Ce genre de lieu n'était pas ce que je préférais fréquenter. Tout ce qui me poussait à fréquenter les gens avait tendance à me répugner. C'est donc dans le recoin d'une mezzanine, assit à une table, que je prenais mon mal en patience, ne pouvant ignorer le désastre sonore autour de moi. Il était tard, à quelques minutes des 21h. C'était moi qui avait proposé cette rencontre avec un pur inconnu qui, pour des raisons que j'ignorais, s'imaginait pouvoir me soutirer un quelconque service. J'ignorais que j'avais ce genre de réputation dans le quartier. Comme si aider les autres étaient de mon genre. On voyait bien la vermine mal renseignée. Alors pourquoi avais-je accepté de le voir vous demandez-vous ? Disons qu'il avait un peu poussé ma curiosité. Il semblait avoir des choses intéressantes à proposer. Je me disais, comme je m'ennuyais à mourir dans cette ville de pacotille, que ça pourrait peut-être être distrayant, quelque chose qui sorte un peu de mes activités actuelles. La drogue, c'est bien joli, mais il n'y avait pas qu'elle pour foutre le monde en l'air.
En attendant le futur venu, j'avais déjà commandé un petit quelque chose à boire. L’alcool de la boîte n’était pas assez bon, selon moi, pour être dégusté sans accompagnement, alors j'avais trouvé un compromis avec une bouteille de tequila et une coupe de citron. J'aimais la sensation de fraîcheur piquante qui s’immisçait dans mon palais lorsque le jus du fruit glissait dans ma gorge. Certains membres du personnel ici me connaissaient, notamment un noir à l'entrée, qui bossait en ce jour et à cette heure et à qui j'avais signalé pour mission de m'amener celui qui s'annoncerait à lui. Je n'avais pas pour habitude de rencontrer des gens. Pour mon trafic de drogue, des larbins se salissaient les mains et ramenait le pactole.
Moi vous savez, les boîtes de nuit, je les fréquentais pour les relations, et pour siroter un verre peinard. L'avantage étant que je savais bien me faire oublier dans les foules dépravées qui fréquentaient ce genre d'endroit. Et moi je n'avais pas besoin d'être dans un lieu particulièrement silencieux pour me sentir peinard. J'avais juste besoin qu'on me foute la paix, que ce soit à côté d'une air d'autoroute ou calfeutré dans une pièce sombre. Alors oui, le bas peuple autour de moi était gênant, certes. Mais j'y voyais les choses d'un autre angle pour compenser. Mettre quelqu'un de mon niveau parmi ces gens revenait à caser un dieu parmi les insectes. Du coup, je me sentais relativement bien. Car je me sentais au dessus de la pacotille. Que voulez-vous ? Je m'adaptais à toutes les situations possibles.
La ponctualité est pour moi une qualité. Être à l'heure au rendez-vous donnez, c'est quelque chose dont je ne peux pas me passer. Donc c’est même en avance que j’allais à l’endroit indiqué, appliquant à la lettre les "ordres" de ce cher Lance. Il était naïf s’il pensait que je venais sans sécurité et pire encore, la fleur au fusil. En ses lieux, de nombreuse personnes me connaissait, notamment des personnes qui me doivent des comptes autant dire qu’ils savent très bien se qu’il y a à faire, si jamais tout dérape. Il semblait se prendre pour le centre du monde, se type, alors qu’il était une sous race de la pire espèce. Sa place, bien qu’il en pense autrement, n’était guère différente de celle qui l’entoure.
Cependant, ses services me seraient utiles. Pourquoi ? Contrairement aux apparences, j’observe toujours mes proies. Mes yeux d’aigle me permettent de suivre une victime des jours, des semaines, des mois durant s’il le faut, pour être sûr de mon choix. Je ne me gêne pas. Ils ne me voient pas et moi, je les vois. Il pense sans doute pour agir selon ses termes. Se qu’il ne sait pas c’est qu’il est l’un des plus petit des géants. Quand bien même il me tue ici, la vengeance de mon réseau l’embarquera dans sa tombe. Il était tellement imbu de sa personne… Il ne voyait pas l’échec invisible qui se joue dans son dos. Tout son caractère, sa manière de faire… Même ses messages transpirer la condescendance. Une horreur, de travailler avec lui, mais il serait un atout incontestable.
Je m’étais pointé en avance et avait donc annoncé mon arrivé au videur. Qui le cru qu’il était de mèche ? Peu m’importait. Il me fouilla, bien entendu, sans rien trouver de compromettant, il ne trouverait rien de se style. Je n’en ai pas besoin. Je ne menace que par les informations. Les informations sont le pouvoir. Ainsi fonctionne les gouvernements. Je compte bien faire plier celui d’Amérique. Ils sont si fier, à l’image de cet idiot, qu’ils se battent bec et ongle et fournisse se faisant, davantage avec quoi travailler. Toujours est-il que c’est en silence que je retrouvais mon futur client à une table, tout en lui, puait cette odeur immonde d’argent sale. Pas que je ne connaissais pas cette odeur, je la portais moi-même. Il transpirer cette candeur décadente. A vomir. Je n’avais aucun respect pour se genre de personne. Mais ils m’étaient des objets utiles. Donc je me taisais.
Je m’asseyais à la table, sans vraiment demander la permission, mais pour être franc, je m’en moquais. S’il voulait vraiment jouer le boss avec moi, le sniper me ferait un grand plaisir. Une raclure de moins sur cette Terre. - « Vu que ceux sont tes exigences, je me tais et je te laisse parler. Tu veux savoir quoi ? » Tutoyez ? Là aussi je m’en moquais, le vouvoiement, chez moi, sa se mérite. Et il n’en mérite même pas d’être traiter d’homme, alors le respect, il peut se le mettre ou je pense.
