sais jamais s'il veulent vraiment de moi. Et en effet, à u penser, contrôler nos pouvoirs , cela était moins important enfin pour certains. Moi je me devais de le contrôler car je " sauvais " des gens. Mais oui l'environnement y était pour beaucoup.

Oui tu as bien raison mais moi je ne l'oublie pas tout le temps, de plus rencontrer ces gens c'est bien, je ne sais s'il me considèrent vraiment comme des amis. Mais mon pouvoir n'est pas vraiment un accessoire, car je sauve des gens...En général peut-être bien, oui l'environnement joue beaucoup dans nos vie…

Je lui rendis le sourire qu'il me dit, pour ensuite regarder autour de moi. J'essayais tant bien que de mal de faire sécher mon maillot, on pouvait dire que le soir sans soleil cela était plus compliqué. De plus, actuellement, je me sentais mal dans ce maillot. Mais je ne pouvais tout de même pas l'enlever ici devant lui et bon encore moins maintenant car je ne sais pas quand on allait partir d'ici. Lancelot me parle de nouveau, je l'écoute attentivement. Bon même des dessins abstrait cela était bien, je baisse mon regard et je rougis tout d'un coup, me sentant vraiment mal, car je lui avait faite rappelé quelque chose de difficile visiblement.

C'est pas grave c'est bien des dessins abstraits aussi, je suis désolé pour ton frère…


Après quelques minutes je le regarde enfin, et je souris à sa façon d'agir. Oui effectivement c'était vraiment long à attendre, j'aimais bien précipiter les choses parfois. Mais je ne sais si je devrait précipité mes actions ou non, cela était vrai que j'avais tout mon temps. Mais en même temps à cause de mon pouvoir je ne sais si je devrais attendre encore plus longtemps. Je regarde le ciel et je soupire pour ensuite passer une main dans ma chevelure.

Tu as envie qu'on fait quoi maintenant?

   

Avec Andrew
 

 J’étais toujours content quand je ressortis d’une discussion avec Andrew. Les conversations que j’entretenais avec lui semblait l’aider vaguement et me faisaient beaucoup de bien. J’osai espérer qu’Andrew se sentait mieux en sortant de ces entrevues. Il avait l’air d’en avoir besoin et je voyais bien qu’il s’ouvrait de plus en plus à moi. Ça me plaisait vraiment d’aider les gens et c’est dans ces moments-là que je savais que j’avais fait le bon choix de profession. D’ailleurs, le pouvoir d’Andrew pourrait être très utile dans mon milieu mais la condition de l’amour serait un inconvénient.

« C’est dur de considérer les autres comme des amis quand tu sais que tu peux leur faire du mal à tout moment. Crois-moi, j’ai connu ça avant mon frère. Il pouvait brûler n’importe qui vif et j’en porte les cicatrices. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un pouvoir inoffensif. »

Je me souvins avoir été très reconnaissant de ça. Certaines de mes incantations étaient dangereuses mais il me suffisait de ne pas les dire. Ou de ne pas les apprendre. Mais c’était dur quand on était un enfant dont la curiosité crevait le plafond. Heureusement, je discernai bien le bien du mal à l’époque et mon mentor était encore là pour m’aider. Paix à son âme. Quelques fois, je me demandai s’il avait souffert puis je me rappelai que c’était mon père qui l’avait tué et la réponse était claire.

« Ne sois pas désolé. Mon frère était malade, c’était déjà un exploit qu’il soit arrivé à cet âge-là. »

Je le regardai attentivement puis le ciel.

« Je te propose de rentrer, je dois bientôt être à l’hôpital pour prendre ma garde. »

 
   

   
 

Je l'écoute attentivement je soupire à ses paroles, oui cela devait être vraiment difficile effectivement de concéder les autres comme ses amis quand on ne pouvait leur faire du mal. Je sursaute quand il me parle de son frère, alors il avait donc essayé de le brûler et il avait des cicatrices encore aujourd'hui. Cela devait être effectivement difficile pour lui et son frère. Alors, je ne devais pas m'apitoyer sur mon sort, car il avait vécu visiblement pire que moi, vu mon pouvoir actuel. Je me mords la lèvre je me sentais vraiment stupide et malaise soudainement. J'étais vraiment triste pour lui, mais je ne devais pas le lui montrer je devais être là pour lui, comme ferait un vrai ami. Je regarde un moment le ciel pour ensuite, m'approcher de celui-ci, je commençais à ressentir la fatigue en moi. Je regarde l'horizon pour ensuite regarder  vers où que j'étais arrivé. Je ne devrais pas tarder à partir il commençait vraiment à se faire tard.

Oui tu as bien raison cela doit être vraiment difficile je suis désolé pour toi que tu dois subir ces épreuves …

Je souris à ses prochaines paroles, d'accord au moins son frère avait survécu longtemps. Mais tout de même la mort d'une personne, cela était assez éprouvant, mais cela dépendait de beaucoup de personnes. Comme chacun vivait la mort d'un proche différemment, cela dépendait si on  était proche de la personne décédée ou non.

Comme tu veux Lancelot au moins oui, il a vécu plus longtemps à tes côtés…

Je le regarde pour ensuite venir mettre une main sur son épaule, pour lui faire savoir qu'il pourra toujours se confier à moi en cas de besoin. J'aimais vraiment Lancelot, il était vraiment très gentil, je trouvais. Je regarde autour de moi et je lui souris par la suite. Parfait on, n'allais partir, car lui, il devait aller visiblement travailler et moi, j'allais aller me changer chez nous et j'allais ensuite dormir. Comme, moi, je ne travaillais pas après cette rencontre et demain, alors j'avais tout le temps pour me reposer et reprendre du sommeil.

Parfait, on rentre alors, je suis vraiment heureux de t'avoir revu à nouveau, j'aime bien parler auprès de toi…

Je le regarde, j'espère , que j'allais le revoir bientôt, je le salue de la main. Pour ensuite commencer à marcher, je marche un moment avec lui, avant que nos chemins se séparent enfin. Je le salue de nouveau et je pars en direction de chez moi.



   

Avec Andrew
 

Je secouai la tête comme pour balayer ses excuses. Je n’en avais pas besoin ou plus exactement plus maintenant. Il y a des années que j’avais mis ma fierté d’adolescence débile qui se basait essentiellement sur son apparence et ce n’était pas là que j’allais me complaire à nouveau dans ce genre d’attitude. Mes cicatrices s’étaient muées en signe de ma fierté pour mon frère. Là où il était, je l’espérais enfin en paix et ça me rendait heureux.

« Chacun fait ses armes avec des situations différentes. Je ne crois pas qu’il y ait des épreuves plus dures que d’autres après tout, le but est toujours le même : se surpasser. »

Comme je devais à présent surpasser sa mort et surpasser mon père. Mais ça, c’était une autre histoire mais peut-être était-elle tout aussi compliquée. J’avais fait une croix depuis mon enfance sur le fait que ma vie pouvait être normal. Peut-être que si j’avais été humain, j’habiterai dans une maison, je serai marié et j’aurai des enfants à l’heure qu’il est. Mais bon comme dit, avec des si on mettrait Paris en bouteille. Je ne pouvais néanmoins pas m’empêcher d’y penser. Je redressai la tête pour accorder un dernier sourire à Andrew.

« Je ressens la même chose. J’espère qu’on se reverra bientôt, il faut que j’aille voir ma tarée de meilleure amie. »

Je ricanai doucement et le saluai avec de grands gestes avant de reprendre mon chemin en gardant la courbure de mes lèvres.