J'avais dû attendre de finir ma mission avant de rentrer chez moi, me posant un peu en soupirant. Ma permission venait de commencer et je savais déjà ce que j'allais faire. J'avais ouie dire que l'Institut avait subit une attaque lorsque je n'étais pas là, il y avait eu beaucoup de dégats constatés. Je ne pouvais pas les ignorer. Je saurais aider, de part ma force pour déblayer le terrain.
Finalement je pris une boisson pour finalement mettre mon blouson de cuir. Ce serait une chance pour prendre ma moto, puis ça irait plus vite qu'en voiture à mon sens. Je ferma la porte de mon duplex, rangea mes clefs dans ma poche et démarra en direction de l'institut, qui m'avait grandement aidé durant les deux ans vécus là-bas.

J'arriva un bon temps après. En effet, même la devanture du batiment était en piteux état. Ca me faisait mal de voir là où j'avais appris a controler mon pouvoir, a devenir un semblant d'humain, ravagé de la sorte. Je pénétra alors dans l'Institut allant voir les personnes qui me connaissait bien, afin de proposer mon aide, et de m'excuser. M'excuser car je n'avais pas pû être là, et que je n'avais pas non plus mon bracelet a disposition, car depuis mon enlevement, je n'en avais pas redemander un.

« Je peux porter les plus gros morceaux dans une benne de dehors. Oui ca marche. »

Je retira mon blouson, le mettant dans un coin. Je n'avais clairement pas peur de me le faire voler ni rien, je voyais ici une seconde famille, alors qu'importe. Je me promena donc, afin d'aider le plus possible, évitant que de grosses décombres ne retardent le déblayement d'une zone. Un pan de mur bloquait un accès à une porte. Je frotta les mains, puis souleva le tout avec une facilité déconcertante, avançant vers un accès vers l'exterieur, voulant travailler vite et efficacement afin de reprendre mes recherches personnelles pendant ma pause de travail. J'annonçais donc ma venue afin d'éviter que des gens ne se prennent des gravats en pleine figure.

« Excusez moi !»

Je lacha ce que j'avais en main, reprenant le chemin inverse avant d'aperçevoir une silhouette familière. Je me stoppa, sur l'instant. Combien de fois mon esprit m'avait joué des tours ? Combien de fois j'avais halluciné en voyant une femme lui ressembler ? Puis qu'est ce qu'elle ferait ici, à l'Institut... ? Franchement... Je devais me ressaisir sérieusement. Je pris alors un morceau de métal, le callant sur mon épaule. J'étais troublé, je devais bien l'avouer. Elle ressemblait en tout point à Alex... Pour être sûr, je passa de nouveau à coté d'elle, attendant qu'elle bouge afin de voir son visage.

Je ne m'attendais pas vraiment à la voir. Mais c'était elle, en chair et en os devant moi. Je n'étais pas des plus présentables avec de la poussière me collant mais qu'importe... Je l'avais retrouver.

« Alex ?»

Je n'en revenais pas. J'étais quelques peu sous le choc, si bien que je laissa tomber l'espèce de poutre métallique que je portais jusque là. J'en fis sursauter plus d'un et je m'excusa autour de moi afin d'éviter que tout le monde me voit d'un mauvais oeil... Bien que souvent, ici, on avait un regard différent sur moi, car bien que je n'étais pas resté longtemps au sein de l'Institut en tant qu'élève, je revenais bien souvent pour prendre des nouvelles, m'interesser à cette grande famille que je ne voulais pas abandonner de sitôt.
Combien de fois avais-je entendu sa voix dans ma tête lorsque j'étais captif des rebelles. Combien de fois j'ai crû l'entendre me dire de tenir bon, que peut etre, si j'en sortais vivant, je pourrais de nouveau la revoir. Dans un sens, ce fut vrai, puisqu'elle était devant moi. Pourtant je la cherchais depuis pas mal de temps... Fallait-il simplement que j'aille là où je me sentais à ma place afin de la retrouver... Ca me semblait irréel et totalement impossible sur le coup.
Puis j'étais là, a revenir déplacer le morceau de métal pour le mettre dans un coin, car je n'allais pas lacher la belle blonde si vite. Je revins vite a ses côtés, un peu mal à l'aise : malgré le fait qu'elle savait pour moi, le fait que je sois un mutant, j'avais toujours fait en sorte qu'elle ne me voit pas à porter des choses immenses pour ne pas qu'elle puisse avoir cette image de moi, cette image de monstre que bien des gens avaient en dehors de l'Institut.