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Parmi la foule de cafard qui se déhanchait en contre bas sur de l'electro d'une certaine qualité néanmoins, j'aperçu enfin le videur dont je vous parlais à l'instant. Il était accompagné, bien évidemment, d'un homme. Celui qui avait désiré me voir, ou plutôt me parler à la base. Mais j'avais une petite préférence pour les rencontre en chair et en os. C'était déjà plus utile pour parler des détails. Ils arrivèrent tout deux non loin de moi. Le videur lui indiqua ma table et cet homme poursuivit son chemin tout seul comme un grand. Je l'observais, reposant le verre dont j'avais commencé une gorgée. Sur mon visage, je conservais une mine neutre, pour ne pas trop lui conférer d'intérêt. Plutôt grand, regard sombre, un teint légèrement foncé, un corps bien bâti, une origine possiblement orientale, une quarantaine d'année à tout casser. L'image était inscrite dans mon esprit. Et pour ainsi dire, je le trouvais imposant sans être particulièrement exceptionnel non plus. Il se détachait de la foule en vérité. De part ses messages, je m'étais déjà faite une opinion de lui et de ce qu'il était. Pas du genre à se laisser faire n'est-ce pas ? Il faisait parti de ces rois désireux d'étendre leur empire. La carte à jouer serait relativement facile, me dis-je. Pas trop juste, pas trop fausse.
Il ne perdit pas de temps à prendre place à ma table sans que j'ai pris le soin au préalable de l'inviter. Mais je voyais un peu la bête qui était visiblement du genre sans gêne et me contenta de le suivre du regard. Ni moi ni le garçon face à moi n'étions des enfants de coeur et chacun de nous y était au courant. J'avais laissé supposé que son contact pourrait, peut-être, être intéressant. Il était là pour me le confirmer, ou me l'infirmer. C'était après tout bien ça qui manquait dans cette ville, un individu avec un neurone de plus que les autres. C'est alors qu'il en vint droit au fait me demandant ce que je voulais savoir sur l'affaire qu'il comptait me proposer. J'avais l'agréable sensation de lui déplaire. Il devait sûrement savoir un peu à quoi s'attendre avec moi. Cela devait signaler à quel point il devait être désespéré pour oser me demander un quelconque soutien. Même pour la pire des aides, les gens préféraient de loin rester à l'écart de moi, que ce soit par peur ou par mépris. J'espérais que ce gars là était plus attractif que toutes les mauvaises âmes pitoyables dont j'avais eu la malchance de faire connaissance dans cette ville. Il était bien difficile de me cacher des choses. Je lisais des livres, je lisais également des gens. La facilité était la même.
- Ton nom, répondis-je alors calmement en m'adossant contre le dossier de la chaise, des présentations s'imposent il me semble.
Il me connaissait, pour avoir eu mon portable, certes. Mais moi je ne le connaissais pas. On ne pouvait démarrer dans une telle ignorance.
- Ensuite, poursuivis-je, éclaires-moi un peu sur...Ce projet qui te tient tant à coeur.
Ah oui, le bras de fer des regards. Pas que j’avais un quelconque intérêt à le soutenir ou le fuir, je n’en fis donc pas cas. J’observais moi aussi la personne en face de moi, bien qu’a vrai dire, se loisir m’avais était offert il y a bien longtemps déjà. Je savais déjà à quoi m’attendre. Je n’avais que faire, de me lancer dans de long discours et une joute verbale, même si dans certain cas, je ne pourrais pas l’éviter. Il pensait sans doute avoir la main voir savoir me lire. Mais personne ne peut lire une personne entièrement. Je portais en moi trois personnalités. Et il n’en voyait qu’une, que j’exposais. Celui de l’arabe, venu des pays en guerre.
Mon nom et prénom ? Des faux, mais il devait s’en doutais, mon accent était sans forcer pur arabe des montagnes Afghane, il était donc aisé de me faire passer pour l’un d’entre eux. - « Je réponds sous le nom de Aled Backmoûn Alkazïr. » Une identité fantôme, pour se qu’il en était, il ne trouverait jamais rien de sur moi sauf se que j’en dis de moi-même aux gens. A part s’il remonte jusqu’en Arabie et dans le réseau russe, se qui, vu son gabarie, n’arrivera jamais. Il pouvait toujours espérer trouver une faille dans les informations que je diluais, mais c’était peine perdue. - « Quant à mon affaire, il s’agit de trouver certaines personnes. De les torturer. De les tuer. Pas très original tu me diras sans doute, mais les personnes que je vise sont intéressantes. D’anciens soldats déployés en Afghanistan. Je veux leurs peaux. Ils sont quatre au total. »
Je me fichais pas mal de l’originalité de mon plan à vrai dire, c’était le cadet de mes soucis. Rien ça, c’était déjà au-dessus de son deal habituel. De cet ennui mortel que ça doit être. Je n’avais que faire d’installer un réseau puissant ici, je le faisais pour mes besoins, mais aussi vengeance accomplit, je retournerais à ma mère Patrie. J’avais assez d’information sur se pays et les autres, pour m’offrir des vacances royales le restant de ma vie. Frôler la mort vous apporte un bien inestimable. Savoir se que vaut une vie. C'est-à-dire pas grand-chose, dans la roulette russe de se monde. Peu m’importait de mourir, si je mourais en ayant accomplis ma vengeance. Encore plus cliché que ça, c’était difficilement possible cela dit.
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Moi même je devais avouer que j'ignorais pourquoi je détestais tant les humains et prenais un agréable plaisir à les voir ramper dans leur merde. En général, je me contente de me dire qu'il faut de tout pour faire un monde, même des pires scélérats possible. Et pourtant, dites-vous bien que je suis quand même au courant d'appartenir à cette espèce putride. Et pourtant, je me sentais bien dans ma peau. Je m'y sentais bien tant que je pouvais me servir de mon appartenance à cette race déplaisante pour l'envoyer chier autant que possible. Pour résumer, je prenais plaisir à haïr le monde et à être haïr. Etrange ? Dites-vous bien également que ce n'était qu'un début. A chacun sa manière de s'amuser ici bas. La mienne consistait en gros à priver autrui de tout amusement. Je veillais toujours à ce que toute connaissance, lointaine ou proche de moi, le garde bien à l'esprit. Le nom énoncé confirmait plus ou moins l'idée que je me faisais de ses origines. Pas qu'un nom en soi était relativement important, mais c'était toujours mieux d'en caser un sur un visage.
- Puisque tu sembles déjà me connaître, je m'épargnerais l'effort d'en faire autant.
Il connaissait mon nom, il connaissait mon numéro. Idiot serait celui qui pensait que ses connaissances s'arrêtaient là. Oh non. Il devait sûrement en savoir beaucoup plus. Il avait l'air d'être le genre de personne à prendre des précautions. Ceci dit, cela ne me posait pas de réels problèmes. Le fait que j'étais un salaud n'avait pas à être un secret pour les autres.
