A la demande de l'homme de savoir si Johan était obligé de tuer ceux qui l'avaient tromper, le jeune homme se contenta de lever un regard très mauvais vers Ans. Bien sur qu'il le ferrait. Il se l'était jurer. Il l'avait promis à ceux qui étaient rester derrière. A tout ceux qui avaient succomber leurs des entraînements, lors des combats aux corps à corps et lors des crises d'épilepsies, où ils étaient forcer à regarder jusqu'à ce que leurs amis finissent par succomber aux coups qu'ils se donnaient. A ces souvenirs, Johan serra la mâchoire et tourna son regard pour ne pas montrer toute la haine qu'il a contre le projet Manticore, et contre ceux qui dirige le projet. Il soupira ensuite. Puis il expliqua à Ans pour Jake, mais il se doutait bien que l'homme prendrait mal l'histoire du maillon faible. Il roula des yeux et fit ensuite :

"C'est pas vraiment ce que je voulais dire. Tu as tes pouvoirs pour te défendre, mais tant que tu ne les contrôles pas entièrement tu es pas très doué, c'est tout."

Oui car lui pouvait se défendre, eux à l'époque ils n'étaient que des enfants, terrifiés à l'idée qu'on les envoit rejoindre les âmes vides (qui étaient juste des expériences rater mais ça eux, ne le savaient pas). Ils ne pouvaient pas se défendre et cela avait énormément marquer Johan. Le jeune homme écouta les paroles de Ans. Johan plissa les yeux. Il semblait vraiment sincère. Il fit alors :

"Rendre le monde meilleur...tu crois vraiment que ça peut arriver ?"

Pour la première fois depuis leurs rencontre la question n'était pas poser de manière à enfoncer Ans, au contraire, elle était sincère. D'une innocence enfantine. C'était comme si Johan avait retrouver ses 9 ans, enfermer dans cette chambre de baraquement, regardant l'ombre d'un oiseau fait en signe voler dans le ciel, s'imaginant lui aussi voler un jour. Le jeune homme reprit alors la parole :

"Tu n'es pas mauvais. Tu as surement des moments où tu pête un plombs, mais tu n'es pas mauvais. Crois moi. Je sais ce que c'est que de tuer, et d'avoir les mains pleines de sang, toi tu n'es pas comme ça. Et peut être que oui, peut être que tu changeras le monde. Une fois ma mission finit, tu voudras bien me montrer comment tu fais pour vivre ici ? Je connais quelqu'un qui pourrait surement vous êtres très utile, mais pour le moment je dois les protéger toute les deux."

Il parlait de Joy et de sa fille. Il devait les protéger à tout prit. Joy était une fille de Manticore aussi, mais aveugle, elle ne peut que peindre l'avenir et essayer de protéger sa fille. Johan est son protecteur.

Johan hocha la tête. C'était pas qu'il était fatigué, mais c'était bien la première fois qu'il parlait autant avec une personne. Il n'en avait pas l'habitude. Et puis il se demandait tout ce qui allait se passer pour son avenir, pour leurs avenirs. Il avait deux personnes à protéger ce n'était pas rien. Le jeune homme regarda par la fenêtre. Le fait d'avoir un allié, même un allié qui ne sait pas ou peut se défendre, ça lui faisait du bien. Cela lui donnait l'impression d'être vraiment sortie de Manticore. Il soupira et fit ensuite à Ans :

"Tu peux y aller si tu le souhaite, je ne sortirais pas d'ici tant que ton chef ne sera pas venue me voir pour me dire de m'en aller...ou si il accepte que je reste un peu. A voir. "

Serrant un peu la machoire, ne souhaitant pas dire sa futur phrase par orgueil et surtout par fierté il finit par lâcher les mots en articulant à peine :

"Merci d'avoir écouter."

Johan tourna la tête vers l'homme quand celui-ci se présenta. Answald. OK c'était noter. Il inclina la tête comme pour le saluer et se mordit la lèvres inférieur avant de lui dire quand celui-ci avait déjà ouvert la porte :

"Johan....je m'appelle Johan."

C'était la première fois qu'il donnait son vrai prénom à quelqu'un d'extérieur à son cercle de frères et soeurs. Ans était rentrer dans ce cercle et sans vraiment savoir pourquoi Johan lui faisait confiance. Il ne pourrait pas expliquer, mais ce gars avait une sensibilité qui lui rappelait beaucoup des siens de quand ils étaient enfant. Surement que c'était la raison mais il n'en savait rien. Il restait de longues heures à fixer la fenêtre sans rien dire et sans bouger.

FIN du RP