« Qu..Qu'est-ce que tu fais ici ?»

Je n'en avais pas la moindre idée. Comment pouvait-elle connaitre cet endroit alors que je ne l'avais pas mentionner lorsque j'avais passer ces deux ans en 'pensionnat' comme je le disais si bien à l'époque. J'étais un peu décontenancé de la voir ici, cela me troublait grandement, mais me réjouissait en même temps... C'était sensation bizarre après tout ce qui s'était passé. Notre histoire s'était brisé sur ce que j'appelerai un gros malentendu, qui m'avait finalement changer, refermé sur moi-même. Je ne pouvais me dire intérieurement qu'elle n'avait pas changée, qu'elle était toujours aussi belle et resplendissante qu'avant. Et rien qu'a cette pensée, je me mis à sourire.

« Je suppose que tu ne pensais pas me voir ici non plus...»

Dans un sens, je connaissais la réponse. On m'avait laissé pour mort à l'armée, avec toute mon escouade. Ayant rejoins une section plus secrète, je n'avais pû corrigé ce qui avait été dit à mon sujet, sur ma mort. "Un bon agent est un agent que l'on croit mort Monsieur Lennox" Tu parles... Enfin, cela ne m'empechait en rien d'aller voir mes parents si je le souhaitais, ou même venir ici, tant que mon statut militaire était 'Mort au combat' , je pouvais faire ce que je voulais.

Je la voyais avec cet homme a côté. Je ne le connaissais pas, c'était sûrement normal après tout, je ne connaissais pas tout le monde ici. Quelques professeurs, des élèves, des anciens qui faisaient comme moi, et venaient de temps à autres. Elle m'annonça être une mutante. C'était... Pas vraiment surprenant vu comme ça, mais savoir que celle que vous aimez vient de développer ses pouvoirs alors que vous l'avez toujours connue normale, humaine était malgré tout une grande surprise.
J'avoue que j'ai pris peur lorsqu'elle annonça qu'elle ressentait les émotions, je ne savais aucunement les cacher, puis face à quelqu'un qui ne contrôlait pas encore tout ça, c'était compliqué, car elle ne pouvait pas faire semblant d'ignorer les gens autour d'elle. Je n'imaginais pas la difficulté qu'il fallait avoir pour controler ça. Lorsque je sus que ma force était anormale, tout ce que je devais faire afin de ne pas faire de dégats, c'était ne pas bouger, ne pas porter, ne pas serrer. J'ai cassé de nombreux verres ici comme chez moi, beaucoup de coupure, mais ce n'était rien comparé aux personnes ayant des pouvoirs touchant au mental, comme ma mère ou ma soeur. Je ne pouvais que respecté ce courage.

« Et bien... Enchanté Roméro. Tu es forte, je sais que tu arrivera à controler ton pouvoir bien vite Alex.»

Je lui adressa un grand sourire alors qu'elle s'appuyait contre le mur. J'étais bien content qu'elle n'était pas la seule humaine de sa famille. Je savais qu'elle était la seule qui n'avait pas développé de compétence, et je trouvais que cela l'empechait d'avoir une vision... correcte de cette situation. Peut etre était-ce trop compliqué a comprendre, mais je l'avais ressentis ainsi lors de notre adolescence.
Je baissa la tête lorsqu'elle m'annonça qu'elle croyait elle aussi, que j'étais mort au combat. Apres tout, c'etait ce que j'étais officiellement, bien que je respirais, mangeais, travaillais comme tout le monde. Je possedais simplement une autre identité officielle. Mais pour mes proches, mes amis, ou même les gens que je commençais à connaitre, je restais Devin William Lennox. Mais j'ignora un peu le tout pour répondre à la seconde partie de sa phrase.

«J'y ai vécu deux ans quand nous étions ado, je suis un ancien élève ici et j'aide quand je le peux ou quand j'ai une permission assez longue pour passer du temps avec les élèves similaires à moi. »

J'haussa les épaules, j'étais comme ça, j'aidais mon prochain, car c'est certainement ce que j'aurais voulu lorsque je suis arrivé ici. J'avais cette envie depuis pas mal de temps, et si je ne travaillais pas pour l'armée, pour défendre notre pays, je serais probablement ici.