Je continuais de le scruter du fond de mon âme, sans ciller. On pourrait croire que je cherchais à le déstabiliser par ce simple contact visuel et pourtant, ce n'était pas du tout le cas. En fait, j'en avais strictement rien à faire. C'était simplement ma façon la plus naturelle du monde à regarder les autres. Ce qu'il pensait de moi n'était pas non plus un secret. Il devait me voir comme un égocentrique de premier ordre. Personnellement, je pense qu'il existe pire que moi niveau ego. Moi j'aimais simplement rabaisser le monde en dessous de mes semelles. Je savais qu'il adorerait me voir sombrer au fond du gouffre. Mais je vais vous dire une chose. Même si on m'arrachait tous les membres un par un et qu'on m'humiliait jusqu'à la moelle, qu'on m'écrasait par terre, je regarderais toujours le monde de haut et surtout, me ferait nullement atteindre, enfin moralement je parlais dans cet exemple précis ! Un homme qui n'a rien ni personne à aimer est un homme qu'on ne peut faire plier. Il n'y avait rien sur cette planète qui soit en mesure de me soutirer les larmes si on venait à me l'enlever. Il n'y avait rien en ce monde dont on pouvait me priver à part la vie. Cela me rendait imbattable -mais pas immortel, je vous l'accorde !-
Il m'exposait alors sans plus de détail l'idée de son projet. Faire souffrir, tuer, c'était bien de cela qu'il avait parlé au téléphone. Soit. Je vous l'ai dis, chacun sa distraction après tout. Quoi que lui n'agissait pas dans le but de se divertir, mais visiblement de se venger. Quatre hommes anciens soldats à trouver dans la ville. Une sorte de "Où est Charlie" à grande échelle. Je suppose qu'il faisait appel à moi parce qu'il savait que j'avais les moyens pour le soulager de cette tâche. Mais entre nous, jouer au chat et à la souris était loin d'être distrayant. Quitte à choisir parmi tout ce qu'il venait de citer, la torture et la mort paraissait déjà plus sympa. Vous vous attendiez à quoi ? Je suis un sadique et cela est aussi votre conclusion. Attrapant mon verre qui traînait sur le côté de la table, je lui répondis :
- Et toi, malgré ce pouvoir que tu dis posséder en ville, tu n'es pas capable de mettre à bien ce projet seul...?
Et il tenait vraiment à mettre de l'argent là-dedans ? Pour tuer quatre gars qui se planquait entre les buildings ? J'ose supposer que la tâche était, de ce fait, loin d'être aisée pour lui. Mais l'idée m'imposait toujours autant de curiosité à son égard. Cela pouvait bien me sortir de la monotonie de la ville, tout en y gagnant quelque chose également. A savoir quoi ? Eh bien, outre une certaine somme, si ce gars là comptait empiété sur mon territoire de chasse, il aura tout intérêt à maintenir profil bas pour sa part. Je pense qu'il a déjà ce genre de contrat en tête. C'était une habitude chez les dealers, ce genre de pacte de frontière et de puissance.
Présentation rapide. Parfait, je n’aimais pas traîner sur les futilités. Il semblait visiblement lancer dans une inspection telle un scientifique sur un insecte. Ce n’était pas comme si je n’avais pas était habitué à se genre de regard. Des choses bien plus humiliantes même. Dont il n’imagine même pas les formes. La « position de l’hélicoptère » en est une des nombreuse, stressante, avec le temps elle vous déboite les poignets, les coudes, les épaules, vous écrase les poumons contre la paroi thoracique. Vous asphyxie, lentement. « Le collier du chien muet », une bague barbelée enfoncé dans la trachée, et lorsque vous avalez, vous souffrez, quand vous parlez aussi. Des techniques exotiques aux plus sobre et directe, pour être franc, je m’en fichais. Ils devaient souffrir. C’était tout.
- « Ah, je le ferais bien moi-même. A vrai dire, sur les quatre, j’en ai déjà deux de trouver. Mais les deux derniers sont assez coriaces. J’aimerais que tu me trouve une personne en particulier. Un mutant. Très dangereux, malgré le peu d’air qu’il donne. Le trouver ne sera pas difficile, c’est une question de temps. C’est le capturer qui le deviens. » Et oui, John Wincott de son prénom, je l’avais appris il y a peu, était un être bien dangereux. Et s’il était bien dans mes cordes, il avait une puissance bien trop grande pour être affronté seul. Le contenir surtout, serait un problème. Bien que je ne connaisse pas encore l’étendu de ses capacités il était clair qu’il avait un train d’avance sur moi.
En quoi Lance me sera utile ? Simplement parce qu’il ne connaît pas sa tête. John est un homme avec une bonne mémoire je le savais de notre petite rencontre. Il avait retenu en très peu de temps se que nous avions fait subir sous ses yeux à ses camarades. Bien que nous n’ayons pas eut la chance de le torturer, ses collègues l’avaient libérer avant. Et ensuite, l’opération Blue Bird nous avez coupez l’herbe sous le pied. - « Cela dis, il connait mon visage. S’il me voit je n’aurais aucune chance. Il me tuera sur le champ. Je pourrais simplement lui tirer dessus, mais ou serait l’amusement, dans se cas, n’est-ce pas ? Je le veux vivant. Pour qu’il souffre. »
Oui, sniper des gens, c’était facile, les capturer vivant, sa l’était beaucoup moins. Surtout lorsqu’ont parle de se bougre là. Une vraie bête de survie et de débrouillardise comme tous les soldats. Il devait même connaître des techniques pour dormir debout ou cacher sa douleur. Autant dire une petite chose bien précieuse à torturer.
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Il n'y avait aucune tension, aucune étincelle qui prédirait une explosion de haine et de violence. J'étais parfaitement détendu avec ce dénommé Aled. Et je sentais qu'il l'était tout autant avec moi. Même si nous parvenions à un accord, je savais qu'il y resterait toujours autant de mépris entre lui et moi. J'appréciais être haï, c'était une caractéristique de ma part. Quand on était déjà détesté, on avait l'avantage d'avoir les points sur les i. On était ni surpris, ni déçu. Je bu une nouvelle gorgée de ma vodka, tout en écoutant les explications de l'autre homme.
Puisqu'il en avait déjà eu deux sur quatre, la moitié du boulot était fait. Pourquoi ne pas continuer d'espérer stupidement et poursuivre ces efforts pour les deux derniers ? Lorsqu'il énonça un mutant, celui qui semblait vouloir absolument trouvé, je reposais mon verre doucement sur la table. Mes yeux lancèrent une étrange lueur communicative qui semblait lui demander d'en dire un peu plus. Le plus drôle, c'était que ça fonctionnait, puisqu'il reprit. Donc, un mutant très dangereux. Généralement, je me sentais visé en entendant ce genre de chose. Mais le fait que ce ne soit pas le cas m'intéressait déjà un peu plus. Pourtant je savais bien que je n'étais pas le seul mutant dans le coin. Il y en avait un nombre incalculable. - En effet où serait l'amusement...répétais-je, quelque peu songeur.
Je suppose que de ce point de vue là, nous étions sur la même longueur d'onde. Aurait-il eu connaissance de ma profonde aversion envers autrui ? D'un autre côté, c'était plus ce genre de réputation qui déferlait dans les rues plutôt que celle d'un type qui était capable de venir en aide à d'autres. J'observais mon reflet qui tanguait dans mon verre, pesant le pour et le contre de ce que l'autre homme me proposait. Et puis finalement, après un moment de réflexion, j'haussais les sourcils d'un air désinvolte.
- Pourquoi pas. Puisque j'ai élu domicile dans cette ville, ce serait irrespectueux de ma part de ne pas m'en occuper...
En gros, partout où je passe, les autres trépassent. A la base, je venais de Détroit, et partout où j'étais passé pour venir ici, je foutais ma merde en guise de signature.
- Eh bien, je t'en prie, dis-m'en plus sur cet individu, fis-je, faussement poli.
Il semblait intéresser par mon offre, enfin, mon sous-entendu sur John. C’était normal, il formait le plus dangereux de la bande. Un soldat dans l’âme mais surtout un danger public et un sérieux handicap quand il s’agit de le capturer. Vous vous dites sans doute que je pourrais le viser aux fléchettes tranquillisantes, mais cela n’empêcherais pas la panique dans le public de s’installer, le bruit d’un sniper étant bien trop grand. De plus le temps que je le retrouve, des gens l’auraient sans aucun mit en sécurité et les secours surplace. Un calvaire du début à la fin. Il me faudrait donc une autre tactique.
A la base, cela ne faisait que quelques semaines que j’étais ici, donc mon réseau n’était au meilleur de sa forme sauver des quelques membres déjà fidèles que j’avais. Holden bien entendu, serait un membre important de ce jeu de dupe et de dés, mais il serait stupide que de ne miser que sur lui. Ainsi, mon choix se portait irrémédiablement vers des personnes comme Lance. Pourquoi lui en particulier ? Sa réputation à elle seule répondait et plus encore après l’avoir observé. Donc oui, pour ma part, j’étais décidé. - « Malheureusement je n’ai pas encore toutes les informations disponibles. J’ai déjà quelqu’un qui travaille sur me les fournir, mais il faudra prendre notre mal en patience. Pour te faire patienter j’ai le deuxième. Je compte simplement le tuer, alors si tu souhaite t’amusé un peu, je peux toujours te le laisser. » Toulson ne m’intéressé pas comme John ou son camarade Donny. Tout deux était des personnes intéressantes le premier parce qu’il est mutant, le deuxième de par son choix de carrière mal choisis, à savoir tueur à gage. Sentez-vous l’ironie ?
Je n’appréciais bien entendu pas Lance, mais je voulais le voir à l’œuvre. A quel point était-il doué pour torturer les gens ? Un test oui, c’était un peu ça. Pas qu’il si plierait sans doute, même si j’avais bon espoir qu’il le fasse. Après tout, j’ai besoin d’une garantis qu’il soit aussi bon et fort qu’il se prétend être. Et il serait amusant de voir se qu’il connaissait de cet univers tortueux mais alléchant des méthodes de souffrances modernes et anciennes. Pour ma part, c’était presque un passe-temps. Un vrai régal, même si je ne voulais qu’une vengeance et rien d’autre. Les gens autour de moi, m’importait peu et à vrai dire, je les avais en sympathie tant qu’ils ne me dérangent pas. Là est tout mon paradoxe, probablement.
- « Pour se qui est de ta cible, il se nomme John Wincott, il boîte de la jambe gauche, rôde souvent en ville et traîne avec un garçon dont je n’ai pas encore l’identité. Se qui est certain, c’est qu’il fait probablement partis de cet Institut Parker. Sinon il n’aurait aucune raison d’être ici. » Oui je le savais, simplement par déduction, un homme comme John ne serait pas venu dans cette contrée sans raison, se qui ne laissait ici, que très peu d’option. L’Institut étant la seule viable, c’était presque facile.
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Je ne m'intéressais aussi peu aux autres mutants qu'aux humains, pour tout vous avouer. Mais je me demandais bien pourquoi un homme tel qu'Aled pouvait se permettre de considérer l'une de ses victimes comme un adversaire de taille. N'était-ce pas là la raison qui en valait la peine ? Un mutant aussi dangereux en ville, c'est curieux que je n'en ai pas entendu parler. Parce que des mutants avec des pouvoirs dévastateurs, il y en avait dans la cité. Le genre d'énergumène qui ne passait pas inaperçu. Hum. Peut-être était-ce cette même discrétion qui faisait de ce mutant quelqu'un de dangereux. Je devrais plutôt me focaliser sur cette hypothèse. Car moi-même je me considérais comme un fauve à abattre tout en sachant rester discret. J'ai dis discret. Pas inconnu. Si, il y avait une énorme différence. Si vous parvenez à connecter vos deux neurones, vous la trouverez peut-être.
L'homme me signalait qu'il n'avait même pas encore toutes les informations nécessaire pour mener à bien son projet. J'haussais un sourcils. Et ça se disait pro ? Même pas capable d'être prêt avant de me solliciter. Franchement. Qu'il apprenne déjà à tenir un fusil avant de chercher à descendre quelqu'un, on verra la suite après. Notre mal en patience ? Le sien uniquement. C'était à lui que ces gars en liberté et en vie faisaient le plus de tort. Moi je m'en contrefoutais comme d'Ebola en Afrique. Et il se permettait de me tendre un faire-valoir en prime. Qu'il le tue donc si ça l'amusait. Ca permettra d'accélérer les choses.