« J'ai surtout été porté disparu plus d'un an. Une mission qui s'est très mal passé. Mais je suis ici en un morceau. C'est l'important je pense. »

Je me mis à sourire une nouvelle fois afin de cacher ce flot de souvenir douloureux me repassant en mémoire. Ces longues journées de torture... Mon corps en gardait de nombreuses cicatrices... Mais j'évitais d'en prendre importance, ce n'était pas si grave, il ne fallait simplement pas repenser à la douleur, ou ce sentiment de savoir que, peut etre, nous allions mourir la-bas sans revoir ceux qu'on aimait.

« En tout cas ça me fait plaisir de te voir. Tu te portes comme un charme, j'en suis heureux.»

J'essayais de prendre de la distance dans mes propos. Ne pas lui avouer qu'elle m'avait manqué, que cette absence de sa part avait été la pire des tortures excercées sur moi. Que j'avais envie encore et toujours de me rattraper mais non, je me fis violence en espérant qu'elle ne le ressente pas.

Je souriais tentant de garder une certaine contenance par rapport à elle, ne voulant pas me perdre dans mon trop plein d'émotion. Je ne voulais pas me faire envahir, que mes pensées soient floutée par le désir et l'amour que j'éprouve depuis autant de temps par cette jolie blonde. J'acquiesça à ses propos, souriant simplement.

« C'est ça. L'Institut est devenus une seconde famille pour moi. Alors j'essaye de venir de temps à autre. J'ai fais aussi vite que j'ai pûs afin de me rendre ici.»

J'espérais vraiment pouvoir être d'une quelconque utilité ici, surtout après cette attaque a laquelle je n'avais pu prendre part, étant bien trop loin à ce moment là pour venir. Je venais après la tempête, constatant les dégâts et les reduisant en déblayant le terrain, afin de pourvoir reconstruire, faire un semblant de normalité, comme si rien ne s'était passé. Mais ce n'était pas le cas...
Elle m'annonça quelques nouvelles, comme le fait que Cain était ici, qu'il était devenu père et donc, par ce même coup, qu'elle était Tata. J'espèrais que son frère ce soit assagie, ca lui ferait le plus grand bien à mon sens.

« Félicitation ! Tu dois être vraiment heureuse que la famille s'agrandit. Passe lui mes félicitations quand tu le croiseras.»

Je restais courtois, même si je me souviens de la pression que j'avais lorsque moi et Alex devions faire semblant d'etre toujours les meilleurs amis du monde sans qu'il se doute que derrière, nous étions fous amoureux, et que j'étais prêt à tout faire pour sa petite soeur. Puis, il fallait éviter toute bagarre. Deux mutants, cela ne faisait clairement pas bon ménage.

« Et de ton propre côté, ca va ? Parce que c'est bien beau de parler de ton frère, mais je me soucis quand même bien plus de toi Alex.»

Je grattais le sommet de mon crâne, quelque peu embarassé de demander ça. Apres tout, ce n'etait plus vraiment mes oignons, mais... J'étais un curieux né, et concernant la belle me faisant face, je ne pouvais simplement pas ne pas savoir...

Finalement, elle n'arrêta pas de parler de la fille de Cain, son frère. Mais, la manière dont elle en parlait été des plus touchante. Je la regardais, la trouvant plus mignonne que jamais. Alex avait toujours ce don de me faire sourire avec ces mimiques que je pourrais reconnaitre parmis milles autres. Cela se voyait qu'elle était attachée à na nièce, et qu'elle protegerait cette petite de toute son âme si elle le pouvait. Cela pouvait même donnait des envies d'enfants. J'ai bien dit pouvoir. Malgré tout, l'idée de fonder une famille était pour moi révolue, non pas qu'il était trop tard, mais... simplement... que je n'avais personne, et que je pensais rester ainsi bien longtemps.
Et elle me le confirma lorsque mentalement, je me fis assener un coup de couteau en plein coeur. Elle avait quelqu'un, comme quoi, il n'y avait que moi qui n'avait pas tourner la page, alors que j'etais le fautif de notre séparation. Je devais le payer, et je pensais que ces longues années de solitudes seraient une assez longue pénitence, mais il n'en était rien, le prix était encore plus lourd à payer que ce que je ne l'imaginais, et mon visage blanchis à cette découverte.