Mais le mutant était tentant. Je ne m'étais encore jamais vraiment frotté à un mutant. Enfin, d'après ce que j'avais compris, ce n'était pas ce qu'il voulait. Lui, il voulait juste que je le trouve et que je lui livre bien emballé avec paquet cadeau. J'agitais doucement mon verre du bout des doigts. Les glaçons qu'il contenait s'entrechoquaient entre eux et contre les parois du verre dans un doux tintement que je pouvais entendre malgré le désastre sonore qui régnait dans la boîte. J'écoutais toujours cet homme malgré tout. Je l'écoutais alors qu'il me parlait du mutant en question. Vu la description, c'était vraisemblablement un homme qui serait aisé de reconnaître. Pendant que je songeais à tout cela, un serveur se pointa à la table pour voir si Aled voulait commander quelque chose. Je n'ajoutais rien de plus jusqu'à ce que l'homme s'en aille, après quoi, je demandais finalement :
- Mutant, fis-je en haussant les sourcils, et le pouvoir ?
A moins que cela ne fassent pas encore parti de ce qu'il savait, ce qui serait franchement pas malin de sa part. Quitte à savoir qu'il s'agissait d'un mutant, le bon sens voudrait que l'on sache pourquoi. Bon sang que je n'étais pas aidé avec des amateurs de ce genre. Il était trop pressé. Il pensait tout mettre en place avant même d'avoir tout ce qu'il lui fallait pour ça. Pourtant la patience était une qualité essentielle pour cela. Heureusement que j'étais doté de cette même qualité. Il fallait bien que j'en possèdent quelques unes quand même !
L'Institut Parker fut mentionnée. Je connaissais oui. Des mutants et des sorciers allaient se planquer là-bas parce qu'ils n'étaient pas foutu de contrôler leur pouvoir par eux-même et se débrouiller dans la vraie vie. Pour ma part, je trouvais ça des plus pitoyables. Autant de lâcheté et de faiblesse réunit en un seul endroit...Le monde devrait presque s'écrouler de porter de tels boulets.
- De quoi s'anime ton désir de vengeance ?
Parce que c'était bien de ça dont il s'agissait. Et la vengeance avait toujours une raison d'être. Il avait une raison particulière pour qu'il veuille tuer ces hommes et les faire souffrir. Alors quoi ? Ils lui ont piqué son bueno quand il était gamin ? Cela avait sûrement un rapport avec la guerre. Sans nul doute, à en juger par ses origines et le fait que ses cibles étaient d'anciens soldats. Serait-il un survivant avide de vengeance ? Non, je ne pense pas...Parce qu'il n'avait de vue que sur quatre hommes seulement, et non pas toute l'armée américaine. On avait tous une raison d'agir, d'être ce que nous étions. Moi j'étais un salaud parce que je me complaisais dans le malheur des autres, sans raison valable justement. Je faisais le mal pour le mal. L'argent ? C'était un bonus, je devais le reconnaître. J'étais vénal, certes, mais j'avais énormément de richesse désormais que le trafic de drogue n'était plus vraiment que pour ça. Mais vider les porte feuilles, ça causait autant de tort que le reste, donc je continuais de détrousser. Pourquoi croyez-vous que j'ai choisi la voie de la drogue pour m'enrichir ? Il y avait bien d'autres choses à faire pour ça. J'ai choisi la drogue parce qu'elle ruinait des vies avant tout. Si je n'étais pas aussi vénal, je prendrais plaisir à la distribuer gratuitement dans les rues. Que le monde se perde dedans, et devienne fou, cherchant sa souffrance pour en cacher une autre et que mort s'ensuive.
Ah oui, son pouvoir. A vrai dire, Holden avait mis un certain temps avant de le cracher celui-ci. Mais je savais bien avant qu’il était capable de certaine chose. Après tout, la torture rapproche autant victime que tortionnaire. Je gardais un œil serré sur se dernier, parce qu’il semblait bien décidais à chercher à jouer double jeu. Avec qui ? J’espérais pour lui que se ne soit pas John. Il risquait de regretter amèrement de s’être fait de moi mon ennemi. Donc oui, je connaissais son pouvoir. Pas dans les détails cependant, bien qu’il soit aisé d’imaginer se qu’il pouvait en faire. Je n’eus pas le temps de répondre, qu’un serveur s’approcha pour que je prenne commande. Inutile, cela dit, je ne prenais jamais rien dans les restaurants. Appelaient moi parano si vous le voulez, mais il est aisé d’empoisonné quelqu’un ainsi.
Je me contentais de le renvoyais poliment mais fermement, sans même changer de position. - « Il contrôle la lumière. » Un pouvoir pareil indiqué probablement énormément de possibilités. Je n’étais pas scientifique, mais l’invisibilité était une chose probable avec pareil pouvoir. Une vrai plaie quand on cherche quelqu’un dans une foule. J’attendais qu’Holden termine de me donner tout se que je voulais, afin de terminer complètement mon projet. Car oui, ce n’étais qu’un projet pour l’heure. Je ne me pressais pas, pour capturer les deux autres imbéciles. Après tout, plus froide est la vengeance, meilleure est-elle, n’est-il pas ? Une fois chaque personne mise en place, chaque membre posaient là où il le faut, alors, seulement, la vraie partie commencerait.
Je n’étais pas stupide, je savais qu’il fallait attendre avant de frapper. Je n’étais pas devenu espion pour la Russie sans en avoir une pleine bouffée. Sa demande tellement de temps, de trouver et trier les informations. C’était la patience du prédateur, celui qui guette sa proie pour frapper au bon instant. Lance ferait partie de mon projet s’il y consentait, sa présence accélérerait le processus, mais n’était pas vitale. J’aimais simplement avoir des atouts dans ma poche. Une carte comme Lance était favorable à avoir. - « En quoi cela t’intéresse-t-il ? Ce n’est pas comme si c’était très passionnant ou même d’une quelconque valeur à tes yeux, si je ne m’abuse. » Car oui, bien que je ne sois pas capable de lire les esprits, j’étais parfaitement capable de voir, que lui, s’en moquais de savoir se qui animé pareil geste, qu’il le sache ou non, sa changerait quoi ? Tout au plus, il me prendrait pour un simple d’esprit qui ne voit pas plus que le bout de son nez – alors que je vois déjà bien plus loin que lui – ou bien comme un imbécile, si ce n’est pas déjà le cas.
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Le contrôle de la lumière. Ca paraissait presque débile, énoncé ainsi. Mais je décidai de ne pas prendre les paroles d'Aled à la légère. Malgré tout ce que je pensais de lui, je devais reconnaître qu'il avait le mérite de dire des choses qui valaient le coup d'être entendu. Heureusement, parce qu'autrement, il aurait pu aller me sortir ce baratin à quelqu'un d'autre. Et donc, j'en venais à la conclusion que ce pouvoir n'était pas à banaliser. Cependant, je ne m'en faisais pas trop pour ça puisque mister revenge aurait sûrement plus d'information à l'avenir.
Vous devez sans doute vous demander pourquoi du coup je paraissais m'intéresser à ce cas là, à ce mutant, alors que ce n'était pas mes affaires au final. Vous avez raison, je ne connaissais même pas ce John Wincott. Alors pourquoi j'agirais contre lui puisqu'il ne m'avait rien fait ? Vous avez deviné juste. La réponse était dans la question. Souvenez-vous, je suis un connard et je n'en démord pas. C'était précisément parce qu'il ne m'avait rien fait, que je ne le connaissais ni d'Adam, ni d'Eve et parce que c'était pas mes oignons cette histoire que j'allais prendre un malin plaisir à m'imposer dedans. Pour faire chier, une fois encore.
J'hochais donc la tête à la réponse de l'homme. Réponse à laquelle j'avais eu droit après que ce dernier ai remballé le serveur qui espérait pouvoir lui servir un verre. Aled me paraissait suspicieux. Comment le blâmer ? Il devait sûrement me savoir assez fourbe pour ne pas porter la moindre confiance en moi. Sans être suicidaire, la mort ne m'avait jamais effrayé. Je l'attendais à tout les coins de rue. Si je vivais tant mieux, si je mourais, bah, tant pis. Que voulez-vous que je fasse ? Un mec pareil, même moi je le savais, avait de fortes chances de mourir jeune. Je n'avais que vingt-quatre ans et j'ignorais jusqu'où j'irais. Bien qu'étant un adepte des lectures philosophiques, je ne faisais pas perdre de temps à mon esprit avec des questions existentielles. J'avais ma propre philosophie et celles que je lisais me permettait de comprendre un peu mieux le genre humain qui ne cessait de me surprendre avec sa connerie universelle.
A ma question, l'homme refusa de répondre. Il n'avait pas tout à fait tort, les raisons m'importaient peu en réalité. Mais "pas tout à fait", ça voulait dire aussi "pas totalement". La seule once d'intérêt que je trouvais à savoir cela était juste pour voir quels torts ces cibles avaient bien pu lui faire dans le passé pour qu'il veuille se venger. Il n'était pas sans rappeler que je me nourrissais des malheurs des gens. Ce genre d'histoires ne me serviraient à rien, si ce n'était qu'à me divertir un peu. C'était comme donner une sucrerie à quelqu'un qui n'avait pas faim. Ca n'apportait rien mais ça faisait toujours plaisir à voir. A ce moment là seulement, j'esquissais mon premier sourire. Il était léger, très léger, à peine visible au coin de la bouche. Et lui ? Pourquoi voulait-il me cacher cette information ? Etait-ce si important pour lui que je ne le sache pas ?
- Détrompe-toi, ça m'intéresse...répondis-je doucement, je suis un petit curieux, que veux-tu.
Dans l'idée, on pouvait avoir l'impression que je me moquais de moi-même à dire cela. Mais bon, reprenons un peu de sérieux voyons ! J'attendis qu'il me réponde, ou pas, enfin ça serait dommage quand même. Ca me passionnait de savoir pourquoi ces hommes étaient condamnés à mort tout de même. C'était réellement de la curiosité en fait parce qu'ils n'auraient rien fait pour mériter ça, ça ne m'aurait pas dérangé outre mesure. Pour les détails de cette affaires, j'avais néanmoins une dernière petite interrogation à lui tendre. Une interrogation qui déjà, paraissait plus appropriée à poser.
- Pourquoi moi ?
Je suis sûr qu'avec l'argent qu'il possédait et était prêt à mettre dans ce projet, il avait la possibilité de payer plus d'un roublard pour l'aider dans sa tâche, au lieu d'un tel que moi susceptible de lui demander le plus gros.
Intéressé par une histoire ? Plutôt de la curiosité mal placé, cela dit, lui en parler de me dérangeait pas. Pourquoi ? Justement parce que c’était lui. Sa parait peu, comme explication, mais vous comprendrez plus tard. - « Il y a de cela presque deux ans maintenant, j’étais dans les montagnes afghanes, en temps qu’agent du Mossad, j’ai infiltré les rangs des talibans de la zone de guerre. Un bombardement américain, à couper court à ma prise d’information. J’ai réussit à fuir avec d’autre personne, mais nous fûmes capturés par une unité au sol. » Vous avez remarquez n’est-ce pas ? Oui, je mentais ! Mais attention, je ne faisais pas que mentir, je disais aussi la vérité. Un mélange assez bien pimenté, mais correctement dosé.
De plus, je semblais parler comme histoire vraie, comme vérité absolu de mes propos. - « Cette unité à tuer certains d’entre nous et à garder les autres. Nous fûmes gardés en temps qu’otage puis, pour une raison que j’ignore considérer comme prisonnier. Ils nous torturèrent pour des informations. J’avais beau leurs dire que je faisais partie du Mossad et que j’étais de leurs côtés, ils refusaient d’entendre raison. Après avoir récupéré se qu’ils voulaient de moi, ils m’ont laissez pour mort dans le désert. Heureusement pour moi, la plupart des infos données étaient des mensonges. » Oui la plupart, j’avais essayé au début, de me donner de la crédibilité, mais voyant qu’ils refusaient d’entendre ma voix, j’avais finir par déblatérer des mensonges.
Pour être franc, je ne sais pas comment j’ai survécu, mais se fut le cas. Des talibans m’avaient récupérer et soigné. J’avais mit longtemps, avant de me remettre. Puis ensuite, j’avais mis sur pied ma vengeance, ma disparation des radars russes et afghans. J’avais tout prévus, mon argent déplacé, une identité changeait. Puis, j’avais fuis en Amérique à New-York, là-bas des confrères me fournirent des infos en échange de service rendus. Je n’étais pas contre. Tout pour avoir mon objectif. J’avais finalement trouvé des noms, des visages. Puis, des villes. Je n’avais encore tué personne, j’attendais que la roue tourne complètement, avant de le faire. Enfin de frapper fort. De déstabiliser.