« Oh... P..Pour ton travail.. Tu pourra reprendre je ne m'en fais pas. E..Et... L'homme avec qui tu es a bien de la chance de t'avoir...»

J'étais décontenancé, baissant la tête pour éviter que mes émotions ne prennent le dessus, même si j'imaginais déjà que je ressemblais à un chien battu en ce moment même. Je ne pouvais laisser mes sentiments débordaient. Durant toutes mes permissions j'étais partis à sa recherche sans demander à d'anciens amis de l'aide car, je voulais, a cause de ma fierté mal placé, la retrouver seul, sans aide exterieure. Je voulais simplement la revoir, savoir comment elle allait et maintenant que c'était fait, je ne niais plus que je voulais bien plus que la revoir. Je voulais avoir une seconde chance, afin de lui montrer que je n'étais pas celui qu'elle avait vu essayé de cacher un simple baiser, qui n'était en plus, sans réel sentiment. Que j'étais toujours ce Devin qui faisait ses quatres volontés, et qui pourrait tout faire pour ses beaux yeux. Pour finalement savoir qu'elle avait rencontré quelqu'un...

« J'espère qu'il te rend heureuse. Plus que je n'ai sû le faire.»

Ma voix se brisait petit à petit, alors que je voyais mon espoir éclatait en morceau juste devant les yeux. Finalement, peut etre je devrais me remettre au travail, pour éviter de trop trainer, et pouvoir surement rentrer chez moi pour terminer ma permission en vidant mon stock de bouteille... Ca me paraissait pas si mal.

« Je pense que je vais reprendre... Le travail... Tu m'excuseras...»

Qu'est ce que je pouvais faire de plus franchement ? Elle avait trouvé quelqu'un, et moi, qui avait mit un temps fou à la trouver, n'avait aucune chance de la reconquérir, lui faire voir que, malgré notre différent j'etais toujours le même, ce Devin qui l'aimait énormément. Non, elle avait sûrement trouver bien mieux, quelqu'un qui pourrait être présent pour elle, et qui sait, peut etre que Cain le savait et l'appreciait. Quoi de mieux dans sa vie. Il y avait simplement moi, cette petite ombre au tableau. Et tout ce que je trouvais à faire, c'était de m'éclipser, parce que je ne voulais pas tout gâcher, parce que je voulais simplement qu'elle soit heureuse dans sa vie. Je l'avais souvent blessé de manière non-intentionelle, et je ne voulais pas le faire, même en tant qu'amis.

Elle commença a me dire que c'etait dommage alors que j'avais toujours la tête baissée, ayant bien trop mal pour la regarder en face. Mais finalement, je dû la relever, trouvant qu'Alex prenait beaucoup trop de temps entre ses mots. La belle blonde était devenue bien pâle et avant qu'elle ne tombe par terre lors de sa descente le long du mur, j'accouru afin de la soutenir, la portant doucement. Je voyais son prof' venir mais je n'avais clairement pas envie de le voir, je lui fis signe que la situation était entre de bonne main.

« Hey... Faut pas me faire une peur bleue comme ça puce...»

Ces surnoms que je lui donnais, revenaient avec un naturel déconcertant, alors que je la gardais dans mes bras, caressant ses cheveux. Le passage ici était bondé de monde, je supposais qu'un endroit plus calme lui ferait du bien. Je regarda un peu les alentours, avant de finalement chercher un passage vers l'infirmerie, en espérant que cette dernière salle était encore fonctionnelle.
Heureusement pour moi, elle l'était, bien que personne la gardait. Je la déposa dans le lit le plus éloigné afin d'éviter tout soucis si quelqu'un venait à entrer. Je ne savais pas si elle était inconsciente ou simplement dans les vappes, mais je restais à ses côtés, assis à coté d'elle sur le matelas.

« Je vais rester avec toi le temps que tu ailles mieux.»

Et, finalement, je ne pûs m'empecher de lui embrasser le front. Jamais je ne pourrais voir Alex dans un état de détresse sans intervenir...