Les soldats, tout comme nous, illégaux des lois, avaient une étrange capacité à comprendre qui leurs veux du mal presque instantanément après avoir repéré le danger. Doués et puissants, mes cibles étaient cependant, loin d’imaginer le fantôme qui les suit. Mais enfin, Lance posa une question qui méritait enfin réponse. Il était temps ! - « Pourquoi ? La vrai question, serait pourquoi pas ? Mais à vrai dire, j’ai observais beaucoup de gens qui travaille dans l’obscurité de cette ville. Toi et d’autre. Tu faisais partie d’une longue liste avec des critères établis à l’avance. Il c’est avéré que tu t’es montré le plus intéressant et intelligent. Je t’ai observé longuement, avant de te contacter. » Connaître son allié temporaire est parfois tout aussi important que de connaître ses futurs ennemis éternels.
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Il commença son histoire sans chercher d'avantage à la taire. Bien. Parfait. Il n'était pas tenace pour ça, relativement souple. Soit. Mais je n'étais pas dupe, lui même me lançait une sorte d'aveux lorsqu'il raconta qu'il avait su mentir à ses ennemis. Est-ce qu'il me mentait ? Sans pouvoir en avoir une certitude extrême, je me disais que oui. Et il mentait bien le bougre. N'importe qui pouvait sûrement croire n'importe quoi de sa part. Le fait étant que j'aimais tout comme lui porter des masques. Mentir faisait parti de moi. Je voyais ça comme une qualité. Une qualité qui me permettait de repérer plus aisément des confrères menteurs.
Mais ce n'était qu'une histoire. J'avais demandé son passé et c'était une chose que je ne pourrais pas vérifier de sitôt. Alors bon, comme je ne lui avais demandé ça que par curiosité, cela ne me dérangeait pas trop qu'il mente un peu. Ce n'était pas bien grave. Je suppose qu'il ne voulait pas céder trop de détails. Mais ce pourquoi il voulait se venger était ainsi légitime. Enfin je suppose. Comme cité précédemment, même sans raison de torturer des gens, je ne lui jetterais pas la pierre s'il le faisait. Il avait donc été torturé ? Eh bien voilà pourquoi il voulait que les autres subissent le même sort. Triste vie n'est-ce pas ? Je me demandais bien quels seraient ses projets d'avenir une fois sa vengeance accompli.
Je lui demandais donc par la suite en toute légitimité pourquoi il avait décidé de faire appel à moi et pas à quelqu'un...Disons, de plus facile à convaincre ? Comme je l'avais deviné depuis le début de notre rencontre, il m'observait depuis bien longtemps. Ca ne surprenait personne. Se renseigner sur les autres était capital. Intelligent, ça je l'étais. Personne ne pouvait le nier en vérité et même sans me connaître on pouvait le deviner. Que croyez-vous ? Ce n'était pas grâce à la chance ou le fruit du hasard que j'étais parvenu à survivre toutes ces années en étant ce que je suis. J'avais vécu jusque là parce que j'en avais dans la tête. C'est vrai, je n'usais jamais de violence et je n'avais pas la carrure pour le faire. Tout se passait par l'esprit, ce qui était, à mon sens, la meilleure des choses. L'option de facilité apportait le pouvoir à de gros caïd qui roulaient les mécaniques parce qu'ils n'étaient pas fichu de faire tourner leur unique neurone sur lui-même. Mais ça finissait par les perdre sur le long terme.
A nouveau, je décidai d'imposer un petit moment de silence. Enfin, façon de parler car autour de moi ne cessait le parasitage auditif des cancres qui s'alcoolisaient à mort en agitant leur tête dans tout les sens tels des hippies sur du Jefferson Airplane. Durant ce lap de temps, je vidais finalement mon verre.
- Parlons paiement alors, lançais-je d'une voix toujours aussi posée.
Entre vous et moi, je devais admettre que je ne savais pas vraiment si je devais tout dire à cet homme. Il n’était rien digne de confiance et vendrais sans scrupule père et mère. Donc non, je ne dirais jamais ma vraie identité. Je doute, cela dis, que sa le dérange plus que ça pour l’heure. Salaud il était, mais je pouvais l’être tout autant. Contrairement aux apparences j’avais pensés bien des choses dans mon réseau, n’est pas chef qui veux. Tuer à distance, je savais faire, tout comme au corps à corps, mais quelqu’un comme John Wincott, furie des combats et maître en la matière en plus d’un pouvoir surpuissant ? Non, je n’étais pas suicidaire, inutile d’aller lui chercher de noise sans être préparé.
Donc oui, mon réseau était former de bien des individus, mais ils avaient tous un point commun… Ils ne faisaient confiance à aucun d’entre eux mais moi. Ils s’évitaient tous comme la peste. Choisir des ennemis dans ses propres rangs, c’est risquait la zizanies, mais tenue d’une main de fer, c’est avoir le dessus sur chacun d’eux. Divisé pour mieux régner, tout en ayant une solidarité envers moi proche de la domination. Un coup qui nécessité paiement, en toute logique et ils savaient de cette paye dépendait de la pertinence des infos. J’avais des yeux et des oreilles partout, et si j’apprenais qu’ils se tirent dans les pattes c’est la mort assuré pour les coupables. Aucun d’eux ne bronche, pour l’heure. Je vendais et exploités les infos, en temps qu’espion, en voilà un travail au noir efficace n’est-ce pas ? Mais je ne le faisais à personne d’autre que des gens de mon gabarie, jamais le gouvernement.
Parler paye oui, c’était une bonne chose. Combien voulait-il ? Peu m’importais à vrai dire. Du moment qu’il ne faisait pas hors du raisonnable. Vu le travail que je lui demande, demander des millions serait exagéré. Donc oui, une bonne paye, mais tout dépends pour quoi. - « Quel serait ton prix et tes limites ? » Je ne donnais jamais un prix en avance, je laissais toujours les autres faire. Pourquoi ? Un peu comme un vendeur à l’enchère j’attends de voir à quel point l’acheteur ou le vendeur est motivé. Ici, il s’agissait surtout de voir se qu’il s’imaginait pour voir l’écart entre nos deux mondes. Lui qui se soit croit tout puissant, en oublierait sans doute qu’il n’est pas seul sur le terrain de chasse.