Malgré que je m'emmenais à l'infirmerie, je n'étais pas totalement rassuré, j'esperais qu'il y avait peu de personne, pour que la belle blonde puisse se reposer en bonne et dû forme.  J'avais finalement laissé Roméro, lui demandant simplement de ne pas venir. Pourquoi ? Car je n'arrivais pas à etre moi même en la voyant de pres ou de loin avec cet homme. Peut etre était-ce lui, ce fameux petit copain. Enfin... Je ne m'attardait pas dessus, la posant dans le lit, l'infirmière de garde étant là, me posant des questions alors qu'elle l'oscultait.

« Je.. Je commençais simplement à partir après notre discussion et elle a vascillait jusqu'a finalement tomber. Je l'ai rattraper avant donc elle ne s'est pas cognée. »

J'essayais d'aider Lise en lui disant cela, esperant qu'elle puisse voir qu'Alex n'avait rien, ou en tout cas, rien de bien grave. Je n'avais pas réagis au quart de tour comme maintenant depuis bien longtemps, je ne pouvais nier qu'Alex me rendait étrange, un autre homme que je ne voulais etre que pour elle. Lise me rassura, même si, pour ma part, c'était de controler mon pouvoir qui me fatiguait, plus que de l'utiliser, alors dans un sens, je ne pouvais pas tant comprendre que ça, peut etre ma petite soeur, mais pas moi...
Je lui baisa le front dans un geste tendre, profitant qu'elle ne soit pas tout a fait consciente pour ca. Non ce n'etait pas de l'abus, je ne l'embrassais pas ou ne la pelotait donc on ne pouvait pas dire que j'abusais de sa personne.
Finalement elle se reveilla et se redressa afin de s'asseoir doucement, et je restais là, assis à coté d'elle en souriant, assez content qu'elle n'est plus si mal.


« Tu t'es écroulée alors que j'étais en train de partir. Je t'ai rattrapé et je t'ai mis ramené ici, loin des gens et de toute leurs émotions»

Lui dis-je simplement en lui souriant. J'espérais au fond de moi que ce ne soit pas ma faute, qu'elle ne se soit pas rendu malade a cause de moi, des émotions que je pouvais lui transmettre sans le savoir, car je n'aurais jamais voulu ça. Et, comme un geste venant de notre adolescence si lointaine, je lui caressa sa belle chevelure blonde.


« Ca va mieux ta tête? »

Je ne pouvais être que rassurée lorsque la jolie blonde reprit connaissance. Je m'en faisais bien plus pour elle que pour personne d'autre. C'était ainsi, et ça, bien avant qu'on soit ensemble dans notre jeunesse. Elle avait toujours été une amie précieuse, a qui j'aurais voulu tout offrir si je le pouvais. Mais ce n'était pas aussi facile, et je l'avais bien compris.
Elle se redressa, bien qu'au fond, j'aurais bien voulu qu'elle reste un temps allongée, pour se reposer tout du moins...
Je lui souria même si, au fond, je savais clairement que j'avais une grosse part de faute dans tout cela mais elle tenta de me rassurer. Ca pourrait m'aider, mais dans un sens, je n'étais pas bête non plus, je m'en voulais, moi, qui a maintes reprises, lui avait dit que jamais je ne la blesserai intentionnellement... Ca se voyait tiens...


« Reste un peu ici pour te reposer, ca te fera du bien de ne pas être dans le brouhaha général. »

Je lui affichais un sourire se voulant rassurant, je ne voulais pas qu'elle se lève trop vite. Elle devrait profiter du calme ambiant de l'infirmerie, et si elle ne savait pas l'apprecier à sa juste valeur, j'étais là pour la garder ici. Je lui retira une mèche rebelle passant devant ses yeux, la calant alors derriere une de ses oreilles.


« Tu veux que je demande un cachet ? »

J'étais redevenu le Devin au petit soin pour elle, qui s'inquietait pour un rien, et qui ne saurait pas en faire autrement hélas. Je l'aimais bien trop pour ça. Elle serait surement la seule pour moi, et si je devais finir par tourner la page, et bien ça ne serait jamais semblable, ni aussi fort... Je pouvais en être sur.


« T..Tu... Veux peut-etre que je reste à tes côtés pour le moment? »