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Comme sur le téléphone, il préférait me laisser le loisir de choisir mon prix. C'était, pour ainsi dire, une sage décision. Il pensait certainement que j'allais lui réclamer des cents et des milles. C'était possible cela dit. Je ne crachais pas sur l'argent même si j'en possédais déjà à ne plus savoir quoi en faire. Mais il n'y avait pas que l'argent qui avait de la valeur en ce monde. Pas pour moi en tout cas. Une fois encore, vous pouvez à loisir voir cela comme digne d'une enflure de mon genre. Je ne vous en tiendrais pas rigueur. Mais il était là également question de tester un peu les limites même de ce cher Aled. Qu'est-ce qu'il était prêt à céder pour ce que je pouvais lui donner ? Déjà le simple fait d'accéder à ses requêtes était une fleur que je lui faisais. Allez, j'étais gentil quand même non ? Non ? Bon, pas grave.
Non vraiment, j'étais bien gentil de lui céder de mon temps précieux pour l'aider à régler ses petites affaires. Ce n'était pas mon genre alors je comptais bien en profiter. Je pense qu'il s'y attend. On ne faisait pas affaire avec moi sans s'y attendre voyons. Surtout un mec aussi prévenant que lui. Il avait sûrement déjà une belle somme d'argent de côté rien que pour moi et sans doute aussi qu'il devait s'attendre à ce que je n'en sois guère satisfait pour autant. Je me redressais un peu sur ma chaise, m'avançant un peu plus vers la table, sans lâcher l'homme du regard.
- J'ignore ce que tu es prêt à débourser pour avoir le droit de vie et mort sur John Wincott...commençais-je d'une voix était lente et doucereuse mais acérée comme une lame de rasoir afin de faire rentrer chaque particules de mes paroles au fond de son esprit, mais cette âme t'est précieuse...Je suis curieux de savoir combien tu donnerais pour l'avoir au creux de ta main, à ta merci...
J'imposais même un petit temps de silence, histoire qu'il assimile bien. Je voulais que ce soit lui qui me propose son blé. Du moment que la somme était importante, je n'allais pas cracher sur des centimes. Je vous l'ai dit, je n'ai pas besoin d'argent. Au fond, si j'en demande, c'est juste pour la forme, parce que tout service mérite récompense. C'était plus mon temps de gâcher qu'il allait payer que réellement l'avenir de ce mutant. Si je lui offrais cette avenir sur un plateau d'argent, il devrait être assez futé pour définir une somme convenable. Qu'il me surprenne donc. Combien valait la vie de cet homme ? Mais je n'avais pas fini. Comme cité précédemment, l'argent n'était qu'un...bonus, disons-nous ça comme ça.
- Outre ceci, poursuivis-je alors, j'impose un contrat d'informations gratuites.
Puisqu'il était dans cette ville pour ça, autant s'en servir aussi. Cela ne voulait pas dire que j'avais spécialement besoin d'infos sur l'instant mais que le jour où j'en aurais besoin, il me les cédera à titre gracieux.
- J'ajoute également que toutes affaires me concernant me soit communiquée.
Ca ne me dérangeait pas que l'on m'espionne, que l'on vende des infos sur ma personne ou autre chose de ce genre. J'aimerais simplement en être informé. Pourquoi ? Eh bien, je dirais que cela ne regarde que moi.
Le droit de vie et de mort ? Non, bien plus que ça. Un droit bien différent. Le droit à la souffrance. Je le torturais, bien plus qu’il ne le fit avec moi. J’avais envie de tester des méthodes, il mourrait, mais pas de merci, il mourrait de la douleur infligeait. Alors oui, j’étais prêt à payer plus de quinze milles dollars, voir cents milles, une marge assez large, dépendant grandement de sa faculté à accomplir ses objectifs. Après tout, je ne le payerai pas à rien faire. Donc oui, moi aussi, il me faudrait des garantis. De bonne garantis un service cher et un service de qualité, je l’espère pour lui. - « Ne jouais pas sur les prix Lance. Tu sais comme moi que je jouerais au rabais et que tu demandera plus. Par simple avidité ou simple extra, peu m’importe la raison. Mais j’ai besoin de garantis de tes facultés à accomplir tes objectifs. Je ne donne pas sans résultat. »
Je me moquais bien de savoir se qu’il pensait de mes paroles, mais je ne comptais pas me laisser faire comme ça. Il voulait jouer les gros durs mais dans la cours des grands il n’était pas seul. - « Je paye selon la pertinence des objectifs atteints. » Selon les faits et les actions, les infos donnés et les buts atteints. Je ne bronchais pas face aux paroles de se dernier, ne montrant pas même un signe de faillir. A vrai dire, il pouvait se montrer aussi frappant qu’un cobra ou aussi dangereux qu’une veuve noire, sa me ferait ni chaud ni froid. Je craignais davantage les russes que je ne craindrais jamais la mort ou les sous entendus d’un dealer des bas-fonds de cette ville minable.
- « Mais si tu tiens tant en savoir, si tu me le ramène vivant, là tout de suite, je pourrais t’en donner des millions sans sourcilier. » C’était une marge large, mais il fallait comprendre que je me moquais de l’argent, je pourrais en devenir pauvre et SDF que je serais riche le lendemain des infos récoltés. Des petites souris se glissent dans les bâtiments, les infiltrés, les fourmis, les abeilles. Elles travaillent sans cesse et fournissent tous ceux dont j’ai besoin pour vivre tranquille. J’ai de quoi faire tuer des PDG de firme nationale pour leurs manques de respect à leurs citoyens. Alors qu’ils prennent tout si sa lui chante. Ainsi, m’installant sur la chaise en me mettant de profil à Lance, visage impassible et sans émotion je regardais un instant la basse foule s’agitait comme des poulets sans tête. - « Informations gratuites ? Intéressant. Quel genre ? Je dois savoir sur quoi travailler, si tu veux des informations rapidement et sans délais. »
Et oui, sa ne se fais pas comme ça, les réseaux d’infos, l’infiltration des systèmes pouvait prendre des semaines, la pêche des jours. Le cumul finissait par avoir raison des barrières, mais les débuts étaient toujours lents dans se type de trafic. Entre chef de réseaux d’infos aux noirs, ont discutaient et négociaient souvent d’autre infos en échange de sécurité de territoire et de commerce. Alors il me fallait en savoir plus sur ses attentes, s’il voulait de la qualité. Quant au reste, contrairement à lui, j’avais encore de la fidélité dans les causes pour lesquelles je m’engage. - « Contrairement à se que tu semble croire les informations que je recueille sur mes cibles restent privé. Je n’ai aucun intérêt à vendre des informations sur toi. A vrai dire, j’ai même plutôt à les taire. Cela dit, si tel est ton souhait, je n’ai rien à dire contre. » Vraiment des fois, je me demande s’il était aussi intelligent qu’il se prétend.